SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC INFORMATION PRESSE MAUDITS LES INNOCENTS L’Atelier Lyrique et la programmation Jeune Public de l’Opéra national de Paris sont pour cette nouvelle création associés associés au Conservatoire national s upérieur de musique et de danse danse de Paris dont quatre élèves compositeurs compositeurs ont mis en musique chacun un acte du livret. «En 1212, de très jeunes gens, venus d’Allemagne et de France, partent spontanément sur les routes d’Europe pour rejoindre rejoindre le Terre sainte. C’est la Croisade des enfants» enfants». (Laurent Gaudé) RECIT LYRIQUE À PARTIR DE 10 ANS MUSIQUE DE MIKEL URQUIZA, JULIAN LEMBKE, DIDIER ROTELLA, FRANCISCO ALVARADO (Elèves des classes de composition du Conservatoire de Paris) LIVRET DE LAURENT GAUDÉ # AMPHITHÉÂTRE BASTILLE Samedi 13 décembre 2014- 20h Lundi 15 décembre 2014– 14h * Mardi 16 décembre 2014 – 20h Jeudi 18 décembre 2014 – 14 h* Vendredi 19 décembre 2014– 20h Commande de L’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris et du Conservatoire de Paris GUILLAUME BOURGOGNE Direction musicale (13, 16, 18 et 19 décembre) JORGE GIMÉNEZ Direction musicale (15 décembre) STEPHEN TAYLOR Mise en scène STEPHANE RESCHE Assistant à la mise en scène LAURENT PEDUZZI Scénographie NATHALIE PRATS Costumes CHRISTIAN PINAUD Lumières MURIEL CORRADINI Diction lyrique française * Matinées scolaires réservées TARIFS 25€ (PLEIN TARIF), 16€ SCOLAIRE S) 5€ (ENFANTS ET SCOLAIRES) (TARIF RÉDUIT) , 10€ (JEUNES) , INFORMATIONS / RÉSERVATIONS DIDIER SANDRE, pensionnaire de LA COMÉDIEFRANÇAISE, Jean Croisé, Récitant par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute) téléphone depuis l’étranger : +33 1 71 25 24 23 par Internet : www.operadeparis.fr aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanche et jours fériés avec les Solistes de l’ATELIER LYRIQUE DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS, les musiciens de l’ENSEMBLE DU CONSERVATOIRE DE PARIS, la MAÎTRISE DES HAUTS-DE-SEINE/CHŒUR D’ENFANTS DE L’OPERA NATIONAL DE PARIS RENCONTRE avec les artistes de la production Le mardi 25 25 novembre à 18 h et le jeudi 4 décembre à 13 h au Studio Bastille. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles COPRODUCTION OPERA NATIONAL DE PARIS CONSERVATOIRE DE PARIS SERVICE DE PRESSE Evelyne Paris 01 40 01 24 96 - eparis@operadeparis.fr MECENE PRINCIPAL PRINCIPAL DE l’ATELIER LYRIQUE AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION TOTAL ET DE GDF SUEZ AIMÉE ET JEAN-FRANÇOIS DUBOS, MÉCÈNES CONSERVATOIRE DE PARIS POUR LA COMMANDE DU LIVRET AVEC LE SOUTIEN DU CERCLE DES FONDATEURS DE L’ATELIER LYRIQUE ( LÉON CLIGMAN Président) DU SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC Lieux de mémoire, lieux d’échanges, lieux de partage et de création, l’Opéra de Paris et le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ont une histoire, un patrimoine et de multiples actions en commun. Maudits les innocents en est un magnifique exemple : trois ans de travail auront en effet été nécessaires de part et d’autre pour faire aboutir ce projet de création d’opéra. Répondant à la mobilisation des talents parmi les plus aboutis de l’Atelier lyrique de l’Opéra, le Conservatoire a fait de même avec les classes de composition et les classes instrumentales, tous stimulés par l’écriture inspirée de Laurent Gaudé et la perspective du regard attentif de Stephen Taylor, comme de l’oreille avisée de Guillaume Bourgogne. On sait à quel point la voix humaine peut nourrir l’imaginaire d’un compositeur, et combien il est nécessaire que la création prenne toute sa place dans la formation et l’univers esthétique d’un interprète ; c’est dire à quel point ce partenariat est une chance, que le Conservatoire de Paris est heureux d’avoir pu saisir. « Partage et création » : n’est-ce pas là l’une des missions essentielles de nos deux « maisons » ? Maudits les innocents , projet passionnant et d’une folle richesse, le symbolise et l’illustre, et porte l’espoir d’autres belles collaborations futures. L’ŒUVRE ARGUMENT DISTRIBUTION SOLISTES DE L’ATELIER LYRIQUE L’OPERA NATIONAL DE PARIS DE OLGA SELIVERSTOVA/RUZAN MANTASHYAN Mère 1 ELISABETH MOUSSOUS Mère 2 CORNELIA ONCIOIU Mère 3 GEMMA NÍ BHIRAIN Etienne YU SHAO Nicolas ANDRIY GNATIUK Le Pape Innocent III ARTO SARKISSIAN Le Messager PIETRO DI BIANCO, PIOTR KUMON Les Moines PIETRO DI BIANCO Le Marin des sept nefs ENSEMBLE DU CONSERVATOIRE DE PARIS CHIA-WHEN OU Flûte DIOGO LOZZA Clarinette JIMMY CHARITAS Cor MARC PRADEL Trompette NOAM BIERSTONE Percussion ELOISE LABAUME Harpe VINCENT LHERMET Accordéon EUN-JOO LEE Violon 1 JOSEPH METRAL Violon 2 VLADIMIR PERCEVIC Alto CLEMENT PEIGNET Violoncelle RENAUD BARRY Contrebasse « En 1212, de très jeunes gens, venus d’Allemagne et de France, partent spontanément sur les routes d’Europe pour rejoindre la Terre sainte. C’est « la Croisade des enfants ». Le pape, craignant de voir son autorité affaiblie par l’existence de cette marche dont il n’est pas à l’origine, décide de l’interdire. Les enfants poursuivront pourtant leur chemin, allant vers leur destin tragique, portés jusqu’au bout par cette force dont ne saurait dire si elle est belle ou terrifiante. Le livret, mis en musique par quatre jeunes compositeurs du CNSM de Paris dont chacun a écrit un acte, met en lumière à la fois l’innocence des enfants et l’horreur du fanatisme et de l’endoctrinement, même lorsqu’il a le visage de la candeur ; » LAURENT GAUDÉ Le texte de Laurent Gaudé paru en septembre 2014 aux éditions Actes Sud est le fruit d’une commande de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris et du Conservatoire de Paris. SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC NOTE D’INTENTION STEPHEN TAYLOR MISE EN SCÈNE Il y a 800 ans, des adolescents se sont lancés dans un périple à travers l’Europe pour disparaître sans laisser de traces. Laurent Gaudé donne une parole à ces enfants ainsi qu’à des personnalités qui ont croisé leur chemin et qui ont essayé de freiner leur élan ou, pour certains, de profiter du phénomène. Avec une belle gravité et non sans effroi, le livret pose la question des possibles dérives de nos idéaux et de nos idéologies. Il semble que, du berceau de l’Europe médiévale presque spontanément et sans - que l’on sache- une volonté manifeste politique ou religieuse de la part de la société adulte, des milliers de jeunes gens se soient portés candidats à ce qu’on appelait une croisade. Pour les croisades d’adultes, les historiens modernes ont identifié les motivations multiples de mouvements militaires vers la Terre. Sainte au cours de plusieurs siècles : parmi ces motivations, des questions territoriales et dynastiques entre différentes monarchies, des questions d’allégeance à l’Église et des conflits avec la chrétienté byzantine. Des vagues militaires successives avaient déchiré le sud de l’Italie et les régions balkaniques et mis à sac la grande capitale impériale chrétienne, Constantinople, avant même d’arriver en Terre Sainte. La croisade des enfants reste e beaucoup plus mystérieuse. De notre XXI siècle, avec les forces vives engagées dans ce projet, les enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine, un orchestre de dix-sept musiciens du CNSM de Paris et les solistes de l’Atelier Lyrique, nous essaierons de donner une incarnation contemporaine de ces pèlerins inconscients et fragiles. Bien qu’ils semblent avoir été tout sauf des belligérants, les « innocents » ont focalisé les conflits culturels et militaires de leur époque. Cela sera aussi une occasion pour s’interroger sur la fanatisation des jeunes autour de situations de guerre et de conflits religieux, ainsi que sur la vulnérabilité des plus jeunes lors de mouvements de population qui ne sont, hélas, pas une lointaine légende de l’Histoire. OPÉRA À QUATRE MAINS TÉMOIGNAGES MIKEL URQUIZA (Acte Acte I - Le Premier Premier se lève) lève J’ai choisi le premier acte qui est l’acte de l’attente et du mystère. Le drame n’est pas encore posé. Il est en germe. On raconte des intentions, le voyage en particulier. Musicalement, il faut donner le sens de ce grand élan et de ce mystère qui portent le drame jusqu’à la fin. Les mères observent les enfants qui se comportent de façon étrange, elles ne savent pas. Elles parlent de la présence des enfants. La communication avec eux est difficile. Les mères joueront à un moment de l’harmonica. Une manière pour elles d’exprimer un sentiment intérieur qu’elles ne peuvent verbaliser. C’est aussi jouer pour être entendues. Les enfants sont soumis à une puissance contre laquelle ils ne peuvent rien. Ils partiront et suivront cet appel… Tout l’acte converge vers le nom de la cité sacrée « Jérusalem ». JULIAN LEMB EMBKE (Acte II - Votre Sainteté) Sainteté) Le théâtre et la scène sont au centre de ma vie car je viens d’une famille de comédiens. L’opéra est une forme en évolution permanente qui me convient. En tant que compositeur, j’ai besoin d’éléments extra musicaux pour m’exprimer. La figure centrale du deuxième acte est le pape Innocent III, un homme porté à l’introspection et qui, cependant, doit communiquer avec les autres, faire acte d’autorité. Fasciné par la pureté et la détermination des enfants, il est tenté de les comprendre mais il doit les arrêter, mettre un terme à leur marche. La musique de l’acte est un duel entre ces deux mondes. Progressivement, la musique des enfants va contaminer tout l’acte par son enveloppante douceur. Cette expérience collective, un opéra à quatre mains, est très enrichissante. On s’est beaucoup parlé entre compositeurs afin de régler quelques problèmes techniques (utilisation des percussions, registre vocal pour les personnages communs à plusieurs actes, etc.) et de convenir un ensemble de règles à respecter. Le style musical de chaque compositeur, bien affirmé dans chaque acte, ne nuit pas à l’unité de l’oeuvre car la force poétique du livret de Laurent Gaudé s’impose. En outre, trois grands monologues qui seront interprétés par Didier Sandre enchaîneront avec puissance les quatre actes. DIDIER ROTELLA (Acte III - Le Monde est devenu sombre) Écrire un opéra est une expérience unique. La voix me fascine. Elle impose, certes, des contraintes pour l’écriture musicale mais elle ouvre aussi un espace immense de couleurs et d’émotions. Le texte de Laurent Gaudé est poétique. Il porte en lui un rythme et une structure que nous faisons nôtres pour les recomposer dans une forme plus grande. Nous déconstruisons pour reconstruire dans une théâtralisation musicale. Le troisième acte est l’acte du voyage des enfants. Progressivement, ils perdent leurs forces et leurs illusions. Tout au long des quatre scènes SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC qui forment l’acte, l’écriture musicale va marquer cette transformation. Les mères détachent leur regard, impuissantes… La scène 4 fait appel à des modes de jeux extrêmes, des sons saturés pour les vents, des sons bruités et violents. De la scène 1, plus classique, à la scène 4, il y a une évolution dans l’écriture, qui, dans une forme d’ensemble très construite, marque l’idée de passage, de départ vers Jérusalem. Cette expérience, qui marque l’aboutissement de mon cursus d’études musicales, m’a transformé. Elle m’a permis d’enrichir mon vocabulaire et de donner une profondeur à mon écriture. FRANCISCO ALVARADO (Acte IV Ils approchent un par un) L’interaction entre la musique et le théâtre me passionne. L’opéra est un genre qui a beaucoup évolué tout au long de son histoire. Il s’agit de s’inscrire dans cette histoire tout en renouvelant le langage par des démarches nouvelles. Le quatrième acte est très fort sur le plan émotionnel avec la mort des enfants et le déchirement que cela représente pour les autres personnages, en particulier pour les mères et le pape. C’est la concentration finale de l’effroi et des émotions accumulés tout au long de l’oeuvre. La fin de l’œuvre marque le point d’aboutissement tragique de ces jeunes croisés pacifiques. C’est aussi le point de vue de la société qui interprète leur parcours spirituel comme une folie pour justifier leur anéantissement. J’ai été particulièrement attentif dans l’écriture musicale à l’évolution psychologique des personnages notamment des enfants en mélangeant une approche traditionnelle et une écriture plus hétérogène qui fait appel à des répliques parlées, de l’improvisation et du chuchotement pouvant aller jusqu’au cri. BIOGRAPHIES LAURENT GAUDÉ LIVRET Né en 1972 Laurent Gaudé a fait des études de Lettres Modernes et d’Etudes Théâtrales à Paris. C’est à l’âge de vingt-cinq ans, en 1997, qu’il publie sa première pièce Onysos le furieux à Théâtre Ouvert. Ce premier texte sera monté en 2000 au Théâtre national de Strasbourg dans une mise en scène de Yannis Kokkos. Suivront alors des années consacrées à l’écriture théâtrale, avec notamment Pluie de cendres jouée au Studio de la Comédie Française, Combat de Possédés, traduit et joué en Allemagne, puis mis en lecture en anglais au Royal National Theatre de Londres, Médée Kali jouée au Théâtre du Rond-Point et Les Sacrifiés joués au Théâtre des Amandiers à Nanterre, dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli. Parallèlement à ce travail, Laurent Gaudé se lance dans l’écriture romanesque. En 2001, âgé de vingt-neuf ans, il publie son premier roman, Cris. L’année suivante en 2002, il obtient le Prix Goncourt des Lycéens et le prix des Libraires avec La Mort du roi Tsongor. En 2004, il est lauréat du Prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta, roman traduit dans trente-quatre pays. Romancier et dramaturge, Laurent Gaudé est aussi auteur de nouvelles, d’un beau livre avec le photographe Oan Kim, d’un album pour enfants, de scénarios. Il s’essaie à toutes ces formes pour le plaisir d’explorer sans cesse le vaste territoire de l’imaginaire et de l’écriture. STEPHEN TAYLOR MISE EN SCÈNE Né en Angleterre, Stephen Taylor fait des études de littérature à l’Université de Cambridge. Parmi ses mises en scène : Idoménée à Lyon, Le Viol de Lucrèce de Britten à Colmar, Mulhouse et Strasbourg. En janvier 2014, il reprend l’œuvre de Britten au Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Depuis 1998, il travaille régulièrement avec les chanteurs du CFL/Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, notamment pour Frühling de Lehár à l’Opéra-Comique et au Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Le Songe d’une nuit d’été au Palais Garnier, Mirandolina de Martinů en 2011 et La Finta Giardiniera en 2012 à la MC93 de Bobigny. En 2008, il monte Le Vaisseau fantôme à l’Opéra d’Etat de Prague puis Le Trouvère au Grand Théâtre de Genève en 2009. Pour le Westminster Opera au Château de Panloy en Charentes, il met en scène Così fan tutte en 2010, Don Pasquale en 2011, Le Barbier de SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC Séville en 2012, Didon et Enée, des scènes de King Arthur et de The Indian Queen de Purcell en 2013 ainsi que Don Giovanni en 2014. En début de carrière, de 1991 à 1995, il est assistant metteur en scène au Grand Théâtre de Genève. Il assiste Pierre Strosser au cours d’une quinzaine de productions différentes comme Der Ring des Nibelungen au Théâtre du Châtelet à Paris, puis pour la première production de cette oeuvre de Wagner en Australie, à Adelaide en 1998. A l’Opéra national de Paris, il retrouve Strosser pour Wozzeck, Dominique Pitoiset (Don Giovanni ainsi que des productions à Lausanne, Parme, Bordeaux et Toulouse), Jérôme Savary et Ezio Toffolutti. Il assure de nombreuses reprises lyriques et collabore au Ring dirigé par Valery Gerguiev à Saint-Petersbourg qu’il reprend à Moscou, Séoul et Tokyo. LAURENT PEDUZZI SC ÉNOGRAPHIE Laurent Peduzzi travaille pour la danse, le théâtre et l’opéra depuis 1983. C’est en 1999 qu’il devient collaborateur de Catherine Diverrès. Au théâtre, il collabore avec de nombreux metteurs en scène, parmi lesquels Jean-Luc Lagarce, Jacques Nichet, Yves Beaunesne, Dominique Pitoiset, Michel Didym, François Rancillac, Gildas Bourdet, Jean-Louis Benoît,… Pour Jérôme Deschamps, il signe les scénographies de La veillée (1986), Les Petits pas (1987), C’est Dimanche (1988), La Cour des grands (2001), et Un Fil à la patte de Feydeau à la Comédie-Française (2011); à l’Opéra Comique, Fra Diavolo d’Auber (2009), Les Boulingrin de Georges Aperghis (2010) et Les Mousquetaires au couvent (juin 2015) ; à l’opéra, depuis 1987, Gildas Bourdet, Alain Milianti, Antoine Bourseiller, Pierre Barrat, Dominique Pitoiset et Jean-Louis Benoît font appel à lui. Au cinéma, il crée les décors de L’Orchestre rouge de Jacques Rouffio. Depuis 1999, il travaille avec Stephen Taylor (Idoménée de Mozart, Opéra de Lyon, 1999 ; Le Viol de Lucrèce de Britten, 2007 et 2014, Mirandolina de Martinů, 2010, La Finta Giardiniera de Mozart en 2012 pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, Le Vaisseau fantôme de Wagner, Statni, Opéra de Prague et Le Trouvère de Verdi, Grand Théâtre de Genève). GUILLAUME BOURGOGNE CHEF D’ORCHESTRE Né à Lyon en 1973, il étudie le saxophone dans sa ville natale avant d'entrer au Conservatoire de Paris où il obtient ses premiers prix d'harmonie, d'analyse musicale et d'orchestration (unanimité). C’est en 1999, après y avoir suivi l’enseignement de Jean-Sébastien Béreau, puis de Janos Fürst, ainsi que les master-classes de Vitaly Kataev, Jacques Mercier, John Nelson, Jorma Panula, Gian-Franco Rivoli, Renato Rivolta, David Robertson et Pascal Rophé, qu’il reçoit un premier prix de direction d'orchestre, ainsi que son Diplôme de Formation Supérieure mention très bien. Guillaume Bourgogne est nommé en 2013 professeur à l'Université McGill (Montréal) et responsable du McGill Contemporary Music Ensemble. Depuis 2010, il est chef principal de la Camerata Aberta (São Paulo, Brésil), avec qui il enregistre Water mirror, paru en mai 2012 sous le label SESC, et récompensé par le Prix Bravo! dans la catégorie musique classique. Aux côtés du compositeur Jérôme Combier, Guillaume Bourgogne est directeur musical de l’ensemble Cairn depuis 2002. A la tête de cet ensemble, il enregistre Pays de vent (Motus ; Coup de cœur de l’Académie Charles Cros), Vies silencieuses (Æon ; Grand prix de l’Académie Charles Cros), Lieux et Non-Lieu (Thierry Blondeau, Æon) et Furia (Raphaël Cendo, Æon). Cairn fait de nombreux concerts dans des festivals de premier plan (Tage für Neue Musik, Zürich ; Présences, Paris ; Fondation Royaumont ; Musica, Strasbourg ; Zeitgemäss, Bludenz ; Ars Musica, Belgique ; Manifeste, Paris ; Darmstadt Ferienkurse…). Cela témoigne de son affinité pour la musique nouvelle. Il a ainsi dirigé un grand nombre de premières mondiales, comme celles de Seven lakes drive et Paludes de Tristan Murail, Gris cendre, de Jérôme Combier, Tract de Raphaël Cendo ou Sobre Paranambucae de Sergio Kafejian. En 2008, il fonde l’ensemble Op.Cit, « Orchestre pour la cité » (Lyon), dont la ligne artistique atypique fait se rencontrer musique savante et improvisation, musique de chambre et pièces d’orchestre, musique du répertoire et créations. L’album Cité Folk est paru en novembre 2011. De 2003 à 2008, il dirige régulièrement l’Orchestre Gulbenkian (Lisbonne). Il est également invité par des orchestres comme l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Philharmonique de Séoul, l’Ensemble TIMF (Corée du sud), l’Orchestre national BordeauxAquitaine, l’Orchestre de Basse-Normandie ou par des ensembles tels que Contrechamps (Genève), Courtcircuit, L’Itinéraire (Paris), Sond’Ar-te electric ensemble (Lisbonne), Les Temps Modernes, L’Ensemble Orchestral Contemporain (Lyon) ou Linea (Strasbourg). A la tête de ces formations, il dirige dans toute l’Europe, et dans les grands festivals mondiaux : Berlin (Märzmusik), Aix-en-Provence (Festival d’art lyrique), Lisbonne (Musica viva), Séoul, Tongyeong (Tongyeong international music festival), Luxembourg, Genève (Archipel), Mexico (Radar), Le Caire, SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC Alexandrie, Sao Paulo et Campos do Jordão (Brésil). Il a également collaboré avec Die neue Vocalsolisten ou encore avec le Quatuor Habanera pour le disque Mysterious morning, récompensé par un Diapason d’or en 2001. JORGE ORGE GIMÉNEZ GIMÉNEZ CHEF D’ORCHESTRE Né en Espagne, Jorge Giménez travaille en tant que pianiste auprès de Mario Monreal et Aquiles delle Vigne. Il obtient de nombreux prix de piano dont le Concours International de piano de Carlet et le Concours International de piano de Panamá. Parallèlement, il fait ses études de direction d'orchestre avec Pérez Sierra et Alberto Zedda. Au “Palau de les Arts” de Valence il est pianiste-chef de chant et assistant auprès de chefs d’orchestre tels que Lorin Maazel (Aida, Cavalleria Rusticana, Vida Breve), Zubin Mehta (Carmen), Valery Gergiev (Les Troyens), Alberto Zedda (La Scala di seta, Italiana in Algeri)... Il se produit en tant que pianiste avec l’Orchestre National Espagnol des Jeunes et l’Orchestre du « Palau de les Arts » de Valence. En octobre 2011, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, il accompagne La Dame de Monte-Carlo de Francis Poulenc. Il est chef de chant et claveciniste sur La Finta Giardiniera, puis chef de chant sur L’Isola disabitata (Haydn) et assistant du chef d’orchestre sur Il Mondo della luna (Haydn). A l’Opéra national de Paris, il est chef de chant auprès de chefs d’orchestre tels que Bruno Campanella (Cenerentola), Daniele Callegari (Rigoletto et Madame Butterfly), Philippe Jordan (Don Giovanni), Evelino Pidò (Les Noces de Figaro), Michail Jurowski (La Khovantchina),Susanna Mälkki (L'Affaire Makropoulos). Il dirige des orchestres comme l’Orchestre Banatul Philarmonic de Timisoara, l’Orchestre de Godella, l’Orchestre Atelier Ostinato. Il est directeur musical pour Falstaff de Verdi dans le cadre de l'Académie Lyrique de Vendôme 2014 ainsi qu’au Theatre Capitolio à Valence (Espagne) pour The Rape of Lucretia de Britten. A partir de 2014 il est pianiste chef de chant au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles. MIKEL URQUIZA COMPOSITEUR COMPOSITEUR Né à Bilbao en 1988 , Mikel Urquiza commence ses études de musique au Conservatoire de Leioa, où il chante dans le chœur d'enfants Kantika Korala. Lauréat de nombreux prix internationaux, il poursuit ses études de composition à Musikene (Centre Supérieur de Musique du Pays Basque) avec Gabriel Erkoreka et Ramon Lazkano. En 2011, grâce à une bourse Erasmus, il étudie six mois au Conservatoire de Strasbourg avec Mark Andre. En 2012, après avoir terminé ses études à Saint Sébastien, il est admis au Conservatoire de Paris, dans la classe de Gérard Pesson. Il a remporté le concours international de composition Francisco Escudero et le prix Promoción de estrenos para jóvenes compositores de l'INAEM (Institut des Arts de la Scène et de la Musique). Sa musique a été joué par Krater Ensemble, BCN216, Euskadiko Orkestra Sinfonikoa, l'Académie de musique contemporaine du Jeune Orchestre National d'Espagne, le Quatuor Diotima et Wilhem Latchoumia, entre autres, dans divers festivals de musique, dont le Festival de Música de Alicante, le Ciclo de conciertos Fundación BBVA à Bilbao et la Quinzaine Musicale de Saint Sébastien. JULIAN LEMBKE COMPOSITEUR Né en 1985 à Hanovre (Allemagne, Basse-Saxe), Julian Lembke a fait des études de composition, de percussion et d’écriture à la Hochschule für Musik de Detmold où il a obtenu des diplômes relatifs à ces disciplines. Ses œuvres, qui comprennent de la musique de chambre, pour orchestre et des projets pour la scène, sont jouées régulièrement. Il a été récompensé par plusieurs prix de composition (notamment le Günter-BialasKompositionswettbewerb en 2013, le Deutscher Musikwettbewerb en 2011 ou le Prix John Cage en 2010). En tant que percussionniste et pianiste, il joue dans divers ensembles et groupes. Il a travaillé pour le département musical du Théâtre de l‘Etat de Braunschweig (Basse-Saxe), comme arrangeur et compositeur ; il a enseigné au Conservatoire de Detmold en 2010 et 2011. Depuis 2008, il s’oriente tout particulièrement vers l’écriture pour la scène, sa dernière création étant l’opéra de chambre Rose : Rouge. Rossignol : Mort en novembre 2011 au Théâtre de l’Alliance des villes Halberstadt (Saxe-Anhalt). Julian Lembke est boursier de la Studienstiftung des Deutschen Volkes, de la Cité Internationale des Arts de Paris et de la Fondation de France. Depuis la rentrée scolaire en 2012, il poursuit ses études au Conservatoire de Paris dans la classe de Gérard Pesson. DIDIER ROTELLA COMPOSITEUR Didier Rotella débute ses études musicales à Lille puis au Conservatoire de Tarbes (ENM) où il obtient plusieurs premiers prix : piano (à l’unanimité), musique de chambre, analyse (à l’unanimité), harmonie, solfège, accompagnement… Il se perfectionne ensuite à l’Ecole Normale de Paris dans la classe d’André Gorog où il est titulaire d’une bourse d’étude de la Fondation Zalewski de 2004 à 2008. Parallèlement à son cursus instrumental, il suit les cours de Louis-Marie Vigne (direction de chœur grégorien), SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC Olivier Trachier (écriture renaissance), et Alain Louvier (analyse et orchestration) au CNSM de Paris (Prix à l’unanimité), Loic Mallié et Gérard Geay (écriture) au CNSM de Lyon, Pierre Grouvel (contrepoint et composition) au CNR de BoulogneBillancourt et Edith Canat de Chizy (composition) au CNR de Paris (Prix de Composition et d’Orchestration à l’unanimité avec félicitations) avant d’intégrer le cursus de Composition au Conservatoire de Paris dans la classe de Frédéric Durieux (composition instrumentale), Denis Cohen (orchestration), Yann Geslin, Luis Naón, Tom Mais et Yann Maresz (nouvelles technologies) où il bénéficie d'une bourse de la fondation Meyer). Titulaire du Certificat d’aptitude (CA) de piano, il bénéficie des conseils de Géry Moutier, Georges Pludermacher, Marie-Paule Siruguet entre autres, et participe à plusieurs concours internationaux (Rabat, Italie, Aix-en-Provence, Ile-de-France, Concours e d'interprétation XX siècle de Boulogne Billancourt). Il se produit régulièrement en concert en soliste et en musique de chambre à Paris (Chapelle Saint-Bernard, Salle Cortot, Cathédrale Américaine, conservatoires...) ou en Province (Toulouse, Château de Lourmarin, Festival de Montlouis, Tarbes…). En tant que compositeur, il participe à plusieurs master-classes avec Barbara Hannigan, Magnus Lindberg, James Dillon, Kaja Saariaho, Jan MüllerWieland, Brian Ferneighough... Il a écrit pour des ensembles aussi variés que Saxetera (ensemble de Saxophones), le Jeune Chœur de Paris, le Festival Entrevue de Belfort, l'Ensemble Multilatérale ou l’Ensemble intercontemporain. En 2009 et 2010, il est invité en résidence au Château de Lourmarin – avec le parrainage de l’Académie des Beaux-Arts – en tant que pianiste et compositeur. er En 2011, il remporte le 1 prix du sixième Concours international Jurgenson (Moscou) pour jeunes compositeurs dans la catégorie « Ensembles ». En 2012, il est invité aux Festivals de Kyoto (Japon) et d’Aix-enProvence et participe en 2013 au Festival Manifeste (Académie). Il enseigne actuellement le piano et la musique de chambre au Conservatoire de Goussainville. Lauréat de la Fondation de France (Prix Marthe Depelsenaire), il est candidat en 2014 au Concours international de piano d'Orléans, où il remporte le prix Chevillon-Bonnaud pour sa pièce "Strophe 1". Il se perfectionne auprès d'Anne Quéffelec. FRANCISCO ALVARADO COMPOSITEUR Compositeur chilien/espagnol, Francisco Alvarado a étudié la guitare classique avec Miguelangel Clerc. Il a commencé ses études en composition à l’Université Catholique du Chili dans la classe d’Aliocha Solovera, puis dans la classe de composition de Stefano Gervasoni, au Conservatoire de Paris. En 2014, il a suivi le cours d'informatique musicale à l'IRCAM à Paris. Francisco a reçu le prix des jeunes compositeurs de l’orchestre symphonique de Chili et il a remporté le prix CDMC en Espagne. Il a participé en divers stages comme Royaumont en France ou l’INJUVE à Madrid. Il a été le représentant du Chili dans les World Music Days 2013 en Slovaquie avec sa pièce « Tricycle » pour trio à cordes. Il a fait des rencontres enrichissantes avec des compositeurs comme Alberto Posadas, Yan Maresz, Luis Naón, Claude Ledoux, Hector Parra, Brice Pauset et Brian Ferneyhough. Ses œuvres ont été jouées par différents ensembles tels que l’Ensamble Makrocosmos, le quatuor Saxax, le Grup Instrumental de Valencia, le quatuor Diotima, l’ensemble Multilatérale, l’orchestre de Lauréats du CNSMDP et l’Orchestre Symphonique du Chili. Il a été lauréat de bourses : de la Fondation de Tarrazi, de la Fondation de France, de la banque Santander, de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et le Fond de la culture et des arts du gouvernement du Chili. Sa pièce“[in]certi(é)tude” pour piano préparé et électronique vient d'être créée à l'IRCAM. Parmi les projets à venir il y a la composition d'une pièce pour piano-forte, commandée par le Ministère français de la Culture et la Fondation Royaumont qui sera créé en 2015 à l'Abbaye de Royaumont. LES CLASSES DE COMPOSITION DU CONSERVATOIRE DE PARIS La composition ne s’apprend pas, dit-on ; mais elle se travaille ! Les vingt-huit élèves des classes de composition du Conservatoire de Paris sont là pour en témoigner. Ateliers, concerts, cours individuels, projets collectifs, les élèves compositeurs se voient offrir de multiples occasions de développer leurs dons, et de créer leurs pièces avec les orchestres et les élèves instrumentistes du Conservatoire, ainsi qu’avec des partenaires extérieurs. Les musiques composées tout au long de leur scolarité peuvent ainsi refléter des univers sonores très personnels, et une diversité esthétique certaine : qu’il s’agisse de musique instrumentale, mixte ou électroacoustique, le travail de cette nouvelle génération de créateurs atteste du parcours de chacun vers l’épanouissement de son propre univers sonore. SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC DIDIER SANDRE RÉCITANT PENSIONNAIRE DE LA COMÉDIE COMÉDIEOMÉDIE-FRANÇAISE er Entré à la Comédie-Française le 1 Novembre 2013. Louis Laine, dans L’Échange de Paul Claudel fut le premier rôle de Didier Sandre en 1968. Après un détour vers le théâtre pour enfants et l’animation culturelle avec Catherine Dasté, Didier Sandre participe aux grandes aventures du théâtre subventionné de ces trente dernières années avec, entre autres, Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre Miquel, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy, Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Christian Schiaretti, Alain Françon. Il participe également à divers spectacles de répertoire ou de création dans des théâtres privés. En 1987, le Syndicat de la critique lui décerne son prix du meilleur acteur et en 1996, il reçoit le Molière du meilleur acteur pour Un mari idéal d’Oscar Wilde. Récemment, il a joué dans Bérénice de Jean Racine, Le Laboureur de Bohême de J. von Saaz, Monsieur Chasse de Feydeau, Ma vie avec Mozart de E. E. Schmitt, Danse de mort de Strindberg, La Cerisaie de Tchekhov, La Messe là-bas de Paul Claudel. Il a créé en 2011 au Théâtre de la Madeleine, Collaboration de Ronald Harwood aux côtés de Michel Aumont et de Christiane Cohendy, spectacle pour lequel il a reçu le prix du Brigadier 2013. Au cinéma, il a tourné sous la direction de Pascale Ferran, Éric Rohmer, Abraham Segal, Lucas Belvaux, Agnès Jaoui et Carlos Saboga. Il participe à de nombreux téléfilms parmi lesquels Saint-Germain ou la Négociation de Gérard Corbiau, Le sang noir de Peter Kassovitz ; il était Louis XIV dans L’Allée du Roi et le Baron de Charlus dans À la recherche du temps perdu, films réalisés pour la télévision par Nina Companeez. Didier Sandre travaille régulièrement avec des musiciens dans des programmes qui associent musique, littérature et poésie. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur, des Arts et Lettres et de l'Ordre National du Mérite. OLGA SELIVERSTOVA SOPRANO Née en Russie, Olga Seliverstova poursuit ses études à l’Académie de Musique de Moscou puis se perfectionne au Conservatoire d’Etat Tchaikovski à Moscou dans la classe de Larissa Rudakova. Elle y travaille les rôles de Musetta (La Bohème), Violetta (La Traviata), Brigitte (Iolanta), le rôle-titre de Snegourotchka de Rimski-Korsakov, Marfa (La Fiancée du Tsar de Rimski-Korsakov). En 2009, elle remporte à Moscou le Premier Prix du Concours International « Independant Competition of Opera Singers ». Elle prête sa voix au rôle féminin principal du film-opéra Crocodile (Troyanovsky). Début 2012, lors d’un concert en Allemagne, elle interprète Violetta (La Traviata), Pamina (La Flûte enchantée) et Donna Anna (Don Giovanni) avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio allemande. Avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, elle participe à plusieurs concerts à l’Amphithéâtre Bastille et au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Elle chante le rôle de Flaminia (Il Mondo della luna, Haydn) à la MC93 de Bobigny, Lucia (Le Viol de Lucrèce, Britten) à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et Donna Anna (Don Giovanni) à la MC93 de Bobigny et au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Châtenay-Malabry. Elle se produit en récital à Moscou pour le gala des jeunes talents du Conservatoire Tchaikovski. A l’Opéra national de Paris elle chante le rôle de Taumännchen (Hänsel und Gretel, mai 2013 et novembre 2014) et Naïade (Ariane à Naxos, janvier 2015). RUZAN MANTASHYAN SOPRANO Née en Arménie, Ruzan Mantashyan étudie le piano à l’Ecole musicale Konstantine Saradjev d’Erevan puis elle commence ses études de chant dans cette même institution auprès de Valey Harutyunov. De 2010 à 2012, elle est membre de « l’Accademia di Belcanto » de Mirella Freni à Modena. En 2014, obtient son « Master » de chant dans la classe de Hedwig Fassbender à Francfort. A l’âge de dix-sept ans, elle se produit en concerts avec l’Orchestre Philharmonique d’Arménie. Une tournée la conduit à Bari, Cesena, Modena, Mirandola. En 2011, elle participe à des concerts en hommage à Luciano Pavarotti à Modena et à Bologne. Elle est finaliste du Concours « Francisco Vinas » 2012 de Barcelone et obtient le Prix Spécial du Concours. Elle chante les rôles de Susanne (Les Noces de Figaro) au Teatro Pavarotti de Modena, puis en 2013 elle remporte le Concours « Toti dal Monte » de Trevise pour le rôle de Musette (La Bohème) qu’elle interprète à Trévise, Bolzano, Fermo et Ferrara. Elle interprète aussi les rôles de Servilia (La Clémence de Titus) à Reggio Emilia puis Echo (Ariane à Naxos) en concert au Konzerthaus de Berlin (dir. Ivan Fischer). En octobre 2014 elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Projets 2015 et 2016 à l’Opéra national de Paris : Echo (Ariane à Naxos), La Modiste (Le Chevalier à la rose). ELISABETH MOUSSOUS SOPRANO Originaire du Cameroun, Élisabeth Moussous commence sa formation en France en 2004 au Conservatoire à Rayonnement Régional de SaintMaur-des-Fossés. Après avoir obtenu son premier prix de chant en 2009, elle poursuit ses études au CNSM de SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC Paris où elle obtient son diplôme de Master dans la classe d’Yves Sotin. Elle reçoit aussi les enseignements d’Olivier Reboul, Jeff Cohen, Susan Manoff, Emmanuelle Cordoliani, Yann Molenat… Elle participe aux master classes de Janina Baechle, Regina Werner, Stephan Genz et travaille avec des chefs tels que David Reiland, Italo Marchini, Jérôme Hilaire… Elle fait ses débuts sur scène dans le rôle de la Comtesse (Les Noces de Figaro, Mozart). Elle chante ensuite Arbate (Mithridate Re di Ponto, Mozart), Varnay), Gertrude (Hänsel et Gretel, Humperdinck), Simone (Les Mousquetaires au couvent, Varnay), l’Amie (Du jour au lendemain, Schönberg). Elle est lauréate de la Fondation de France, de la Fondation Meyer, de la Fondation Tarrazzi, de la Fondation Société générale et du Concours Flame. En octobre 2014, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Annina (La Traviata). CORNELIA ONCIOIU MEZZOMEZZO-SOPRANO Née en Roumanie, Cornelia Oncioiu obtient le diplôme d’état au Conservatoire Supérieur de Musique de Timisoara en 2002. Elle remporte les Premiers Prix des concours Ionel Perlea, Nicolae Bretan, Sabin Dragoi, Hariclea Darclée, le Grand Prix au concours Eugenia Moldoveanu, le Prix Spécial au concours Neue Stimmen en Allemagne. En Roumanie, elle participe aux productions de Œdipe d’Enescu (une Thébaine), Suor Angelica (la Zia Principessa), Hänsel et Gretel (Hänsel), Cavalleria rusticana (Mamma Lucia), Les Noces de Figaro (Marcellina), Madame Butterfly (Suzuki), Le Trouvère (Azucena). Entre 2002 et 2004, elle est soliste du Centre de Formation Lyrique de l’Opéra national de Paris et se produit dans plusieurs spectacles au Studio et à l’Amphithéâtre Bastille. Elle interprète le rôle de la Gouvernante dans Le Chevalier imaginaire de Philippe Fénelon, repris avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, la Messe glagolitique de Janáček avec l’Orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez au Théâtre Mogador, Le Voyage à Reims (Modestina) à Monte-Carlo, Roméo et Juliette (Gertrude) à Tours, Eugène Onéguine (Olga) à Metz, Le Viol de Lucrèce (Bianca) à Paris à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet en 2007 et 2014, Rigoletto (Giovanna) aux Chorégies d’Orange, La Resurrezione de Haendel (Cleofe) à l’Amphithéâtre Bastille, Madame Butterfly (Suzuki) et Rusalka (une Dryade) à Genève, Pelléas et Mélisande (Geneviève) à l’Opéra de Nantes et Angers. Elle est régulièrement invitée à l’Opéra national de Paris, où elle participe aux productions de Dialogues des carmélites, Elektra, La Guerre et la Paix, Giulio Cesare, Le Journal d’un disparu, Louise, Da gelo a gelo (création mondiale de Salvatore Sciarrino), Parsifal, Rigoletto, La Flûte enchantée, Madame Butterfly (Suzuki), La Somnambule, Les Contes d’Hoffmann (la Mère), L’Italienne à Alger, Suor Angelica, Francesca da Rimini, L’Enfant et les sortilèges, La Cenerentola, Lucia di Lammermoor, La Traviata, Le Barbier de Séville (Berta). Projets : Madame Butterfly à Santiago du Chili et Marseille, Rigoletto et Faust à Toulouse. GEMMA NÍ NÍ BHiRAIN BHiRAIN MEZZOMEZZO-SOPRANO Gemma Nì Bhriain se perfectionne auprès de Veronica Dunne à la Royal Irish Academy of Music à Dublin où elle obtient son Bachelor in Music Performance avec la mention d'excellence en juin 2014. Elle chante les rôles de La Fille de Jenny (Grandeur et décadence de la Ville de Mahagonny, Kurt Weill), Fox (The Cunning Little Vixen, Leoš Janáček), Florence Pike (Albert Herring, Benjamin Britten), Sally (A Hand of Bridge, Samuel Barber) et récemment le rôle de Mercedes (Carmen) au National Concert Hall à Dublin. En janvier 2013, elle obtient la quatrième place du Concours International de Chant Veronica Dunne. Dans la catégorie du meilleur jeune chanteur, elle reçoit le Prix Dame Joan Sutherland et le Prix Wil Keune dans le cadre du Concours de Chant Hans Gabor Belvedere 2013 à Amsterdam. En février 2014, elle chante au Forbidden City Concert Hall de Beijing (Chine) le rôle d'alto solo de la Messe Nelson de Haydn, avec l’International Schools Choral Music Society. En septembre 2014, elle se produit avec l'Orchestre de l'Opéra National de Hongrie pour le concert de Gala Freedom Opera à Budapest sous la direction de Pierre Dumoussaud. Elle est soliste invitée par l’Orchestre Symphonique National d’Irlande, dans le cadre des « Young Europeans Concert » au National Concert Hall , sous la direction musicale de Jean-Luc Tingaud. En octobre 2014, elle entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Kätchen (Werther). YU SHAO TÉNOR TÉNOR Après quatre ans d’études au Conservatoire de Shanghai, dans la classe du professeur Wu Bo, Yu Shao obtient sa licence de musique en 2008. La même année il choisit de se rendre en France pour continuer ses études. En 2010, il réussit le concours d’entrée dans le chœur de Radio France puis, en 2011, obtient son DEM de chant, solfège et musique de chambre au Conservatoire à Rayonnement Régional de La SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC Courneuve-Aubervilliers. Il travaille sa technique vocale auprès d’Eléonore Jost et de Leontina Vaduva. En 2012, il entre à la Chapelle musicale Reine Elisabeth en Belgique et se perfectionne auprès de José Van Dam. Il remporte le quatrième prix du Concours Reine Elisabeth 2014 et le troisième prix du Concours de Toulouse 2014. En octobre 2014, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Le Messager (Aïda). ANDRIY GNATIUK BASSE Né en Ukraine, Andriy Gnatiuk se perfectionne à l’Académie Nationale Tchaikovski dans la classe de Sergiy Skubak où il obtient son diplôme de chant en 2011. Il entre ensuite à l’Opéra Studio de l’Académie Musicale Nationale d’Ukraine. Il interprète les rôles de Bartolo (Les Noces de Figaro), Basilio (Le Barbier de Séville), Simone (Gianni Schicchi), et Zaretski (Eugène Onéguine). Il chante en concert des œuvres de Bach (Magnificat, Passion selon saint Jean), Mozart (Messe du Couronnement), Haydn (La Création, Messe en l’honneur de l’Amiral Nelson), Haendel (Les Sept Dernières Paroles du Christ), Puccini (Messa di Gloria). En 2007, il remporte le prix spécial « Espoir » du concours de chant international de Bakou en Azerbaïdjan. A l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris il participe à plusieurs concerts au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris et à l’Auditorium du Louvre. Il chante le rôle de Collatinus (Le Viol de Lucrèce, Britten) à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et Leporello (Don Giovanni) à la MC93 de Bobigny puis au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Châtenay-Malabry. L’Ensemble Intercontemporain lui confie le rôle du Chat dans Renard de Stravinski à la Cité de la Musique à Paris. En septembre 2014, il chante le Requiem de Mozart à Notre-Dame de Paris et à St Martin-in-theFields Church à Londres. Projets 2015 : Truffaldino (Ariane à Naxos) à l’Opéra national de Paris. ARTO SARKISSIAN TÉNOR TÉNOR Diplômé du CNR de Lille, Arto Sarkissian entre à l'Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Daniel Ottevaere, grâce au soutien de la SPEDIDAM Sur scène, il interprète les rôles de Nadir (Les Pêcheurs de Perles, Bizet), Camille de Coutançon (La Veuve Joyeuse, Lehár), Grenicheux (Les Cloches de Corneville, Planquette), Don Ramiro (La Cenerentola, Rossini), le roi Ouf (L'Etoile, Chabrier) et Ferrando (Così fan tutte, Mozart) avec l'Orchestre de Massy sous la direction de Dominique Ruits. Membre de la troupe de La PénicheOpéra, il a chanté dans L'ivrogne corrigé de Gluck au Barokopera d'Amsterdam et Hänsel und Gretel (La Sorcière) au Théâtre Pierre Cardin. Au cours de l'été 2011, il chante le rôle de Nemorino (L'Elixir d'Amour ) pour le Festival lyrique de BelleÎle-en-Mer et le rôle d'Arthur (Lucia Di Lammermoor) au Festival de Morlaix. En 2013 et 2014, dans le cadre du Festival Rossini de Bad Wildbad, il chante le rôle du Pêcheur (Guillaume Tell) et Le Chevalier Belfiore (Le Voyage à Reims) sous la direction d’Antonino Fogliani, mise en scène de Jochen Schonleber. Il interprète le rôle de Daniel (Le Châlet, Adolphe Adam) puis celui du Magicien (Le Consul, Menotti) à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, sous la direction d’Iñaki Encina Oyón. En octobre 2014, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Brühlman (Werther). PIETRO DI BIANCO BARYTONBARYTON-BASSE Pietro Di Bianco étudie le piano au Conservatoire de Salerne et se perfectionne à l'Accademia Nazionale de Santa Cecilia. Il commence l’étude du chant avec Giuliana Valente puis il obtient son diplôme au Conservatoire de L'Aquila avec Anna Vandi. Il suit les cours dirigés par Alberto Zedda à l’Accademia Rossiniana de Pesaro en 2010. Depuis l’été 2013, il se perfectionne auprès de Raina Kabaivanska. Il chante des œuvres de Bach telles que la Cantate BWV 140, la Messe en Si mineur, le Magnificat et le Requiem de Fauré. Au Palau de la Musica à Valence, il interprète le rôle de Leporello (Don Giovanni). Il fait ses débuts dans le rôle de Don Alfonso (Così fan tutte) à l’Auditorium de Santa Cecilia à Rome et dans celui de Don Alvaro (Le Voyage à Reims) au Festival Rossini de Pesaro. En 2012, à l’invitation d’Eve Ruggieri, il fait ses débuts en France dans le rôle de Leporello (Don Giovanni) au Festival Lacoste Pierre Cardin et reprend ce spectacle en 2013 au Festival d’Antibes. Avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, il chante en concert à l’Amphithéâtre Bastille et au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Il interprète les rôles d’Enrico (L’Isola disabitata, Haydn), Collatinus (Le Viol de Lucrèce, Britten) à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et Leporello (Don Giovanni, Mozart) à la MC93 de Bobigny et au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Châtenay-Malabry. Au cours de l’été 2014, il chante au Theâtre Petruzzelli à Bari le rôle de Beaupertuis (Il Capello di paglia di Firenze, Nino Rota). SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC PIOTR KUMON BARYTON Né à Cracovie en Pologne, Piotr Kumon poursuit ses études musicales et vocales à l’Académie de Musique de sa ville natale dans la classe de Mark Rzepka. Il y travaille les rôles du Comte (Les Noces de Figaro), Malatesta (Don Pasquale) et Stanislaw (Verbum Nobile de Stanislaw Moniuszko). Il suit les master classes dirigées par Andrzej Dobber, Anita Garanca, Eva Blahova, Landry Rosemarie. De 2009 à 2012, il est membre de l’Opéra de Chambre de Cracovie. Il remporte en 2011 le deuxième prix du « Giulio Perotti International Vocal Competition » à Ueckermunde en Allemagne et le troisième prix du « Imrich Godin International Contest » à Vrable en République Tchèque. Depuis 2011, il est membre de la « European Network of Opera Academies » (ENOA) en résidence à l’Opéra National de Pologne. En novembre 2012, il chante le rôle de Guglielmo (Così fan tutte) avec l’Orchestre philharmonique de Gorzów (Pologne). En octobre 2013 il entre à L’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Il se produit en concert à l’Amphithéâtre Bastille et au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Il chante le rôle de Buonafede (Il Mondo della luna, Haydn) à la MC93 de Bobigny, Tarquinius (Le Viol de Lucrèce, Britten) à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et le rôletitre de Don Giovanni au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Châtenay-Malabry. Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans Tristan et Isolde (Der Steuermann, avril 2014). Projet 2015 : Un Perruquier (Ariane à Naxos) à l’Opéra national de Paris. NATHALIE PRATS COSTUMES Après une maîtrise d’histoire, la française Nathalie Prats devient, de 1983 à 1989, assistante du costumier Patrice Cauchetier notamment pour Atys de Lully (mise en scène Jean-Marie Villégier 1986). Au théâtre, elle collabore avec Jacques Nichet de 1989 à 2005 (Le Baladin du Monde occidental de Synge, Faut pas payer de Dario Fo, au Théâtre National de Toulouse), Philippe Berling (Agesilan de Cholchos de Rotrou au TNS, Peer Gynt au Théâtre du Peuple à Bussang, L’Art de la Comédie de De Filippo au Théâtre Liberté à Toulon), Laurent Laffargue, Irène Bonnaud, Marcel Maréchal, Jean-Louis Thamin, Charles Tordjman, Alain Ollivier, Jacques Kraemer… A l’opéra, elle collabore avec Philippe Berling (Acis et Galatée de Haendel pour l’ARCA), Dominique Pitoiset pour Le Tour d’Ecrou de Britten, puis La Bohème au Capitole de Toulouse avec Stephen Taylor pour Idomeneo de Mozart à l’Opéra de Lyon en 1999, Le Viol de Lucrèce de Britten à l’Atelier du Rhin, en 2001, repris en 2007 par l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris à l’Athénée Théâtre Louiss -Jouvet, Le Vaisseau fantôme à Prague en 2008 et Le Trouvère à l’Opéra de Genève en 2009. Avec Roland Auzet, elle participeà la création de Steve V à l’Opéra de Lyon en 2014. Au cirque, elle collabore avec le Baro d’Evel Cirk.. Pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, elle a conçu les costumes de Didon et Enée de Purcell (mise en scène de Dominique Pitoiset), Les Troqueurs d’Antoine Dauvergne, Street Scene de Kurt Weill mis en scène par Irène Bonnaud (2009), ainsi que ceux de Mirandolina de Martinů et La Finta Giardiniera de Mozart, mis en scène par Stephen Taylor (2010 et 2012). Elle peint depuis une dizaine d’années. CHRISTIAN PINAUD PINAUD LUMIERES Diplômé de l’École de la rue Blanche en 1986, Christian Pinaud commence sa carrière d’éclairagiste au théâtre où il travaille régulièrement avec les metteurs en scène Bernard Lévy, Charles Tordjman, Guillaume Lévêque, Philippe Berling et Alain Françon. A l’opéra il collabore avec Stephen Taylor (Le Trouvère au Grand Théâtre de Genève, Le Vaisseau fantôme à l’Opéra de Prague et Le Viol de Lucrèce à l’Opéra du Rhin et à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet), Charles Tordjman (Le Tribun et Der Kaiser von Atlantis à l’Opéra de Nancy), Lorenzo Mariani (Tosca à Göteborg, Le Trouvère à Parme, Edgar et Un Bal masqué à Turin, Rigoletto à Lausanne), Jacques Duparc (French Can-Can aux Folies Bergères), Alain Marcel (Falstaff à Liège), Patrice Caurier et Mosche Leiser (Le Couronnement de Poppée au Festival de Spoletto Charleston). Il réalise les lumières du ballet de Paco Décina, Campi Magnetici à l’Opéra de Florence, du Mariage secret dans une mise en scène de Christophe Gayral, de Flowers in the mirror à l’Opéra de Chengdu en Chine, dans une mise en scène de Charles Tordjman, Mirandolina et La Finta Giardiniera à la MC93 de Bobigny avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, dans une mise en scène de Stephen Taylor et, tout récemment, La Fanciulla del West à l’Opéra de Liège, mise en scène de Lorenzo Mariani, Der Kaiser von Atlantis au Théâtre de Valence, mise en scène de Richard Brunel, Le Trouvère à l’Opéra de Nice, mise en scène de Lorenzo Mariani, Lilliom au Festival Printemps des Comédiens, mise en scène de Jean Bellorini, Le Conte d'hiver Scène National de Combs-la-Ville, mise en scène de Patrick Pineau, Tambour dans la nuit au Théâtre Sortie-ouest, mise en scène de Dag Jeanneret. SAISON 2014-2015 ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC PROCHAINS SPECTACLES DE L’ATELIER LYRIQUE PROCHAINS SPECTACLES JEUNE PUBLIC IPHIGENIE EN TAURIDE HIP HOP, SOLOS AU FEMININ Nouvelle production THEATRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 6, 7 MARS 2015 – 20H30 8 MARS 2015 – 16 H CONCERT PALAIS GARNIER 23 MARS 2015 – 20 H MASTER CLASS Dame Felicity Lott WOLFGANG AMADEUS MOZART ACADEMIE MUSICALE DE VILLECROZE 21 AU 30 AVRIL 2015 DANSE – JANN GALLOIS/SYLVAIN GROUD, CELINE LEFEVRE 9, 10 JANVIER 2015 A PARTIR DE 9 ANS BOUNCE ! DANSE - COMPAGNIE ARCOSM 23, 24 JANVIER 2015 A PARTIR DE 6 ANS RE:ZEITUNG DANSE - P.A.R.T.S FOUNDATION 12, 13 FÉVRIER 2015 A PARTIR DE 12 ANS SIEGFRIED ET L’ANNEAU MAUDIT OPERA – RICHARD WAGNER CONCERT CHAPELLE SAINT-VICTOR, VILLECROZE 1ER MAI 2015 – 20 H 30 CONCERT MOZART AUDITORIUM DU LOUVRE 6 MAI 2015 – 20 H THEATRE DE SURESNES JEAN VILAR 12 MAI 2015 – 21 H COSI FAN TUTTE Nouvelle production MAISON DES ARTS DE CRETAIL 19, 20, 23, 24 JUIN 2015 – 20H 24, 27, 28 MARS, 1ER, 2 AVRIL 2015A PARTIR DE 8 ANS VASSILISSA DANSE - COMPAGNIE ETANTDONNE 8,11 AVRIL 2015 A PARTIR DE 6 ANS RÉCITALS, CONCERTS, DÉMONSTRATIONS, ATELIERS, RENCONTRES, PROJETS
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