Mars 2015 VISION — Mensuel économique et financier Études financières — Économie et stratégie Services financiers Stéfane Marion 514 879-3781 Économiste et stratège en chef Paul-André Pinsonnault 514 879-3795 Économiste principal, Revenu fixe Krishen Rangasamy 514 879-3140 Économiste principal Marc Pinsonneault 514 879-2589 Économiste principal Matthieu Arseneau 514 879-2252 Économiste principal Communications, médias et télécommunications Adam Shine Adjoint : Peter Stusio Adjoint : Kevin Krishnaratne 514 879-2302 514 879-2564 416 869-6585 Énergie Agriculture et services énergétiques Greg Colman Adjoint : Andrew Jacklin Adjoint : Sean Wetmore Adjoint : Michael Storry-Robertson 416 869-6775 416 869-7571 416 869-6763 416 507-8007 Pétrole et gaz, petites et moyennes sociétés Dan Payne Brian Milne Adjoint : Tim Sargeant Adjoint : Mark Hirsch 403 290-5441 403 290-5625 403 441-0952 403 441-0928 Pétrole et gaz, moyennes et grandes sociétés Kyle Preston Associate: Jason Wai 403 290-5102 403 355-6643 Pipelines, services publics et Infrastructures Patrick Kenny 403 290-5451 Adjoint : Michael Nguyen 403 290-5447 Ihor Danyliuk Directeur de la recherche 416 869-7522 Greg Colman 416 869-6775 Directeur adjoint de la recherche Caroline Jukes Directrice administrative 416 869-8039 Tanya Bouchard Analyste superviseure 416 869-7934 Technologies propres et développement durable Banques et assurances Peter Routledge Adjoint : Parham Fini Adjoint : Paul Poon 416 869-7442 416 869-6515 416 507-8006 Services financiers diversifiés Shubha Khan Adjoint : Jaeme Gloyn 416 869-6425 416 869-8042 Distribution et produits de consommation Vishal Shreedhar Adjoint : Ryan Li 416 869-7930 416 869-6767 Métaux et minerais Rupert Merer Adjoint : Jeremy Mersereau Adjoint : Mark Vernest 416 869-8008 416 869-6768 416 869-7476 Technologie Kris Thompson Adjoint : Auritro Kundu Adjoint : Steven Walt 416 869-8049 416 869-7495 416 869-7938 Transport et produits industriels Cameron Doerksen Adjoint : Umayr Allem 514 879-2579 416 869-8577 Analyse technique Shane Nagle Adjoint : Raj Udayan Ray Adjoint : Gregory Doyle 416 869-7936 416 507-8105 416 869-6538 Dennis Mark Steve Parsons Adjoint : Don DeMarco 416 869-6766 416 869-7572 Adjoint : Daniel Straus Adjoint : Ling Zhang Adam Melnyk Adjoint : David Lee 604 643-2864 416 869-8045 Analyse géopolitique Immobilier Matt Kornack Adjoint : Dawoon Chung 416 507-8104 416 507-8102 Trevor Johnson Adjoint : Endri Leno 416 869-8511 416 869-8047 416 869-7427 Recherche et stratégie FNB Pierre Fournier Adjoint : Angelo Katsoras 416 869-8020 416 869-7942 514 879-2423 514 879-6458 Situations spéciales Leon Aghazarian 514 879-2574 Adjoint : Frédéric Tremblay 514 412-0021 Adjoint : Jean-François Bourdon 514 390-7825 Trevor Johnson Adjoint : Endri Leno 416 869-8511 416 869-8047 Chris Bowes Adjoint : John Xu 416 869-7375 416 507-9115 Publications Renseignements et distribution Vanda Bright Directrice 416 869-7141 Wayne Chau Associé publications 416 869-7140 Clients institutionnels Giuseppe Saltarelli 514 879-5357 giuseppe.saltarelli@bnc.ca Réseau-succursales Anoochka Gokhool 514-879-2521 anoochkadevi.gokhool@bnc.ca Table des matières — Faits saillants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 02 L'économie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05 Taux d’intérêt et marché obligataire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Marché boursier et stratégie de portefeuille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Analyse technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Liste Actions FBN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Analyse sectorielle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Recommendations des analystes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Liste alphabétique des sociétés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Information réglementaire FBN, prière de consulter le site : http://www.nbcn.ca/contactus/disclosuresFr.html Pour obtenir une version imprimée de l’information réglementaire, veuillez envoyer une demande (en indiquant le nom du produit et la date) à : Financière Banque Nationale À l’attention de Giuseppe Saltarelli 1155, rue Metcalfe 5e étage Montréal (Québec) Canada H3B 4S9 02 VISION — Mars 2015 Faits saillants — Taux d’intérêt et devise Stéfane Marion Économiste et stratège en chef 514 879-3781 Économie La croissance se généralise davantage au sein de l'OCDE grâce aux gains de production aux États-Unis, le Royaume-Uni, mais aussi au Japon et dans la zone euro. Les économies émergentes repartent aussi, stimulées par les faibles prix de l'énergie et une inflation timorée qui donne la possibilité aux banques centrales, comme celles d'Inde et de Chine, d'abaisser leurs taux directeurs. Tous les ingrédients sont réunis pour une remontée de la croissance mondiale à 3.5% cette année. L’économie américaine a marqué le pas au T4 2014; ce n’est pas étonnant après deux trimestres très vigoureux. La pause semble continuer en ce début d’année, ne serait-ce qu’à cause des intempéries. L’augmentation des stocks des trimestres précédents n’est pas étrangère non plus au démarrage poussif du T1. Mais, à l’instar de l’an dernier, nous nous attendons à ce que la première économie mondiale finisse par sortir de l’engourdissement hivernal pour rebondir avec l’aide d’une consommation et de dépenses d’investissement soutenues. Nous continuons de prévoir une croissance du PIB américain de 3.3% cette année.. La baisse des prix de l’énergie pénalise déjà l’économie canadienne, comme en témoigne la décélération de la croissance du PIB et de l’emploi au cours du dernier trimestre de 2014. L’économie semble vouloir croître de moins de 2% au premier semestre de 2015 alors que les investissements pétroliers tarissent, que l’étau budgétaire se resserre, en particulier dans les provinces, que l’immobilier résidentiel mollit et que la faiblesse de l’emploi bride la consommation. Heureusement, les exportations feront un peu contrepoids grâce au renforcement de la demande américaine et à un huard beaucoup plus concurrentiel. Tenant compte de la dépendance de la croissance, et donc de l’emploi, au commerce extérieur, la Banque du Canada maintiendra la détente monétaire pour que le huard ne s’envole pas. Le billet vert s'est apprécié considérablement par rapport à un panier de grandes devises, sur une base pondérée des échanges commerciaux. Cela n'est pas sans conséquence pour l'économie américaine et apporte de l'eau au moulin des colombes du FOMC. Mais notre indicateur des conditions monétaires et financières laisse penser qu'il y a du jeu pour une hausse d'un demi-point de pourcentage du taux des fonds fédéraux en 2015. Nous nous en tenons donc au scénario d'une première hausse des taux en septembre suivie d'une autre en octobre. Nous nous attendons à ce que les mesures d’excédent de capacité au sein du marché du travail déçoivent dû à une absence d’élan dans la création d’emplois. Cela se vérifiera particulièrement dans le secteur public, où le rééquilibrage des budgets provinciaux continue d’exiger une gestion serrée. Dans ces circonstances, il nous semble que la balance des probabilités penche en faveur d’une nouvelle réduction des taux directeurs de la BdC au T2 2015, après quoi, la Banque restera sur la touche jusqu’au deuxième semestre de 2016. À mesure qu’il deviendra clair au cours des prochains mois que la Banque du Canada se montrera moins énergique que le marché l’estime actuellement, les taux courts devront monte. Répartition des actifs et marché boursier Les actions mondiales mesurées par l’indice MSCI Monde (TP) ont augmenté au rythme énergique de 5.4% en février pour atteindre un record absolu. Il est intéressant de noter que les hausses étaient généralisées, tant aux niveaux régional que sectoriel. Cette évolution fait écho à l’idée que la baisse des prix du pétrole imputable à l’offre est un avantage net pour l’économie mondiale et les bénéfices des sociétés. À environ 16 fois le bénéfice prévisionnel, le ratio C/B de l’indice MSCI TP est le plus élevé depuis une décennie; il est revenu à sa moyenne depuis 1988. Ce multiplicateur peut encore augmenter à ce stade-ci de l’expansion économique mondiale, mais les progressions des actions dépendront à l’avenir de plus en plus des bénéfices. Le bénéfice prévisionnel de l’indice S&P/TSX a été amputé de plus de 16% au cours des trois derniers mois, ce qui représente la plus forte révision constatée à ce jour en dehors d’une récession. Nous pensons que cette vision des choses est pessimiste. À notre avis, la rentabilité est bonne même malgré une croissance économique canadienne sans éclat cette année. Nous modifions notre répartition des actifs ce mois-ci en étoffant notre exposition aux actions mondiales. Notre pondération de titres EAEO augmente à 2% en raison des perspectives de croissance plus forte dans la zone euro et du risque limité de baisse du taux de change. Par ailleurs, nous réduisons notre exposition aux obligations canadiennes. 03 — Faits saillants — Répartition des actifs FBN Indice de Recommandation référence (%) FBN (%) Niveau actuel T4-2015(est.) +2 3 mois US CA 0.03 0.56 0.69 0.46 -2 10 ans US CA 2.02 1.35 2.34 1.72 2,111 15,241 Cible T4-2015(est.) 2,220 16,200 Variation (%) Marché boursier TAUX D’INTÉRÊT Actions canadiennes 30 33 Actions américaines 10 12 Actions étrangères (EAEO) 10 9 Marchés émergents 5 8 Marché obligataire Obligations canadiennes 30 28 Obligations en devises étrangères 0 0 Obligations à rendement réel 10 5 Liquidités Total FBN Économie et Stratégie Prévisions INDICES BOURSIERS 5 5 100 100 S&P 500 S&P/TSX Rotation sectorielle FBN Secteurs du S&P/TSX Pondération* Recommandation Énergie 20.8 Surpondérer Matériaux 11.5 Équipondérer Industrie 8.6 Équipondérer Consommation discrétionnaire 6.6 Sous-pondérer Consommation de base 3.7 Sous-pondérer Santé 4.8 Équipondérer Finance 34.4 Équipondérer Technologies de l'information 2.5 Surpondérer Services de télécommunications 4.8 Sous-pondérer Services publics 2.2 Sous-pondérer Total * Au 26 Février 2015 100 Variation Page laissée intentionnellement vierge L'économie — 06 VISION — Mars 2015 L'économie — Krishen Rangasamy Économiste principal 514 879-3140 sociétés non financières. Si on en croit l’expérience des États-Unis, même avec l’assouplissement quantitatif, il faut plusieurs années avant de rétablir la courroie de transmission de la politique monétaire et mettre fin au cycle de désendettement, et nous continuons de croire que la croissance du PIB de la zone euro ne dépassera pas 1% en 2015, tout juste au-dessus des 0.9% de l’an dernier. Grèce : De lourds remboursements échéant cette année Dette de l’État grec parvenant à échéance 7 Monde : Grexit cet été? € milliards 6 5 La croissance se généralise davantage au sein de l’OCDE grâce aux gains de production aux États-Unis, au Royaume-Uni, mais aussi au Japon et dans la zone euro. Les économies émergentes repartent aussi, stimulées par les faibles prix de l’énergie et une inflation timorée qui donne la possibilité aux banques centrales, comme celles d’Inde et de Chine, d’abaisser leurs taux directeurs. Tous les ingrédients sont réunis pour une remontée de la croissance à 3.5% cette année. La Grèce fait à nouveau les manchettes, et pour les mêmes raisons. Sa dette est insupportable et le risque d’un défaut est grand. Le pays vient d’obtenir un sursis avec le prolongement de quatre mois du programme d’assistance financière de la troïka (FMI, BCE et Union européenne) qui devait expirer à la fin de février. Cela donne à Athènes du temps pour négocier. Écartelée par des années d’austérité qui ont provoqué la récession et un chômage record, la Grèce demandera un peu de souplesse à la troïka qui elle, au contraire, veut que ce pays maintienne son programme d’austérité pour stabiliser durablement ses finances. Et à défaut d’entente, la Grèce fera sans doute faux bond à ses créanciers obligataires cet été — les obligations qui arrivent à échéance en juillet et août totalisent plus de €10 milliards —, ce qui pourrait entraîner sa sortie de la zone euro. Comme si la zone euro avait besoin d’une source d’incertitude de plus. Son économie croît de nouveau, mais elle reste faible et à la merci d’une rechute. Au T4 l’an dernier, elle a crû de tout juste 1.4%, tirée en grande partie par l’Allemagne qui a gagné 2.8%. Sans l’Allemagne, la zone n’a progressé que de 0.8%; tout cela, en chiffres annualisés. De légères avancées en France, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas, en Belgique, en Autriche, en Estonie, en Lettonie et en Slovaquie ont contrebalancé les reculs en Finlande, en Grèce et à Chypre. En fait, sans l’Allemagne, le PIB de la zone euro est à environ 4% sous le sommet d’avant la récession de 2008. Une si mauvaise performance ne devrait étonner personne si l’on considère la politique budgétaire mal avisée (austérité gouvernementale au moment où la demande privée était faible) et le fait que la Banque centrale européenne a été dépassée par les événements. La BCE a enfin ouvert les yeux sur la réalité d’une croissance lente et de la menace d’une déflation et a lancé un programme d’assouplissement quantitatif non limité qui lui fera acheter pour €60 milliards d’obligations publiques et privées par mois sur le marché secondaire. Mais on ne sait pas si ce surcroît de liquidités ranimera immédiatement le crédit qui se contracte depuis quelques années tant pour les ménages que pour les 4 3 2 1 0 Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Zone euro : L’économie reste faible sauf en Allemagne PIB réel (Indice = 100 au T1 2008) 12 % 10 Allemagne Comparaison du PIB réel du T4 2014 au sommet d’avant la récession Canada* (+10.4%) États-Unis (+8.8%) 8 6 4 Zone euro R.-U. (+3.4%) 2 0 Zone euro sans l’Allemagne T4 Japon Zone euro (-0.7%) (-1.9%) -4 Zone euro sans l’Allemagne (-4.1%) -6 -2 *À supposer une croissance annualisée du Canada de 1.9% au T4 2014 FBN Économie et Stratégie (données de Eurostat, Datastream) Zone euro : Le crédit continue de se contracter Prêts aux ménages et aux sociétés non financières € billions Sociétés non financières Ménages FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 07 — L'économie — Japon : Sayonara, adieu la récession Contributions au PIB réel Perspectives mondiales Déflateur du PIB Var. a/a (%) % Le Japon est sorti de la récession au T4 Prévisions Pays avancés États-Unis Zone euro Japon R.-U. Canada Australie Nouvelle-Zélande Hong Kong Corée Taiwan Singapour 2014 1.8 2.4 0.9 0.0 2.6 2.4 2.7 3.2 2.2 3.4 3.5 2.9 2015 2.3 3.3 1.0 1.0 2.7 2.0 2.7 3.1 2.7 3.6 3.6 3.1 2016 2.0 2.7 1.0 0.8 2.4 2.0 3.1 2.7 2.8 3.7 3.5 3.4 Asie émergente Chine Inde Indonésie Malaisie Philippines Thaïlande 6.4 7.4 5.8 5.0 5.8 5.8 0.6 6.3 6.5 6.4 5.4 4.9 6.1 3.8 6.3 6.5 6.5 5.8 5.0 6.1 4.0 Amérique latine Mexique Brésil Argentine Venezuela Colombie 0.9 2.1 0.1 -1.6 -3.7 1.7 2.2 3.2 0.4 -0.7 -4.1 2.7 2.8 3.7 1.9 1.7 0.1 3.7 Europe de l’Est et CEI Russie République Tchèque Pologne Turquie 2.0 0.6 2.4 3.3 2.9 0.6 -3.5 2.5 3.3 3.4 1.9 -1.0 2.8 3.6 3.8 M-O et Afrique du N. 2.5 2.1 4.1 Afrique subsaharienne 4.9 4.9 5.3 Pays avancés Pays émergents Monde 1.8 4.4 3.3 2.3 4.3 3.5 2.0 4.8 3.7 Source: FBN Économie et Stratégie En 2014, le déflateur du PIB a augmenté pour la première fois depuis 1997 Prix augmentés temporairement par la hausse de la taxe de vente en 1997 et en 2014 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Après une bonne année 2013, grâce à une politique monétaire et budgétaire souple, le Japon a heurté un écueil l’an dernier où son PIB a enregistré une croissance nulle, la pire depuis trois ans. Ce n’est pas ce qu’on attendait. En fait, 2014 avait commencé sur les chapeaux de roue, à la faveur d’une demande intérieure solide au premier trimestre. Puis la hausse de la taxe de vente en avril a assombri les perspectives et plongé l’économie dans une récession technique. Le Japon a fini par s’en sortir au T4 avec une croissance annualisée du PIB de 2.2% grâce à l’apport du commerce extérieur et de la demande intérieure. Mais les dégâts causés par la hausse de la taxe de vente étaient bien visibles aux deuxième et troisième trimestres. Pour la première fois depuis 1997, la croissance nominale a dépassé la croissance réelle du PIB, c.-à-d. le déflateur a augmenté en 2014. Bien sûr, cela s’explique entièrement par la hausse de la taxe de vente et ne veut pas dire que la bataille contre la déflation est terminée. En fait, si on se fie à 1998, le déflateur devrait baisser fortement cette année. La hausse de la taxe de vente a fait augmenter les prix, ce qui a provoqué la contraction la plus rapide des revenus réels en cinq ans. Cela explique pourquoi les consommateurs, et donc la croissance du PIB, ont calé l’an dernier. Japon : Le revenu réel des ménages a plongé l’an dernier Rémunération de la main-d’œuvre Var. a/a (%) Nominal Réel FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 08 VISION — Mars 2015 L'économie — Tirant les leçons de 2014, le gouvernement de Shinzo Abe a reporté la deuxième augmentation de la taxe qui devait entrer en vigueur en octobre 2015 et essaie maintenant d’inciter les entreprises à augmenter les salaires pour stimuler la consommation et donc les prix cette année. La Banque du Japon continuera de s’efforcer de générer un peu d’inflation par son programme d’assouplissement quantitatif. Si, comme nous l’anticipons, la banque centrale ne réussit pas à atteindre sa cible d’inflation de 2%, elle pourrait bien vouloir augmenter le montant de ses achats d’actifs qui est actuellement de ¥80,000 milliards d’une année à l’autre. Cela rapprocherait le yen de 130 pour un USD et donnerait un peu plus d’oxygène à un secteur de l’exportation qui commence enfin à bénéficier de la politique de dévaluation des dernières années. Notez bien l’amélioration de la balance commerciale et du solde du compte courant. Bref, grâce à une monnaie plus concurrentielle et à moins d’entraves budgétaires et fiscales que l’an dernier, le PIB du Japon pourrait remonter à environ 1% en 2015. Les économies émergentes qui ont, ensemble, crû de plus de 4% l’an dernier devraient renouveler l’exploit en partie grâce au coup de pouce de la baisse des prix du pétrole. Si le prix moyen du baril de Brent s’établit à $55 cette année − 45% de moins que le prix moyen de l’an dernier –, les grands importateurs de pétrole comme l’Inde et la Chine économiseront plus de 1% de leur PIB. Cette baisse des prix a déjà facilité la mise en œuvre de réformes en Inde, telles que la compression des subventions pétrolières, et a renforcé la réputation de Narendra Modi comme premier ministre favorable aux entreprises. Une inflation faible, découlant de la baisse des prix du pétrole, a aussi permis à la Banque de réserve d’Inde de réduire les taux d’intérêt, dopant un peu plus l’économie. Nous nous attendons à ce que l’Inde dispute à la Chine sa place de grande économie au rythme de croissance le plus rapide cette année. Malgré l’effet de la baisse du pétrole, la croissance de la Chine devrait continuer de mollir à mesure que se poursuit le rééquilibrage de l’économie – Pékin veut faire prendre à la consommation le relais des investissements, surabondants ces dernières années, en particulier dans l’immobilier, comme moteur de la croissance. L’excédent d’offre a engendré le pire climat immobilier depuis la crise financière de 1997. Les prix des appartements résidentiels baissent dans un grand nombre de villes, ce qui nuit aux promoteurs et à leurs créanciers, dont beaucoup appartiennent au secteur bancaire parallèle. Craignant les défauts dans ce secteur, Pékin a mis le holà à ce type de crédit. Heureusement les prêts des banques traditionnelles continuent d’augmenter – en janvier, plus que jamais depuis 2009 –, compensant le recul observé dans le secteur parallèle. Cela aide à soutenir l’ensemble de l’activité économique comme en attestent le commerce de détail et la production industrielle, qui ont dépassé les prévisions consensuelles en décembre. En outre, comme l’inflation est au plus bas depuis 2009, la Banque populaire de Chine a, si nécessaire, les coudées franches pour de nouvelles mesures de stimulation. Ainsi, malgré des obstacles, la Chine devrait pouvoir croître au rythme honorable de 6.5% en 2015, ce qui représente un ralentissement à des niveaux supportables en longue durée. Japon : La courbe en J en action Solde du compte courant et balance commerciale, cumulatif sur 12 mois Trillion yen Solde du compte courant Balance commerciale FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Chine : L’immobilier est encore très fragile Indice du climat immobilier Nombre de villes ayant enregistré des baisses de prix mensuelles des appartements résidentiels neufs et existants Existants Au plus bas depuis la crise asiatique financière Neufs FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Chine : Le crédit rebondit Nouveaux prêts bancaires Billions de yuan Janv. 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 09 — L'économie — États-Unis: Forte consommation L’économie américaine a marqué le pas au T4 2014; ce n’est pas étonnant après deux trimestres très vigoureux. La pause semble continuer en ce début d’année, ne serait-ce qu’à cause des intempéries. L’augmentation des stocks des trimestres précédents n’est pas étrangère non plus au démarrage poussif du T1. Mais, à l’instar de l’an dernier, nous nous attendons à ce que la première économie mondiale finisse par sortir de l’engourdissement hivernal pour rebondir avec l’aide d’une consommation et de dépenses d’investissement soutenues. Nous continuons de prévoir une croissance du PIB américain de 3.3% cette année. L’année a commencé en force sur le front de l’emploi avec un dépassement des prévisions consensuelles de l’effectif non agricole en janvier et, en plus, un rehaussement des chiffres des mois précédents. Les États-Unis ont créé 3.1 millions d’emplois en 2014 (3 millions dans le seul secteur privé), la meilleure performance depuis 1999. Il reste certes des points faibles, p. ex. le nombre toujours élevé de travailleurs à temps partiel malgré eux et la faible inflation des salaires, mais les progrès de ces dernières années sont patents. L’emploi dans le secteur privé est vigoureux et représente maintenant 84.5% de l’emploi total, plus que jamais depuis 1960. Il est aussi encourageant de voir que l’expansion de l’emploi était généralisée sur la base de l’indice de diffusion qui atteint un sommet inégalé depuis plusieurs années. La vigueur du marché du travail conjuguée à la baisse des prix de l’essence gonfle le moral des consommateurs et les incite à dépenser — la consommation a augmenté comme jamais depuis 2006 au T4 2014. Avec le prix de l’essence qui continue de baisser alors que le taux d’épargne est au plus haut depuis le milieu de l’an dernier, les consommateurs resteront sans doute d’humeur dépensière cette année. La facilité d’accès au crédit les encourage aussi. Les Américains empruntent de nouveau; la dette des ménages a crû une cinquième fois depuis six trimestres. L’an dernier elle a bondi de US$306 milliards, la plus forte hausse annuelle depuis 2007. Les hypothèques, qui constituent près de 70% de la dette des ménages, ne comptaient que pour 40% (US$121 milliards) de l’augmentation de l’an dernier, alors que les prêts autos, seulement 8% de la dette, représentaient 30% (US$92 milliards) de l’accroissement de 2014. Les faibles taux d’intérêt et la facilité d’accès au crédit soutiendront probablement la tendance à l’augmentation des emprunts cette année. Depuis quatre ans, avec l’amélioration des perspectives d’emploi, les notes de solvabilité s’améliorent. Mais surtout, le quartile des notes les plus basses s’est amélioré le plus vite. Ainsi beaucoup de consommateurs auparavant exclus du marché du crédit peuvent maintenant emprunter et dépenser. Il ne faut pas sous-estimer la demande inassouvie de ce groupe. Les entreprises aussi bénéficient de l’amélioration du crédit. Les prêts commerciaux et industriel, qui ont augmenté de près de 10% en chiffres annualisés au T4, sont en passe de rééditer l’exploit ce trimestre. L’emploi du secteur privé florissant ces dernières années % Emploi du secteur privé en proportion de l’emploi total Indice de diffusion de l’emploi du secteur privé, moyenne sur 3 mois L’embauche est soutenue dans le secteur privé… … et généralisée FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) La consommation peut encore augmenter Dépenses de consommation réelles Taux d’épargne des particuliers % Var. t/t désais. (%) … et la consommation peut encore augmenter en 2015 La croissance de la consommation au T4 de l’an dernier était la plus forte depuis 2006 … Déc. T4 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Les ménages empruntent de nouveau Augmentation de la dette des ménages en 2014 Dette des ménages US$ billions Une cinquième augmentation de la dette des ménages au cours des six derniers trimestres indique que les emprunts ont bien repris Total % d’augmentation totale 40 35 30 25 20 15 10 5 0 Dette sans les prêts d’études -5 -10 T4 FBN Économie et Stratégie (données de la Fed de New York) Les prêts autos représentaient 30% des US$306 milliards d’augmentation de la dette des ménages l’an dernier 10 VISION — Mars 2015 L'économie — Mais tout n’est pas rose sur le marché du crédit des États-Unis. Les prêts d’études et prêts autos en souffrance sont disproportionnément élevés. Au dernier trimestre de 2014, les prêts d’études représentaient 18% des prêts en souffrance près de deux fois leur proportion des prêts totaux. Les crédits autos en constituent environ 12%, un pic depuis 2005, probablement à cause de prêts risqués, les fameux sub-prime, qui ont mal tourné. Il est peu probable que ces défaillances déclenchent une crise financière comme celle provoquée par les prêts immobiliers risqués il y a quelques années – la majorité des prêts autos à risque étant le fait de sociétés spécialisées et non de banques –, mais ces défaillances pourraient faire baisser un peu les notes de solvabilité et ternir la situation par ailleurs brillante de la consommation cette année. Défauts disproportionnés des prêts autos et d’études Prêts d’études Prêts automobiles % % Les prêts en souffrance reliés à l’automobile étaient disproportionnés ... Et on peut en dire autant des prêts d’études en souffrance Part des nouveaux prêts en souffrance Part des nouveaux prêts en souffrance Part des prêts totaux Part des prêts totaux T4 À l’exception du marché du travail, l’activité économique semble avoir pris un départ lent cette année. La production industrielle était plus faible que prévu en janvier, en raison du secteur manufacturier (dont la production a été freinée un peu par l’assemblage automobile), mais aussi du secteur minier. Le forage de puits de pétrole et de gaz a ralenti de 10% en janvier, soit la plus forte baisse mensuelle depuis 2009. La diminution du nombre d’appareils de forage en service après la chute des prix du pétrole commence à comprimer le secteur énergétique. L’immobilier résidentiel n’a pas fait meilleure figure; le nombre de ventes et de mises en chantier était inférieur aux prévisions en janvier. De nouvelles baisses de l’indice de confiance des constructeurs NAHB ne sont pas de bon augure pour février non plus. Les intempéries hors norme limitent peut-être un peu l’activité au T1. Le nord-est des États-Unis a subi plusieurs grosses tempêtes de neige cette année. L’augmentation des stocks du trimestre précédent pourrait aussi être en partie responsable du démarrage poussif de 2015. Le ratio stocks/ventes a atteint 1.32 au T4, le plus haut niveau depuis 2009. Mais, comme l’an dernier, nous nous attendons à ce que la première économie mondiale finisse par sortir de l’engourdissement hivernal pour rebondir avec l’aide d’une consommation et de dépenses d’investissement soutenues. Nous continuons de prévoir une croissance du PIB américain de 3.3% cette année. Un tel taux supérieur au potentiel n’implique pas un resserrement automatique de la politique monétaire par la Fed. Dans sa décision sur les taux d’intérêt, celle-ci prendra sans doute en compte la hausse de plus de 12% du dollar US pondéré en fonction des échanges depuis juillet – la plus forte sur huit mois depuis la récession mondiale. Le livre beige de la Fed reconnaît d’ailleurs que les exportateurs se ressentent de la hausse du billet vert. Si celle-ci n’a pas d’effet immédiat sur la croissance, les exportations représentant moins de 14% du PIB, la Fed ne peut quand même pas sous-estimer son incidence sur l’inflation. Les prix à l’importation sont en passe de se contracter cette année, ce qui aggravera des perspectives d’inflation déjà faibles. Le taux d’inflation annuelle des dépenses personnelles de base se maintiendra sans doute sous la cible de 2% de la Fed pendant les prochains trimestres. Il ne faudrait donc pas s’étonner que la Fed retarde les hausses au T3, voire à plus tard. T4 FBN Économie et Stratégie (données de New York Fed) Les stocks augmentent Ratio stocks/ventes T4 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Contraction probable des prix à l’importation cette année Dollar US pondéré en fonction des échanges et indice des prix à l’importation Var. a/a (%) Axe inversé Var. a/a (%) USD pondéré en fonction des échanges, record de 4 mois (d) Prix à l’importation hors pétrole (g) FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 11 — L'économie — Canada : Prêt au ralentissement La baisse des prix de l’énergie pénalise déjà l’économie canadienne, comme en témoigne la décélération de la croissance du PIB et de l’emploi au cours du dernier trimestre de 2014. L’économie semble vouloir croître de moins de 2% au premier semestre de 2015 alors que les investissements pétroliers tarissent, que l’étau budgétaire se resserre, en particulier dans les provinces, que l’immobilier résidentiel mollit et que la faiblesse de l’emploi bride la consommation. Heureusement, les exportations feront un peu contrepoids grâce au renforcement de la demande américaine et à un huard beaucoup plus concurrentiel. Tenant compte de la dépendance de la croissance, et donc de l’emploi, au commerce extérieur, la Banque du Canada maintiendra la détente monétaire pour que le huard ne s’envole pas. Les données du PIB canadien pour le T4 n’étaient pas encore disponibles au moment de rédiger ces notes, mais d’après les chiffres mensuels jusque-là, la croissance économique s’essouffle après deux trimestres solides. Le commerce extérieur semble l’avoir gênée, car les volumes d’exportations de marchandises se sont contractés alors que les importations ont augmenté légèrement au T4. Les mêmes rapports mensuels sur le commerce extérieur laissent penser que les dépenses d’investissement des entreprises étaient une autre cause de ralentissement de l’économie. Les importations de machines industrielles et d’équipements électroniques ont diminué au dernier trimestre de 2014 en même temps que plongeait la construction résidentielle, comme en atteste la baisse annualisée de plus de 25% des mises en chantier résidentielles tant de maisons individuelles que de logements collectifs. Néanmoins, la demande intérieure peut avoir été soutenue par les dépenses de consommation. Malgré une croissance maigre de l’emploi et des salaires, les volumes de vente au détail annualisés ont réussi à augmenter de 2.4% au T4. La baisse des prix de l’essence a clairement aidé, mais il est aussi possible que les ménages aient puisé dans leur épargne. Bref, nous estimons la croissance au T4 à 1.9%. C’est bien moins que la projection à l’aide des données mensuelles du PIB qui situe la croissance au T4 2014 au chiffre annualisé de 2.3% (si, comme nous le prévoyons, le PIB de décembre a crû de 0.3% et que les chiffres de novembre et d’octobre restent inchangés). Si les estimations mensuelles et trimestrielles tendant à concorder à long terme, il peut y avoir des différences occasionnelles, comme au T3 où la croissance trimestrielle était nettement supérieure à ce qu’on aurait pu déduire des chiffres mensuels. Il ne faudrait pas s’étonner de voir exactement le contraire pour le T4. Une croissance de moins de 2% est prévisible au premier semestre de 2015, à cause de la baisse des prix du brut. Plusieurs producteurs d’énergie ont déjà annoncé des réductions des investissements. Selon l’Association canadienne des producteurs pétroliers, la décrue atteindra 33% cette année, ce qui est voisin de notre estimation basée sur un prix moyen du baril de WTI de $55. En dehors de la récession mondiale, c’est la plus forte chute enregistrée. Commerce extérieur et investissement faibles au T4 Exportations et importations réelles et part du commerce international de marchandises dans le PIB % % Apport du commerce de marchandises au PIB (g) Importations réelles de machines et de matériel et investissement réel % Importations réelles de matériel électronique Investissement réel en machines et matériel (selon les comptes nationaux) Différentiel de croissance entre les exportations et les importations réelles (d) Importations réelles de machines industrielles T4 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Le PIB trimestriel pourrait diverger des estimations mensuelles Comparaison de la croissance trimestrielle du PIB réel et des données mensuelles Var. t/t (%) désais. Différence entre la croissance du PIB réel trimestriel et l’estimation selon les données mensuelles % Mens. * Trimestriel* T4 est.* *Le chiffre mensuel suppose une croissance du PIB non annualisée en décembre de 0.3% et le résultat trimestriel suppose une croissance annualisée de 1.9% au T4 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Forte contraction des investissements énergétiques en vue Investissement en immobilisations non résidentielles et comparaison des prix du gaz et du pétrole WTI US$/baril Var. a/a (%) Prix du pétrole (d) Investissement dans les secteurs du pétrole et du gaz (g) FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada, Datastream) Prévisions FBN pour 2015 12 VISION — Mars 2015 L'économie — Les vents qui balaient le secteur de l’énergie affectent aussi le marché immobilier résidentiel, particulièrement en Alberta où Calgary et Edmonton ont vu chuter les ventes de logements de plus de 10% en décembre et en janvier, en glissement annuel. En revanche, les nouvelles inscriptions ont bondi transformant le marché propice aux vendeurs en marché favorable aux acheteurs dans cette province. La contagion s’étendra-t-elle au reste du pays? On ne peut pas l’exclure, surtout si on considère qu’une part importante des hypothèques en Alberta sont sans recours, c.-à-d. que les créanciers devront absorber les pertes. Et si ces prêteurs servent aussi d’autres provinces, ils pourraient y restreindre le crédit pour essayer d’assainir leurs bilans. Heureusement, pour le moment, le crédit continue de circuler librement, permettant au marché en dehors de l’Alberta, de rester généralement équilibré. Nous continuons de nous attendre à des hausses de prix dans certaines de ces provinces, notamment en Ontario, compensant les baisses en Alberta cette année, si bien que les prix resteraient inchangés au niveau national. Le marché du travail plus faible que prévu est un autre risque pour l’immobilier, en dehors du ralentissement du crédit. Les données révisées montrent que, l’an dernier, le Canada n’a créé que 121,000 emplois nets, le moins depuis la récession de 2009. Mais le fait que la dépendance à l’égard de l’Ouest ait été plus grande que prévu est encore plus préoccupant, les quatre provinces de l’ouest ayant créé 84% de ces emplois au lieu de 71% comme prévu auparavant. Ce n’est pas bon signe pour les perspectives d’emploi en 2015, car l’Ouest n’est pas près de rééditer l’exploit avec la chute des prix du pétrole. Nous nous attendons à ce que la création d’emplois au centre du Canada compense le ralentissement de celle dans l’Ouest cette année. Mais si cela ne se matérialise pas, les prix du logement à l’échelle nationale pourraient être encore plus faibles que nous le prévoyons. Notre optimisme pour le centre du Canada repose sur le secteur manufacturier qui profite maintenant du renforcement de la demande américaine et d’un dollar canadien beaucoup plus concurrentiel, ayant perdu plus de 20% de sa valeur par rapport au cours des deux dernières années. Les exportateurs commencent à en voir les avantages dans leurs volumes de vente records. On peut donc s’attendre à ce que le commerce international soit une fois de plus le principal moteur de la croissance canadienne cette année. Cela compensera le ralentissement anticipé de la demande intérieure dû aux compressions des investissements pétroliers, aux politiques de rigueur budgétaire et au tassement du marché du logement. Nous continuons de prévoir une croissance du PIB de 2% cette année, un rien au-dessus du potentiel. Mais compte tenu de la dépendance de la croissance et donc de l’emploi à l’égard du commerce extérieur et du fait que l’inflation devrait rester inférieure à la cible pendant un certain temps, la Banque du Canada maintiendra la détente monétaire et donc la faiblesse du dollar canadien pendant le plus longtemps possible. Une nouvelle réduction du taux directeur par la banque centrale en mars ou avril ne devrait donc pas surprendre. La chute des ventes immobilières dans les régions pétrolières Ratio nouvelles inscriptions/ventes, après correction des effets saisonniers, dernière observation : janvier 2015 Alberta Reste du Canada 000 Ratio 000 Nouvelles inscriptions Nouvelles inscriptions Ventes Ratio Ventes Nouvelles inscriptions / ventes Nouvelles inscriptions / ventes Marché acheteurs Marché acheteurs Marché équilibré Marché équilibré Marché vendeurs Marché vendeurs FBN Économie et Stratégie (données de l’ACI) Encore de mauvaises nouvelles du marché du travail Création d’emplois selon l’Enquête sur la population active Création d’emplois par provinces, en milliers – 2014 Milliers Le marché du travail a créé à peine 121K nouveaux emplois nets l’année dernière... … et 84% de ces emplois étaient concentrés dans l’Ouest du Canada 80 70 60 Secteur privé 50 40 Total 30 20 10 0 -10 -20 BC AB SK MB ON QC NB NS PE NL FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Record absolu des exportations réelles Volumes d’exportations Indice Exportations d’énergie Les exportations réelles ont atteint un record en décembre 2014 CA$ milliards Indice Réelles (d) Nominales (g) Déc. FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Chute des exportations d’énergie, mais seulement en termes nominaux 13 — L'économie — États-Unis Scénario économique 2014 Q4/Q4 2015 * 2016 2.7 3.0 5.0 4.5 0.3 2.7 3.7 45.4 2.8 2.5 2.8 2.6 5.5 0.7 2.0 5.3 113.1 2.8 3.2 3.4 6.2 5.7 0.7 3.2 3.7 48.7 3.3 2.4 2.5 4.2 3.8 0.2 3.1 3.7 48.3 2.3 2.5 1.7 5.1 2.3 5.1 (536.0) (386.0) 3.1 2.2 5.7 1.2 2.3 ... ... 2.4 1.8 5.2 1.2 6.0 ... ... 2.6 1.5 5.0 2.4 4.5 ... ... 2015 2016 (Variation annuelle en %)* 2012 2013 2014 2015 2016 Produit intérieur brut ($2009 constants) Dépenses personnelles Construction résidentielle Investissements des entreprises Dépenses publiques Exportations Importations Variation des stocks (milliards $) Demande intérieure 2.3 1.8 13.5 7.2 (1.4) 3.3 2.3 57.1 2.1 2.2 2.4 11.9 3.0 (2.0) 3.0 1.1 63.6 1.9 2.4 2.5 1.6 6.1 (0.2) 3.1 3.9 78.8 2.4 3.3 3.4 5.3 5.8 0.8 3.8 4.5 64.2 3.3 3.0 1.8 8.1 2.1 11.4 (1,089.2) (460.8) (0.2) 1.0 7.4 1.5 4.2 (680.2) (400.3) 2.4 1.6 6.2 1.6 (0.2) (483.3) (400.5) 2.7 1.8 5.4 0.4 8.1 (469.0) (394.0) Revenu réel disponible Emploi Taux de chômage Taux d'inflation Bénéfices avant impôts Solde budgétaire (compt. nat. milliards $) Compte courant (milliards $) ### * Sauf indication contraire. Scénario financier** actuel 20/02/15 Taux cible fonds fédéraux Bons du Trésor 3 mois Obligations fédérales 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans Taux de change US$/Euro YEN/$US Financière Banque Nationale ** fin de période Q1 2015 Q2 2015 Q3 2015 Q4 2015 0.25 0.02 0.25 0.03 0.25 0.10 0.50 0.52 0.75 0.69 0.75 0.69 1.50 1.48 0.67 1.61 2.13 2.73 0.80 1.64 2.16 2.75 1.01 1.78 2.23 2.80 1.22 1.90 2.30 2.82 1.41 1.96 2.34 2.83 1.41 1.96 2.34 2.83 1.98 2.41 2.62 3.04 1.14 119 1.14 118 1.13 120 1.12 122 1.10 125 1.10 125 1.05 130 14 VISION — Mars 2015 L'économie — Canada Scénario économique (Variation annuelle en %)* 2012 2013 2014 2015 2016 2014 Q4/Q4 2015 * 2016 Produit intérieur brut ($constants, 2007) Dépenses personnelles Construction résidentielle Investissements des entreprises Dépenses publiques Exportations Importations Variation des stocks (millions $) Demande intérieure 1.9 1.9 5.7 9.0 0.2 2.6 3.7 7,437 2.5 0.0 2.8 1.3 7.3 1.5 (4.2) (59.9) 2.0 2.5 (0.4) 2.6 0.1 2.0 1.3 12,368 1.5 0.0 2.5 1.4 7.1 0.9 (0.6) (56.3) 2.4 2.9 2.5 (0.2) (0.0) 5.3 1.5 4,448 1.7 0.0 1.7 0.6 6.9 1.9 9.7 (43.6) 2.0 2.4 1.0 (1.8) (0.0) 6.7 4.6 6,371 1.4 0.0 1.9 0.8 6.8 0.5 (0.9) (52.6) 2.0 2.1 (0.2) (0.1) (0.1) 6.6 3.6 5,594 1.2 0.0 1.9 1.0 6.7 2.3 4.2 (44.5) 2.3 2.9 4.7 0.9 0.6 6.2 2.1 (947) 2.1 0.0 1.7 0.7 6.7 1.9 8.5 .... 1.8 2.0 (1.3) (2.9) (0.6) 7.9 5.0 5,885 0.7 0.0 1.9 0.7 6.8 1.2 (0.7) .... 1.9 2.0 0.0 0.5 0.2 5.2 3.0 4,860 1.2 0.0 1.9 1.0 6.7 2.2 5.0 .... 2015 2016 Revenu réel disponible Emploi Taux de chômage Taux d'inflation Bénéfices avant impôts Compte courant (milliards, $) * Sauf indication contraire. Scénario financier** actuel 20/02/15 Taux à un jour Bons du Trésor 3M Obligations fédérales 2 ans 5 ans 10 ans 30 ans Taux de change CAD par USD Prix du pétrole (WTI), $U.S. Financière Banque Nationale ** fin de période Q1 2015 Q2 2015 Q3 2015 Q4 2015 0.75 0.47 0.75 0.59 0.50 0.46 0.50 0.46 0.50 0.46 0.50 0.46 1.00 0.96 0.40 0.79 1.42 2.07 0.52 0.80 1.44 2.07 0.59 0.93 1.56 2.16 0.63 0.98 1.61 2.19 0.78 1.12 1.72 2.28 0.78 1.12 1.72 2.28 1.26 1.75 2.13 2.58 1.25 50 1.25 50 1.27 54 1.28 58 1.27 60 1.27 60 1.23 70 Taux d'intérêt et marché obligataire — 16 VISION — Mars 2015 Taux d'intérêt et marché obligataire — Sondage des négociants principaux par la Fed de New York Distribué le 15 janvier, réponses reçues le 20 janvier « Indiquez le pourcentage de probabilité selon vous du moment de la première hausse du taux ou de la fourchette de taux des fonds fédéraux » Paul-André Pinsonnault Économiste principal, Revenu fixe 514 879-3795 FBN Économie et Stratégie (données de la Réserve fédérale de la Banque de New York) Juin ? Septembre ? Maintenant que le FOMC publie un résumé trimestriel des évaluations de ses participants sur le moment opportun de raffermir la politique monétaire, tout le monde sait que, en décembre, la vaste majorité d’entre eux (15 sur 17) pensaient qu’il serait bon de hausser la fourchette cible du taux au courant de 2015. Cela pose aux porteurs d’obligations trois questions clés : (1) Quand en 2015 ? (2) Combien ? (3) À quel rythme après la première intervention ? Malheureusement pour eux, le résumé de décembre ne révèle aucun consensus sur aucun de ces points. La grande diversité de vues sur le taux adéquat des fonds fédéraux à la fin de 2016 est révélatrice à cet égard : les 17 participants ont choisi 13 taux différents. Opinions des participants du FOMC sur les taux d’intérêt Prévisions du taux le plus approprié des fonds fédéraux à la fin des années FBN Économie et Stratégie (données de la réunion du FOMC du 17 décembre 2014) Avec une telle divergence d’opinions des grands argentiers qui ont une influence sur la politique monétaire, il n’est guère surprenant de voir que les vues des négociants principaux interrogés par la Fed de New York sur la date probable d’une première hausse sont aussi éclatées, bien que juin et septembre remportent le plus de suffrages. Ceux qui s’attendaient à trouver plus d’indices sur la durée de la patience de la Fed dans le compte rendu de la réunion du FOMC de janvier ont été déçus. À cette réunion du FOMC, le personnel a fait une présentation sur le moment des augmentations et la mécanique du relèvement des taux. Il était clair que la Fed se préparait à agir. Quant à savoir à quelle date, le compte rendu révèle que de nombreux participants penchaient en faveur d’un maintien du taux à la borne inférieure effective de sa fourchette pendant plus longtemps. Comme le compte rendu est muet sur le rythme des tours de vis après la première hausse, il est impossible de dire si leurs objectifs de fin d’année dérivaient à la baisse. Quelques mois de plus d’attente pourraient être contrebalancés par une cadence plus rapide par la suite. De plus, certains participants ont observé qu’il pourrait être bon de commencer à réduire la détente dans un délai rapproché. Là encore, l’absence de consensus était criante. Parlant de la conjoncture économique qui devrait régner au moment du décollage, plusieurs participants ont indiqué qu’ils voudraient voir davantage d’améliorations sur le marché du travail. C’était en janvier. Depuis, l’augmentation des effectifs salariés non agricoles de décembre a été révisée à la hausse de 252,000 à 329,000 et le rapport sur janvier révèle une nouvelle hausse de 257,000 emplois. Après ces avancées dans la bonne direction, la patience pourrait être moins longue que ce que certains présumaient à la réunion de janvier. On remarquera aussi que, pour beaucoup, il fallait plus d’améliorations de l’état du marché du travail pour soutenir la confiance dans une évolution de l’inflation vers la cible de 2% du FOMC. L’amélioration de la rémunération du travail, une augmentation des mesures de compensation de l'inflation basées sur le marché et l’augmentation de l’inflation de base ont aussi été citées par certains participants comme des indices qu’ils attendaient avant toute hausse du taux cible. L’inflation de base inférieure à la cible de 2% du FOMC % a/a Cible du FOMC : 2% Indice PCE de base FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2015-02-17 17 — Taux d'intérêt et marché obligataire — Nous retenons de ce compte rendu que, maintenant que le nombre d’emplois disponibles dans l’économie américaine atteint pratiquement un sommet inégalé depuis 14 ans, c’est le volet inflation du double mandat de la Fed qui préoccupe le plus les participants du FOMC. Sur ce front, nous nous attendons à ce que l’inflation de base reste faible au cours des prochains mois. La vigueur du dollar américain et la faiblesse de l’inflation dans les économies développées, y compris la déflation dans la zone euro, ont pour effet de faire baisser les prix à l’importation. De plus, nous nous attendons aussi à ce qu’une partie de la chute des prix du pétrole rejaillisse sur l’inflation de base. Ce n’est pas rassurant pour ceux qui craignent qu’une période prolongée d’inflation basse puisse faire dériver les attentes. Leurs inquiétudes montent à mesure que le temps passe. Depuis septembre 2008, l’inflation de base s’est maintenue le plus souvent sous la cible de 2% du FOMC. Qui plus est, nous pensons que les tendances démographiques internationales soutiendront un contexte de faible inflation au cours des prochaines années. Si nous voyons juste dans notre prévision d’une augmentation marginale de l’inflation de base au quatrième trimestre et que l’inflation d’ensemble s’établit en moyenne à 0.4% en 2015, les données futures sur l’inflation ne rassureront pas les colombes du FOMC. Indice des conditions financières et monétaires des États-Unis Indice Composantes de l’indice : taux à court terme réel, taux à long terme réel (BBB), évolution du marché boursier, évolution du taux de change Selon les contrats à terme sur les fonds fédéraux, la normalisation sera lente ! % Contrats à terme sur fonds fédéraux Moyenne mensuelle actuelle du taux des fonds fédéraux 12 sept. 2014 20 fév. 2015 Prévisions de FBN pour la fin de 2015: 0.75% 16 janv. 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg et Fed de St. Louis) 2015-02-20 Les prix du pétrole et les indicateurs du marché des prévisions d’inflation à long terme ont tous deux augmenté depuis notre projection du mois dernier. Le 20 février, le baril de brut West Texas Intermediate se négociait à US$50.34 comparativement à $44.45 le 28 janvier. Au cours de la même période, le swap de taux d’inflation de 10 ans a bondi de 1.845% à 1.995%. Devant cette évolution de la situation, nous révisions notre prévision à court terme des taux d’intérêt. Mais notre prévision de fin d’année pour les obligations du Trésor de 10 ans (2.34%) ne change pas beaucoup par rapport au mois dernier (2.28%). Taux d’intérêt américains Observations hebdomadaires et prévisions de fin de trimestres % États-Unis 10 ans Fonds fédéraux cibles – borne supérieure États-Unis 2 ans FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg, estimations de FBN) 2015-02-17 Les conditions financières et monétaires se sont nettement resserrées au deuxième semestre de 2014. Alors que l’IPC de base a chuté de 2.0% en mai à 1.6% en décembre, les taux réels ont monté. Pendant ce temps, le billet vert s’est considérablement apprécié par rapport à un panier de grandes devises pondérées en fonction des échanges. Ensemble, ces facteurs ont largement contrebalancé la vigueur du marché boursier au cours de la même période. Cette situation n’a pas échappé aux participants du FOMC qui craignent qu’un resserrement prématuré de la politique monétaire puisse saper la reprise et miner les progrès vers la cible d’inflation. Cela dit, si le taux de chômage chute, comme on le projette, à 5.3% au troisième trimestre – dans la fourchette de 5.2% à 5.5% que le FOMC considère comme son objectif à long terme –, nous pensons qu’un resserrement des conditions financières et monétaires sera justifié. Même une augmentation de 5% de la valeur de l’USD laissera de la marge pour une hausse d’un demi-point de pourcentage du taux des fonds fédéraux. Notre scénario reste donc celui d’une première hausse en septembre suivie d’une autre en octobre. Bref, nous continuons de situer la borne supérieure de la fourchette des taux de la Fed à 0.75% d’ici la fin de l’année (0.5%–0.75%, comparativement à 0%–0.25% actuellement). FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2015-02-20 ... et au Canada Jusqu’au 20 janvier, les obligations du Canada de 3 ans ont évolué en tandem avec les obligations du Trésor américain de 3 ans. À cette date, leurs rendements étaient en baisse de 21 et de 24 points de base respectivement depuis la fin de l’année. La Banque du Canada a pris les participants du marché par surprise avec sa baisse du taux de financement à un jour le 21 janvier. Le marché a rapidement tenu pour acquis qu’il y en aurait d’autres, conforté dans cette opinion par des statistiques du commerce de détail en décembre plus faibles que prévu. Le chiffre d’ensemble a baissé de 2.0% et la faiblesse était généralisée. Pendant ce temps, les représentants de la Fed américaine se demandent quand ils commenceront à normaliser les taux d’intérêt et non pas si le FOMC le fera en 2015. Avec des hausses de taux en vue au sud de la frontière, les rendements des obligations de 3 ans des deux pays suivent des chemins divergents depuis le 21 janvier. Le rendement américain à 18 VISION — Mars 2015 Taux d'intérêt et marché obligataire — 3 ans a rattrapé l’essentiel de ses pertes initiales alors que celui du Canada a continué de descendre. Les obligations du Canada de 3 ans ont clôturé le 20 février à 0.38%, en baisse de 70 points de base (pb) depuis le début de l’année. Les américaines de 3 ans ont clôturé à 1.05%, en baisse de 2 pb sur la même période. La courbe des taux canadienne anticipe d’autres baisses 31 déc. 2014 21 janv. 2015 20 fév. 2015 Variation en points de base : rendement du 20-2-2015 moins celui du 31-12-2014 Le rendement jusqu’à l’échéance des obligations du Canada échéant à 3 ans a baissé de 70 pb jusque-là en 2015, alors que celui des Treasuries comparables n’a cédé que 2 pb. 1 an 5 10 20 30 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2015-02-20 A moment-là, le marché OIS tablait sur 46% de chances que la Banque du Canada réduise son taux de financement cible à un jour de plus de 25 pb avant l’été. Depuis, les propos tenus le 24 février par le gouverneur de la Banque du Canada suggèrent que ces attentes étaient exagérées. Le marcher en a pris note et les probabilités ont été revues à la baisse, passant de 46% à 22%. Cependant, alors que les effets ralentisseurs sur l’économie du choc affectant le secteur pétrolier devraient se faire sentir les premiers et qu’il existe de l’incertitude sur l’ampleur et le moment où se feront sentir les effets compensateurs dont bénéficiera le centre du Canada, les perspectives en matière de politique monétaire sont embrouillées. Bien que de récents indices distillés par le gouverneur de la BdC Stephen Poloz laissent entrevoir une pause en mars, il n’est pas évident que les mesures de détente soient terminées. Nous nous attendons à ce que les mesures d’excédent de capacité au sein du marché du travail déçoivent dû à une absence d’élan dans la création d’emplois. Cela se vérifiera particulièrement dans le secteur public, où le rééquilibrage des budgets provinciaux continue d’exiger une gestion serrée. Dans ces circonstances, il nous semble que la balance des probabilités penche en faveur d’une nouvelle réduction des taux directeurs de la BdC au T2 2015, après quoi, la Banque restera sur la touche jusqu’au deuxième semestre de 2016. À mesure qu’il deviendra clair au cours des prochains mois que la Banque du Canada se montrera moins énergique que le marché l’estime actuellement, les taux courts devront monter. Nous nous attendons à ce que les obligations du Canada de 2 ans se négocient autour de 0.78% d’ici la fin de l’année, en hausse de 38 pb par rapport à la clôture du 20 février. Dans ce contexte, les obligations du Canada de 10 ans dériveront probablement aussi à la hausse. Nous les voyons à 1.72% en décembre. FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2015-02-20 La recherche de taux de rendement à l’échéance intéressants s’est vu accentuer par la diminution du taux directeur de la Banque du Canada, ce qui a dopé les obligations provinciales à long terme. Celles de l’Ontario à 4.65% échéant en 2041, par exemple, ont clôturé le 23 février à tout juste 85 pb au-dessus des obligations du Canada comparables, soit le plus petit écart depuis l’été 2011. Écart moyen pondéré des obligations provinciales longues Points de base Moyenne pondérée, provinciales 2040-42 % Canada 2041 Écart (g) Dernier : 86.9 pb FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 2015-02-23 Début de la saison des budgets La Colombie-Britannique a donné le coup d’envoi de la saison des budgets 2015. Après un excédent estimé à $879 millions pour 20142015, la province projette des excédents de $284 millions, $376 millions et $399 millions au cours des trois exercices suivants. L’excédent de l’an prochain est non seulement fondé sur des hypothèses économiques raisonnables, mais en plus le budget contient une réserve pour éventualités et des provisions pour incertitude de $600 millions. Au cours des trois prochaines années, la Colombie-Britannique prévoit des dépenses d’immobilisations de $18.7 milliards, dont $10.7 milliards seront à la charge des contribuables. Étant donné les excédents projetés et les plans de dépenses en immobilisations, la dette à la charge des contribuables devrait s’élever à $44.7 milliards, soit 16.6% du PIB en 2017-2018. Le ratio dette/PIB a culminé à 17.9% en 2013-2014. Pour 2015-2016, les besoins d’emprunt bruts sont estimés à $4.7 milliards. Au cours des trois années de 2015-2016 à 2017-2018, le gouvernement s’attend à emprunter $13.7 milliards et à rembourser $7.6 milliards de dettes arrivant à échéance. La dette totale devrait atteindre $70.4 milliards, soit 26.1% du PIB d’ici 2017-2018, comparativement à 26.7% en 2014-2015. Étant donné la solide situation financière de la Colombie-Britannique, les obligations de la province ont attiré de meilleures offres d’achat après le dépôt du budget. 19 — Taux d'intérêt et marché obligataire — Marché obligataire canadien Rendement totaux Obligations : Répartition recommandée Durée recommandée : 7.52 contre 7.52 pour l’indice de référence Longues 33.1% Courtes 41.9% Fédéral 33.2% Sociétés 32.1% Provinces 34.7% Moyennes 25.0% Répartition de l’indice Courtes 41.9%, Moyennes 25.0%, Longues 33.1% Fédéral 36.8%, Provinces 34.7% Sociétés 28.5% FBN Économie et Stratégie (données via Bloomberg) Taux d’intérêt au Canada Taux d’intérêt aux États-Unis Hebdomadaire, dernière observation le 20 février, 2015 Hebdomadaire, dernière observation le 20 février, 2015 % % Obligations longues de sociétés Obligations de sociétés à long terme A Hypothèques 30 ans Provinciales longues Obligations 10 ans Canada 2 ans Cible des fonds fédéraux Obligations 2 ans FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Canada 10 ans Taux de financement 1 jour BdC FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Page laissée intentionnellement vierge Marché boursier et stratégie de portefeuille — 22 VISION — Mars 2015 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Stéfane Marion Économiste et stratège en chef 514 879-3781 Les actions mondiales battent de nouveaux records Les actions mondiales mesurées par l’indice MSCI Monde (TP) ont augmenté au rythme énergique de 5.4% en février pour atteindre un record absolu. Depuis le début de l’année, l’indice mondial est maintenant en hausse de 5%. Toutes les grandes régions affichent des progressions. Malgré l’incertitude récente entourant la Grèce, l’indice MSCI Europe était le plus performant. Il a bondi de 10% depuis le début de l’année. Il est intéressant de noter que les hausses étaient généralisées, le secteur des services publics étant le seul à afficher un rendement négatif depuis le début de l’année. MSCI Monde (TP) MSCI Monde MSCI États-Unis MSCI Canada MSCI Europe MSCI Pacifique sans le Japon MSCI Japon MSCI MÉ MSCI MÉ EMOA MSCI MÉ Amérique latine MSCI MÉ Asie 2/27/2015 Depuis le début du trimestre 5.0 5.1 2.5 4.3 10.0 7.2 8.2 4.6 7.2 2.0 4.6 Économiste principal 514 879-2252 Monde : Perspectives historiques de la valorisation boursière MSCI TP et ratio C/B prévisionnel 12 mois MSCI TP – bénéfices 12 DM Ratio 25 500 Indice (échelle log) 450 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 Indice (g) 400 350 300 250 200 C/B (d) 150 100 1990 Indices MSCI : Performance des cours Depuis le début du mois 5.4 5.7 5.6 4.2 6.0 3.7 7.9 3.2 2.9 7.2 2.3 Matthieu Arseneau 1995 2000 2005 2010 2015 50 % a/a 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40 1990 1995 2000 2005 2010 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Depuis le début de l’année 5.0 5.1 2.5 4.3 10.0 7.2 8.2 4.6 7.2 2.0 4.6 Pour que les résultats soient au rendez-vous, il faut des preuves de l’amélioration de la conjoncture économique. Or, les derniers chiffres des indicateurs économiques avancés (IEA) sont encourageants. Ces indicateurs continuent de tendre à la hausse pour l’économie mondiale et pour celles de l’OCDE (graphique). Monde : Encore de la croissance en vue Indicateurs économiques avancés de l’OCDE et prix du brut de Brent 102.0 Indice US$ / baril 101.0 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 100.5 100 100.0 À environ 16 fois le bénéfice prévisionnel, le ratio C/B de l’indice MSCI TP était le plus élevé depuis une décennie; il est revenu à sa moyenne depuis 1988. Ce multiplicateur peut encore augmenter à ce stade-ci de l’expansion économique mondiale, mais les progressions des actions dépendront à l’avenir de plus en plus des bénéfices. 130 Pays de 120 l’OCDE 110 (g) 101.5 99.5 Monde 90 (g) 99.0 80 98.5 Prix du pétrole (d) 98.0 97.5 70 60 97.0 96.5 50 96.0 95.5 2006 2007 2008 2009 2010 2011 FBN Économie et Stratégie (données de l’OCDE) 2012 2013 2014 2015 2015 23 — Marché boursier et stratégie de portefeuille — Cette évolution fait écho à l’idée que la baisse des prix du pétrole imputable à l’offre est un avantage net pour l’économie mondiale et les bénéfices des sociétés. Mais surtout, nous constatons que la croissance est de plus en plus généralisée. D’après le rapport du CPB, World Trade Monitor, le volume des flux du commerce international a augmenté au rythme annualisé de 4.5% au T4. Cette performance est d’autant plus impressionnante qu’elle fait suite à une forte hausse de 8% au T3. Comme le graphique suivant l’illustre, ces six derniers mois les flux commerciaux ont connu la plus forte expansion en quatre ans. Devant la baisse des prix de l’énergie, le recul des prix des aliments et des taux d’intérêt extrêmement bas qui stimulent la demande des consommateurs dans la vaste majorité des pays, les entreprises augmentent de nouveau leur production. La production industrielle mondiale a progressé au rythme annualisé de 4% au T4, soit le meilleur résultat depuis plus d’un an. Mais surtout, la hausse était la plus synchronisée en 18 mois : toutes les grandes régions couvertes par l’enquête du CPB ont affiché une hausse de la production. Tout cela pourrait inciter certains investisseurs à alléger leurs positions longues en USD quasi records, d’autant plus si la Réserve fédérale se montre plus mesurée quant au moment et à l’ampleur de ses futures hausses de taux d’intérêt. Comme l’explique notre récent Mensuel obligataire, les conditions monétaires et financières se sont assouplies assez nettement ces derniers mois. Comme l’IPC de base a baissé de 2.0% en mai à 1.6% en décembre, les taux réels ont augmenté. Pendant ce temps, le billet vert s’est considérablement apprécié par rapport à un panier de grandes monnaies pondérées en fonction des échanges commerciaux. Ensemble, ces facteurs ont largement contrebalancé la vigueur du marché boursier pendant la même période. Devises : Positions longues en USD par rapport à toutes les monnaies Monde : La production réagit à la hausse record du commerce mondial Production industrielle au T4 2014 (indice de volume) Commerce mondial (indice de volume) 140 8 % t/t (désais.) Le commerce mondial a atteint de nouveaux sommets au T4 … Indice 136 132 7 … déclenchant une augmentation généralisée de la production 6 128 124 5 Monde 120 4 116 112 3 Banque Nationale Marchés financiers (Groupe Solutions de gestion de risques) 108 2 104 100 1 96 1234123412341234123412341234123412341 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 0 ÉU JP Asie MÉ Euro CEE* AFMO* AMLAT *CEE : Europe centrale et Europe de l’Est; AMFO: Afrique et Moyen-Orient FBN Économie et Stratégie (CPB données de Datastream) Les perspectives pour les 12 prochains mois sont sensiblement les mêmes et c’est heureux. Comme le graphique ci-dessous le montre, les surprises économiques dans la zone euro et au Japon ont été les plus nombreuses depuis longtemps alors que, même si l’économie américaine est encore en croissance, les États-Unis ont commencé à décevoir. Monde : Surprises positives en dehors des États-Unis Indices des surprises économiques de Citigroup (données hebdomadaires) 80 Indice 60 Zone euro 40 Japon 20 0 -20 -40 États-Unis -60 -80 -100 3 4 2013 1 2 3 2014 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 4 1 2015 Si les investisseurs réduisent effectivement leurs positions en dollars américains, nous ne serions pas étonnés de voir le prix du WTI atteindre les $60 le baril bien avant la fin de l’année (notre hypothèse actuelle). Comme le graphique suivant l’illustre, la chute des prix du pétrole a été précipitée par l’appréciation massive de l’USD. Ce graphique révèle aussi que la corrélation mobile sur 12 mois entre la variation mensuelle de l’indice large du dollar américain (USD par rapport à 26 monnaies) et la variation mensuelle du prix du WTI est actuellement d’environ −0.8, voisin des deux dernières décennies. Un dénouement des positions longues en USD massives actuellement en place aurait probablement un effet tangible sur le prix du pétrole. 24 VISION — Mars 2015 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Monde : La hausse de l’USD a précipité la baisse du WTI Indice 116 150 US$ / baril USD (d) 130 120 110 100 90 0.4 112 0.3 110 0.2 0.1 80 106 0.0 -0.1 70 104 -0.2 60 102 100 50 WTI (g) 40 98 96 94 30 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 92 2014 2015 Corrélation mobile sur 12 mois 0.5 114 108 2006 Canada : Variation sur 12 mois des bénéfices prévisionnels Corrélation entre les variations mensuelles de l’USD* et les variations mensuelles du WTI USD et prix du pétrole WTI Variation 1 mois Moyenne de la période -0.3 Moyenne Variation 3 mois historique 10 ans Diffusion 3 mois Moyenne historique 10 ans 44% S&P TSX -8.1 -16.9 -0.6 29% ÉNERGIE -45.5 -67.1 -1.5 6% 42% MATÉRIAUX -8.8 -17.0 -1.0 27% 44% INDUSTRIE -1.6 0.4 -0.4 32% 43% CONS. DISC. -1.5 -2.3 -0.6 50% 45% 2.0 45% -0.4 CONS. DE BASE -0.3 88% -0.5 SANTÉ 0.2 3.0 -0.1 100% 41% FINANCE -0.9 -2.0 -0.3 24% 47% -0.6 -0.7 -0.8 -0.9 Crise asiatique -1.0 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 0.0 TI 0.1 3.3 -1.2 78% 50% TÉLÉCOMS -0.7 -0.8 -0.2 25% 45% SERV. PUBLICS 0.1 -1.2 -0.4 42% 43% 2/27/2015 * Indice large du dollar (USD et 26 devises) FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) Résultats canadiens Une augmentation des prix de l’énergie contribuerait beaucoup à stabiliser les prévisions de bénéfices au Canada. Le bénéfice prévisionnel de l’indice S&P/TSX a été amputé de plus de 16% au cours des trois derniers mois, ce qui représente la plus forte révision constatée à ce jour en dehors d’une récession (graphique). Canada : Baisse massive des prévisions de bénéfices À l’heure actuelle, il y a consensus entre les analystes autour d’une baisse des bénéfices de 6.8% en 2015 avec une chute massive de 65% dans les secteurs de l’énergie et une légère baisse dans celui des services financiers (tableau). Si les bénéfices des deux plus grands secteurs doivent se contracter, on peut se demander pourquoi l’indice S&P/TSX a dépassé l’indice S&P 500 en monnaie locale depuis le début de l’année (+4.1% contre +2.2%). S&P/TSX : Croissance du BPA Variation sur 12 mois des bénéfices prévisionnels, S&P 500 et S&P/TSX 16 Variation sur 3 mois (%) 2014 2015 2016 2017 12 S&P TSX 12.9 -6.8 17.7 17.5 -2.6 8 ÉNERGIE 17.7 -64.8 88.3 62.8 -54.7 4 MATÉRIAUX -36.8 20.8 32.1 21.1 23.8 INDUSTRIE 21.3 23.1 9.4 9.0 20.4 CONS. DISC. 18.8 25.3 15.7 14.5 23.3 CONS. DE BASE 17.4 16.5 14.5 13.4 17.0 SANTÉ 29.7 22.6 15.3 11.9 21.2 FINANCE 23.1 -1.3 8.1 9.2 1.0 TI 126.5 17.2 6.7 9.5 14.7 0 S&P 500 -4 -8 -12 -16 S&P/TSX -20 -24 TÉLÉCOMS SERV. PUBLICS Croissance 12 PM 8.3 5.4 6.1 8.3 5.5 -29.4 43.0 10.0 32.8 35.1 2/27/2015 -28 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) -32 1990 1995 2000 2005 2010 2015 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) Ces révisions à la baisse n’ont épargné aucun des secteurs poids lourds (tableau). Peut-être que les révisions à la baisse des bénéfices ont été trop fortes. D’après les analystes, les bénéfices du secteur de l’énergie chuteraient autant que pendant la crise mondiale de 2008-2009, et ils n’entrevoient aucune accélération de la croissance des bénéfices des autres secteurs ou très peu. Nous pensons que cette vision des choses est pessimiste. À notre avis, la rentabilité est bonne même malgré une croissance économique canadienne sans éclat cette année. Du côté de l’énergie, l’amélioration de l’économie mondiale soutiendra beaucoup la hausse des prix du pétrole, d’autant plus si l’appréciation du dollar américain reflue. 25 — Marché boursier et stratégie de portefeuille — Canada : Bénéfice record hors de l’énergie et des finances Bénéfices opérationnels avant impôt* des sociétés non financières dans les secteurs autres que l’énergie 60 % $ milliards Marge bénéficiaire (d) 55 50 8.0 7.5 7.0 45 6.5 40 6.0 35 5.5 30 5.0 Bénéfices (g) 25 4.5 20 4.0 15 3.5 10 3.0 5 2.5 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 * Provenant de l’exploitation sur le territoire canadien FBN Économie et Stratégie, données de Statistique Canada Pour les secteurs exposés à l’économie américaine, la combinaison actuelle du dollar canadien faible et de la confiance élevée des consommateurs américains est la plus favorable en deux décennies. Pour les secteurs exposés à l’économie intérieure, la situation est loin d’être morose. Selon Statistique Canada, les bénéfices d’exploitation des sociétés non financières et n’appartenant pas au secteur de l’énergie ont augmenté à un nouveau record au T4, à la fois en termes absolus et en termes relatifs. L’amélioration était généralisée, 12 des 16 groupes sectoriels non financiers et non énergétiques affichant des gains. Par conséquent, la performance financière des entreprises au Canada est loin d’être totalement dépendante du secteur des prix de l’énergie. Répartition des actifs Nous modifions notre répartition des actifs ce mois-ci en étoffant notre exposition aux actions mondiales. Notre pondération de titres EAEO augmente à 2% en raison des perspectives de croissance plus forte dans la zone euro et du risque limité de baisse du taux de change. Par ailleurs, nous réduisons notre exposition aux obligations canadiennes. Bien que nous restions prudents à l’égard de nos perspectives de croissance économique à court terme pour le Canada, nous doutons qu’il faille s’attendre à plus qu’un quart de point de réduction supplémentaire du taux directeur par la Banque du Canada. Le marché obligataire devient plus vulnérable à une surprise positive concernant la croissance et l’inflation. Par conséquent, nous n’hésitons pas à rehausser notre recommandation de surpondérer les actions par rapport à notre modèle de référence tout en réduisant notre exposition aux produits à revenu fixe. Nos cibles d’ici la fin de l’année sont : 16,200 pour l’indice S&P/TSX et 2,220 pour l’indice S&P 500. Rotation sectorielle Notre répartition sectorielle reste inchangée pour ce mois-ci. 26 VISION — Mars 2015 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Rotation sectorielle fondamentale FBN - Mars 2015 Nom (secteur/industrie) Recommandation Énergie Équipements et services pour l'énergie Pétrole, gaz et combustibles Surpondérer Surpondérer Surpondérer 20.8% 0.8% 20.0% Matériaux Produits chimiques Emballage et conditionnement Métaux et minerais * Or Papier et industrie du bois Équipondérer Sous-pondérer Équipondérer Équipondérer Équipondérer Surpondérer 11.5% 3.5% 0.2% 2.6% 4.8% 0.5% Industrie Biens d'équipement Services aux entreprises Transports Équipondérer Surpondérer Sous-pondérer Équipondérer 8.6% 1.6% 0.7% 6.3% Consommation discrétionnaire Automobiles et composants automobiles Biens de consommation durables et habillement Services aux consommateurs Médias Distribution Sous-pondérer Sous-pondérer Surpondérer Sous-pondérer Équipondérer Sous-pondérer 6.6% 1.7% 0.6% 0.9% 2.2% 1.2% Biens de consommation de base Distribution alimentaire et pharmacie Produits alimentaires, boisson et tabac Sous-pondérer Sous-pondérer Sous-pondérer 3.7% 3.0% 0.7% Santé Équipements et services de santé Produits pharmaceutiques et biotechnologie Équipondérer Équipondérer Équipondérer 4.8% 0.7% 4.1% Finance Banques Services financiers diversifiés Assurance Immobilier Équipondérer Équipondérer Équipondérer Surpondérer Équipondérer 34.4% 21.3% 1.4% 6.7% 5.0% Technologies de l'information Logiciels et services Matériel et équipement informatique Surpondérer Surpondérer Équipondérer 2.5% 2.0% 0.6% Télécommunications Sous-pondérer 4.8% Services aux collectivités Sous-pondérer 2.2% * Métaux et minerais excluant la sous-industrie de l'Or. PondérationS&P/TSX 27 — Marché boursier et stratégie de portefeuille — S&P 500 - Croissance des bénéfices d'exploitation trimestriels (A/A) 150% 100% 2.7% 8.2% n.a. 4.6% 50% 1.9%0.7%- 0% -50% -100% Déclarés Estimés-S&P (approche ascendante) -150% T1-99 T1-00 T1-01 T1-02 T1-03 T1-04 T1-05 T1-06 T1-07 T1-08 T1-09 T1-10 Prévisions FBN T1-11 S&P/TSX Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans Cible 2/26/2015 T4-2015(est.) 15 241 16 200 S&P 500 T4-2015(est.) 900 438 18.0 0.46 1.72 Hypothèses 902 439 16.9 0.56 1.35 * Avant éléments extraordinaires selon Thomson FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) T1-14 États-Unis Actuel Hypothèses T1-13 Prévisions FBN Canada Niveau de l'indice T1-12 Niveau de l'indice Niveau: Bénéfices Dividendes Ratio C/B passé Bons du Trésor (91 jours) Obligations 10 ans Actuel Cible 2/26/2015 T4-2015(est.) 2 111 2 220 117 42 18.0 0.03 2.02 T4-2015(est.) 126 45 17.6 0.69 2.34 * Bénéfices opérationnels du S&P, approche ascendante. 28 VISION — Mars 2015 Marché boursier et stratégie de portefeuille — Rendement des marchés boursiers internationaux En monnaie locale (Indices MSCI en $ US) Clôture 26/02/2015 En dollars canadiens D D 1 an 3 ans Corrélation * D Cumulatif 2015 1 an 3 ans 2 167 5.9% 2.4% 12.9% 49.4% 10.4% 27.0% 86.8% 1.00 2 111 5.8% 2.5% 14.4% 54.6% 10.5% 28.6% 93.3% 1.00 Canada - TSE 300 15 241 3.9% 4.2% 7.4% 19.8% 4.2% 7.4% 19.8% 0.94 Europe - Indice MSCI 1 698 5.7% 5.6% -5.2% 21.0% 13.8% 6.6% 51.3% 0.87 6 950 3.0% 5.8% 2.2% 17.1% 12.7% 6.4% 42.3% 0.89 11 327 5.9% 15.5% 17.2% 65.0% 15.4% 8.1% 71.9% 0.96 0.94 Amérique du Nord - Indice MSCI États-Unis - S&P 500 Royaume-Uni - FTSE 100 Allemagne - DAX 30 Cumulatif 2015 D Cumulatif févr.-15 avec S&P 500 France - CAC 40 4 911 6.7% 14.9% 11.7% 41.6% 14.8% 3.0% 47.5% Suisse - SMI 9 049 7.9% 0.7% 6.1% 46.3% 13.2% 11.5% 71.8% 0.94 236 7.1% 15.5% 10.3% 30.7% 15.4% 1.7% 36.2% 0.92 Italie - Milan Comit 30 Pays-Bas - Amsterdam 482 7.1% 13.7% 21.0% 48.5% 13.6% 11.6% 54.7% 0.96 2 462 5.3% 6.8% 3.6% 16.8% 15.2% 16.4% 46.1% 0.83 18 786 6.3% 7.7% 25.5% 94.7% 16.6% 20.9% 64.6% 0.96 Australie - All ordinaries 5 878 5.9% 9.1% 7.9% 33.9% 12.4% 5.9% 22.4% 0.93 Hong Kong - Hang Seng 24 902 1.6% 5.5% 11.0% 16.3% 13.7% 24.8% 45.4% 0.81 MSCI - Monde 1 774 5.8% 3.8% 6.6% 36.4% 11.9% 19.8% 70.6% 0.98 MSCI - Monde ex. É.-U. 1 882 5.5% 5.1% -2.4% 17.2% 13.3% 9.7% 46.6% 0.88 MSCI - EAEO 1 881 5.5% 6.0% -2.3% 19.5% 14.2% 9.8% 49.4% 0.88 994 3.4% 3.9% 3.9% -6.9% 12.0% 16.8% 16.4% 0.25 Zone Pacifique - Indice MSCI Japon - Nikkei 225 MSCI - Marchés émergents (indice libre) * Corrélation des rendements mensuels sur 3 ans Bénéfices sectoriels du S&P 500 - Consensus* 2/26/2015 Pond. niveau S&P 500 S&P 500 Énergie Matériaux Industrie Consommation discrétionnaire Consommation de base Santé Finance Technologie de l'information Services de télécommunications Services publics Variation 3-m D 12-m D Croissance - BPA 2015 2016 à 12 mois 2015 C/B 2016 à 12 mois Croissance Ratio PEG Indice de prévue révision** sur 5 ans 100 2111 1.83 14.39 2.06 13.03 4.23 17.68 15.64 17.21 10.48 4.07 -7.09 8.14 3.28 10.33 12.43 9.73 14.78 16.02 19.97 2.31 3.01 579.76 323.36 495.04 602.46 511.67 838.21 328.86 721.24 158.55 228.89 -7.04 2.43 0.55 7.22 2.25 4.91 0.31 2.80 -1.64 -0.55 -8.75 10.25 11.64 14.73 19.35 22.77 13.81 21.89 8.98 12.42 -53.66 3.96 6.61 13.00 1.67 7.91 15.58 9.33 5.33 0.65 46.04 20.41 9.81 14.78 9.19 12.84 10.70 11.09 4.88 3.58 -45.19 6.94 7.34 13.73 3.97 8.82 14.69 10.26 5.25 1.14 29.45 18.48 16.82 19.37 20.47 17.98 14.30 16.68 14.11 17.06 20.16 15.34 15.32 16.87 18.75 15.93 12.91 15.01 13.45 16.47 27.36 17.77 16.56 18.83 19.99 17.60 14.04 16.07 13.99 16.96 1.92 11.01 10.46 15.02 7.66 11.38 11.35 12.38 6.05 4.52 nég. 2.56 2.26 1.37 5.04 1.99 0.96 1.57 2.66 14.90 -51.60 -8.32 -2.51 -1.67 -4.41 -1.26 -1.88 -0.52 -3.31 -1.11 * Source I/B/E/S ** Variation sur 3 mois des bénéfices à 12 mois. Analyse Technique — 30 VISION — Mars 2015 Analyse technique — Dennis Mark, cfa 416 869-7427 dennis.mark@nbc.ca Dans cette édition de Vision, nous nous intéressons au secteur de l’énergie. Le marché baissier dans ce secteur a créé des occasions à saisir tandis que celui-ci essaie de trouver une stabilité après une baisse majeure. Alors que l’actualité reste terne et l’humeur, férocement baissière, l’action technique est devenue plus constructive ces dernières semaines. Les investisseurs devront choisir leurs places; le risque temps est plus grand à ce stade-ci que le risque prix. WTI Le marché baissier du WTI après un basculement au sommet de US$94.00 l’an dernier donne enfin les premiers signes indiquant qu’il a touché le plancher. Un intérêt pour les achats à mi-chemin entre US$40 et US$50 a commencé à se manifester après une accélération de la baisse qui laissait penser que le mouvement était sur le point de s’achever. Une première résistante est apparue autour de US$54.00. Une ligne de tendance à la baisse et celles des 50 jours entrent en jeu à ce niveau et les prix marqueront une certaine hésitation, particulièrement après une forte remontée depuis le plancher. La percée au-dessus de US$54.00 sera le prochain mouvement technique positif important pour le WTI. Le franchissement de cet obstacle améliorera le graphique et jettera les bases pour un objectif de US$59.00 et US$64.00. Source: Reuters WTI/Or Le ratio WTI/Or a baissé à un niveau très intéressant. Comme ce graphique l’illustre, la récente contreperformance du WTI par rapport à l’or a fait plonger la courbe à un creux inégalé depuis plusieurs années. C’est la troisième fois que ce ratio baisse à ce niveau en 20 ans et chaque fois il a rebondi. Au cours du mois dernier, un renversement à la hausse a déjà commencé. Au moment de rédiger ces notes, le graphique journalier teste sa moyenne de 50 jours. Nous préférons de loin l’or au pétrole. Source: Reuters Indice D J des pétrolières nord-américaines juniors L’indice D J des pétrolières nord-américaines juniors a formé un double creux autour de 2800 et 2900 à proximité d’un niveau de soutien relativement important. Une percée à la hausse autour de 3300 représentait un jalon technique positif avec une montée au-dessus du sommet du rebond de décembre et de sa ligne de tendance. Une petite base a aussi été dessinée dans ce mouvement qui rehausse la tendance à court terme. La faible résistance au-dessus laisse entrevoir que la voie de moindre résistance le fera monter vers les 4000 ou presque. Source: Reuters 31 — Analyse technique — Oscillateur de l’indice de l’énergie TSX Notre oscillateur de l’indice de l’énergie TSX a remonté d’une profonde survente à neutre. La vigueur récente a fait passer l’indicateur du neutre au surachat. Cela ne veut pas nécessairement dire que la reprise est terminée. Les récentes indications de surachat sont des signes précurseurs qui pourraient ne pas se traduire par des dommages pour les prix pendant un certain temps. 500 0.7 450 0.6 400 0.5 350 0.4 300 0.3 250 0.2 200 0.1 0 Mar-06 May-06 Jul-06 Sep-06 Nov-06 Jan-07 Mar-07 May-07 Jul-07 Sep-07 Nov-07 Jan-08 Mar-08 May-08 Jul-08 Sep-08 Nov-08 Jan-09 Mar-09 May-09 Jul-09 Sep-09 Nov-09 Jan-10 Mar-10 May-10 Jul-10 Sep-10 Nov-10 Jan-11 Mar-11 May-11 Jul-11 Sep-11 Nov-11 Jan-12 Mar-12 May-12 Jul-12 Sep-12 Nov-12 Jan-13 Mar-13 May-13 Jul-13 Sep-13 Nov-13 Jan-14 Mar-14 May-14 Jul-14 Sep-14 Nov-14 Jan-15 150 Index A/D OS Source: FBN 2000 500 Un marché de faible ampleur dans le secteur de l’énergie a fait un pas dans la bonne direction. La grande tendance baissière qui a fait baisser cet indice à des creux inégalés depuis plusieurs années commence à donner des signes d’amélioration. Si l’ampleur est un indicateur médiocre des creux du marché, celui-ci est utile comme indicateur de confirmation. La vigueur récente de cet indicateur a fait monter la courbe hausse/baisse cumulative de l’énergie à des sommets propres à évoquer une reprise éliminant un petit pic antérieur. Cette action confirme l’amélioration des conditions dans le secteur de l’énergie. 1000 450 0 -1000 400 -2000 -3000 350 -4000 -5000 300 -6000 250 -7000 -8000 200 -9000 -10000 150 -11000 100 -12000 Mar-06 May-06 Jul-06 Sep-06 Nov-06 Jan-07 Mar-07 May-07 Jul-07 Sep-07 Nov-07 Jan-08 Mar-08 May-08 Jul-08 Sep-08 Nov-08 Jan-09 Mar-09 May-09 Jul-09 Sep-09 Nov-09 Jan-10 Mar-10 May-10 Jul-10 Sep-10 Nov-10 Jan-11 Mar-11 May-11 Jul-11 Sep-11 Nov-11 Jan-12 Mar-12 May-12 Jul-12 Sep-12 Nov-12 Jan-13 Mar-13 May-13 Jul-13 Sep-13 Nov-13 Jan-14 Mar-14 May-14 Jul-14 Sep-14 Nov-14 Jan-15 Ampleur de l’indice TSX de l’énergie Index Source: FBN Bellatrix Exploration Ltd. Une tendance baissière de BXE commence à se renverser. Les tentatives de maintien du niveau de soutien clé de $2.50 à $3.00 ont réussi. L’action en termes de volumes confirme le creux. La récente montée au-dessus de $3.50 améliore la situation technique alors que l’action passe au-dessus d’un seuil mineur de résistance, une courbe de tendance à la baisse et sa moyenne mobile de 50 jours. On peut s’attendre à une remise en question du sommet de son rebond de décembre autour de $4.50 avec la possibilité d’une prolongation de la reprise à $5.50 - $6.00. Source: Reuters A/D Line Page laissée intentionnellement vierge Liste Actions FBN — 34 VISION — Mars 2015 Liste Actions FBN — Société Symbole Date de l'ajout Cours à la date de l'ajout Dernier cours Cours cible à la date de l'ajout Cours cible actuel Rendement total estimé Cote Capitalis. boursière (M C$) Analyste . American Hotel Income Properties REIT LP C$10.21 C$11.12 C$12.50 C$12.50 20.50% Rendement supérieur 271 Trevor Johnson Canam Group Inc. CAM 05/14/2014 C$13.52 C$12.31 C$17.50 C$15.00 23.20% Rendement supérieur 518 Leon Aghazarian DIRTT Environmental Solutions Ltd. DRT 04/21/2014 C$3.56 C$4.59 C$4.25 C$7.00 52.50% Rendement supérieur 352 Rupert Merer Element Financial Corp. EFN 09/25/2014 C$13.41 C$14.69 C$19.00 C$20.00 36.10% Rendement supérieur 3880 Shubha Khan Gildan Activewear Inc. GIL 12/05/2014 C$62.48 C$74.10 C$71.00 C$80.00 8.80% Rendement supérieur 9033 Vishal Shreedhar MST.UN 01/15/2015 C$12.21 C$13.52 C$14.25 C$15.00 16.90% Rendement supérieur 833 Matt Kornack Adam Shine Milestone Apartments REIT Quebecor Inc. HOT.UN 04/16/2014 QBR.B 12/16/2014 C$31.14 C$32.13 C$38.00 C$38.00 18.60% Rendement supérieur 3955 Sandvine Corporation SVC 09/09/2014 C$3.04 C$3.70 C$4.50 C$4.50 21.60% Rendement supérieur 548 Kris Thompson Tamarack Valley Energy Ltd. TVE 09/26/2014 C$6.51 C$4.02 C$9.00 C$4.50 11.90% Rendement supérieur 313 Dan Payne Tourmaline Oil Corp. TOU 08/07/2014 C$50.43 C$40.61 C$68.00 C$47.50 17.00% Rendement supérieur 8240 Dan Payne Whitecap Resources Inc. WCP 11/21/2012 C$12.22 C$13.80 C$15.50 C$15.50 17.60% Rendement supérieur 3496 Brian Milne Tx.change US à un jour 1.2449. Tx.de change et cours au 2015/02/13. Source: NBF La Liste Actions FBN met en relief les idées de placement les plus intéressantes de nos analystes. Nous avons conçu cette liste en respectant les critères suivants : Une liste courte : Cette liste contient un nombre restreint de titres, soit un maximum de 10% des titres couverts par un analyste en tout temps. Cela signifie que certains analystes ne pourront proposer qu’un seul titre. Les analystes ne sont pas obligés d’avoir en tout temps un titre figurant dans la liste : De cette façon, nous nous assurons que seules les idées de placement les plus intéressantes sont retenues. L’analyste décide : Notre Liste Actions FBN n’est pas gérée par un comité. La décision revient à l’analyste, car c’est lui qui connaît le mieux les titres qu’il couvre. Des opinions tranchées – Haussier ou baissier : Pour l’investisseur, identifier les titres dont il faudrait se départir est tout aussi important que repérer ceux qui valent la peine d’être achetés ; par conséquent, nous avons autorisé les analystes à inclure dans la Liste Actions FBN des titres qui, à leur avis, devraient vraiment être vendus. Pas d’exigences quant à la capitalisation boursière ou la liquidité : Certains des meilleurs rendements peuvent provenir de titres à petite ou moyenne capitalisation. C’est pourquoi nous tenons à ce qu’ils figurent dans la Liste Actions FBN, si c’est justifié. Titres sous restriction : Les titres soumis à une restriction alors qu’ils font partie de la Liste Actions FBN resteront sur la liste, mais leur cote sera changée pour « Restriction » tandis que leur cours cible et leur rendement total estimé ne seront plus fournis afin de respecter les exigences de la conformité. Analyse sectorielle — Dans cette section, les tableaux et graphiques sont basés sur les informations disponibles au 17 février 2015. Les informations présentées dans cette section sont fondées sur les analyses de FBN et les estimations de ThomsonOne. 36 VISION — Mars 2015 Agriculture et services énergétiques Analyse sectorielle — suscite un enthousiasme grandissant. Selon des données macroéconomiques préliminaires, la prochaine récolte (20152016) pourrait atteindre un niveau quasi-record de 16.0 millions de tonnes métriques, et la faiblesse des stocks de report devrait maintenir les prix dans une fourchette moyenne de $430-$480 la tonne métrique. Cela concorde avec nos estimations et implique des flux de trésorerie élevés pour INP. La société devrait selon nous prendre son élan au cours de l’année civile 2015 et déployer la majorité du reste de ses $52 millions en capital. Les rentrées de trésorerie devraient aussi accélérer avec la diminution des retards dus aux problèmes de logistique dans le secteur ferroviaire. Greg Colman Analyste 416 869-6775 — Adjoints : Andrew Jacklin : 416 869-7571 Sean Wetmore, CA, CFA : 416 869-6763 Michael Storry-Robertson: 416 507-8007 Agriculture Un mois difficile pour le secteur agricole. Les pertes mensuelles pour les contrats à terme courts sur le blé (-2%), le maïs (-1.0%) et le soja (-1%) ont été plus prononcées que le gain enregistré pour les contrats à terme courts sur le canola (3%). Nous restons prudents à l’égard des cours des céréales et des revenus agricoles en 2015, car le ratio stocks/utilisation est à la hausse à l’échelle mondiale, ce qui limite généralement le potentiel de gain des cours des céréales. Cela dit, nous pensons que la baisse des cours est essentiellement derrière nous, ceux-ci remontant actuellement après avoir baissé à l’équivalent du coût de production estimé, qui correspond généralement à un plancher pour les cours des céréales. Des indicateurs avancés laissant entrevoir une croissance poursuivie des volumes mondiaux de céréales, nous privilégions pour 2015 des titres sensibles aux volumes de céréales plutôt qu’à leurs cours (et aux revenus agricoles). Titre gagnant du mois : Input Capital Corp. (INP:TSX.V; Rendement supérieur, cours cible $3.50). INP a enregistré un gain impressionnant de 22% au cours du dernier mois, mais est aussi notre titre le plus vigoureux depuis le début de l’année (+29%); le rythme soutenu attendu ces prochains mois en ce qui concerne le déploiement de capital et la récolte de canola Actions Ag Growth International Inc. Cervus Equipment Corporation Input Capital Corp Vicwest Inc. Symb. Cote AFN-T CVL-T INP-V VIC-T RS RM RS AO Risque SM SM SM SM Dernier BPA dilué BAAIA (M) C/B e.c. Cours exercice dernier est. est. (M) 02/17 déclaré exerc. FE1 FE2 FE1 14.2 16.0 87.3 17.6 51.36 19.20 2.70 12.54 Dec-13 Dec-13 Mar-14 Dec-13 2.14 1.07 nmf (0.26) 4.26 1.17 (0.10) 0.09 4.47 1.80 -0.01 0.81 12.0 16.4 n/a nmf est. est. FE2 exerc. FE1 FE2 FE1 FE2 11.5 10.7 n/a 15.5 74.40 46.00 nmf 13.60 114.18 63.48 0.00 23.71 122.37 79.98 12.50 39.14 9.3 6.2 nmf 13.5 8.5 4.8 16.1 8.2 Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision Actions e.c. Cours Symb. Arianne Phosphate Inc. DAN-V Cote Risque RS SM (M) 92.7 (f.d.,f.f) 341.78 Dernier Cours exercice 02/17 0.81 déclaré Dec-13 69.52 Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision VE/BAIIA Cours Dette nette cible nette BAIIA 12 mois 2.4 1.6 nmf 4.6 57.00 20.00 3.50 12.70 273.62 104.15 (56.41) 108.77 Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif Cap. bours. Dette dernier VE 75.03 Enc. est. Enc. est. (M) 6.40 cours/ VAN action Enc. est. est. 0.07 11.7 704.34 2.06 Cours cible VANPA C/VAN C/VANPA VE/VAN 0.0x 0.4x 0.1x 12 mois 1.95 Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif 37 — Agriculture et services énergétiques Analyse sectorielle — Greg Colman Analyste 416 869-6775 — Adjoints : Andrew Jacklin : 416 869-7571 Sean Wetmore, CA, CFA : 416 869-6763 Michael Storry-Robertson: 416 507-8007 Services énergétiques Fin de la glissade ou regain éphémère? Le sous-indice TSX des services énergétiques (STENRE) a gagné 6% au cours des quatre dernières semaines, où les cours des matières premières se sont stabilisés (du moins est-ce le cas pour le moment). Malgré ce pas dans la bonne direction, nous avons toujours peu d’espoir de voir augmenter les budgets d’immobilisations dans le secteur de la prospection et de la production. Nous continuons de prévoir une réduction des budgets d’investissement de 35% à 40% en 2015 par rapport aux niveaux de 2014. Même si le nombre de plateformes de forage actives en Amérique du Nord baisse à une vitesse record (ce qui annonce une baisse de l’offre de pétrole), nous restons d’avis que 2015 – surtout dans sa première moitié – sera particulièrement difficile pour les entreprises de services énergétiques. Dans la foulée de ces compressions des dépenses, nous avons récemment abaissé une nouvelle fois nos projections pour 2015; nous prévoyons désormais un recul de 29% des chiffres d’affaires et de 37% des BAIIA d’une année à l’autre. Black Diamond Group Ltd. Calfrac Well Services Ltd. Canadian Energy Services & Tech CanElson Drilling Inc. Canyon Services Group Inc. Cathedral Energy Services Ltd. ENTREC Corp. Essential Energy Services Ltd. High Arctic Energy Services Inc. Horizon North Logistics Inc. Lonestar West Mullen Group Ltd. Pason Systems Corp. PHX Energy Services Corp. Savanna Energy Services Corp. Secure Energy Services Inc. Student Transportation Inc. Trican Well Services Trinidad Drilling Ltd. Xtreme Drilling and Coil Services Corp. Symb. Cote BDI CFW CEU CDI FRC CET ENT ESN HWO HNL LSI MTL PSI PHX SVY SES STB TCW TDG XDC RS RM RS RS RM RM RM RS RS RS RS RM RS RM RS RS RS RM RS RS Actions e.c. (M) Risque SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM IM SM SM SM 41.4 94.4 214.2 92.7 68.6 36.3 108.9 125.8 55.8 110.3 23.7 91.6 82.9 35.1 89.7 120.0 82.1 149.1 138.9 81.8 Premier regard optimiste sur 2016. Il y a quand même une lueur d’espoir : au cours des 15 dernières années, les dépenses en immobilisations dans le secteur de la prospection et de la production n’ont jamais baissé deux années de suite. En fait, l’année suivant une compression de ces dépenses, les budgets d’investissement tendent à augmenter (en moyenne) à 1.4 fois l’ampleur de la réduction initiale. Ainsi, selon cette règle générale, une réduction de 20% des dépenses serait suivie d’une augmentation de 20% x 1.4 (soit 28%) l’année suivante. Les projections pour 2016 que nous avons présentées cette semaine tiennent compte de ce rebond. Nous prévoyons donc une croissance d’environ 30% des chiffres d’affaires d’une année à l’autre en 2016, ce qui est prudent compte tenu de la règle générale précitée, qui supposerait plutôt une croissance avoisinant 50%. Nos favoris restent Secure Energy Services (SES:TSX; Rendement supérieur, cours cible $21.50, +21% depuis le début du mois (DDM)), Canadian Energy Services (CEU:TSX; Rendement supérieur, cours cible $9.00, +24% DDM) et CanElson Drilling (CDI:TSX; Rendement supérieur, cours cible $5.00, -6% DDM mois). En revanche, nous sommes particulièrement prudents pour ENTREC (ENT:TSX; Rendement moyen, cours cible $0.75, -10% DDM), surtout compte tenu du faible T4 et des piètres perspectives de Mullen, ainsi que pour les trois fournisseurs de services de fracturation (Calfrac, Trican et Canyon), que nous cotons aussi Rendement moyen, jugeant qu’il pourrait s’écouler plus d’un an avant que ces sociétés retrouvent leur rapacité d’influencer les prix. BAIIA Cours 02/17 2013 2014e 11.92 9.13 6.75 3.70 7.86 2.37 0.45 1.39 3.71 2.22 1.91 20.60 18.70 7.63 2.72 17.52 7.35 5.00 4.42 1.77 142.57 193.53 110.41 89.46 32.66 28.05 53.64 66.09 41.50 126.33 10.69 303.27 204.95 52.81 150.90 137.51 70.07 180.06 271.21 73.67 139.71 348.99 176.29 106.92 129.70 34.86 45.63 70.04 46.25 89.97 15.86 286.41 268.82 74.59 157.28 210.66 81.22 286.50 243.06 75.09 VE/BAIIA 2015e C/B 2010 2015e 2013 2014e 2015e 2014e 2015e 104.25 163.92 125.78 52.51 40.83 14.70 32.69 26.21 49.97 72.12 10.69 239.28 139.06 38.20 94.11 193.95 102.26 138.90 159.04 67.49 11.0 10.3 55.1 7.8 n/m 6.3 8.2 7.9 8.4 13.2 20.6 19.5 16.6 11.9 n/m 150.2 n/m 21.1 22.3 6.6 4.55 7.52 14.92 4.28 14.51 4.95 3.46 3.25 3.87 2.80 7.84 7.25 6.91 6.10 3.06 16.04 10.92 7.56 2.76 3.51 4.58 4.56 9.75 3.74 4.28 3.94 4.58 3.20 3.94 4.58 5.15 7.79 5.05 5.10 3.65 11.77 9.04 4.99 3.90 3.77 6.50 9.57 13.45 6.71 13.90 8.73 6.17 7.95 3.63 5.44 7.84 10.19 9.66 9.29 4.85 13.07 8.01 8.30 5.99 3.60 1.1 2.1 1.7 0.5 n/m 1.3 3.5 0.7 n/m 1.5 2.5 1.3 n/m 1.6 2.2 1.8 3.0 2.4 1.4 1.9 1.8 4.4 2.2 n/m n/m 2.6 4.6 1.2 n/m 1.6 2.4 2.4 n/m 2.4 3.5 2.2 2.8 2.9 2.1 1.5 Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision 29.3 -18.3 24.4 18.9 25.8 n/m n/m 40.7 11.6 196.7 9.9 28.4 67.3 42.9 n/m 54.4 n/m n/m 10.0 3.1 Cours cible 12 mois 15.50 30% 10.00 10% 9.00 33% 5.00 35% 9.50 21% 3.00 27% 0.75 67% 1.75 26% 5.25 42% 3.75 69% 4.00 109% 23.50 14% 22.50 20% 7.50 -2% 4.00 60% 21.50 23% 8.50 16% 6.75 35% 7.00 58% 4.25 140% 38 VISION — Mars 2015 Pétrole et gaz Analyse sectorielle — Petites et moyennes sociétés Dan Payne Analyste 403 290-5441 — Adjoints : Tim Sargeant: 403 441-0952 Mark Hirsch: 403 441-0928 Brian Milne Analyste 403 290-5625 — Adjoints : Tim Sargeant: 403 441-0952 Mark Hirsch: 403 441-0928 Moyennes et grandes sociétés à rendement Kyle Preston, CFA, CMA Analyste 403 290-5102 — Adjoint : Jason Wai : 403 355-6643 Pétrole brut – Le baril de pétrole a rebondi depuis son creux de janvier, passant de US$46 à US$54 environ, après plusieurs semaines consécutives de baisse du nombre de forages aux États-Unis et une recrudescence de l’instabilité géopolitique en Libye et en Iraq, ces deux facteurs étant appelés à réduire l’encombrement du marché mondial. Nous nous attendons toutefois à ce que la remontée des cours du pétrole plafonne étant donné le temps qu’il faut sans doute à l’offre pour réagir et l'augmentation des stocks qui se poursuit aux États-Unis, stocks qui sont désormais en hausse de 12.0% par rapport à l’année passée et de 7.2% par rapport à leur moyenne sur cinq ans, selon l’EIA. Nous voyons donc toujours le baril de WTI et de Brent à US$52 et US$55 en 2015, et à US$70 et US$75 en 2016, respectivement. Gaz naturel – Les basses températures continuent de sévir aux États-Unis, février s’annonçant comme le mois plus froid des 15 dernières années. Le nombre de degrés-jours de chauffage devrait connaître une hausse annualisée de plus de 20%, ce qui se traduira assurément par une poussée de la demande de gaz. Les stocks de gaz poursuivent néanmoins leur ascension, Bentek faisant état d’une production continue de gaz sec de près 73 Gpi3/j ce mois-ci. Comme la production affiche actuellement une hausse d’environ 8 Gpi3/j par rapport à l’année dernière, il faut s’attendre à ce que le prix du gaz plafonne à court terme. Nous voyons toujours le gaz NYMEX et AECO à US$3.00 et $2.90 le millier de pieds cubes en 2015, et à US$3.50 et $3.50 le millier de pieds cubes en 2016, respectivement. Sélections de FBN dans le secteur énergétique Grandes sociétés : Canadian Natural Resources (CNQ) Sociétés de taille intermédiaire axées sur le rendement : Prairie Sky Royalty (PSK), Vermilion (VET) et Whitecap (WCP) Sociétés de petite taille axées sur le rendement : Cardinal Energy (CJ) et TORC Oil & Gas (TOG) Sociétés de taille intermédiaire ou petite non axées sur le rendement : Raging River (RRX), RMP Energy (RMP), Spartan (SPE), Storm Resources (SRX), Tourmaline (TOU) et Tamarack Valley (TVE) 39 — Pétrole et gaz Analyse sectorielle — Dan Payne Symb. Petites sociétés pétrolières et gazières Artek Exploration RTK BXE Bellatrix Exploration Birchcliff Energy BIR BBI Blackbird Energy BNE Bonterra Energy CJ Cardinal Energy Chinook Energy Inc. CKE Hawk Exploration HWK'A Kelt Exploration KEL LXE Leucrotta Energy LRE Long Run Exploration Marquee Energy MQL NuVista Energy NVA PPY Painted Pony Petroleum PMT Perpetual Energy PNE Pinecliff Energy RRX Raging River Exploration RE Rock Energy SRX Storm Resources Surge Energy SGY Tamarack Valley Energy TVE Torc Oil & Gas TOG Tourmaline Oil TOU Parts e.c. Cours Cap. bours. ARC Resources Ltd. Baytex Energy Corp. Bonavista Energy Corporation Canadian Natural Resources Canadian Oil Sands Cenovus Energy Crescent Point Energy Corp. Encana Corp.* Enerplus Corporation Freehold Royalties Lightstream Resources Ltd. Northern Blizzard Resources Inc. MEG Energy Penn West Exploration Pengrowth Energy Corporation Peyto Exploration & Development Corp. PrairieSky Royalty Suncor Energy Trilogy Energy Vermilion Energy Inc. Dette nette/FT FT dilués est. est. C/FT VAN 12 mois Cours Risque (M) 02/17 (M) 2013 2014 2015 2014e 2015e 2013 2014 2015 2014e 2015e 2010e Cible Rend. RS RS RS RS RS RS RS RM RS RS RM RS RM RM RM RS RS R RS RS RS RS RS SM SM SM SM SM SM SM S SM SM SM SM SM SM SM SM SM R SM SM SM SM SM 77.8 191.5 152.2 347.3 32.2 56.8 215.1 45.6 126.7 165.2 193.5 120.3 138.4 99.4 150.0 233.5 180.2 R 111.3 217.7 77.9 112.9 202.9 $1.75 $3.84 $7.22 $0.42 $45.30 $14.19 $1.23 $0.25 $8.34 $0.94 $1.20 $0.47 $8.95 $7.57 $1.16 1.4 $8.40 R $4.42 $3.42 4.1 $9.85 $41.10 $136 $735 $1,099 $146 $1,457 $806 $265 $11 $1,057 $155 $232 $56 $1,238 $752 $174 326.8 $1,514 R $492 $745 319.3 $1,112 $8,338 6.2x 4.6x 5.1x nm 7.3x 9.0x 4.1x 3.1x 10.4x 8.1x 2.9x 2.7x 12.7x 7.7x 4.3x 9.5 6.5x R 11.0x 4.9x 6.5 6.3x 10.1x 7.8x 6.9x 8.9x nm 13.7x 10.2x 16.5x 14.3x 16.3x 15.1x 5.8x 3.8x 10.7x 14.1x 7.1x 12.9 12.2x R 9.9x 6.9x 7.7 10.9x 9.7x 6.3x 5.6x 6.6x 18.3x 9.2x 9.3x 8.6x 5.3x 10.7x 9.0x 6.6x 3.8x 10.0x 10.8x 5.8x 9.0 7.0x R 7.7x 5.5x 5.7 8.4x 8.1x 3.3x 3.9x 3.7x nm 1.9x 0.8x -2.8x 12.4x 2.5x -0.5x 5.8x 2.2x 2.4x 0.9x 8.7x 0.9 0.9x R 1.9x 3.2x 2.4 2.4x 1.3x 2.7x 3.4x 2.9x -0.5x 1.1x 0.6x 0.0x 3.4x 1.9x 1.1x 6.6x 2.4x 2.3x 1.5x 6.3x 0.5 0.4x R 1.8x 2.5x 1.8 1.8x 1.1x $0.42 $1.46 $1.97 -$0.01 $6.80 $2.14 $0.25 $0.15 $0.90 $0.10 $1.85 $0.33 $0.78 $1.04 $0.55 0.18 $1.16 R $0.45 $1.25 1.05 $1.96 $4.58 $0.31 $0.87 $1.11 -$0.01 $3.44 $1.44 $0.07 $0.02 $0.55 $0.06 $0.64 $0.20 $0.98 $0.55 $0.27 0.10 $0.71 R $0.52 $0.74 0.67 $1.08 $4.72 $0.40 $1.24 $1.68 $0.02 $5.19 $1.59 $0.14 $0.09 $0.87 $0.10 $0.55 $0.23 $1.04 $0.78 $0.37 0.15 $1.24 R $0.70 $0.94 0.97 $1.39 $5.58 5.7x 4.4x 6.5x nm 13.2x 9.9x 16.6x 10.3x 15.1x 16.2x 1.9x 2.4x 9.2x 13.7x 4.3x 13.6 11.8x R 8.5x 4.6x 6.1 9.1x 8.8x 4.4x 3.1x 4.3x 18.2x 8.7x 8.9x 8.9x 2.9x 9.6x 9.1x 2.2x 2.0x 8.6x 9.7x 3.1x 9.1 6.8x R 6.3x 3.7x 4.2 7.1x 7.4x $1.70 $6.30 $6.40 $0.00 $29.20 $9.10 $1.00 $0.38 $4.43 $0.90 $2.50 $0.90 $4.31 $5.80 $2.50 0.9 $7.10 R $2.10 $4.30 2.2 $6.70 $20.44 $2.00 $3.25 $10.00 $0.70 $42.50 $15.50 $1.50 $0.20 $9.00 $1.25 $1.00 $0.85 $7.00 $7.00 $1.00 1.5 $11.00 R $5.00 $4.75 4.5 $11.00 $47.50 14% -15% 39% 67% -2% 15% 22% -20% 8% 33% -17% 83% -22% -8% -14% 0.1 31% R 13% 48% 0.1 17% 16% Symb. Pétrole et gaz est. Cote Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif Kyle Preston VE/FT est. ARX BTE BNP CNQ COS CVE CPG ECA ERF FRU LTS NBZ MEG PWT PGF PEY PSK SU TET VET Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Actions e.c. Cours Cote Risque (M) 02/17 RS RS RM RS RI RM RS RM RS RM RI RS RS RI RM RS RS RM RM RS SM M M M M M M M M M SM SM SM SM SM M SM M SM M 338.8 167.8 218.0 1090.1 485.0 756.9 442.9 741.1 205.4 74.3 203.0 103.3 223.8 495.4 533.2 153.7 149.3 1456.9 126.1 107.3 $24.84 $24.17 $8.02 $39.55 $11.88 $23.29 $32.73 $14.07 $14.34 $20.25 $1.58 $8.27 $23.93 $3.16 $4.40 $35.76 $29.85 $39.15 $8.20 $58.38 Cap. bours. (M) 8,415.1 4,054.8 1,748.1 43,113.3 5,761.8 17,627.5 14,497.4 10,427.3 2,945.8 1,504.3 320.8 854.1 5,356.7 1565.6 2346.0 5,496.0 4,457.5 57,038.4 1,033.6 6262.5 Risque: IM = Inférieur à la moyenne, M = Moyen, SM = Supérieur à la moyenne, S = Spéculatif Brian Milne 2013 VE/FT est. 2014 est. 2015 Dette nette/FT 2014e 2015e FT dilués est. est. 2013 2014 2015 C/FT VAN 2014e 2015e MA 10e 10.3x 11.0x 7.2x 5.9x 7.9x 6.9x 8.0x 5.8x 5.4x 13.2x 4.7x -0.4x 18.3x 7.5x 6.7x 10.9x 0.0x 5.6x 12.4x 8.8x 7.8x 6.3x 4.6x 6.1x 6.7x 5.9x 7.1x 4.6x 4.7x 12.1x 2.8x 4.4x 8.8x 3.6x 7.6x 9.4x 29.6x 6.5x 4.6x 8.9x 10.7x 7.1x 6.5x 10.9x 28.1x 12.5x 9.3x 7.0x 6.3x 19.4x 6.8x 6.4x 18.6x 12.3x 8.1x 10.7x 25.0x 13.6x 11.0x 12.3x 1.0x 2.5x 1.9x 1.7x 1.8x 1.3x 1.4x 2.1x 1.5x 1.4x 2.8x 1.5x 4.9x 2.5x 4.1x 1.6x -0.4x 0.8x 2.2x 1.6x $2.76 $5.08 $2.40 $6.86 $2.78 $4.77 $5.29 $3.50 $3.74 $1.78 $3.37 n/a $1.15 $1.89 $1.08 $2.94 $1.48 $6.26 $2.41 $6.51 7.0x 3.9x 3.0x 4.7x 5.2x 5.1x 5.7x 3.3x 3.4x 10.7x 0.6x 3.0x 6.9x 1.7x 4.6x 8.3x 26.1x 6.3x 3.0x 7.8x 1.1x 2.9x 2.9x 3.4x 12.7x 3.8x 2.0x 3.5x 2.3x 2.3x 9.7x 2.1x 18.4x 15.0x 4.4x 2.3x -0.2x 2.7x 6.5x 2.4x $3.54 $6.14 $2.69 $8.44 $2.28 $4.59 $5.73 $4.29 $4.16 $1.90 $2.85 $2.75 $3.46 $1.90 $0.96 $4.28 $1.15 $6.18 $2.76 $7.50 $2.47 $4.69 $1.82 $4.72 $0.38 $2.09 $4.14 $2.64 $3.15 $1.09 $0.80 $1.64 $1.05 $0.38 $0.84 $3.88 $1.18 $2.90 $0.92 $5.29 10.0x 5.2x 4.4x 8.4x 31.4x 11.1x 7.9x 5.3x 4.6x 18.6x 2.0x 5.0x 22.8x 8.2x 5.2x 9.2x 25.2x 13.5x 8.9x 11.0x $24.54 $26.05 $11.82 $43.47 $10.07 $21.12 $34.66 $17.75 $15.90 n/a $5.75 $14.53 $30.60 $6.63 $4.80 $36.29 n/a $39.13 $8.00 $56.06 12 mois Cours Cible Rend. $28.00 $25.00 $9.00 $43.00 $5.00 $23.00 $35.00 $16.00 $16.00 $19.00 $0.50 $13.00 $28.00 $2.00 $4.00 $40.00 $34.00 $40.00 $7.00 $66.00 18% 8% 17% 11% -56% 3% 15% 16% 19% -1% -68% 69% 17% -33% -4% 16% 18% 5% -15% 17% Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision Parts e.c. Cours Cap. bours. VE/FT est. est. Dette nette/FT FT dilués est. est. C/FT VAN 12 mois Cours Symb. Cote Risque (M) 02/17 (M) 2013 2014 2015 2014e 2015e 2013 2014 2015 2014e 2015e 2010e Cible Rend. Petites sociétés pétrolières et gazières Advantage Oil & Gas AAV Arsenal Energy AEI Cequence Energy CQE Crew Energy CR DeeThree Exploration DTX Delphi Energy DEE LEG Legacy Oil + Gas LGX Oil + Gas OIL MEI Manitok Energy RMP Energy RMP SPE Spartan Energy SGL Spyglass Resources Strategic Oil & Gas Ltd. SOG TBE Twin Butte Energy WCP Whiltecap Resources ZAR Zargon Energy RS RS RS RM RS RS RS RS RS RS RS RM RI RS RS RI SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM SM 169.4 17.9 211.0 140.0 88.8 155.4 199.3 88.7 65.8 122.1 262.6 128.1 542.3 355.2 253.3 30.2 $6.07 $3.70 $0.99 $6.03 $6.99 $1.34 $2.27 $0.11 $0.81 $5.48 $2.96 $0.44 $0.15 $0.93 $13.86 $4.17 $1,028 $66 $209 $844 $621 $208 $452 $9 $53 $669 $777 $56 $81 $330 $3,511 $126 7.7x 2.4x 3.3x 5.2x 4.6x 5.0x 3.3x 3.6x 2.7x 4.7x 10.1x 3.4x 7.6x 3.1x 8.6x 3.9x 8.5x 3.7x 5.0x 10.0x 6.7x 6.4x 7.1x 16.2x 3.3x 7.5x 13.8x 7.9x 10.4x 3.5x 9.8x 6.8x 6.5x 2.6x 4.5x 7.3x 5.3x 5.7x 7.1x 5.5x 3.6x 5.2x 7.5x 6.2x 11.1x 4.9x 8.4x 4.7x 2.3x 2.1x 1.7x 2.4x 1.8x 3.5x 6.8x 28.6x 2.2x 1.2x 1.4x 9.9x 7.4x 1.9x 1.9x 4.1x 2.0x 1.4x 1.9x 2.4x 1.6x 3.0x 4.2x 5.9x 2.5x 0.8x 0.7x 6.7x 11.4x 2.9x 1.6x 2.6x $0.96 $3.05 $0.34 $1.36 $1.97 $0.42 $1.80 $0.08 $0.64 $1.33 $0.39 $0.44 $0.03 $0.57 $2.03 $1.73 $0.92 $1.80 $0.25 $0.70 $1.34 $0.30 $0.68 $0.02 $0.55 $0.82 $0.22 $0.14 $0.02 $0.46 $1.57 $0.93 $1.24 $2.45 $0.30 $1.02 $1.79 $0.34 $1.11 $0.09 $0.53 $1.19 $0.43 $0.19 $0.02 $0.33 $1.85 $1.43 6.6x 2.1x 4.0x 8.6x 5.2x 4.5x 3.3x 6.1x 1.5x 6.7x 13.3x 3.1x 9.0x 2.0x 8.8x 4.5x 4.9x 1.5x 3.3x 5.9x 3.9x 3.9x 2.0x 1.1x 1.5x 4.6x 7.0x 2.3x 8.6x 2.8x 7.5x 2.9x $2.43 $8.16 $1.60 $3.20 $9.40 $2.10 $6.10 $0.11 $2.37 $3.20 $2.18 $2.43 $0.30 $1.20 $7.75 $5.90 $7.50 $7.50 $1.75 $7.00 $7.00 $1.75 $3.00 $0.15 $1.25 $6.50 $3.25 $0.30 $0.15 $1.50 $15.50 $4.00 24% 106% 77% 16% 0% 31% 32% 43% 54% 19% 10% -31% 0% 74% 17% 5% Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision 40 VISION — Mars 2015 Pipelines, services publics et infrastructures Analyse sectorielle — échéance. Nous estimons néanmoins que les entreprises investiront $83 milliards pour assurer leur développement, ce qui permet d’envisager une hausse dans les deux chiffres du BAIIA de plusieurs acteurs du secteur jusqu’à la fin de 2018. Patrick Kenny, CFA Analyste 403 290 5451 Pour 2014, deux facteurs macroéconomiques devraient selon nous contrebalancer la hausse des taux d’intérêt à long terme et la baisse de l’activité pétrolière et gazière : — Adjoint : Michael Nguyen 403 290-5447 En 2014, le secteur des pipelines, des services publics et des infrastructures énergétiques a produit un rendement total de 19%, contre 11% pour l’indice composé S&P TSX – ce qui témoigne de la baisse des taux d’intérêt à long terme et de la poursuite de la hausse des flux de trésorerie, des bénéfices et des dividendes par action des sociétés, ces mouvements ayant été annulés en partie par la liquidation rapide de titres pétroliers en fin d’année. Depuis le début de l’année, le secteur des pipelines, des services publics et des infrastructures énergétiques fait du sur-place, alors que l’indice composé S&P/TSX affiche un gain de 4%. Depuis le début de 2014, le taux des obligations à 10 ans du Canada a cédé environ 130 pb pour s’établir à 1.4%. Pour la suite, notre groupe Économie et Stratégie prévoit que ce taux atteindra environ 2% avant le T4 2016. Précisons que nos hypothèses sur le coût du capital, prises en considération dans nos évaluations, continuent de reposer sur un taux obligataire de 3.0%. Nous nous attendons donc à une hausse des taux d’intérêt à long terme en 2015 qui permettra de maintenir les ratios d’évaluation actuels des sociétés, que leur ratio de distribution soit élevé ou bas (le ratio VE/BAIIA libre est actuellement de 14 environ, la moyenne historique étant de 12 environ). Par ailleurs, depuis l’été 2014, les cours du pétrole ont diminué de moitié pour passer sous la barre des US$50 le baril de WTI, orientant à la baisse l’ensemble des titres des sociétés de pipelines et du secteur intermédiaire, le marché se demandant ce qu’il adviendra du forage de puits pétrole et de gaz et quel en sera l’impact sur les flux de trésorerie à brève échéance et sur les perspectives de croissance à longue Pipelines et divers AltaGas Canexus Enbridge Inc. Enbridge Income Fund Gibson Energy Inter Pipeline Keyera Pembina Pipelines Superior Plus TransCanada Corp. Valener Inc. Veresen Inc. Producteurs d’électricité ATCO Ltd. Brookfield Renewable Canadian Utilities Ltd. Capital Power Emera Inc. Fortis Inc. Northland Power TransAlta En général, nous recommandons que les investisseurs conservent les sociétés dont le BAIIA a manifestement le plus de chances de croître, ce qui laisse espérer une croissance durable du dividende tout en minimisant les éventuelles pressions sur l’évaluation dues à la hausse des taux d’intérêt à long terme. Superior Plus, Gibson, Pembina, AltaGas, Keyera, Enbridge Inc. et Inter Pipeline Symb. Recom. Risque ALA CUS ENB ENF GEI IPL KEY PPL SPB TRP VNR VSN RS RI RS RM RS RS RS RS RS RM RM RM M SM IM M M M M M SM IM M M 133.1 183.2 848.8 470.2 124.2 325.4 84.1 329.5 126.2 709.0 38.1 280.4 46.58 2.80 61.52 41.90 26.88 33.93 81.64 40.54 12.77 57.23 17.17 15.83 6,200 510 52,220 19,700 3,340 11,040 6,870 13,360 1,610 40,580 650 4,440 1.67 0.47 1.40 1.39 1.18 1.31 2.51 1.72 0.62 1.92 1.00 1.00 1.90 0.20 1.86 1.62 1.28 1.53 2.72 1.78 0.72 2.08 1.03 1.00 2.19 0.20 2.14 1.78 1.40 1.73 2.97 1.92 0.83 2.25 1.07 1.00 ACO'X BEP CU CPX EMA FTS NPI TA RM RM RM RM RM RM RS RI IM IM IM M IM IM M M 115.1 273.4 263.3 101.6 143.1 275.3 147.6 273.4 47.12 38.66 40.79 25.21 42.13 39.32 16.81 10.91 5,430 10,570 10,740 2,560 6,030 10,820 2,480 2,980 0.86 1.55 1.07 1.31 1.48 1.28 1.08 0.72 0.99 1.66 1.18 1.41 1.61 1.36 1.08 0.72 1.14 1.78 1.29 1.53 1.72 1.43 1.08 0.72 Risque: IM = Inférieur à la moyenne, M = Moyen, SM = Supérieur à la moyenne, S = Spéculatif Cap. bours. (M) 2. Nous estimons que la forte correction des cours du pétrole offre aux sociétés du secteur intermédiaire une occasion sans pareille d’acquérir des installations dans les infrastructures énergétiques (ex. des usines de traitement du gaz) auprès de sociétés pétrolières et gazières qui cherchent à renforcer leur bilan face à des cours du pétrole appelés à rester bas tout au long de 2015. En moyenne, les titres des sociétés du secteur intermédiaire traitant du gaz ou des LGN pourraient s’apprécier de 10% environ à la suite d’opérations de fusion-acquisition. Sélections Parts e.c. (M) Cours 2/17 1. Plusieurs sociétés que nous suivons génèrent une partie importante de leurs flux de trésorerie en dollars américains – un facteur de valorisation à long terme que les investisseurs ne devraient pas négliger alors que le dollar canadien se dirige vers les US$0.80 et qu’il pourrait descendre plus bas (le 21 janvier, la Banque du Canada a pris le marché par surprise en réduisant de 25 pb son taux à un jour, passé à 0.75%). Il faut savoir qu’une baisse de US$0.05 du dollar canadien par rapport à nos projections à long terme qui le situent à US$0.90 augmente les valorisations d’environ 2.5% en moyenne. Distributions par part est. est. est. 2014 2015 2016 Rendement des distr. 2015e 2016e 4.1% 7.1% 3.0% 3.9% 4.8% 4.5% 3.3% 4.4% 5.6% 3.6% 6.0% 6.3% est. 2014 Enc. Distr. est. 2015 est. 2016 C/Enc. distr. 2015e 2016e Dette/ Enc. distr. 13e 12 mois Cours Cible Rend. Rendement combiné 4.7% 7.1% 3.5% 4.2% 5.2% 5.1% 3.6% 4.7% 6.5% 3.9% 6.2% 6.3% 2.95 0.21 3.57 1.93 1.94 1.56 5.53 2.13 1.20 5.57 1.10 1.10 3.39 0.28 4.87 2.74 2.00 2.10 5.17 2.00 1.30 5.02 1.14 1.10 3.57 0.30 5.69 2.94 2.21 2.25 6.50 2.64 1.63 5.44 1.14 1.05 13.8 10.1 12.6 15.3 13.4 16.1 15.8 20.3 9.8 11.4 15.1 14.4 13.0 9.4 10.8 14.3 12.2 15.0 12.6 15.4 7.8 10.5 15.1 15.0 8.5 11.2 10.1 32.8 4.1 7.9 3.8 7.3 4.1 9.5 4.3 5.4 52.00 2.50 67.00 43.00 32.00 37.00 95.00 50.00 16.00 63.00 18.00 17.50 11.6% -10.7% 8.9% 2.6% 19.0% 9.0% 16.4% 23.3% 25.3% 10.1% 4.8% 10.5% 2.1% 2.4% 4.3% 4.6% 2.9% 3.2% 5.6% 6.1% 3.8% 4.1% 3.5% 3.6% 6.4% 6.4% 6.6% 6.6% 3.88 2.02 3.07 3.44 2.91 2.40 0.00 0.59 4.72 2.37 3.68 2.82 3.26 3.33 0.94 1.19 5.04 2.45 4.15 2.87 3.40 3.62 0.92 1.18 10.0 16.3 11.1 8.9 12.9 11.8 17.9 9.2 9.4 15.8 9.8 8.8 12.4 10.9 18.2 9.2 19.0 11.0 9.4 6.2 10.1 14.8 29.5 16.1 54.00 43.00 47.00 29.00 43.00 42.00 19.00 10.50 14.6% 16.9% 11.2% 15.7% 15.2% 18.3% 15.0% 20.9% 2.1% 6.0% 6.8% 10.4% 13.0% 19.5% -3.8% 2.8% 16.0% -3.6% 12.2% 6.7% 24.0% 13.8% 19.8% 27.9% 31.4% 13.9% 11.0% 16.9% Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision 41 — Services financiers diversifiés Analyse sectorielle — Shubha Rahman Khan Analyste 416 869-6425 — Adjoint : Jaeme Gloyn 416 869-8042 Le point sur nos premiers choix Prêteurs hypothécaires – perspectives pour 2015 – des occasions à saisir même si le secteur de l’habitation ralentit Il y a un bon moment que le bilan des ménages canadiens est tendu selon plusieurs critères de mesure, le marché de l’habitation suscitant des inquiétudes depuis quelques années. La persistance de taux d’intérêt près de leurs bas historiques et d’une économie assise sur des bases relativement solides a donné lieu à des ventes de logements robustes, à une montée continue des prix de l'immobilier et à un taux très bas de défaillance sur les prêts hypothécaires. Avec la baisse de plus de 50% des cours du pétrole depuis juin 2014, les perspectives du marché de l’habitation ont cependant changé radicalement. L’économie albertaine étant concernée au premier chef, elle qui assure facilement 15% des ventes annuelles de maisons au pays. L’activité sur le marché de l’habitation devrait ralentir en 2015 – Nous nous attendions déjà à ce que les ventes de logements ralentissent au Canada du fait de l’état tendu des finances des ménages. Dans leurs rapports les plus récents sur le marché de l’habitation, l’ACI et la SCHL ont toutes deux réduit leurs prévisions pour 2015 de 1% à 2% en raison d’un ralentissement économique appréhendé dans les provinces productrices de pétrole, dont l’effet sera atténué par la baisse des taux d’intérêt. La qualité du crédit se maintient – Les pertes d’emploi dans les régions productrices de pétrole devraient faire augmenter les créances Actions Symb. Cote Risque e.c. (M) Cours 2/17 irrécouvrables, en particulier dans l’ouest du Canada, qui a créé plus de 80% des nouveaux emplois en 2014, pertes annulées en partie par la progression de l’emploi ailleurs au pays par suite de la dépréciation du dollar canadien et de la baisse du prix de l’énergie. Les propriétaires de logements devraient voir leur taux d’emprunt hypothécaire diminuer au moment de renégocier leurs contrats, la Banque du Canada ayant réduit ses taux de 25 points de base dernièrement, et disposer d’un revenu plus élevé avec la baisse du prix des carburants. Ce qui devrait réduire le risque de défaillance. Prévisions et ratios d’évaluation revus à la baisse – Nous avons réduit les projections de bénéfices des sociétés de prêts hypothécaires que nous suivons. Les révisions les plus importantes ont concerné les sociétés particulièrement actives en Alberta et les résultats sont les plus sensibles aux variations des pertes sur prêts. Comme nos prévisions concernant l’émission de prêts hypothécaires étaient déjà assez modestes, la révision à la baisse de la croissance du chiffre d’affaires n’a eu qu’une faible incidence sur les estimations des bénéfices. Genworth MI Canada (TSX : MIC) – Les gains de parts de marché au détriment de la SCHL et la hausse des prix ont rehaussé grandement le profil de rentabilité au cours de la dernière année. Cependant, comme l’Alberta compte pour 15% dans le portefeuille de cette société de placement hypothécaire, qui affiche de loin les résultats les plus sensibles aux variations du taux de défaillance sur les prêts hypothécaires, ses bénéfices risquent de baisser. Prêteurs à risque (HCG, EQB, MKP) – Nous croyons que l’équation risque-rendement est favorable en ce moment aux prêteurs hypothécaires à risque, surtout depuis le repli du prix de leurs actions au dernier trimestre. La croissance des prêts demeurera néanmoins très robuste par rapport à ce peuvent espérer les prêteurs hypothécaires traditionnels, du fait des gains de part de marché des dernières années. La qualité du crédit demeure exceptionnellement bonne, et la sensibilité des résultats à la hausse des créances irrécouvrables de ces prêteurs est faible. Avec seulement 3% des prêts consentis en Alberta, HCG est particulièrement peu exposée à ce marché. Nous cotons son titre Rendement supérieur. Sélections Element Financial, Equitable Group, Home Capital Group Dernier BPA dilué exercice déclaré dernier exerc. VCPA est. FE1 est. FE2 C/B FE1 FE2 dernier trimest. Cours est. FE1 est. FE2 C/VC FE1 FE2 Div. % cible 12 mois Banques Canadian Western Bank Laurentian Bank CWB LB RM RM SM IM 80.4 28.9 28.86 50.32 Oct-15 Oct-15 2.75 5.31 2.87 5.61 3.14 6.02 10.1 9.0 9.2 8.4 19.52 45.89 21.70 48.81 24.09 52.45 1.3 1.0 1.2 1.0 2.8% 4.1% 35.00 51.00 Financement hypothécaire Equitable Group First National Financial Genworth MI Canada Home Capital Group MCAN Mortgage Corp. EQB FN MIC HCG MKP RS RM RM RS RM M M M M IM 15.4 60.0 93.1 70.1 20.8 58.47 22.50 31.66 43.30 13.89 Dec-15 Dec-15 Dec-15 Dec-15 Dec-15 5.82 2.24 3.87 4.10 1.44 6.69 2.09 3.71 4.44 1.22 7.47 2.37 3.33 5.03 1.37 8.7 10.8 8.5 9.8 11.4 7.8 9.5 9.5 8.6 10.2 39.61 6.01 35.12 20.67 10.61 41.23 6.19 37.25 24.23 10.60 48.13 7.00 39.02 28.23 10.85 1.4 3.6 0.8 1.8 1.3 1.2 3.2 0.8 1.5 1.3 1.2% 6.7% 4.4% 1.5% 8.1% 73.00 22.00 35.00 53.00 15.00 Financement d'équipements Element Financial Callidus Capital Corp. EFN CBL RS RS M SM 264.1 48.7 14.61 17.48 Dec-15 Dec-15 0.34 -0.27 0.55 0.78 0.99 1.79 26.4 22.3 14.7 9.7 8.93 8.13 9.12 9.09 10.07 10.96 1.6 1.9 1.5 1.6 0.0% 0.0% 20.00 33.00 Bourses des valeurs TMX Group X RM M 54.3 49.75 Dec-15 3.84 3.87 4.37 12.9 11.4 53.55 55.82 58.60 0.9 0.8 3.2% 52.00 Assurance Intact Financial Corp. IFC RM IM 131.5 90.64 Dec-15 5.68 6.20 6.56 14.6 13.8 37.75 41.93 46.38 2.2 2.0 2.1% 93.00 Gestion d'actifs AGF Management Ltd. CI Financial Corp Fiera Capital Corp. Gluskin Sheff + Assoc. IGM Financial Inc. AGF'B CIX FSZ GS IGM RM RM RS RS RM SM IM M SM IM 85.7 281.7 68.0 31.7 251.5 8.18 34.10 14.10 27.52 44.68 Nov-15 Dec-15 Dec-15 Jun-15 Dec-15 0.68 1.83 0.72 1.87 3.27 0.64 2.18 0.87 2.83 3.33 0.70 2.50 0.99 3.27 3.70 12.8 15.6 16.2 9.7 13.4 11.7 13.6 14.2 8.4 12.1 10.85 6.75 6.28 4.14 18.65 11.08 7.65 6.35 4.15 19.76 11.56 8.88 6.88 4.75 21.24 0.7 4.5 2.2 6.6 2.3 0.7 3.8 2.0 5.8 2.1 13.2% 3.5% 3.4% 2.9% 4.8% Système de notation: RS = rendement supérieur, RM = rendement moyen, RI = rendement inférieur, R = Restriction, T = Accepter offre, UR = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif 8.50 36.00 16.00 36.00 48.00 42 VISION — Mars 2015 Services financiers Analyse sectorielle — Deuxièmement, après la réduction surprise des taux de la Banque du Canada (entre autres choses) le mois dernier, les taux des obligations de bonne qualité des sociétés et des gouvernements ont plongé. Dans le cas de certains fonds, les taux sont désormais inférieurs au ratio des frais de gestion, ce qui rend le rendement en dividendes des six grandes banques nettement plus attrayant – en particulier pour les fonds équilibrés. Peter Routledge Analyste 416 869-7442 — Adjoints : Parham Fini, J.D./MBA,BBA: 416 869-6515 Paul Poon: 416 507-8006 Nous comparons régulièrement le rendement en dividendes des six grandes banques au rendement moyen des obligations de sociétés canadiennes notées A. Cela nous aide à mesurer le degré d’attrait des titres bancaires par rapport à d’autres titres à haut rendement (comme les obligations de bonne qualité de sociétés canadiennes). Depuis le 1er janvier, les obligations de sociétés canadiennes notées A ont cédé 46 pb à 2.66%, alors que le rendement moyen en dividendes des banques canadiennes gagnait 10 pb à 3.96% -- une hausse de 56 pb en faveur des six grandes banques en termes d’attrait. En outre, le faible taux de rendement des obligations en ce moment devrait inciter les fonds équilibrés à augmenter leur pondération en actions de leurs portefeuilles, ce qui devrait profiter aux titres bancaires. Les six grandes banques canadiennes soumises à des forces contraires Les titres des six grandes banques canadiennes ont reculé de 10% en janvier lorsque des facteurs macroéconomiques délétères et une réduction surprise des taux de la Banque, les deux causés par la chute marquée des cours du pétrole, sont venus assombrir les perspectives du secteur. En février cependant, les titres des six grandes banques ont bondi de 9%. Les inquiétudes précitées n’ont rien perdu de leur intensité. Alors, pourquoi les titres des six grandes banques canadiennes ont-ils chuté pour ensuite remonter ? Souvent, les titres des grandes banques canadiennes sont d’abord vus comme une source de rendement et ensuite comme une source de plus-value. La courbe des taux s’étant affaissée, ces titres deviennent plus intéressants pour l’investisseur en quête de rendement. Selon nous, deux forces contraires sont à l’origine de cette instabilité des cours : la reprise sur une grande échelle des ventes à découvert d’actions et la baisse des taux obligataires depuis la réduction inattendue du taux de financement à un jour par la Banque du Canada. Alors, de quel côté penche la balance ? Pour le moment, la balance penche nettement en faveur de l’investisseur axé sur le rendement – bien des Canadiens s’y reconnaissant. Les vendeurs à découvert américains ont amplement le choix et ne peuvent guère influer sur les ventes à découvert des titres bancaires. Premièrement, la reprise de la thèse des ventes à découvert a fait plonger les valorisations bancaires. Les taux d’intérêt à court terme des six grandes banques d’ici ont monté depuis deux mois, mais la hausse est venue surtout des États-Unis. Ces ventes à découvert traduiraient non seulement une inquiétude à l’endroit de l’économie canadienne, mais elles les auraient amplifiées. Cela a fini par atteindre les titres des six grandes banques. Actions Risque e.c. (M) Dernier Cours 2/17 exercice déclaré Cela dit, il faut voir tout l’impact qu’un baril de pétrole à US$50-$60 aura sur l’économie canadienne et, notamment, sur les ménages très endettés. Lorsque le marché se rendra compte que la hausse des créances irrécouvrables est inévitable, les titres bancaires écoperont de nouveau, ainsi que les estimations des bénéfices des banques. Les vendeurs à découvert n’ont pas encore dit leur dernier mot. BPA dilué dernier exerc. est. FE1 VCPA est. FE2 Symb. Cote Banques Banque de Montréal Banque Scotia CIBC Banque Nationale Banque Royale du Canada Banque Toronto-Dominion BMO BNS CM NA RY TD RM RM RM PN RM RS IM IM IM M IM IM 647.0 1,215.0 397.0 329.0 1,442.0 1,847.0 78.97 67.37 95.39 47.95 77.70 55.56 Oct-14 Oct-14 Oct-14 Oct-14 Oct-14 Oct-14 6.60 5.46 8.69 4.45 6.19 4.27 6.92 5.62 9.31 4.60 6.43 4.53 7.22 6.03 9.41 5.02 6.75 5.00 Assurances Great-West Lifeco Industrielle Alliance Financière Manuvie Financière Sun Life GWO IAG MFC SLF RM RM RS RM IM M M M 997.0 101.0 1,970.0 612.0 36.83 42.72 21.95 39.26 Dec-14 Dec-14 Dec-14 Dec-14 2.33 3.55 1.43 2.79 2.54 3.97 1.80 2.86 2.75 3.93 2.09 3.36 FE2 11.4 12.0 10.2 10.4 12.1 12.3 10.9 11.2 10.1 9.6 11.5 11.1 48.18 36.96 44.30 25.76 33.69 28.45 53.16 40.75 50.90 28.51 37.99 32.30 57.59 44.34 55.90 31.20 43.08 35.87 1.5 1.7 1.9 1.7 2.0 1.7 1.4 1.5 1.7 1.5 1.8 1.5 4.2% 4.3% 4.5% 4.4% 4.0% 3.7% 85.00 70.00 100.00 N/A 83.00 59.00 14.5 10.8 12.2 13.7 13.4 10.9 10.5 11.7 16.80 33.83 16.42 26.87 19.67 37.39 18.79 29.60 21.85 40.52 20.56 32.19 1.9 1.1 1.2 1.3 1.7 1.1 1.1 1.2 3.9% 2.8% 3.1% 3.8% 38.00 44.00 26.00 42.00 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction, AO = Accepter offre; ER = En révision; PN = Pas noté Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif est. FE1 Cours dernier trimest. FE1 C/B est. FE2 C/VC FE1 FE2 Div. % cible 12 mois 43 — Distribution et produits de consommation Analyse sectorielle — Vishal Shreedhar Analyste 416 869-7930 — Adjoint : Ryan Li 416 869-6767 Une bonne acquisition complémentaire. Gildan a conclu une entente définitive pour l’acquisition de Comfort Colors, un fournisseur de vêtements non décorés teints, pour $100 millions; le ratio VE/BAIIA estimé est de 7.0 environ. Nous pensons qu’il s’agit d’une transaction favorable pour Gildan, vu le ratio de transaction estimé assez bas, les marges favorables supposées (~15% sur le BAIIA), l’important potentiel de gains de synergie (selon la direction, l’ajout au BPA pourrait passer de $0.05 initialement à $0.20) et la possibilité qu’elle offrira d’utiliser des capacités de fabrication et d’emprunt excédentaires. Cette acquisition étend aussi la portée de Gildan dans des catégories de produit connexes. Gildan conserve un bilan solide, avec un ratio dette nette/BAIIA de 0.8 environ. Les Vêtements de sport Gildan Inc. Résultats satisfaisants pour le T4 2014 civil. Notre opinion ne change pas. BPA rajusté de -$0.31 au T4 2014, par rapport à l’estimation FBN (et consensuelle) de -$0.30 et à $0.35 douze mois plus tôt. Le chiffre d’affaires s’est élevé à $391 millions, comparativement à notre estimation de $405 millions et à la projection de $401 millions qui faisait consensus; il avait été de $451 millions douze mois plus tôt. Les ventes de vêtements de marque ont totalisé $230 millions et ont progressé de 22% a/a; FBN les avait estimées à $227 millions. La croissance des ventes est surtout attribuable à l’acquisition de Doris et à l’élan des programmes de marque et des vêtements sous licence. Les ventes de vêtements imprimés, de $160 millions, ont chuté de 39% a/a; FBN les avait situées à $178 millions. Ce résultat a souffert de la baisse des prix de vente, d’une réduction de la valeur des stocks et du déstockage opéré par les clients. Le BAIIA rajusté de -$15 millions se compare à notre estimation de -$16 millions et à $65 millions un an plus tôt. Le BAII des Vêtements de marque a été plus faible que prévu, mais celui des Vêtements imprimés a été plus élevé. Gildan procédera à un fractionnement d’actions à raison de deux pour une; la négociation des actions tenant compte du fractionnement commencera le 30 mars 2015. Symb. Grands magasins Canadian Tire CTC.a Dollarama DOL Magasins spécialisés Couche Tard ATD.b Rona RON Habillement Gildan GIL Pharmacies Jean Coutu PJC.a Épiceries Empire Company EMP.a Loblaw L Metro MRU Transformation des aliments Saputo SAP Cote Actions e.c. Risque (M) RS RS Cours 02/17 Dernier exercice déclaré Trimestre satisfaisant. Nous considérons les résultats du trimestre satisfaisants, sinon légèrement négatifs compte tenu des gains de parts de marché et de la rentabilité plus faibles que prévu du secteur Vêtements de marque et des ventes plus faibles que prévu du secteur Vêtements imprimés. Le BPA du T4 2014 a été essentiellement conforme aux attentes; la direction maintient ses prévisions pour 2015. Nos propres estimations changent assez peu. Nous restons sur notre position. Nous continuons de penser que la capacité de dégager des bénéfices se rétablira en grande partie d’ici 2016, Gildan bénéficiant graduellement de ses achats de coton à meilleur prix, de gains d’efficacité manufacturière et de la poursuite de la croissance. Comme nous le notions dans un billet en décembre 2014, le rendement financier de Gildan a aussi connu quelques ratés en 2008 et en 2011; le cours de l’action s’est toutefois vite redressé quand les investisseurs ont tourné leur regard vers le potentiel de bénéfice normalisé. Nous pensons que le titre s’est en grande partie rétabli, mais qu’il peut continuer de progresser en 2015. Cote Rendement supérieur maintenue; cours cible de CA$80. Nous évaluons Gildan selon un ratio mixte de 16.5 appliqué à nos BPA estimatifs 2016 et 2017, ajustés en fonction du change. BPA dilué dernier est. exerc. FE1 est. FE2 C/B FE1 FE2 MAPA diluée dernier est. est. exerc. FE1 FE2 C/MA Valeur FE1 FE2 compt. Ratio d'endet. Cours cible 12 mois IM IM 79.2 132.7 119.03 60.99 Dec-13 Feb-14 7.02 1.74 8.04 2.15 8.34 14.8 2.45 28.3 14.3 24.9 1,245 1,388 1,472 9.1 402 452 504 19.2 8.6 17.2 66.37 5.25 0.38 0.46 SM M 568.6 115.9 48.02 13.93 Apr-14 Dec-14 1.35 0.71 1.70 0.92 1.86 22.8 1.04 15.2 20.8 13.4 1,591 1,813 2,088 12.9 235 260 274 6.9 11.2 6.5 7.25 13.90 0.27 0.10 52.00 15.50 RS M 121.9 59.02 Dec-14 2.94 3.08 3.81 19.2 15.5 465 535 639 14.0 11.8 15.44 0.14 80.00 RM M 186.8 25.79 Mar-14 1.09 1.19 1.30 21.6 19.8 335 338 351 14.0 13.5 5.28 (0.10) 27.00 RM RS RS IM IM M 92.3 412.5 254.4 91.41 63.87 34.97 May-14 Dec-13 Sep-14 4.80 2.49 1.71 5.66 3.03 1.93 6.52 16.1 3.52 21.1 2.06 18.1 14.0 18.2 17.0 1,050 1,340 1,438 8.3 2,111 3,140 3,672 12.1 788 829 855 12.1 7.8 10.3 11.7 63.62 30.49 10.59 0.32 0.48 0.30 90.00 65.00 34.00 RM M 396.9 35.59 Mar-14 1.44 1.51 1.72 23.5 20.7 1,020 1,104 1,201 14.6 13.4 8.14 0.38 RS RS Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO= Accepter offre; ER = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif 132.00 58.00 36.00 u= dollars US 44 VISION — Mars 2015 Communications, médias et télécom Analyse sectorielle — NYX a effectué l’acquisition de la division Ongame d’Amaya Inc. [AYA:TSX] et racheté son réseau de poker en ligne interentreprises. L’opération comprend un droit de première offre sur les activités de casino en ligne interentreprises d’Amaya en 2015. La priorité de NYX est de restructurer les activités, de consolider les plateformes et de relancer la croissance d’Ongame grâce à la vente réciproque de plateformes et de services. Les pertes BAIIA d’Ongame devraient considérablement diminuer en 2015 et l’unité devrait atteindre le seuil de rentabilité d’ici la fin de l’année. La position de trésorerie nette de NYX vient compléter ses flux de trésorerie disponibles après un premier appel public à l’épargne effectué sept semaines auparavant qui sera utilisé pour financer des initiatives de développement internes ainsi que des acquisitions, qui constituent une importante partie de sa stratégie. Notre cours cible repose sur notre estimation des flux de trésorerie actualisés pour 2015 ainsi que sur un ratio VE/BAIIA de 11.5 fois nos estimations pour 2016, inférieur au ratio prévisionnel moyen plus proche de 12.0 auquel se négociaient récemment les fournisseurs de technologies de jeux. Nos estimations et notre valorisation ne tiennent pas compte d’éventuelles futures acquisitions, malgré la possibilité d’achat des activités de casino en ligne interentreprise d’Amaya dans le courant de l’année. De plus, notre valorisation ne tient pas compte de la valeur de sa coentreprise avec Sportech aux États-Unis, qui pourrait ajouter $0.15-$0.25 par action à court terme et qui offre un potentiel de hausse supplémentaire. Depuis son premier appel public à l’épargne effectué le 30 décembre 2014, le titre a fait un bond de plus de 40% et notre cours cible présente encore un important potentiel de hausse. Adam Shine, cfa Analyste 514 879-2302 — Adjoints : Peter Stusio, MBA, CFA.: 514 879-2564 Kevin Krishnaratne, B.Eng, MBA, CFA.: 416 869-6585 NYX Gaming – Un fournisseur de jeux numériques en croissance : le 11 février, nous avons commencé à couvrir NYX Gaming Group Ltd. [symbole NYX à la Bourse de croissance TSX] avec une cote Rendement supérieur, un cours cible de $6.00 et une cote de risque supérieur à la moyenne. NYX, dont le siège social est situé à Guernesey, R.-U., et qui possède des bureaux à Las Vegas, à Stockholm et à Sydney, Australie, est un fournisseur de logiciels de jeux numériques interentreprises (B2B) dans les secteurs des jeux interactifs, sociaux et mobiles en ligne. Ses principaux domaines d’activité sont la construction et la fourniture de plateformes et de produits de technologie en ligne, le développement de contenu et les jeux sociaux. Environ 90% de son chiffre d’affaires est récurrent et provient essentiellement du Royaume-Uni, de l’Europe et du continent américain. Selon nos estimations, la société tire au moins 90% de son chiffre d’affaires des opérateurs entreprise-consommateur (B2C) qui exercent leurs activités sur des marchés réglementés. NYX a pour ambition de devenir l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de logiciels de jeux numériques à des opérateurs entreprise-consommateur sur des marchés réglementés. Pour ce faire, elle compte remporter de nouveaux clients, accroître son portefeuille, renforcer son expertise et sa crédibilité sur les marchés réglementés en Europe et aux États-Unis et continuer d’investir dans son architecture ouverte. Le 13 novembre 2014, Radiodiffusion et divertissement Cineplex Inc. Corus Entertainment Inc. DHX Media NYX Gaming Sirius XM Canada Holdings The Intertain Group Limited TVA Group Inc. Impression et édition Supremex Inc. Thomson Reuters Torstar Corporation Transcontinental Inc. Publicité et marketing Aimia Inc. Télécommunications BCE Inc. Cogeco Cable Manitoba Telecom Services Inc. Quebecor Inc. Rogers Communications Inc. Shaw Communications Telus Corp. TeraGo Équipement de communication COM DEV Symb. Cote CGX CJR.b DHX NYX XSR IT TVA.b RS RM RM RS RS R RI SXP TRI TS.b TCL.a RM RM RM RM AIM RS BCE CCA MBT QBR.b RCI.b SJR.b T TGO RI RS RM RS RS RI RS RS CDV RS Aimia, NYX Gaming, Sirius XM Canada, Quebecor, Cineplex, Rogers, TELUS et Cogeco Cable Actions e.c. Cours Dernier exercice (M) 2/17 déclaré IM SM SM SM SM R SM 63.0 86.2 123.1 33.8 128.1 R 23.8 49.14 21.73 9.54 4.98 6.23 R 6.40 Dec-14 Aug-14 Jun-13 NA Aug-14 R Dec-13 1.24 1.76 0.10 (0.07) 0.16 R 0.59 1.78 1.86 0.30 (0.02) 0.25 R 0.19 2.22 2.00 0.43 0.06 0.36 R 0.30 27.6 11.7 31.8 NM 24.9 R 33.7 22.1 10.9 22.2 NM 17.3 R 21.3 201.0 289.6 37.0 4.3 79.0 R 53.7 251.0 300.5 84.5 5.7 82.0 R 41.7 290.6 305.1 106.5 8.2 91.3 R 54.9 13.8 8.9 15.3 26.3 11.8 R 6.2 11.9 8.5 12.8 18.0 10.4 R 6.9 11.61 15.44 1.78 1.04 NM R 11.42 0.30 0.40 0.52 -0.04 NM R 0.19 50.00 21.50 9.50 6.00 7.00 R 6.50 SM M SM SM 28.9 803.2 80.2 78.0 3.55 49.23 7.36 16.14 Dec-13 Dec-14 Dec-13 Oct-13 0.32 1.95 1.12 2.16 0.38 2.10 0.60 2.11 0.38 2.35 0.55 2.17 9.3 18.9 12.3 7.6 9.3 16.9 13.4 7.4 25.2 3448.0 173.5 360.4 26.4 3544.0 105.0 363.4 26.3 3765.0 92.0 357.0 4.9 11.1 3.1 4.3 4.5 10.4 3.7 4.1 2.22 17.65 10.92 10.15 0.30 0.33 NM 0.36 3.25 50.00 7.00 16.50 Risque Sélections BPA dilué dernier est. exerc. est. FE1 FE2 C/B FE1 FE2 dernier BAIIA (M$) est. est. VE/BAIIA exerc. FE1 FE2 FE1 Valeur FE2 compt. Ratio d'endet. Cours cible 12 mois SM 172.8 14.40 Dec-13 0.53 1.04 0.89 13.8 16.2 351.5 318.5 307.5 9.6 9.6 2.77 0.07 18.50 M M M SM M M M SM 840.3 49.1 77.6 122.9 514.7 457.2 615.0 11.6 55.57 76.03 24.54 32.17 46.09 29.66 43.61 6.10 Dec-14 Aug-14 Dec-14 Dec-13 Dec-14 Aug-14 Dec-14 Dec-13 3.18 4.26 1.43 1.59 2.96 1.78 2.31 0.35 3.34 5.21 1.43 1.84 3.10 1.95 2.57 (0.18) 3.54 5.34 1.45 1.61 3.22 1.95 2.89 0.20 16.6 14.6 17.2 17.5 14.9 15.2 17.0 N/A 15.7 14.2 16.9 20.0 14.3 15.2 15.1 30.5 8303.0 893.4 565.9 1480.5 5019.0 2262.0 4216.0 18.4 8547.2 923.6 582.3 1500.7 5158.0 2378.6 4440.2 16.1 8809.2 952.5 596.8 1465.6 5284.1 2439.5 4678.0 17.6 8.2 6.7 5.5 6.4 7.4 8.1 8.0 5.6 7.8 6.3 5.5 6.3 7.1 7.8 7.3 5.0 13.02 31.88 13.56 9.37 10.64 11.05 12.16 3.61 0.43 0.65 0.31 0.73 0.55 0.52 0.56 0.33 52.00 80.00 26.00 38.00 50.00 28.50 46.00 7.50 SM 76.5 3.88 Oct-13 0.13 0.21 0.29 18.5 13.4 29.4 40.1 47.0 7.9 6.6 2.64 0.09 4.75 Risque: IM = Inférieur à la moyenne, M = Moyen, SM = Supérieur à la moyenne, S = Spéculatif Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision TRI estimations en dollars US$, autres données en CA$. 45 — Immobilier Analyse sectorielle — Matt Kornack Analyste 416 507-8104 Trevor Johnson, cfa Analyste 416 869-8511 — — Adjoint : Endri Leno 416 869-8047 Les FPI conservent leurs gains, mais une éventuelle progression est menacée par la volatilité macroéconomique. Les titres de certaines FPI (fiducies à grande capitalisation / titres défensifs) ont remonté depuis les ventes massives de la fin de 2014, certaines fiducies cotant plus près de leur VAN (certaines à prime actuellement, notamment les FPI de détail à capitalisation élevée), bien que l’ensemble du secteur se négocie toujours nettement en deçà des sommets historiques et des valeurs intrinsèques. Dans un contexte caractérisé par des perspectives économiques mondiales fragiles et une orientation à la baisse des prix de l’énergie, nombreux sont les titres axés sur le rendement du TSX qui ont tiré parti de la rotation sectorielle – les fonds sortis des sociétés de matières premières étant investis dans les télécoms, l’immobilier et les pipelinières. Un climat de défiance a généralement dominé le marché, le taux des obligations à 10 ans du gouvernement canadien ayant baissé pour s’établir à environ 1.5% (contre 2.8% en septembre 2013). Actuellement, l’écart de taux dans le cas des FPI est en moyenne de 400 pb environ (la moyenne sur cinq ans est de 310 pb environ), l’un des niveaux les plus élevés de l’histoire récente. extrêmement simpliste, mais il est bon de la garder à l’esprit quand on envisage un investissement dans des FPI canadiennes. Dans un contexte de taux d’intérêt et de croissance faibles (comme c’est actuellement le cas au Canada), nous privilégions les occasions de placement dans des FPI qui ont des baux en cours à long terme, des locataires solvables et des caractéristiques fondamentales défensives. Cela explique en partie la vigueur des FPI d’immeubles de commerce de détail (qui louent surtout à des épiciers et des commerces vendant des biens de consommation) et les FPI résidentielles (non exposées au marché albertain pour des raisons évidentes). Dans ce type de cas, une croissance faible mais constante du bénéfice est préférable, car les attentes en matière de rendement (soutenues notamment par les taux des obligations gouvernementales) sont réduites. En cas de forte croissance et de hausse des taux d’intérêt, nous préférons les FPI ayant des baux à plus courte échéance (FPI résidentielles à loyers non contrôlés / hôtels). De même, en ce qui concerne le bilan, nous pensons que les crédits hypothécaires à courte et à longue échéance s’accordent bien aux contextes de baisse et de hausse des taux d’intérêt, respectivement. Thèse de placement pour différents contextes macroéconomiques : L’évolution du marché de l’immobilier dépend en grande partie de facteurs macroéconomiques qui échappent au contrôle des émetteurs ainsi que de tendances démographiques plus stables et générationnelles. L’urbanisation est une constante ces dix dernières années (elle crée et continuera de créer de la valeur dans le secteur de l’immobilier de base), mais le contexte macroéconomique est beaucoup plus imprévisible. L’analyse qui suit est Distribution par part Matt Kornack, Trevor Johnson Symb. Cote CHP.un RS Risque Adjoint : Dawoon Chung 416 507-8102 Sélections AHIP (HOT.un : TSX, Rendement supérieur, cours cible de $12.50), Crombie REIT (CRR.un : TSX; Rendement supérieur; cours cible de $15.25), Milestone Apartments REIT (MST.un : TSX; Rendement supérieur, cours cible de $15.00) et Pure-Multi Family REIT (RUF.u : TSX.V; Rendement supérieur, cours cible de $5.25). Rend. des distributions FPE dilués 12 mois Parts Cours (A) est. est. courant (A) est. est. (M) 2/17 2013 2014 2012 2013 2014 2015 annualisé 2013 2014 2015 2013 C/FPE 2014 2015 VAN Cours cible Rend. Rend. 0.32 0.65 0.65 0.0% 5.8% 5.8% 5.8% 0.43 0.91 0.92 - 12.3 12.1 11.50 11.50 3.1% 9.0% total(1) Détail Choice Properties REIT IM 384 11.15 Crombie REIT CRR.un RS IM 131 13.40 0.89 0.89 0.89 6.6% 6.6% 6.6% 6.6% 1.10 1.10 1.16 12.2 12.2 11.5 14.85 15.25 13.8% 20.4% First Capital Realty FCR RS IM 226 20.01 0.84 0.85 0.86 4.2% 4.2% 4.3% 4.3% 1.03 1.04 1.08 19.4 19.3 18.6 18.00 21.00 4.9% 9.2% Partners REIT PAR.un R R R R R R R R R R R R R R R R R R R 2.08 2.31 20.2 10.9% R R Bureau & Diversifié Allied Properties REIT AP.un IM 78 39.14 18.8 16.9 35.60 42.00 7.3% Artis REIT AX.un RS IM 137 15.52 1.08 1.08 1.08 7.0% 7.0% 7.0% 7.0% 1.40 1.41 1.50 11.1 11.0 10.4 16.60 16.75 7.9% BTB REIT BTB.un RM IM 34 4.86 0.40 0.41 0.42 8.2% 8.4% 8.6% 8.6% 0.45 0.48 0.53 10.7 10.2 9.2 5.00 5.00 2.9% 11.3% CUF.un RS IM 165 19.65 1.44 1.46 1.47 7.3% 7.4% 7.5% 7.5% 1.77 1.86 1.94 11.1 10.6 10.2 20.50 22.50 14.5% 21.9% 108 9.5 32.15 14.9% Cominar REIT RS 1.36 1.41 1.46 3.5% 3.6% 3.7% 3.7% 1.94 14.9% DREAM Office REIT D.un RM IM 27.19 2.23 2.24 2.24 8.2% 8.2% 8.2% 8.2% 2.86 2.85 2.87 9.5 9.5 29.00 6.7% FAM REIT F.un RM IM 20 8.65 0.75 0.75 0.75 8.7% 8.7% 8.7% 8.7% 0.96 0.82 1.00 9.0 10.6 8.6 9.60 8.50 -1.7% 6.9% H&R REIT HR.un RS IM 296 24.28 1.35 1.35 1.35 5.6% 5.6% 5.6% 5.6% 1.78 1.85 1.83 13.6 13.1 13.3 25.05 26.25 8.1% 13.7% Melcor REIT MR.un RM M 26 8.26 0.45 0.68 0.68 5.4% 8.2% 8.2% 8.2% 0.85 0.89 0.98 9.7 9.3 8.4 11.00 11.00 33.2% 41.3% NorthWest H.P. REIT NWH.un RM IM 47 9.55 0.80 0.80 0.80 8.4% 8.4% 8.4% 8.4% 1.00 0.99 0.96 9.5 9.7 10.0 10.70 10.00 4.7% 13.1% DREAM Industrial REIT DIR.un RS IM 76 8.95 0.70 0.70 0.70 7.8% 7.8% 7.8% 7.8% 0.91 0.95 1.00 9.8 9.4 9.0 10.40 10.50 17.3% 25.1% Pure Industrial REIT AAR.un RS IM 193 4.96 0.31 0.31 0.31 6.3% 6.3% 6.3% 6.3% 0.39 0.36 0.41 12.6 13.8 12.0 4.70 5.25 5.8% 12.1% WPT Industrial REIT WIR'U-T RS IM 19 11.83 0.48 0.70 0.70 4.0% 5.9% 5.9% 5.9% 0.66 1.01 1.17 17.9 11.8 10.1 12.50 12.50 5.7% 11.6% Industriel Résidences pour personnes âgées Amica Mature Lifestyles ACC RM IM 31 7.42 0.42 0.42 0.42 5.7% 5.7% 5.7% 5.7% 0.42 0.48 0.58 17.7 15.4 12.8 8.50 8.00 7.8% 13.5% American Hotel Income Properties HOT.un RS IM 24 11.20 0.77 0.90 0.90 6.9% 8.0% 8.0% 8.0% 0.70 0.87 1.19 16.1 12.9 9.4 12.50 12.50 11.6% 19.6% Temple Hotels TPH RM SM 41 2.68 0.54 0.54 0.30 20.1% 20.1% 11.2% 11.2% 0.78 0.55 0.54 3.4 4.9 4.9 3.00 3.00 11.9% 32.1% BEI.un RM IM 52 60.69 1.98 2.04 2.04 3.3% 3.4% 3.4% 3.4% 3.21 3.37 3.59 18.9 18.0 16.9 65.95 68.00 12.0% 15.4% CAP REIT CAR.un RS IM 113 26.76 1.13 1.17 1.18 4.2% 4.4% 4.4% 4.4% 1.54 1.58 1.68 17.4 16.9 15.9 27.20 30.50 14.0% 18.3% InterRent REIT IIP.un R R R R R R R R R R R R R R R R R R R Milestone Apartments REIT MST.un RS IM 62 13.67 0.53 0.65 0.65 3.9% 4.8% 4.8% 4.8% - 0.98 1.05 - 13.9 13.0 12.35 15.00 9.7% 14.5% Pure Multi-family REIT RUFu.V RS M 35 4.75 0.37 0.38 0.38 7.7% 7.9% 7.9% 7.9% 0.37 0.46 0.51 12.8 10.3 9.3 5.25 5.25 10.5% 18.4% True North Apartment REIT TN.un RM IM 33 8.37 0.56 0.70 0.70 6.7% 8.4% 8.4% 8.4% 0.71 0.69 0.74 11.7 12.1 11.3 9.50 9.00 7.5% 15.9% DREAM Global REIT DRG.un RM IM 111 9.20 0.80 0.80 0.80 8.7% 8.7% 8.7% 8.7% 0.84 0.87 0.89 11.0 10.6 10.4 9.80 10.25 11.4% 20.1% Inovalis REIT INO.un RS M 17 8.91 0.00 0.83 0.83 0.0% 9.3% 9.3% 9.3% - 0.86 0.96 - 10.4 9.3 9.50 10.25 15.0% 24.3% TCN RS M 91 8.33 0.24 0.24 0.24 2.9% 2.9% 2.9% 2.9% 0.70 (2) 0.60 (2) 0.72 (2) 14.2 16.8 13.8 NA 10.50 26.1% 28.9% Hôtels Appartements Boardwalk REIT R R International Asset Management Tricon Capital Group Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision 1. Rendement combiné = rendement du cours + rendement des distributions futures sur une période mobile de 12 mois; pour Amica, les distributions sont trimestrielles 2. Encaisse distribuable par action Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif 46 VISION — Mars 2015 Métaux et minerais : métaux précieux Analyse sectorielle — Steve Parsons, P.Eng Analyste 416 869-6766 — Adjoint : Don DeMarco 416 869-7572 Shane Nagle, CFA Analyste 416 869-7936 — Adjoints : Raj Ray, MBA : 416 507-8105 Gregory Doyle : 416 869-6538 Adam Melnyk Analyste 604 643-2864 — Adjoint : David Lee 416 869-8045 (Les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire) Les perspectives de dépréciation des devises favorisent les baisses de coûts des producteurs... Il était temps Aucun élément favorable n’est venu soutenir les sociétés aurifères, en particulier depuis que les prix de l’or ont atteint un pic à la fin de 2011… Comble du comble, la période qui a suivi a vu les producteurs se heurter constamment à des difficultés, les coûts de la main-d’œuvre pour les programmes d’investissement et la poursuite des activités étant comprimés par la congestion du secteur les monnaies s’appréciant dans les pays à tradition minière et les prix de produits consommables essentiels tels que le diesel étant élevés. Ajoutons à cela la flexibilité limitée des plans de mine et nous obtenons une production peu flatteuse, des soldes de trésorerie en baisse, des retards dans les projets pour protéger les bilans et une perte de visibilité sur la production. … mais les perspectives ont changé depuis, la dépréciation des devises et la baisse des prix de l’énergie soutenant plusieurs mais pas tous les producteurs de l’univers des titres que nous couvrons. La dépréciation des devises a commencé au T3 2013 avec le peso argentin et le réal brésilien. Cependant, dans ces deux cas, nous n’avons pas observé de baisse des coûts d’exploitation, car l’effet positif a été en grande partie annulé par l’inflation élevée dans ces pays. Les dépréciations se sont ensuite propagées à d’autres pays tels que le Canada, l’Australie et la zone euro. Il est important de souligner que, si l’inflation des coûts de la main-d’œuvre est faible dans un pays, les producteurs locaux devraient réaliser directement des économies à ce titre. Le dollar canadien, par exemple, a enregistré une dépréciation record ces 24 derniers mois et, à 80 cents américains, il n’a jamais été aussi concurrentiel en plus de dix ans. Pour sélectionner nos Premiers choix, nous adoptons une vision à long terme. Nous privilégions les sociétés qui jouissent d’une visibilité à long terme sur la croissance de leur production à faibles coûts, de solides antécédents en matière d’exploitation, d’une expertise de mise en valeur éprouvée, d’une capacité à réduire ou reporter ses dépenses en immobilisations et d’un bilan robuste. Nous maintenons nos prévisions optimistes pour les sociétés de mise en valeur de grande qualité. Nos prévisions de baisse de la production parmi certains grands producteurs et producteurs intermédiaires soutiennent notre thèse optimiste pour les sociétés de mise en valeur, car des opérations de fusion et acquisition seront nécessaires. Avec cela, les sociétés qui se consacrent à des projets et des mines positives pour leur mise à l’échelle, leur évolutivité et qui favorisent une logistique de mise en valeur judicieuse devraient recevoir une attention particulière. En d’autres termes, ce sont les attributs qui facilitent une éventuelle acquisition et qui réduisent les risques pour les acquéreurs. Les récents projets d’acquisitions visant Probe, Rio Alto et Newstrike soutiennent cette thèse. Sélections Sociétés versant des redevances : Royal Gold (RGLD : NDQ, Rendement supérieur, cours cible de US$87) et Silver Wheaton (SLW : TSX, Rendement supérieur, cours cible de $35) Sociétés productrices : Yamana (YRI : TSX, Rendement supérieur, cours cible de $8.50) et B2Gold Corp. (BTO : TSX, Rendement supérieur, cours cible de $3.50) et Alamos Gold (AGI : TSX, Rendement supérieur, cours cible de $10.50) Développeurs: Rubicon Minerals (RMX : TSX, Rendement supérieur, cours cible de $2.00) 47 — Métaux et minerais : métaux précieux Analyse sectorielle — Société Symbole Grands producteurs (production>1 mln oz) Agnico-Eagle Mines Ltd. AEM-T Kinross Gold Corporation K-T Yamana Gold Inc YRI-T Sociétés de redevances FNV-T Franco-Nevada Corp Osisko Gold Royalties Ltd. OR-T Royal Gold Inc RGLD-O Silver Wheaton Corp SLW-T Sandstorm Gold Ltd SSL-T Producteurs intermédiaires ( production>250 Koz) Alamos Gold Inc. AGI-T AuRico Gold Inc AUQ-T B2Gold Corp. BTO-T Detour Gold Corp DGC-T IAMGOLD Corporation IMG-T New Gold Inc NGD-T OceanaGold Corp. OGC-T Petits producteurs (production<250 Koz) Alacer Gold Corp ASR-T Golden Star Resources Ltd GSC-T Kirkland Lake Gold Inc KGI-T Lake Shore Gold Corp LSG-T Luna Gold Corp. LGC-T Richmont Mines Inc. RIC-T Rio Alto Mining Ltd. RIO-T SEMAFO Inc. SMF-T SilverCrest Mines Inc. SVL-T Timmins Gold Corp. TMM-T Sociétés de mise en valeur Belo Sun Mining Corp BSX-T Dalradian Resources Inc. DNA-T Kaminak Gold Corp. KAM-V Lydian International Ltd. LYD-T MAG Silver Corp MAG-T Magellan Minerals Ltd MNM-V Midas Gold Inc. MAX-T Mountain Province Diamonds Inc. MPV-T Newstrike Capital Inc. NES-V Orezone Gold Corp. ORE-T Romarco Minerals Inc R-T Rubicon Minerals Corp RMX-T Pilot Gold Corp. PLG-T Seabridge Gold Inc. SEA-T True Gold Mining Inc. TGM-T Autre Sprott Resource Corp. SCP-T Cours 2/17 Cours cible 12 mois Risque RM RS RS SM SM SM 215.2 1144.6 934.0 $ $ $ 38.69 $ 3.33 $ 4.90 $ 44.00 4.80 8.50 Parsons Parsons Parsons 0.83u 0.28u 0.37u 0.83u 0.10u 0.01u 0.55u (0.06)u 0.07u 43.2x 30.3x 338.6x 66.2x 65.4x 2.87u 0.94u 0.94u 3.18u 0.84u 0.75u 3.36u 0.76u 0.74u 11.4x 3.7x 6.1x 10.7x 4.1x 6.2x 20.80 3.21 6.45 1.9x 1.0x 0.8x RM R RS RS RM SM R SM SM S 156.2 R 64.7 364.4 118.2 $ $ $ $ 61.88 R 70.00 26.89 4.45 $ $ $ 74.00 R 87.00 35.00 5.25 Nagle Nagle Nagle Nagle Nagle 1.19u R 0.99u 1.08u 0.22u 0.93u R 0.68u 0.74u 0.08u 1.00u R 1.60u 0.73u 0.04u 53.7x R 102.9x 29.4x 44.9x 50.0x R 43.8x 29.8x 89.9x 2.00u R 2.51u 1.50u 0.36u 2.06u R 2.66u 1.21u 0.32u 2.15u R 3.33u 1.14u 0.30u 24.3x R 26.3x 18.0x 11.2x 23.2x R 21.0x 19.1x 12.0x 42.16 R 55.82 18.99 3.25 1.5x R 1.3x 1.4x 1.4x RS RS RS RS RM RM RS SM SM SM S SM SM SM 127.4 249.4 908.0 170.5 376.8 503.8 301.5 $ $ $ $ $ $ $ 7.10 4.31 2.06 12.23 2.71 4.51 2.50 $ $ $ $ $ $ $ 10.50 5.75 3.50 15.25 3.75 5.60 3.65 Melnyk Melnyk Parsons Parsons Parsons Parsons Ray 0.54u 0.05u 0.11u n/a 0.35u 0.14u (0.16)u (0.01)u (0.16)u 0.03u n/a 0.10u 0.04u 0.33u (0.02)u (0.12)u 0.08u n/a (0.14)u (0.06)u 0.19u n/a n/a 56.3x n/a 28.2x 100.8x 7.1x n/a n/a 24.6x n/a - 0.89u 0.31u 0.23u n/a 0.82u 0.56u 0.85u 0.36u 0.23u 0.18u n/a 0.78u 0.59u 0.77u 0.26u 0.27u 0.22u n/a 0.46u 0.52u 0.59u 15.7x 15.3x 10.5x n/a 3.5x 7.1x 3.0x 21.9x 13.1x 8.9x n/a 6.0x 8.1x 3.5x 9.99 4.67 2.39 15.47 3.49 4.00 2.89 0.7x 0.9x 0.9x 0.8x 0.8x 1.1x 0.9x RM RM R RS RI RS AO RS RS R SM SM R SM S SM SM SM S R 290.4 259.4 R 435.4 141.5 57.6 332.6 277.4 118.8 R $ $ 2.80 0.39 R 1.08 0.35 3.98 3.70 3.77 1.53 R $ $ 3.05 0.50 Parsons Ray Ray Ray Nagle Melnyk Parsons Ray Nagle Nagle (1.44)u (1.08)u R (0.55)c 0.08u (0.26)c 0.17c 0.10u 0.11u R 0.27u (0.07)u R 0.08c (0.09)u 0.17c 0.28c 0.09u 0.03u R 0.07u (0.06)u R 0.13c (0.23)u 0.06c 0.21c 0.21u 0.02u R 9.6x R 14.5x n/a n/a 13.2x 39.4x 41.2x R 35.2x R 8.5x n/a n/a 17.3x 15.2x 61.8x R 0.43u 0.08u R 0.15c 0.22u 0.10c 0.34c 0.35u 0.21u R 0.41u 0.01u R 0.27c 0.06u 0.76c 0.34c 0.39u 0.06u R 0.29u 0.12u R 0.26c 0.04u 0.41c 0.29c 0.44u 0.14u R 6.4x 28.6x R 4.1x 4.4x 4.6x 10.8x 9.0x 20.6x R 8.9x 2.6x R 4.3x 6.9x 8.6x 12.6x 7.1x 8.8x R 3.03 0.49 R 0.98 0.25 5.37 2.48 2.89 2.59 R 0.9x 0.8x R 1.11 1.4x 0.7x 1.5x 1.3x 0.6x R RS RS RS RS RS RM RS RS R RS R RS RS RS RS S S S S S S S S R S R S S S S 266.1 152.8 122.8 186.9 68.7 138.5 141.7 115.1 R 95.7 R 370.2 103.0 48.2 398.8 $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ 0.23 0.99 0.98 0.46 8.36 0.08 0.50 4.62 R 0.57 R 1.36 1.09 9.63 0.20 $ $ $ $ 0.35 1.30 1.40 1.30 11.00 0.15 0.90 6.35 R 0.95 R 2.00 1.90 14.50 0.55 Nagle Melnyk Melnyk Nagle Nagle Nagle Melnyk Ray Melnyk Melnyk Parsons Parsons Nagle Ray Ray n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a R n/a R n/a n/a n/a n/a 0.40 1.94 1.64 1.65 10.10 0.19 1.14 6.35 R 1.25 R 1.77 1.85 18.05 0.67 0.6x 0.5x 0.6x 0.3x 0.8x 0.4x 0.4x 0.7x R 0.5x R 0.8x 0.6x 0.5x 0.3x RS SM 98.2 $ 1.40 $ 3.20 DeMarco n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a 216.56 0.7x $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ R R 1.50 0.20 5.00 3.70 5.00 2.20 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen, SM = Supérieur à la moyenne, S = Spéculatif est. FE2 C/B FE1 FE2 dernier exerc. MAPA diluée est. FE1 Cote Analyste dernier exerc. BPA dilué est. FE1 Actions e.c. (M) est. FE2 C/MA FE1 FE2 VAN P/NAVPS u = dollar US; c = dollars canadiens 48 VISION — Mars 2015 Métaux et minerais : métaux communs Analyse sectorielle — Shane Nagle, CFA Analyste 416 869-7936 Steve Parsons, P.Eng Analyste 416 869-6766 — Adjoint : Don DeMarco 416 869-7572 (Les montants sont en dollars canadiens, sauf indication contraire) vont recommencer à compter davantage dans la détermination de la juste valeur. Nous pensons que cela se traduira par un meilleur soutien à long terme pour le cuivre, le nickel et le zinc, étant donné qu’il y a eu peu de gros investissements ces dernières années et que les cours des matières premières sont actuellement très inférieurs au seuil incitatif pour de nombreux projets de développement d’envergure. À l’autre bout du spectre, l’offre de marchandises en vrac comme le minerai de fer et le charbon à coke risque de rester excédentaire en raison de l’expansion de la production, en particulier en Australie, où la dépréciation de la devise et la chute des cours du pétrole ont fait baisser le coût marginal de production encore plus bas ces derniers mois. Nous restons prudents sur le court terme, mais des déficits de l’offre pourraient soutenir les cours à plus long terme Le ralentissement des économies chinoise et mondiale continuera de peser sur les cours des matières premières au premier semestre de 2015. Nos hypothèses à court terme pour les métaux communs restent prudentes, car 2014 a clairement marqué la fin de l’urbanisation rapide de la Chine et du super-cycle des matières premières. En effet, l’indice PMI de la fabrication en Chine reste près de la contraction, à 49.8 en janvier, contre 50.1 le mois précédent. L’activité de fabrication du pays affiche une certaine résilience depuis le début de l’année, qui est au moins en partie attribuable à la relance du secteur des infrastructures qu’a facilitée la Banque populaire de Chine en maintenant ses taux d’intérêt bas et en abaissant les coefficients de réserves obligatoires pour le secteur bancaire du pays. Alors que prend fin cette période où la demande de matières premières paraissait illimitée, le marché se questionne beaucoup sur le niveau que pourra atteindre la demande dans une économie chinoise davantage mue par la consommation, sans compter que la Banque mondiale a récemment abaissé sa projection de la croissance mondiale en 2015, qu’elle situe désormais à 3.0%, contre 3.4% en juin dernier. Par conséquent, nous continuons de compter sur une demande faible pour les métaux de base, en particulier le cuivre, au premier semestre de 2015. Les perspectives à long terme restent intactes pour le cuivre, le nickel et le zinc, les facteurs fondamentaux comptant de plus en plus dans la formation des cours. Avec la demande soutenue de matières premières de la Chine ces dernières années, les prix des métaux ont dévié des évaluations qu’impliquent les caractéristiques fondamentales sous-jacentes du marché. Vu le ralentissement attendu de la croissance du PIB chinois (estimation FBN : 6.5% en 2015, contre 7.4% en 2014) et le changement de cap de l’État vers les réformes plutôt que vers l’expansion à court terme, nous prévoyons que l’offre et la demande Société Production Copper Mountain Mining Corp. Capstone Mining Corp First Quantum Minerals HudBay Minerals Sherritt Int. Corp Taseko Mines Limited Lundin Mining Teck Resources Mise en valeur et exploration PolyMet Mining Corp. Actions Symbole Cote Risque e.c. (M) Cours 2/17 Lundin Mining Corp. (LUN : TSX) continue d’offrir la meilleure combinaison de valeur, de croissance et de capacité défensive. Lundin conserve le bilan le plus robuste parmi les producteurs de métaux communs que nous suivons, avec US$244 M de liquidités et US$1.0 G de dette à long terme (échéant en 2020 et 2022). L’action continue de se négocier à un ratio VE/FT 2015E attrayant par rapport aux comparables et de bénéficier de l’exploitation stable de plusieurs mines et d’une croissance tangible des flux de trésorerie à court terme. À plus long terme, nous prévoyons une progression graduelle des FT disponibles, soutenue par une vulnérabilité comparativement moindre aux augmentations du coût en capital et aux retards de mise en service. HudBay Minerals Inc. (HBM : TSX) offre le meilleur profil de croissance; toutefois, elle devra sans doute reporter l’agrandissement à Lalor et refinancer sa dette. La mise en service étant en cours à Constancia, nous pensons que 2015 sera une année transformatrice pour HudBay, avec une croissance d’environ 400% des flux de trésorerie provenant de l’exploitation. Même si la mise en service d’un nouveau projet d’une capacité de 80,000 tonnes par jour n’est pas sans risques, la tendreté du minerai et le rapprochement positif des teneurs à Constancia, combinés à la flexibilité des besoins d’investissement à Lalor, nous font dire que, dans un scénario d’accélération normal, la société ne devrait pas connaître de contraintes financières particulières en 2015. 12 mois BPA (d.) Cours (A) est. cible Analyste Dern.Ex. Ex.1 CUM-T CS-T FM-T HBM-T S-T TKO-T LUN-T TCK'B-T RM RM RM RS RM RM RS RM SM SM SM SM SM SM S SM 118.8 381.9 600.5 233.6 297.0 227.6 718.1 576.3 $ 1.34 $ 1.80 Parsons $ 1.41 $ 1.75 Nagle $ 13.83 $ 14.50 Nagle $ 10.49 $ 10.50 Nagle $ 2.37 $ 3.40 Parsons $ 1.14 $ 1.70 Parsons $ 5.35 $ 5.75 Nagle $ 19.52 $ 17.50 Nagle POM-T RM S 275.0 $ 1.34 $ 1.70 Parsons — Adjoints : Raj Ray, MBA : 416 507-8105 Gregory Doyle : 416 869-6538 est. Ex.2 C/B Ex.1 FTPA (d.) (A) est. est. Ex.2 Ex.2 Dern.EX. Ex.1 Valeur actif net C/VANPA C/FT Ex.1 Ex.2 0.11 0.01 0.96 -0.59 -0.02 -0.09 0.25 1.66 0.13 0.08 0.81 -0.06 -0.66 -0.13 0.21 0.63 0.05 -0.14 0.27 0.27 -0.55 -0.18 0.20 1.10 10.5x 13.8x 13.8x n/a 20.6x 31.1x 27.2x n/a 41.8x 38.6x 21.6x 17.7x 0.37 0.23 2.19 0.06 1.03 0.24 0.59 4.57 0.47 0.52 1.90 0.19 0.84 0.23 0.63 3.48 0.31 0.15 1.13 1.68 0.84 0.20 0.98 4.12 2.8x 2.2x 5.9x 56.5x 2.8x 5.0x 6.9x 5.6x 4.3x 7.6x 9.9x 6.2x 2.8x 5.7x 4.4x 4.7x 3.68 2.51 16.46 14.15 4.68 3.40 6.04 21.92 0.4x 0.6x 0.8x 0.7x 0.5x 0.3x 0.9x 0.9x -0.04 -0.02 -0.02 - - -0.04 -0.02 -0.02 - - 1.64 0.8x Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif u = dollar US; c = dollars canadiens 49 — Situations spéciales Analyse sectorielle — La direction a produit une mise à jour pour chaque secteur : 1) les difficultés de Britco USA du fait de son exposition au pétrole et au gaz de schiste étaient à craindre, mais la décision de réduire les effectifs de 50% environ (125 salariés) surprend par son ampleur; 2) Britco Canada a remercié 30 travailleurs à son usine de Penticton (16% de la main-d’œuvre de l’établissement) car le second semestre 2015 sera lent si la soumission pour Site C n’est pas retenue; et 3) hormis le fait que les projets d’investissement sont revus à la baisse du fait de l’incertitude qui règne dans l’ouest du Canada, les perspectives de WIS s’annoncent bonnes étant donné sa couverture géographique et la priorité accordée aux projets de construction/d’infrastructure. Trevor Johnson, cfa Analyste 416 869-8511 — Adjoint : Endri Leno 416 869-8047 Faits saillants de février 2015 WesternOne (TSX: WEQ) Le point sur la société : la suspension du dividende et les mauvais résultats de Britco USA causent la surprise Sur le long terme, la décision de WEQ de suspendre le dividende annuel de $0.60 par action est dans l’intérêt des investisseurs, voici pourquoi : 1) si le cours de l’action se maintient au niveau actuel, WEQ devra émettre plus de sept millions d’actions pour respecter l’obligation que comporte le programme de réinvestissement de dividendes d’environ 16 millions de dollars en 2015 (taux de participation d’environ 70%), l’effet de dilution, de 18%, étant trop important pour qu’il puisse se justifier; 2) WEQ économisera environ $8 millions par an en flux de trésorerie qui devraient servir à réduire un endettement assez élevé (ratio dette nette/BAIIA de 4.6 pour 2015 alors que la moyenne des sociétés diversifiées inscrites à la cote TSX est de 2.6). À court terme cependant, l’action devrait écoper, notre analyse révélant que les investisseurs avaient prévu une réduction du dividende de 75% (selon les précédents et compte tenu que le rendement de WEQ est de 27% environ) alors que nous nous attendions à une baisse de 50%. Actions Symb. Alaris Royalty Boyd Group Inc. DH Corp. Exchange Income Corp. Grenville Strategic Royalty Corp. IBI Group Inc. K-Bro Linen Inc. Liquor Stores N.A. Ltd. Just Energy Group Inc. Medical Facilities Corp. Morneau Shepell Inc. Mosaic Capital Corp. New Flyer Industries Inc. Parkland Fuel Corp. Performance Sports Group Rogers Sugar Inc. WesternOne Equity AD BYD.UN DH EIF GRC IBG KBL LIQ JE DR MSI M NFI PKI PSG RSI WEQ Cote RS RS RS RS R RM RS RM RM RM RM RS RS RS RS RM RM Dernier Estimations revues à la baisse : Nous avons revu à la baisse les prévisions pour Britco afin qu’elles rendent compte des compressions d’effectifs susmentionnées et réduit les perspectives de WIS vu l’incidence des températures relativement élevées sur la division du chauffage de construction. Résultat net : le BAIIA estimé pour 2015 passe de $52 millions à $42 millions et l’encaisse distribuable par action, de $0.69 à $0.48. Nous utilisons un ratio VE/BAIIA de 6 (au lieu de 6.5) pour valoriser WEQ, le cours cible passant de $4.50 à $2.00 et la cote, de Rendement supérieur à Rendement moyen. EDPAD BAIIA e.c. Cours quartier dernier est. est. Risque (M) 2/17 déclaré exerc. FE1 FE2 FE1 SM M IM SM R SM M M SM M IM SM M M M M SM 32.1 16.6 86.4 0.0 R 28.9 7.9 27.2 146.1 31.3 48.0 8.6 55.5 76.1 44.4 94.3 37.8 33.94 47.69 38.38 22.10 R 1.82 50.25 13.96 6.33 19.33 17.26 11.00 13.77 23.57 23.64 4.63 1.31 Jun-14 Sep-14 Sep-14 Sep-14 R Sep-14 Sep-14 Sep-14 Dec-14 Sep-14 Sep-14 Sep-14 Sep-14 Sep-14 Nov-14 Dec-14 Sep-14 1.47 1.97 2.46 1.01 R (0.06) 2.53 1.32 0.64 1.30u 0.94 0.68 0.83u 1.94 1.23 0.36 1.15 1.81 2.76 2.51 1.38 R (0.10) 2.93 0.94 0.53 1.27u 0.98 0.95 1.03u 1.51 1.20 0.39 0.55 1.94 3.61 2.63 2.14 R 0.54 3.05 1.11 0.58 1.30u 1.11 1.62 0.99u 1.73 1.32 0.40 0.48 18.8 17.3 15.3 16.0 R nmf 17.2 14.8 11.9 14.0 17.7 11.5 13.4 15.6 19.7 11.9 2.4 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif C/EDPA dernier est. est. FE2 exerc. FE1 FE2 FE1 17.5 13.2 14.6 10.3 R 3.4 16.5 12.6 11.0 13.8 15.5 6.8 14.0 13.6 17.9 11.6 2.7 43.1 41.4 247.5 80.5 R 15.3 23.3 46.1 210.3 99.7u 86.5 R 79.1u 206.0 69.1 61.1 46.8 56.8 67.8 349.7 97.3 R 25.4 26.7 38.7 171.8 97.4u 98.5 24.4 88.4u 185.4 112.6 66.0 38.0 67.4 87.2 377.3 145.6 R 33.0 31.0 46.6 189.1 101.8u 105.4 36.1 102.6u 251.0 132.9 67.7 41.6 19.4 12.4 12.5 10.1 R 9.0 15.5 12.6 8.7 11.1 11.4 9.5 9.9 11.9 13.5 9.8 6.4 Dette Y1 Dette Nette Nette/ cible FE2 (Mln) BAIIA 12 mois 17.0 10.2 11.5 7.2 R 6.3 13.1 10.9 8.2 10.7 10.8 7.0 9.4 9.7 11.3 9.6 5.4 55.7 87.1 958.0 465.9 R 195.8 14.9 109.4 574.8 35.9u 304.6 5.7 236.3u 664.4 408.5 210.5 192.3 0.8 1.0 2.5 3.2 R 5.9 0.5 2.3 3.3 0.4 2.4 0.2 2.3 2.6 3.6 3.2 4.6 40.00 50.00 39.00 25.00 R 2.75 48.00 14.00 6.50 17.00 18.00 16.00 14.00 25.00 26.00 4.50 2.00 VE/BAIIA Cours * 2 2 5 6 2 6 10 6 6 6 6 10 14 2 10 10 2 u = dollars US 50 VISION — Mars 2015 Situations spéciales Analyse sectorielle — UNS se recentre sur ses activités à croissance et à marges supérieures. La vente de ses activités de pièces automobiles à faibles marges aux États-Unis permettra à UNS de concentrer ses efforts sur FinishMaster (part de marché de 21%), qui occupe une position de chef de file sur le marché de la distribution de peinture automobile aux États-Unis, ainsi que sur ses activités de pièces automobiles au Canada. FinishMaster a réalisé une croissance endogène supérieure à 9% en 2014 et au T4, qui devrait se poursuivre selon la direction. Sa division canadienne affiche une croissance endogène de 4% en 2014 et UNS continuera de bâtir sur cette tendance solide au cours des prochains trimestres. Leon Aghazarian, M.Sc. Analyste 514 879-2574 — Adjoints : Frédéric Tremblay, M.Sc., CFA: 514 412-0021 Jean-François Bourdon: 514 390-7825 Une fois qu’elle aura vendu ses activités de pièces automobiles à rendement inférieur aux États-Unis, UNS devrait générer une croissance endogène à un chiffre dans le milieu de la fourchette et des marges BAIIA d’environ 7.5% (comparativement à une croissance à un chiffre dans le bas de la fourchette et des marges de 6-6.5% auparavant). Une meilleure visibilité en perspective pour UNS Uni-Sélect Inc. n’a pas chômé en février (UNS:TSX; Rendement supérieur, cours cible CA$45.00), avec l’annonce d’une importante cession ainsi que des résultats solides pour le T4 2014. Vente d’actifs à rendement inférieur à un prix intéressant. Uni-Sélect a annoncé une entente visant la vente de ses activités de distribution de pièces d’automobile aux États-Unis à une société affiliée Icahn Enterprises L.P. pour la somme de 340 millions en espèces (sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars US). L’opération, dont la conclusion est prévue au premier semestre 2015, ne comprend pas FinishMaster (distribution de peintures automobiles aux États-Unis) ni les activités de distribution de pièces et de peinture automobiles au Canada. Les ventes d’actifs ont généré un chiffre d’affaires et un BAIIA estimés à $700 millions et à $22 millions, respectivement. Même si la division n’était pas activement convoitée, le ratio de 15 fois le BAIIA est intéressant par rapport aux ratios de 8-10 fois le BAIIA appliqués aux récentes acquisitions conclues au sein de l’industrie. Nous soutenons ces évaluations dans la mesure où la division des pièces automobiles affichait une croissance négative (nous estimons la croissance endogène à environ -6% en 2014) et affrontait d’importants concurrents aux États-Unis. Actions e.c. Situations spéciales Aecon Group Canam Group Cascades Centric Health Corp. Colabor Group Domtar Corporation Dorel Industries Knight Therapeutics KP Tissue MTY Food Group New Look Eyewear Park Lawn Corporation Premium Brands Holdings Richelieu Hardware SNC-Lavalin Group Stantec Stella-Jones Stuart Olson Uni-Sélect WSP Global Symb. Cote ARE CAM CAS CHH GCL UFS DII.B GUD KPT MTY BCI PLC PBH RCH SNC STN SJ SOX UNS WSP RS RS RS RS RS RS RM RS RS RM RS RS RS RS RS RM RS RS RS RS Risque SM SM SM SM SM SM M M M M SM SM M M M M IM SM IM M Cours (M) 2/17 56.0 42.1 94.1 171.0 27.5 65.0 32.3 92.7 8.9 19.1 13.3 5.8 22.3 19.6 152.9 93.8 68.8 25.0 21.2 89.1 11.94 12.31 8.10 0.35 3.35 43.93 39.21 9.00 17.72 33.93 25.39 12.79 24.70 58.40 44.26 33.25 38.92 7.16 40.52 37.65 Dernier exerc. Dernier déclaré exerc. Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 14 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Nov 14 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Nov 14 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 14 Dec 13 0.84 0.74 0.31 (0.32) 0.06 3.61 2.09 N/A 0.95 1.42 0.60 0.46 0.60 2.63 0.24 1.57 1.34 0.21 2.60 1.47 L’absence de dette augmentera sa latitude. Les produits de la vente devraient essentiellement servir à libérer la société de sa dette. L’amélioration de son bilan devrait permettre à UNS de donner suite à des occasions de croissance endogène et à des acquisitions qui amélioreront sa densité sur le marché ou son empreinte géographique. Résultats du T4 supérieurs aux estimations. UNS a déclaré un chiffre d’affaires et un BAIIA supérieurs aux estimations au T4. Le chiffre d’affaires a augmenté de 0.4% a/a à $427.2 millions (supérieur à notre estimation de $421.2 millions) tandis que la croissance endogène de 1.3% et les acquisitions ont été en partie contrebalancées par des fermetures de magasins et la baisse du huard. Le BAIIA ajusté a progressé à $27.9 millions (marge de 6.5%) et dépasse également notre estimation. Cote Rendement inférieur et cours cible de CA$45.00. Compte tenu de l’amélioration de la croissance pro forma, des marges et du profil de dette de la société, nous pensons qu’UNS demeure sous-évaluée. BPA dilué est. est. FE1 FE2 0.52 1.36 0.73 1.10 0.42 0.77 (0.17) (0.10) 0.11 0.21 3.87 3.80 2.55 2.57 0.01 0.20 0.62 1.01 1.63 1.75 0.70 0.95 0.44 0.51 0.94 1.79 2.94 3.26 0.39 3.10 1.82 2.30 1.51 1.73 (0.43) 1.30 2.28 2.54 1.80 2.37 C/B Dernier BAIIA est. est. VE/BAIIA Div. 12 mois Y2 Dette nette / Cours FE1 FE2 exerc. FE1 FE2 FE1 FE2 % BAIIA cible 23.1 17.0 19.2 nm 30.4 11.4 12.4 nmf 28.7 20.8 36.4 29.1 26.3 19.9 nmf 17.7 25.8 nmf 14.3 20.9 8.8 11.2 10.5 nm 15.9 11.6 12.3 44.7 17.6 19.4 26.6 25.3 13.8 17.9 14.3 14.0 22.4 5.5 12.9 15.9 183.9 75.4 342.0 23.8 34.0 765.0 168.8 N/A 116.2 42.7 15.8 2.4 70.9 77.4 480.3 261.1 155.0 41.1 111.4 180.6 169.1 82.8 356.7 28.9 35.4 801.8 201.3 (3.9) 125.0 50.2 26.7 3.5 78.4 86.4 838.5 305.7 176.7 39.7 92.2 253.9 233.0 106.7 376.6 34.7 40.1 808.6 214.6 10.0 146.3 53.0 31.3 5.0 102.2 94.8 822.8 375.2 197.7 66.9 82.6 435.8 6.4 9.5 6.7 10.6 7.8 5.0 7.2 nmf 10.3 13.2 14.6 21.8 11.9 12.9 14.3 10.6 17.5 6.6 6.6 10.3 4.7 7.3 6.4 8.8 6.9 5.0 6.8 51.3 8.8 12.5 12.5 15.3 9.1 11.8 8.2 8.6 15.6 5.1 7.4 9.3 3.0% 1.3% 2.0% 0.0% 7.2% 3.4% 3.8% 0.0% 4.1% 1.2% 2.4% 3.6% 5.1% 1.0% 2.2% 1.1% 0.7% 6.7% 1.5% 4.0% 1.8 2.5 4.4 6.1 4.6 1.5 2.0 (22.8) 2.3 0.3 1.7 0.6 3.7 (0.3) 2.2 0.6 2.1 1.3 0.0 0.6 19.00 15.00 9.00 0.50 5.50 50.00 38.00 8.00 18.00 35.00 25.50 15.00 27.50 65.00 60.00 38.25 35.00 10.00 45.00 43.00 Système de notation : RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = accepter offre; ER = En révision Risque : IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif Note : Données sur Dorel et Uni-Sélect en USD, sauf cours et cours cible. KP Tissue: données de Kruger Products L.P. (KP Tissue détient une participation de 16.5% dans Kruger Products L.P.). 51 — Technologies propres et développement durable Analyse sectorielle — Rupert Merer, P. Eng, CFA Analyste 416 869-8008 — Adjoints : Jeremy Mersereau, P. Eng, CFA : 416 869-6768 Mark Vernest, CFA : 416 869-7476 La faiblesse des cours du pétrole ne coupera pas l’élan en 2015 – Nous présentions récemment nos premiers choix et nos thèmes pour 2015. Le secteur axé sur le développement durable devrait bénéficier de son envergure, d’une baisse des coûts, du regain de vigueur de l’économie américaine et du dollar américain et peut-être aussi de faits nouveaux sur le front réglementaire. Avec ses points forts (et moins forts), notre univers a produit un rendement total moyen de 6% (sur la base de positions en compte seulement), proche de ceux de l’indice S&P/TSX des technologies propres et de l’indice composé S&P/TSX (rendements totaux respectifs de 6% et de 10%). À peu près comme l’année dernière, nous pensons que la meilleure stratégie pour 2015 sera de s’en tenir à des titres offrant une croissance très visible et une exposition à la reprise américaine. DRT est notre favori pour 2015, mais nous pensons qu’un certain nombre d’autres noms que nous suivons sont aussi appelés à continuer de s’apprécier, notamment parmi les producteurs d’électricité indépendants (INE, AQN, BLX) et dans les segments des services commerciaux et des valeurs industrielles (BIN, NAL, CHE-u, ECI, LLG). Nous pensons que 2015 ressemblera beaucoup à 2014 et que tout le secteur axé sur le développement durable connaîtra une solide croissance grâce à la baisse du coût des technologies et aux progrès de l’économie américaine. Ce secteur devrait peu souffrir de la faiblesse des cours du pétrole, qui n’a à peu près pas d’incidence sur les prix de l’électricité et les initiatives d’amélioration de l’efficacité énergétique. Voici regroupés nos projections et les thèmes que nous voyons dominer cette année (sans ordre particulier) : Les secteurs des technologies propres et de l’électricité de source renouvelable ne souffriront pas de la fin des subventions et des prix élevés du pétrole. Les producteurs d’électricité indépendants canadiens présentent un bon potentiel de croissance des dividendes et offrent un refuge dans des marchés incertains, quand les taux d’intérêt sont faibles. La quête de croissance et le manque de possibilités contractuelles au Canada devraient favoriser les regroupements parmi les producteurs d’électricité indépendants. La croissance rapide du secteur de l’électricité de source renouvelable ravive l’intérêt pour le stockage d’énergie. Le débat sur le réchauffement climatique mondial est relancé ! Il pourrait être bon de commencer à accorder plus d’attention à la diversification de votre portefeuille. L’appréciation du dollar américain profitera aux porteurs canadiens de certains titres sensibles au chiffre d’affaires réalisé aux États-Unis. Certains titres profiteront simplement de la poursuite du renforcement de l’économie américaine. Technologie énergétique Algonquin Power Alterra Power Atlantic Power Boralex Capstone Infrastructure Chemtrade Logistics Conifex Timber Inc. DIRTT Environmental Solutions EnerCare Etrion Corp Innergex Interfor Mason Graphite Newalta Inc. Ovivo Inc (formerly GLV Inc) Progressive Waste Solution ShawCor TransAlta Renewables Westport 5N Plus Symb. Cote AQN AXY ATP BLX CSE CHE.un CFF DRT ECI ETX INE IFP LLG NAL OVI'A BIN-US SCL RNW WPRT-US VNP RM RM RM RS RM RS RS RS RS RM RS RS RS RS RM RS RS RM RI RS Actions e.c. Cours (M) 02/17 Risque M S SM SM M M SM S M SM SM SM S SM S M M SM SM S 247 467 122 50 97 68 21 77 92 335 97 71 87 57 44 115 64 115 64 84 10.19 0.31 3.41 13.16 3.30 21.00 8.20u 4.71 14.69 0.44 12.24 22.82 0.58 14.07 1.80 28.49u 38.42 12.88 5.93u 2.59 Dernier exercice déclaré Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 14 Jun 13 Dec 13 Mar 14 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 Dec 13 dernier exerc. BPA dilué est. FE1 0.24 0.02u (0.65)u (0.15) 0.43 (0.03) 0.45u (0.18) 0.15 (0.05)u 0.13 0.73 (0.12) 0.90 0.17 1.13u 3.55u 0.44 (2.06)u 0.13 0.33 0.01u (0.84)u (0.02) 0.36 0.12 0.19u 0.04 0.30 (0.05)u 0.13 0.95 (0.07) 1.09 (0.09) 1.31u 1.59u 0.46 (1.56)u 0.11 Système de notation: RS = Rendement supérieur, RM = Rendement moyen, RI = Rendement inférieur, R = Restriction, AO = Accepter offre, ER = En révision 1 BPA dilué = résultat pro forma des activités poursuivies excluant l'amortissement de l'écart d'acquisition, les frais de restructuration et les charges exceptionnelles. est. FE2 C/B FE1 FE2 Ventes par action dernier est. est. exerc. FE1 FE2 C/V FE1 FE2 Valeur compt. 0.40 (0.02)u (0.45)u 0.31 0.05 0.94 1.25u 0.33 0.36 (0.01)u 0.28 1.73 (0.04) 0.69 0.08 1.39u 2.42u 0.63 (0.95)u 0.21 31.3 59.9 nmf nmf 9.1 nmf 42.4 nmf 48.8 nmf nmf 23.9 nmf 13.0 nmf 24.7 24.1 28.0 nmf 25.7 3.29 0.14u 4.60u 4.41 4.81 20.07 12.22u 2.05 5.08 0.26u 2.09 18.97 0.00 14.11 14.40 17.59u 29.49u 2.14 8.24u 5.47 2.4 2.3 0.8 2.7 0.7 1.1 0.5 2.1 2.5 3.3 5.1 1.1 na 0.9 0.2 1.8 1.3 6.6 0.9 0.5 7.06 0.60u 7.00 8.60 5.46 11.69 5.70 1.09 0.97 0.14 3.02 9.60 0.26 11.97 3.70 11.41u 15.63u 8.20 3.64u 2.38 25.5 nmf nmf 43.0 68.4 22.5 6.6 14.1 41.0 nmf 43.4 13.2 nmf 20.3 23.6 23.3 15.9 20.4 nmf 14.1 4.31 4.23 0.15u 0.14u 4.71u 4.64u 4.79 4.89 4.75 3.68 19.98 18.59 16.16u 18.92u 2.29 2.92 5.89 6.13 0.15u 0.25u 2.42 2.49 21.31 25.82 0.00 0.00 15.03 9.75 10.49 6.82 17.52u 17.90u 29.43u 28.39u 1.97 2.03 7.90u 9.65u 6.37 6.58 2.4 2.5 0.8 2.7 0.9 1.1 0.4 1.6 2.4 2.0 4.9 0.9 na 1.4 0.3 1.8 1.4 6.4 0.7 0.4 Cours Ratio cible d'endet. 12 mois 0.47 0.40 0.77 0.65 0.61 0.27 0.38 -0.24 0.48 0.56 0.65 0.21 0.20 0.41 0.17 0.52 0.20 0.33 0.25 0.14 10.00 0.40 2.50u 17.00 3.75 24.00 10.00u 7.00 18.00 0.55 14.00 24.00 1.20 20.00 2.50 32.00u 52.00 12.25 5.00u 3.25 Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif u = dollars US 52 VISION — Mars 2015 Technologie Analyse sectorielle — estimations de bénéfice de l’exercice 2015E, qui suppose également que les fusions et acquisitions contribueront pour environ $150 millions au chiffre d’affaires (ce qui représente un risque important pour les estimations). Constellation a également augmenté ses marges, ce qui constitue une surprise positive pour les résultats du T3. Kris Thompson, MBA Analyste 416 869-8049 — Adjoints : Auritro Kundu : 416 869-7495 Steven Walt : 416 869-7938 La sélection d’actions canadiennes du secteur de la technologie devient plus difficile cette année, après une reprise vigoureuse qui a duré deux ans. Il ne fait aucun doute que les fonds ne manquent pas d’affluer dans ce secteur; ceux-ci entraînent les évaluations des sociétés de la technologie vers de nouveaux sommets. Nous continuons de préférer les fournisseurs de logiciels et de services ainsi que certains fournisseurs en technologie particuliers qui présentent des avantages concurrentiels et évitons les actions du secteur de la technologie des communications. Nous pensons que le marché des technologies devrait connaître une nouvelle accélération motivée par l’augmentation du PIB et de l’emploi, les trésoreries bien garnies des sociétés, la faiblesse des taux d’intérêt, les fusions et acquisitions, le nombre élevé de premiers appels publics à l’épargne (PAPE) en cours ou à venir, les transactions plus importantes visant des fonds de capital-risque au Canada dues à la mobilisation de fonds de sociétés bien établies et la faiblesse du dollar canadien par rapport au dollar américain. Le Groupe CGI reste notre titre favori parmi les sociétés à grande capitalisation, car il se négocie à 16 fois environ le bénéfice prévisionnel de l’exercice 2015E. La société s’appuie sur un modèle d’affaires récurrentes reposant sur un important portefeuille de contrats à long terme. Malgré un ralentissement du chiffre d’affaires au trimestre de décembre, les commandes et l’expansion des marges étaient solides et les flux de trésorerie opérationnels continuent de favoriser les fusions et acquisitions. Nous pensons que les fusions et acquisitions constitueront un important élément catalyseur pour ce titre; sans celles-ci, l’action serait chère. Constellation Software semble offrir un autre refuge intéressant (bien que nous n’hésiterions pas à prendre des profits). En effet, cette société de portefeuille composée de nombreux fournisseurs de logiciels offre une excellente diversification à l’échelle mondiale. L’action de Constellation est beaucoup plus coûteuse que celle de CGI, avec un ratio de près de 21 fois les Symb. Avigilon Corporation Axia NetMedia CGI Group Inc. Constellation Software Inc. CounterPath Corporation Difference Capital Financial Inc. EXFO Inc. GuestLogix Inc. Halogen Software Inc. Kinaxis Inc. Lumenpulse Inc. AVO AXX GIB.A CSU CCV DCF EXFO GXI HGN KXS LMP Macdonald, Dettwiler and Associates Ltd. MDA Mediagrif Interactive Inc. MDF Open Text Corporation OTEX Sandvine Inc. SVC TIO Networks Corp. TNC Actions e.c. Cote Risque (M) Cours 02/17 Dernier exercice déclaré RS RS RS RM RI RM RM RS RS RS RS RM RS RM RS RS 24.67 3.51 52.21 399.50 0.71 0.95 3.66 0.86 8.60 21.41 17.00 96.06 17.70 61.19 3.70 0.85 2013 2013 2013 2013 2014 2013 2013 2013 2013 2013 2014 2013 2014 2014 2013 2013 SM SM M M S S SM S SM SM SM SM SM SM S S 46.6 63.1 313.9 21.2 42.5 38.4 60.2 133.3 21.9 23.7 23.3 36.1 15.5 122.1 148.0 57.1 dernier exerc. 0.76 NA 2.93 9.72 (0.11u) NA 0.08u (0.04u) (0.26u) 0.50u NMF 5.14 0.80 3.37u 0.17u 0.01 BPA dilué est. FE1 0.95 NA 3.23 12.36 (0.10u) NA 0.16u (0.01u) (0.54u) 0.51u 0.05 5.66 0.94 3.74u 0.17u 0.05 Les revenus de licence d’Open Text ont déçu au cours du trimestre de décembre à cause du contexte macroéconomique. Nous restons sur la réserve pour nos perspectives de revenus de licence; la récente acquisition d’Actuate, la hausse des charges d’intérêts et la récente émission de titres d’emprunt pèsent également sur la croissance du BPA. Open Text se négocie à environ 17 fois le bénéfice prévisionnel de l’année civile 2015; nous recommandons d’encaisser des profits. Sandvine demeure notre premier choix du côté des petites capitalisations. Le titre se négocie à un ratio VE/BAIIA d’environ 9 fois les estimations pour l’exercice 2015 (novembre) et assure une meilleure exécution que ses homologues Allot Communications et Procera Networks. Sandvine a déclaré des résultats exceptionnels pour l’exercice 2014, mais les prévisions ont été assombries par une marge opérationnelle annoncée en baisse en 2015. Sandvine est sur le point d’amorcer un important cycle de mise à niveau d’infrastructures, qui pourrait fortement stimuler sa croissance pendant plusieurs années. Sandvine rachète activement des actions dans le cadre de sa nouvelle offre publique de rachat dans le cours normal des activités annoncée le 9 octobre. Avigilon est un autre titre d’actualité, qui a déclaré des résultats solides pour le T3 le 4 novembre. Les analystes ont abaissé leurs estimations selon le consensus à des niveaux plus réalistes à présent qu’ils se montrent plus prudents à l’égard des perspectives de croissance compte tenu de la hausse inférieure aux prévisions des effectifs. L’action a rebondi ces dernières semaines, probablement grâce aux afflux de fonds dans le secteur de la technologie (les actions des sociétés à grande capitalisation deviennent chères). La faiblesse du dollar canadien devrait soutenir l’expansion de la marge BAIIA en 2015. Lumenpulse subit des pressions depuis que des initiés ont vendu des actions après l’expiration de la période de blocage de 180 jours et que les résultats trimestriels déclarés ont été jugés faibles par les investisseurs. La société a réalisé un trimestre d’octobre solide, mais les investisseurs semblent attendre un meilleur point d’entrée pour acheter. Pour le groupe, notre ratio VE/BAIIA cible moyen est d’environ 12 et notre ratio C/B moyen, de 19 pour 2015. Toutefois, la fourchette du ratio VE/BAIIA va d’environ 4 à 21 et celle du ratio C/B, d’environ 14 à 32. est. FE2 1.43 NA 3.41 15.11 (0.10u) NA 0.55u 0.05u (0.50u) 0.67u 0.60 6.37 1.06 3.87u 0.24u 0.09 FE1 C/B 25.7 NA 15.9 20.9 NMF NA 22.5 13.6 NMF 32.5 40.2 15.1 17.7 16.3 16.6 14.5 Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre; ER = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif FE2 17.1 NA NA NA NA NA 6.4 8.3 NMF 25.0 18.8 NMF NMF NMF 12.1 NMF dernier exerc. 33.8 29.5 1845.8 243.8u (3.9u) NA 14.4u 0.9u (2.5u) 16.3u 0.4 314.1 24.5 537.9u 31.5u 1.5 BAIIA (M$) est. FE1 48.6 33.4 1896.2 350.9u (4.8u) NA 17.4u 2.9u (8.3u) 19.6u 4.7 336.5 27.9 656.8u 32.9u 3.41 est. FE2 65.1 42.3 1972.5 402.5u (4.1u) NA 52.9u 12.3u (5.3u) 25.8u 21.5 371.8 30.2 682.4u 43.6u 5.9 VE/BAIIA FE1 FE2 16.7 4.4 9.6 17.3 NMF NA 8.8 8.4 NMF 17.3 21.0 11.3 10.5 12.5 8.5 11.9 10.8 3.7 NMF NMF NMF NA 2.9 6.0 NMF 13.2 10.9 NMF NMF NMF 6.4 NMF Valeur Ratio compt. d'endet. 6.19 1.83 16.62 12.11u 0.29 2.40 3.65 0.43 1.42 2.03 4.47 24.73 7.70 14.41 1.11u 0.13 0% 4% 32% 59% 0% 36% 0% 26% 0% 0% 0 45% 20% 46% 0% 23% Cours cible 12 mois 25.00 3.30 53.00 325.00 1.00 1.85 3.50u 1.50 12.00 20.00 28.00 90.00 24.00 60.00u 4.50 1.50 53 — Transport et produits industriels Analyse sectorielle — Cameron Doerksen, CFA Analyste 514 879-2579 — Adjoint : Umayr Allem, CFA, MBA 416 869-8577 La conjoncture du début de 2015 pour les sociétés de camionnage canadiennes que nous suivons (TransForce (TFI:TSX; Rendement supérieur, cours cible de $34.00), Trimac (TMA:TSX; Rendement supérieur, cours cible de $8.00) et Manac (MA:TSX; Rendement supérieur, cours cible de $11.00) est plutôt favorable d’après nos divers indicateurs. Le facteur déterminant pour le volume de camionnage est la croissance économique dans son ensemble. Selon le groupe Économie et Stratégie de la FBN, le PIB du Canada devrait croître de 2.0% en 2015 et de 1.8% en 2016. Celui des États-Unis, de 3.3% en 2015 et de 2.7% en 2016. Alors que la croissance de l’économie canadienne est appelée à se tasser avec la baisse du prix du pétrole et ses répercussions sur l’économie de l’ouest du pays, la baisse du dollar canadien et la vigueur de l’économie américaine devraient stimuler le secteur de la fabrication au Canada, ce qui est une bonne nouvelle pour le flux de marchandises entre les deux pays. L’heure est au regroupement d’entreprises dans le secteur canadien du camionnage depuis deux ans. De grandes sociétés cotées comme TransForce et Mullen ont été très actives à ce chapitre, mais des sociétés plus petites absentes de la bourse comme Manitoulin Transport et Titanium Transportation se sont aussi fortement développées en se lançant dans des acquisitions. Air Canada* Bombardier Inc. BRP Inc. CAE Inc. HNZ Group Inc. Canadian National Rail Canadian Pacific Rail Cargojet Inc. Chorus Aviation Inc.* Héroux-Devtek Inc. Manac Inc. Transat A.T. Inc. TransForce Inc. Trimac Transportation Ltd. WestJet Airlines* Symb. Cote AC BBD.b DOO CAE HNZ.a CNR CP CJT CHR.b HRX MA TRZ.b TFI TMA WJA RS R RS RM RM RM RS RM RM RS RS RM RS RS RS Actions e.c. Risque SM R M M M IM M SM SM M SM SM M M M 286 R 119 266 13 817 171 9 120 36 17 39 102 28 128 Cours 2/17 Dernier exercice déclaré 12.59 R 23.10 15.63 23.56 88.71 241.53 26.31 5.99 10.19 8.61 7.43 29.76 6.79 30.60 Dec-14 R Jan-14 Mar-14 Dec-13 Dec-14 Dec-14 Dec-13 Dec-13 Mar-14 Dec-13 Oct-14 Dec-13 Dec-13 Dec-14 dernier exerc. Comme TransForce est appelée à être moins active en 2015, son centre d’intérêt se déplaçant vers les États-Unis, et que Contrans a disparu de la scène (TransForce l’ayant absorbée), certains pourraient penser que les opérations de concentration ralentiront cette année. Or nous ne sommes pas de cet avis, ayant constaté que la transaction de Mullen et Kriska visait à tirer parti des possibilités de regroupement qui s’offraient dans l’est du Canada, tandis que le but avoué de Titanium Transportation est de prendre de croître rapidement par des acquisitions (l’Ontario étant son point de mire). Nous croyons que ce mouvement est de bon augure pour les tarifs de transport, en particulier dans le secteur du chargement partiel, qui a connu des moments difficiles ces dernières années par suite d’une surcapacité. En ce qui concerne le change, le groupe Économie et Stratégie de la FBN prévoit qu’avant la fin de l’année 2015 le dollar US vaudra CA$1.28 contre CA$1.10 en 2014 (il vaut actuellement CA$1.24). Le secteur du camionnage devrait en profiter étant donné que le chiffre d’affaires réalisé aux États-Unis et les opérations transfrontières seront stimulés par la dépréciation du dollar CA. Ce qui est plus difficile cependant, c’est de pouvoir mesurer l’impact de la faiblesse du dollar sur les exportations canadiennes. Si le dollar CA reste faible pendant une longue période, le volume des échanges entre les deux pays devrait augmenter, ce dont devraient bénéficier des sociétés de camionnage comme TransForce, qui exercent des activités de part et d’autre de la frontière. L’accélération de la croissance du PIB des États-Unis devrait également stimuler le volume des échanges entre les deux pays. Quant à la baisse des cours du pétrole, elle aura assurément des répercussions sur le degré d’activité du secteur pétrolier. L’impact sur les sociétés que nous suivons ne sera cependant pas trop important. BPA est. FE1 est. FE2 1.81 2.44 1.65 R R R 1.49 1.48 1.64 0.71 0.76 0.91 3.32 1.37 1.46 3.76 4.28 4.70 8.50 10.73 12.71 0.42 -0.96 0.71 0.78 0.72 0.74 0.48 0.52 0.61 0.96 0.60 1.04 1.16 0.37 0.88 1.26 1.54 2.00 0.56 0.68 0.73 2.46 3.03 2.67 C/B FE1 FE2 5.2x R 15.6x 20.5x 17.2x 20.7x 22.5x na 8.3x 19.6x 14.3x 19.9x 19.3x 10.1x 10.1x 7.6x R 14.0x 17.2x 16.1x 18.9x 19.0x 37.1x 8.1x 16.7x 8.3x 8.5x 14.9x 9.3x 11.5x Système de notation: RS = Rendement supérieur; RM = Rendement moyen; RI = Rendement inférieur; R = Restriction; AO = Accepter offre;, ER = En révision Risque: IM = Inférieur à la moyenne; M = Moyen; SM = Supérieur à la moyenne; S = Spéculatif *sur la base du BAIIAL (comprend les frais de location) dernier exerc. 3.08 R 0.21 1.16 4.80 2.53 3.87 2.06 0.04 0.12 1.17 1.14 2.39 0.48 -0.72 FT dilués est. FE1 4.68 R 0.48 1.25 2.94 2.53 5.23 0.42 1.13 -0.40 0.38 0.61 3.14 0.99 -0.03 est. FE2 C/FT FE1 FE2 Ratio d'endet. 4.00 R 1.03 1.45 2.77 3.58 6.65 4.21 -0.10 -0.77 1.23 0.81 2.61 0.43 1.82 2.7x R 47.6x 12.5x 8.0x 35.1x 46.2x 62.6x 5.3x NM 22.4x 12.3x 9.5x 6.8x NM nmf R 101% 38% -3% 38% 50% 65% 53% 18% 8% 55% 67% 39% 3.1x R 22.5x 10.8x 8.5x 24.8x 36.3x 6.3x NM NM 7.0x 9.2x 11.4x 15.9x 16.8x Cours cible 12 mois 17.00 R 28.00 16.00 20.00 85.00 242.00 25.00 5.50 14.00 11.00 8.50 34.00 8.00 38.00 u = dollars US 54 VISION — Mars 2015 Notes — 55 — Notes — 56 VISION — Mars 2015 Liste alphabétique des sociétés — 5N Plus Advantage Oil & Gas Aecon Group Ag Growth International Inc. AGF Management Ltd. Agnico-Eagle Mines Ltd. Aimia Inc. Air Canada Alacer Gold Corp Alamos Gold Inc. Alaris Royalty Algonquin Power Alliance Grain Traders Inc. Allied Properties REIT AltaGas Alterra Power American Hotel Income Properties Amica Mature Lifestyles ARC Resources Ltd. Arianne Phosphate Inc. Arsenal Energy Artek Exploration Artis REIT ATCO Ltd. Atlantic Power AuRico Gold Inc Avigilon Corporation Axia NetMedia B2Gold Corp. Bank of Montreal Bank of Nova Scotia Baytex Energy Corp. BCE Inc. Bellatrix Exploration Belo Sun Mining Corp Birchcliff Energy Blackbird Energy Black Diamond Group Ltd. Boardwalk REIT Bombardier Inc. Bonavista Energy Corporation Bonterra Energy Boralex Boyd Group Inc. Brookfield Renewable BRP Inc. BTB REIT CAE Inc. Calfrac Well Services Ltd. Callidus Capital Corp. Canadian Energy Services & Tech Canadian National Rail Canadian Natural Resources Canadian Oil Sands Canadian Pacific Rail Canadian Tire Canadian Utilities Ltd. Canadian Western Bank Canam Group CanElson Drilling Inc. Canexus Canyon Services Group Inc. CAP REIT Capital Power Capstone Infrastructure Capstone Mining Corp Cardinal Energy Cargojet Inc. Cascades Cathedral Energy Services Ltd. Cenovus Energy Centric Health Corp. Cequence Energy Cervus Equipment Corporation CGI Group Inc. Chemtrade Logistics Chinook Energy Inc. Choice Properties REIT Chorus Aviation Inc. CI Financial Corp CIBC Cineplex Inc. VNP 51 AAV 39 ARE 50 AFN-T 36 AGF'B 41 AEM-T 47 AIM 44 AC 53 ASR-T 47 AGI-T 47 AD 49 AQN 51 AGT 36 AP.un 45 ALA 40 AXY 51 HOT.un 45 ACC 45 ARX 39 DAN-V 36 AEI 39 RTK 39 AX.un 45 ACO'X 40 ATP 51 AUQ-T 47 AVO 52 AXX 52 BTO-T 47 BMO 42 BNS 42 BTE 39 BCE 44 BXE 39 BSX-T 47 BIR 39 BBI 39 BDI 37 BEI.un 45 BBD.b 53 BNP 39 BNE 39 BLX51 BYD.UN 49 BEP 40 DOO 53 BTB.un 45 CAE 53 CFW 37 CBL 41 CEU 37 CNR 53 CNQ 39 COS 39 CP 53 CTC.a 43 CU 40 CWB 41 CAM 50 CDI 37 CUS40 FRC 37 CAR.un 45 CPX 40 CSE 51 CS-T 48 CJ 39 CJT 53 CAS50 CET 37 CVE 39 CHH 50 CQE 39 CVL-T 36 GIB.A 52 CHE.un 51 CKE 39 CHP.un 45 CHR.b 53 CIX 41 CM42 CGX 44 Cogeco Cable Colabor Group COM DEV Cominar REIT Conifex Timber Inc. Constellation Software Inc. Copper Mountain Mining Corp. Corus Entertainment Inc. Couche Tard CounterPath Corporation Crescent Point Energy Corp. Crew Energy Crombie REIT Dalradian Resources Inc. DeeThree Exploration Delphi Energy Detour Gold Corp DH Corp. DHX Media Difference Capital Financial Inc. DIRTT Environmental Solutions Dollarama Domtar Corporation Dorel Industries DREAM Global REIT DREAM Industrial REIT DREAM Office REIT Element Financial Emera Inc. Empire Company Enbridge Inc. Enbridge Income Fund Encana Corp. EnerCare Enerplus Corporation ENTREC Corp. Equitable Group Essential Energy Services Ltd. Etrion Corp Exchange Income Corp. EXFO Inc. FAM REIT Fiera Capital Corp. First Capital Realty First National Financial First Quantum Minerals Fortis Inc. Franco-Nevada Corp Freehold Royalties Genworth MI Canada Gibson Energy Gildan Gluskin Sheff + Assoc. Golden Star Resources Ltd Great-West Lifeco Grenville Strategic Royalty Corp. GuestLogix Inc. H&R REIT Halogen Software Inc. Hawk Exploration Héroux-Devtek Inc. High Arctic Energy Services Inc. HNZ Group Inc. Home Capital Group Horizon North Logistics Inc. HudBay Minerals IAMGOLD Corporation IBI Group Inc. IGM Financial Inc. Industrial Alliance Innergex Inovalis REIT Input Capital Corp Intact Financial Corp. Inter Pipeline Interfor InterRent REIT Jean Coutu Just Energy Group Inc. Kaminak Gold Corp. K-Bro Linen Inc. Kelt Exploration CCA 44 GCL 50 CDV 44 CUF.un 45 CFF 51 CSU 52 CUM-T 48 CJR.b 44 ATD.b 43 CCV 52 CPG 39 CR 39 CRR.un 45 DNA-T 47 DTX 39 DEE 39 DGC-T 47 DH 49 DHX.b 44 DCF 52 DRT 51 DOL43 UFS 50 DII.B 50 DRG.un 45 DIR.un 45 D.un 45 EFN 41 EMA 40 EMP.a 43 ENB 40 ENF 40 ECA 39 ECI51 ERF 39 ENT 37 EQB 41 ESN 37 ETX 51 EIF 49 EXFO 52 F.un 45 FSZ 41 FCR 45 FN 41 FM-T 48 FTS 40 FNV-T 47 FRU 39 MIC 41 GEI 40 GIL43 GS 41 GSC-T 47 GWO 42 GRC 49 GXI 52 HR.un 45 HGN 52 HWK'A 39 HRX 53 HWO 37 HNZ.a 53 HCG 41 HNL 37 HBM-T 48 IMG-T 47 IBG 49 IGM 41 IAG 42 INE51 INO.un 45 INP-V 36 IFC 41 IPL 40 IFP51 IIP.un 45 PJC.a 43 JE 49 KAM-V 47 KBL 49 KEL 39 Keyera KEY40 Kinaxis Inc. KXS 52 Kinross Gold Corporation K-T 47 Kirkland Lake Gold Inc KGI-T 47 Knight Therapeutics GUD 50 KP Tissue KPT 50 Lake Shore Gold Corp LSG-T 47 Laurentian Bank LB 41 Legacy Oil + Gas LEG 39 Leucrotta Energy LXE 39 LGX Oil + Gas OIL 39 Lightstream Resources Ltd. LTS 39 Liquor Stores N.A. Ltd. LIQ 49 Loblaw L43 Lonestar West LSI 37 Long Run Exploration LRE 39 Lumenpulse Inc. LMP 52 Luna Gold Corp. LGC-T 47 Lundin Mining LUN-T 48 Lydian International Ltd. LYD-T 47 Macdonald, Dettwiler and Associates Ltd. MDA 52 MAG Silver Corp MAG-T 47 Magellan Minerals Ltd MNM-V 47 Manac Inc. MA 53 Manitoba Telecom Services Inc. MBT 44 Manitok Energy MEI 39 Manulife Financial MFC 42 Marquee Energy MQL 39 Mason Graphite LLG 51 MBAC Fertilizer Corp. MBC-T 36 MCAN Mortgage Corp. MKP 41 Mediagrif Interactive Inc. MDF 52 Medical Facilities Corp. DR 49 MEG Energy MEG 39 Melcor REIT MR.un 45 Metro MRU43 Midas Gold Inc. MAX-T 47 Milestone Apartments REIT MST.un 45 Morneau Shepell Inc. MSI 49 Mosaic Capital Corp. M 49 Mountain Province Diamonds Inc. MPV-T 47 MTY Food Group MTY 50 Mullen Group Ltd. MTL 37 National Bank NA 42 New Flyer Industries Inc. NFI 49 New Gold Inc NGD-T 47 New Look Eyewear BCI 50 Newalta Inc. NAL 51 Newstrike Capital Inc. NES-V 47 Northern Blizzard Resources Inc. NBZ 39 Northland Power NPI 40 NorthWest H.P. REIT NWH.un 45 NuVista Energy NVA 39 OceanaGold Corp. OGC-T 47 Open Text Corporation OTEX 52 Orezone Gold Corp. ORE-T 47 Osisko Gold Royalties Ltd. OR-T 47 Ovivo Inc (formerly GLV Inc) OVI'A 51 Painted Pony Petroleum PPY 39 Park Lawn Corporation PLC 50 Parkland Fuel Corp. PKI 49 Partners REIT PAR.un 45 Pason Systems Corp. PSI 37 Pembina Pipelines PPL 40 Pengrowth Energy Corporation PGF 39 Penn West Exploration PWT 39 Performance Sports Group PSG 49 Perpetual Energy PMT 39 Peyto Exploration & Development Corp.PEY 39 PHX Energy Services Corp. PHX 37 Pilot Gold Corp. PLG-T 47 Pinecliff Energy PNE 39 PolyMet Mining Corp. POM-T 48 PrairieSky Royalty PSK 39 Premium Brands Holdings PBH 50 Progressive Waste Solution BIN-US 51 Pure Industrial REIT AAR.un 45 Pure Multi-family REIT RUFu.V 45 Quebecor Inc. QBR.b 44 Raging River Exploration RRX 39 Richelieu Hardware RCH 50 Richmont Mines Inc. RIC-T 47 Rio Alto Mining Ltd. RMP Energy Rock Energy Rogers Communications Inc. Rogers Sugar Inc. Romarco Minerals Inc Rona Royal Bank of Canada Royal Gold Inc Rubicon Minerals Corp Sandstorm Gold Ltd Sandvine Inc. Saputo Savanna Energy Services Corp. Seabridge Gold Inc. Secure Energy Services Inc. SEMAFO Inc. Shaw Communications ShawCor Sherritt Int. Corp Silver Wheaton Corp SilverCrest Mines Inc. Sirius XM Canada Holdings SNC-Lavalin Group Spartan Energy Sprott Resource Corp. Spyglass Resources Stantec Stella-Jones Storm Resources Strategic Oil & Gas Ltd. Stuart Olson Student Transportation Inc. Sun Life Financial Suncor Energy Superior Plus Supremex Inc. Surge Energy Tamarack Valley Energy Taseko Mines Limited Teck Resources Telus Corp. Temple Hotels TeraGo The Intertain Group Limited Thomson Reuters Timmins Gold Corp. TIO Networks Corp. TMX Group Torc Oil & Gas Toronto-Dominion Bank Torstar Corporation Tourmaline Oil TransAlta TransAlta Renewables Transat A.T. Inc. TransCanada Corp. Transcontinental Inc. TransForce Inc. Trican Well Services Tricon Capital Group Trilogy Energy Trimac Transportation Ltd. Trinidad Drilling Ltd. True Gold Mining Inc. True North Apartment REIT TVA Group Inc. Twin Butte Energy Uni-Sélect Valener Inc. Veresen Inc. Vermilion Energy Inc. Vicwest Inc. WesternOne Equity WestJet Airlines Westport Whiltecap Resources WPT Industrial REIT WSP Global Xtreme Drilling and Coil Services Corp. Yamana Gold Inc Zargon Energy RIO-T 47 RMP 39 RE 39 RCI.b 44 RSI 49 R-T 47 RON43 RY 42 RGLD-O 47 RMX-T 47 SSL-T 47 SVC 52 SAP43 SVY 37 SEA-T 47 SES 37 SMF-T 47 SJR.b 44 SCL51 S-T 48 SLW-T 47 SVL-T 47 XSR 44 SNC 50 SPE 39 SCP-T 47 SGL 39 STN50 SJ50 SRX 39 SOG 39 SOX 50 STB 37 SLF 42 SU 39 SPB 40 SXP 44 SGY 39 TVE 39 TKO-T 48 TCK'B-T 48 T 44 TPH 45 TGO44 IT 44 TRI 44 TMM-T 47 TNC 52 X 41 TOG 39 TD 42 TS.b 44 TOU 39 TA40 RNW 51 TRZ.b 53 TRP 40 TCL.a 44 TFI 53 TCW 37 TCN 45 TET 39 TMA 53 TDG 37 TGM-T 47 TN.un 45 TVA.b 44 TBE 39 UNS50 VNR 40 VSN 40 VET 39 VIC-T 36 WEQ 49 WJA 53 WPRT-US51 WCP 39 WIR'U-T 45 WSP 50 XDC 37 YRI-T 47 ZAR 39 Succursales — Baie-Comeau • 337, boulevard Lasalle, Baie-Comeau, QC, G4Z 2Z1 • 418-296-8838 Barrie • 126 Collier Street, Barrie, ON, L4M 1H4 • 705-719-1190 Beauce • 11505, 1re Avenue est, Bureau 100, St-Georges, QC, G5Y 7X3 • 418-227-0121 Berthierville • 779, rue Notre-Dame, Berthierville, QC,J0K 1A0 • 450-836-2727 Bin-Scarth • 24 Binscarth Rd, Toronto, ON, M4W 1Y1 • 416-929-6432 Brampton • 10520 Torbram Road (at Sandalwood Parkway), Brampton, ON, L6R 2S3 • 905-456-1515 Brandon • 633-C, 18th Street, Brandon, MB, R7A 5B3 • 204-571-3200 Burnaby • 4211 Kingsway Street, Suite 218, Burnaby, BC, V5H 1Z6 • 604-541-8500 Calgary • TCP Building, 450 - 1 Street SW, Suite 2800, Calgary, AB, T2P 5H1 • 403-531-8400 Calgary - Southport • 10655 Southport Road SW, Suite 1100, Southland Tower, Calgary,AB, T2W 4Y1 • 403-301-4859 Charlottetown • BDC Tower, 310-119 Kent Street, Charlottetown, PEI, C1A 1N3 • 902-569-8813 Chatham • 380 St. Clair, Street, Chatham, ON, N7L 3K2 • 519-351-7645 Chicoutimi • 1180, boulevard Talbot, Suite 201, Chicoutimi, QC, G7H 4B6 • 418-549-8888 DIX30 • 9160, boulevard Leduc, Bureau 710, Brossard, QC, J4Y 0E3 • 450-462-2552 Drumheller • 356 Centre Street, PO Box 2176, Drumheller, AB, T0J 0Y0 • 403-823-6857 Drummondville • 150, rue Marchand, Bureau 401, Drummondville, QC, J2C 4N1 • 819-477-5024 Duncan • 2763 Beverly Street, Suite 206Duncan,BC, V9L 6X2 • 250-715-3050 Edmonton • 10180 – 101 Street, Suite 3500, Edmonton, AB, T5J 3S4 • 780-412-6600 Edmonton-North • 10088-102 Avenue, Suite 903, TD Tower, Edmonton, AB, T5J 2Z1 • 780-421-4455 Eglinton • 295 Eglinton Avenue East, Delaware Square, Mississauga, ON, L4Z 3K6 • 905-507-4883 Fredericton • 551 King Street, P.O. 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Floor, Richmond Hill, ON, L4B 1J1 • 905-477-2002 Rimouski • 127, boulevard René-Lepage Est, Bureau 100, Rimouski, QC, G5L 1P1 • 418-721-6767 Rivière-du-Loup • 10, rue Beaubien, Rivière-du-Loup, QC, G5R 1H7 • 418-867-7900 Rosemère • 218, boulevard Curé-Labelle, Rosemère, QC, J7A 2H4 • 450-437-8292 Rouyn-Noranda • 74, avenue Principale, Rouyn-Noranda, QC, J9X 4P2 • 819-762-4347 Saint John • 72 Prince William Street, Saint John, NB, E2L 2B1 • 506-642-1740 Sainte-Marie-de-Beauce • 249, Du Collège, Bureau 100, Ste-Marie, QC, G6E 3Y1 • 418-387-8155 Saint-Félicien • 1120, boulevard Sacré-Cœur, Saint-Félicien, QC, G8K 1P7 • 418-679-2684 Saint-Hyacinthe • 1355, rue Johnson, Suite 4100, Saint-Hyacinthe, QC, J2S 8W7 • 450-774-5354 Saint-Jean-sur-Richelieu • 383, boul. du Séminaire Nord, Suite 224, Saint-Jean-sur-Richelieu, QC, J3B 8C5 • 450-349-7777 Saint-Jérôme • 265, rue St-George, Suite 100, Saint-Jérôme, QC, J7Z 5A1 • 450-569-8383 Saint-Nicolas • 425, rue des Chutes, Bureau 100, Saint-Nicolas, QC, G7A 1E7 • 450-261-5268 Saskatoon - 8 th St. • 1220 8th Street East, Saskatoon, SK, S7H 0S6 • 306-657-3465 Saskatoon - Downtown • 410-22nd Street East, Suite 1360, Saskatoon Square, Saskatoon, SK, S7K 5T6 • 306-657-4400 Sept-Îles • 805, boulevard Laure, Suite 200, Sept-Îles, QC, G4R 1Y6 • 418-962-9154 Sherbrooke • 1802, rue King Ouest, Suite 200, Sherbrooke, QC, J1J 0A2 • 819-566-7212 Sidney • 2537, Beacon Avenue, Suite 205, Sidney, BC, V8L 1Y3 • 250-657-2200 Sorel • 26, Pl. Charles-de-Montmagny, Suite 100, Sorel, QC, J3P 7E3 • 450-743-8474 St. Catharines • 40 King Street, St. Catharines, ON, L2R 3H4 • 905-641-1221 Sudbury • 10 Elm Street, Suite 501, Sudbury, ON, P3C 1S8 • 705-671-1160 Swift Current • 406 Cheadle Street West, Suite 202, Swift Current, SK, S9H 0B6 • 306-778-4770 Thedford Mines • 222, boulevard Frontenac Ouest, bureau 107, Thedford Mines, QC, G6G 6N7 • 418-338-6183 Thunder Bay • Hydro BLG 34 Cumberland Street North, 7th Fl., Thunder Bay, ON, P7A 4L3 • 807-683-1777 Toronto 1 • Exchange Tower, 130 King Street West, Suite 3200, Toronto, ON, M5X 1J9 • 416-869-3707 Toronto Downtown • 121 King Street West, Toronto, ON, M5H 3T9 • 416-864-7791 Trois-Rivières • 7200, rue Marion, Trois-Rivières, QC, G9A 0A5 • 819-379-0000 Val d'Or • 840, 3e avenue, Val d'Or, QC, J9P 1T1 • 819-824-3687 Valleyfield • 1356, boulevard Monseigneur-Langlois, Valleyfield, QC, J6S 1E3 • 450-370-4656 Vancouver - Bentall V • 550 Burrard Street, Suite 1028, Vancouver, BC, V6C 2B5 • 604-685-6371 Vancouver - Broadway • 1333 West Broadway Avenue, Suite 1488, Vancouver, BC, V6H 4C1 • 604-738-5655 Vancouver 1 • Park Place, 666 Burrard Street, Suite 3300, Vancouver, BC, V6C 2X8 • 604-623-6777 Vancouver 2 • Park Place, 666 Burrard Street, Suite 3300, Vancouver, BC, V6C 2X8 • 604-643-2774 Vernon • 3100-30 th Avenue, Suite 101, Vernon, BC, V1T 2C2 • 250-260-4580 Victoria • 700-737 Yates Street, Victoria, BC, V8W 1L6 • 250-953-8400 Victoria - Fort • 1480 Fort Street, Victoria, BC, V8S 1Z5 • 250-475-3698 Victoriaville • 650, boulevard Jutras Est, Bureau 150, Victoriaville, QC, G6S 1E1 • 819-758-3191 Waterloo • 180 King Street South, Suite 340 Allen Square, Waterloo, ON, N2J 1P8 • 519-742-9991 West Vancouver • Suite 202, 545 Clyde Avenue, West Vancouver, BCV7T 1C5 • 604-925-5640 White Rock • 2121 160 th Street, Surrey, BC, V3Z 9N6 • 604-541-4925 Willowdale • 9130 Leslie Street, suite 200, Richmond Hill, ON, L4B 0B9 • 416-756-4016 Windsor • 1 Riverside Drive West,Suite 600, Windsor, ON, N9A 5K3 • 519-258-5810 Winnipeg • 200 Waterfront Drive, Suite 400, Winnipeg, MB, R3B 3P1 • 204-925-2250 Yorkton • 89 Broadway Street West, Yorkton, SK, S3N 0L9 • 306-782-6450 National Bank of Canada Financial inc. New York 65 East 55th Street, 34th Floor New York, NY 10022 Tél. : 212 546-7500 Membre de Bourse de Montréal Bourse de Toronto Winnipeg Commodities Exchange Securities Industry Association CNQ Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières Fonds canadien de protection des épargnants Securities Investor Protection Corporation Bureaux corporatifs — Toronto National Bank Financial — — Édifice Sun Life 1155, rue Metcalfe Montréal, QC H3B 4S9 514 879-2222 The Exchange Tower 130 King Street West 4th Floor Podium Suite 3200 Toronto, ON M5X 1J9 416 869-3707 Canada États-Unis — — 1 800 361-8838 1 800 361-9522 1 800 678-7155 (Sans frais) (Sans frais) 29713-201 (2015/03) Montréal Financière Banque Nationale Financière Banque Nationale (la Firme) est une filiale indirecte en propriété exclusive de Banque Nationale du Canada. La Banque Nationale du Canada est une société ouverte inscrite à la cote des bourses canadiennes. 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