DOCUMENT DE TRAVAIL N°1 TERMES DE REFERENCEE FIBO 2015 Introduction Du 21 au 28 mars 2015, se tiendra la 5e édition de la Foire Internationale de Bobo – Dioulasso (FIBO) ; celle – ci en compte de nos jours 4, comme il suit : 21 – 28 avril 2007 : « Promotion du secteur des produits agroalimentaires et Technologies de transformation » ; 28 mars – 05 avril 2009 : « Secteur des produits agroalimentaires, Technologies de transformation, Intégration sous – régionale et réduction de la pauvreté » ; 26 mars – 02 avril 2011 : « Promotion des produits agroalimentaires et renforcement de l’initiative privée » ; 30 mars au 06 avril 2013 : « Produits agroalimentaires et Renforcement de la Compétitivité ». La 5e édition de la FIBO se situe à la fin des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD, 2015). Le constat sur l’atteinte des OMD est fort mitigé, car si la pauvreté semble avoir reculé dans le monde, cela n’est pas du tout évident en Afrique ; bien au contraire, elle semble avoir gagné du terrain, notamment à la suite des crises successives que le monde a connues. Depuis l’année 2008, l’économie mondiale est marquée par la triple crise énergétique, alimentaire et financière, avec la flambée des prix des produits alimentaires et des produits pétroliers. L’Afrique, en général, et l’Afrique de l’Ouest, en particulier, ont été frappées de plein fouet par cette crise qui s’est traduite par des émeutes dites « de la faim » et des manifestations contre « la vie chère », montrant du même coup toute la dépendance extérieure de l’Afrique. Les effets de ces situations ont été ressentis au niveau des éditions 2011 et 2013 de la FIBO, marquées par le constat d’un « marché mou », lié à la faiblesse du pouvoir d’achat des clients. Plus que jamais l’Afrique a 1 donc besoin de constituer de grands ensembles d’intégration et de coopération, pour pouvoir tenir sa place dans une société de plus en plus mondialisée. D’où le libellé du thème de la prochaine édition : « La Coopération transfrontalière et internationale dans le secteur des produits agroalimentaires ». I - CONTEXTE 1.1- La Notion de coopération transfrontalière Selon le Club du Sahel : « On peut dire que la coopération transfrontalière vise la promotion de projets d’initiative locale formulés et mis en œuvre par les acteurs privés et publics de deux ou plusieurs pays vivant dans des espaces transfrontaliers. Il s’agit donc d’actions d’envergure relativement modeste mais dont la multiplication peut avoir un effet considérable….La coopération transfrontalière d’initiative locale est en parfaite harmonie avec la vision de l’Union Africaine ». Cette vision repose notamment sur deux idées forces : La première idée-force est la suivante : « Dans un contexte de mondialisation et de régionalisation poussées, au Nord comme au Sud, l’intégration régionale doit être élevée au rang de modèle stratégique de transformation et de modernisation des économies africaines ». La seconde idée force, est que « si les processus d’intégration doivent tendre à redynamiser le rôle des États, l’intégration doit désormais avoir une base élargie et populaire ». « Du point de vue du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest/ Organisation de Coopération et de Développement Economiques (CSAO/OCDE) et à la lumière de nos quelques années d’expériences en Afrique de l'Ouest, la coopération transfrontalière est l’instrument idéal pour la mise en œuvre de cette vision de l’Union Africaine. La coopération transfrontalière ne peut et ne doit se faire sans une volonté politique forte clairement exprimée par les États. La source de cette volonté politique existe déjà ; il s’agit de la décentralisation. La décentralisation modifie en profondeur les conditions de mise en œuvre d’un grand nombre de politiques sectorielles nationales – santé, éducation, équipement, etc., et de responsabilités, ainsi que la définition de stratégies locales de développement. 2 La coopération transfrontalière est par ailleurs l’occasion rêvée de laisser s’exprimer ce que l’Union Africaine appelle la « base populaire de l’intégration régionale ». (Club du Sahel et de l’Afrique de l'Ouest, Atelier des Experts africains, Bamako, 8 – 9mars 2007). 1.2- Un bref Historique « La question transfrontalière a été inventée en Europe, en liaison directe avec le processus d’intégration économique et de suppression des frontières. En effet, lorsqu’il y a des barrières douanières, il y a des écarts de tarifs et de réglementations qui induisent des échanges légaux ou illégaux de part et d’autre de la frontière ; ils ont vocation à disparaître avec l’ouverture. Symétriquement la suppression de la barrière ouvre la voie à de nouveaux échanges induits, cette fois, par les capacités différentielles des territoires. L’action transfrontalière consiste à accompagner cette mutation. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Europe pose les premiers jalons institutionnels d’une coopération volontaire basée sur l’hypothèse que le renforcement des interdépendances entre États s’accompagnera d’une gestion moins conflictuelle de leurs différends. La création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) concrétise alors cette volonté politique de partager des industries à la base de l’effort de guerre et de se démarquer des attitudes protectionnistes et autarciques d’avant-guerre. Malgré des crises régulières, cette association d’États réalise progressivement une intégration des peuples et des territoires grâce à des coopérations intergouvernementales et de nombreuses dynamiques publiques et privées au niveau régional et notamment transfrontalier. Initiée par des élus et des autorités des régions frontalières, la coopération transfrontalière naît dans les années 50. En 1971, la création de l’Association des Régions Frontalières Européennes (ARFE) permet de nouer des relations étroites avec les Institutions européennes et les gouvernements nationaux. Dès la naissance du dossier « coopération transfrontalière » en Afrique de l'Ouest – en 2003- le CSAO et ses partenaires sont entrés en contact avec le mouvement frontalier européen. L’objectif affiché était, non pas de reproduire l’expérience européenne en Afrique, mais d’en tirer des enseignements utiles d’une part et de créer une nouvelle forme de solidarité entre les régions frontalières européennes et le continent africain ». 1.2- Un bref Historique 3 Au plan des transports, il y existait des compagnies de transport telles que la « Transafricaine » ou la « Transsaharienne ». Un projet de chemin de fer « Dakar – Abidjan -Niger » reliant le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Haute – Volta et le Niger avait été envisagé, mais n’a pas connu de réalisation. « Au plan politique et administratif, les métropoles coloniales avaient regroupé les pays africains dans des ensembles plus vastes pour leur exploitation ; c’était le cas de l’A.O.F. et de l’A.E.F., de la communauté de l’Afrique orientale, de la Fédération de l’Afrique Centrale…Quel malheur d’avoir disloqué tout cela ! Le meilleur avenir de l’Afrique exige des Africains qu’ils s’opposent au renforcement des frontières artificielles qui les divisent… » (E.KODJO, Et demain l’Afrique, Stock1985, p.260). L’administration coloniale avait mis également en place des institutions communautaires de recherche et de santé, comme le Centre MURAZ, l’OCCGE (aujourd’hui OOAS), l‘Ecole JAMOT…C’est dans cette mouvance que fut organisée par l’administration coloniale, la première foire commerciale de Bobo – Dioulasso (1939), qui a reçu des exposants venus de toute l'Afrique Occidentale Française. Depuis l’avènement des indépendances, des Etats se sont créés selon des frontières héritées de la colonisation. Il y eut un démembrement du grand empire français en Afrique. Chaque nouvel état défendit farouchement sa souveraineté politique, protégea son économie au moyen de barrières douanières et policières. 1.3- Des Difficultés « Les difficultés auxquelles est confrontée l’Afrique contemporaine ont pour cause principale l’émiettement territorial du continent, dont la conséquence néfaste se manifeste par des économies nationales incapables de se développer pour des raisons géographiques, économiques et politiques…Les frontières artificielles qui délimitent les territoires nationaux des Etats africains, répondant aux visées impériales des puissances coloniales, divisent des peuples que l’histoire unit, partagent des régions que la géographie rapproche à tel point qu’elles constituent des objets de différends et de conflits entre nombre d’Etats africains » (id.245 246). Cependant ces Etats, conscients de leur fragilité, ont gardé le souci de coopérer. Une monnaie commune, le franc CFA (Communauté Financière Africaine), arrimée au franc français et toujours en vigueur, fut créée. Des blocs politiques et économiques, furent mis en place : l’OUA, l’UA, l’UEMOA, la CEDEAO…Des compagnies de transport virent le jour : Air Afrique, la Régie des Chemins de Fer Abidjan – Niger (RAN)… 1.4 – Une intégration économique insuffisante 4 Le Rapport sur le développement économique en Afrique 2009, publié par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), le 25 juin 2009, estime que l’intégration économique des pays africains entre eux est insuffisante. Les exportations entre pays africains ne représentent que 9% des exportations totales du continent, soit le taux mondial le plus faible. Les marchés africains restent plus fragmentés qu’ailleurs, selon le rapport qui ajoute cependant que les potentialités sont importantes. Actuellement, déjà, 20 pays envoient au moins un quart de leurs exportations vers le marché régional ; et les produits manufacturés y occupent une place importante (plus de 40%), alors que les exportations vers le reste du monde sont composées à 80% de matières primaires. Le commerce intra – régional peut donc constituer un pôle de développement industriel et de diversification, affirme la CNUCED (L’Express du Faso N°2572 du 09/07/09, p.12). 1.5– Le Rôle de la CEDEAO et de l’UEMOA dans la coopération transfrontalière L’UEMOA et la CEDEAO travaillent toutes les deux à l’intégration économique régionale et la construction d’un grand marché commun. La création de ces grands ensembles vise, entre autres, à : Renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des Etats membres ; Assurer la convergence des performances et des politiques économiques des Etats membres par l’institution d’une procédure de surveillance multilatérale ; Créer un marché commun de libre circulation des personnes, des biens et des services, des capitaux ; Promouvoir un Tarif Extérieur Commun (TEC) et une Politique Agricole Commune (PAC) ; Harmoniser les législations des Etats membres et particulièrement le régime de la fiscalité ; Instituer une coordination des politiques sectorielles nationales par la mise en œuvre d’actions communes et, éventuellement, de politiques communes dans les grands domaines : ex. agriculture, transports, infrastructures, industrie, artisanat. C’est dans ce cadre, par exemple, qu’ont été organisés, successivement à Ouagadougou, le 1er Salon Africain de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’Elevage (SAHEL, 28/01 – 03/02/08), conjointement avec la 2e édition du Salon Africain de l’Irrigation et du Drainage, et la 5e édition de la Foire Commerciale de la CEDEAO (07 – 15/03/08), ayant pour thème : « Consolidation du commerce intra – communautaire à travers 5 les technologies de l’information et de la communication » ; foire tournante qui vise l’intégration économique et les échanges entre les Etats membres. Par la nature de ses problèmes comme par sa position géographique, le Burkina Faso a tout intérêt à promouvoir le rôle de la CEDEAO…C’est le cadre le plus efficace pour traiter des politiques commerciales et tarifaires… La seule façon d’affronter la mondialisation du marché est celle de la coopération régionale. La question du coton a été posée. Il faut également réfléchir aux problèmes que posent les cultures vivrières et l’autosuffisance alimentaire. C’est au niveau de la CEDEAO que doit être avancé le principe du « seuil de libéralisation » et le droit des pays pauvres à protéger les productions alimentaires de base indispensables à leur population ; le Burkina est bien placé pour jouer un rôle moteur dans cette affaire. (id.311). L’industrialisation est possible à partir des deux bases productives et existantes, le coton et les produits de l’agriculture et de l’élevage. Il s’agit donc des industries textiles et agroalimentaires. A toutes les conditions bien connues requises par l’industrialisation, il faut ici en ajouter une et qui est primordiale : être intégrée à une politique industrielle et à un programme défini au niveau de la CEDEAO… Le rôle accru de l’UEMOA dans le domaine des infrastructures concerne au premier chef les transports, l’énergie et les télécommunications (id.313). II - JUSTIFICATION 2.1- La Coopération régionale : un impératif pour l’Afrique « La seule façon d’affronter l’économie de marché, un marché mondialisé, et de s’y intégrer, est celle de la coopération régionale. La coopération régionale est un impératif politique que personne ne conteste ; un petit pays pauvre et enclavé ne peut exister qu’en participant, avec ses proches, à un ensemble de stature internationale… Devant les changements profonds qui affectent l’économie mondiale, l’intégration apparaît comme la réponse adéquate au phénomène de globalisation. Plus que toute autre région, l’Afrique a besoin d’intégration sur tous les plans pour promouvoir le développement économique et mettre en place les capacités et la compétitivité requise afin de participer au nouveau système commercial multilatéral. Renforcer l’intégration permettrait à 6 l’Afrique de devenir partie intégrante de l’économie mondiale et d’échapper à une plus grande marginalisation (id.397). S’il est vrai que la lenteur de leur intégration à l’économie mondiale a mis la plupart des économies africaines à l’abri des secousses les plus violentes des récentes crises financières, l’envers de la médaille est que l’Afrique n’est pas en mesure de tirer pleinement parti des avantages de la mondialisation, mondialisation qui pourrait accroître les ressources disponibles pour l’investissement productif dont l’Afrique a tant besoin. Avec de faibles taux d’épargne intérieure, une pauvreté endémique, une dépendance encore trop prononcée vis – à – vis des produits primaires, un manque d’ouverture et de libéralisation de ses marchés, l’Afrique court le risque d’une marginalisation par rapport au reste du monde » (id.409). 2.2- Une demande importante en matière de coopération transfrontalière « Depuis longtemps le concept de pays frontaliers a été mis en place avec quelques opérations pilotes qui restent ponctuelles. Au sein de l’espace sous – régional et particulièrement pour le Burkina Faso, la demande en matière de coopération transfrontalière est importante. Les initiatives et les projets frontaliers définis et mis en œuvre par les acteurs locaux publics et privés doivent être encouragés dans ce cadre » (SNAT, Burkina Faso, Rapport provisoire phase II, juin 2008, p.315). Les espaces transfrontaliers jouent une fonction de pivot dans la globalisation et dans l’intégration régionale du fait qu’ils peuvent représenter le lieu d’intenses échanges commerciaux. Le Burkina est un pays enclavé, qui gagnerait à la mise en place de pôles d’échanges avec les pays voisins. Avec la libération des échanges, on assistera quasi – automatiquement à un processus de connexion croissante des espaces de part et d’autre des frontières ; ce processus doit être soutenu, en particulier par la politique routière… 2.3 - Les Atouts du Burkina Faso dans la coopération transfrontalière Le processus de globalisation actuel offre, grâce au commerce extérieur, un accès à une large gamme de biens, services, technologies et connaissances. Toutefois, les hautes exigences du marché mondial imposent aux Etats, surtout en développement, de constituer de grands blocs économiques pour affronter collectivement le marché mondial. Dans cette perspective, le Burkina Faso se doit de promouvoir activement l’intégration économique et le commerce extérieur, de sorte à exploiter les opportunités qu’ils offrent. Pour ce faire, la stratégie visera à : 7 - soutenir la solidarité régionale et infrastructures transnationales… sous-régionale, en A cet effet, il participant à est nécessaire : la mise en (i) de soutenir la place des réalisation d’infrastructures et d’équipements sociaux et économiques transfrontaliers, (ii) d’assurer l’effectivité des mécanismes de solidarité économique sous-régionale (prélèvement communautaire, programme économique, etc.) ; - veiller au respect des normes d’intégration, en poursuivant et renforçant les efforts pour respecter les engagements pris en matière d’harmonisation des politiques. Il devra aussi, amener ses pairs à s’engager résolument et effectivement dans la construction d’un espace économique sous-régional viable comme cadre de développement des économies nationales. A cet effet, le Burkina devra : (i) promouvoir et respecter les mesures concertées de facilitation des échanges et des paiements, (ii) développer au plan national les capacités productives et d’échanges pour tirer le meilleur parti de l’intégration régionale, (iii) assurer le respect des normes de convergence au plan des indicateurs et des politiques ; (iv) assurer le respect des principes communautaires de liberté de mouvement des biens, des personnes et des capitaux et le droit d’établissement au niveau sous-régional ; - s’ouvrir au reste du monde, en saisissant les opportunités qu’offre l’intégration régionale. A cet effet, les principales orientations sont les suivantes : (i) procéder à une mise en œuvre prudente et graduelle de l’ouverture et (ii) mettre en place une stratégie de conquête du marché international, à travers une approche graduelle reposant sur une valorisation industrielle de la production primaire et le respect des normes standards de qualité (labellisation) ; - exploiter les avantages comparatifs naturels du pays et développer les secteurs ayant des avantages comparatifs potentiels par la mise en œuvre de la politique de promotion du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (SCADD, 2011 – 2015, II.3.1.4. Promotion de l’intégration économique et du commerce extérieur). Le Burkina Faso a su se placer dès le départ en position offensive dans le processus d’intégration régionale...On peut envisager raisonnablement que dans les années à venir, les pays de la région seront capables de faire avancer les questions lourdes de la régulation du commerce international, de la conception de la coopération et du partenariat et que cela rendra possible la mise en œuvre de politiques de développement, conformes aux intérêts et à la dignité des pays africains (id.52). 8 La première bataille est une bataille d’idées sur la scène internationale et le Burkina Faso a les moyens de jouer un rôle important dans ce domaine…Des choses existent déjà ; des projets ponctuels sont envisageables (id.312). Toutes les études convergent pour affirmer que la filière burkinabé du coton est considérée comme l’une des plus performantes de la zone ouest – africaine…Nous avons vu que toutes les filières coton de l’Afrique de l’Ouest souffrent d’une intégration insignifiante. Le coton est exporté à plus de 95% de la production…La valorisation pourrait être l’un des moyens pour développer le secteur industriel dans les pays de l’UEMOA. La valorisation de 20 ou 30% de la production pourrait constituer un véritable gisement d’emploi et un facteur de développement des exportations de ces pays. 2.4– Des initiatives de coopération transfrontalière Un cas mérite d’être souligné, c’est celui de Bobo – Dioulasso, en liaison avec Sikasso et Korhogo. La Zone SKBO (Sikasso, Korhogo, Bobo) constitue un pôle économique, un pôle d’échanges entre le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Les principales potentialités agro-pastorales sont : le coton, les céréales, les fruits et légumes et la viande. L’espace SKBO se présente comme la plus grande zone de production cotonnière de l’UEMOA (SNAT, p.223). L’idée du triangle n’est pas nouvelle et elle était restée jusqu’ici assez théorique. Il semble que les choses soient en train de bouger (cf. la plate –forme fruitière commune), et l’on peut envisager une dynamique d’interconnexion de cette zone qui constituerait pour Bobo – Dioulasso un facteur majeur de développement (id.48). 2.5– Bobo – Dioulasso, épicentre de la coopération transfrontalière régionale Le Burkina Faso dispose d’atouts en matière de coopération sous – régionale et en particulier d’un atout majeur qui est Bobo – Dioulasso. Il y a longtemps que l’on connaît le potentiel international de cette place ; mais cela restait virtuel ; désormais on voit s’esquisser une tendance à la concrétisation qui peut être appuyée. De par sa position géographique favorable, Bobo – Dioulasso est appelé ainsi à jouer son rôle d’épicentre de la zone UEMOA, de plaque tournante, de plate – forme de l’intégration économique sous - régionale. La mise en œuvre de la coopération régionale entre les états voisins fait de Bobo – Dioulasso un des grands atouts du Burkina dans le processus de développement de l’Afrique de l’Ouest. Il faut saisir cette chance, 9 rattraper les retards accumulés depuis des décennies et s’engager résolument vers un projet ambitieux…Cela suppose un engagement fort de l’Etat et des acteurs locaux sur un projet commun (id.303). Bobo – Dioulasso dispose déjà d’un potentiel industriel très important (SN/CITEC, SOFITEX, BRAKINA…), de plateformes logistiques (Gare routière internationale, Port sec…), de la présence du rail (SITARAIL) et d’un aéroport international (piste de 3.300m). La ville concentre également de multiples activités de recherche (INERA, IRSAT, CIRDES, OOAS) et de formation en matière agricole (CAP/Matroukou, IDR, UCAO), et elle a été choisie comme lieu d’implantation de la plate – forme fruitière du triangle Sikasso – Khorogo- Bobo – Dioulasso (SKBO)…Cette agropolis pourrait devenir le centre pôle d’excellence agronomique pour toute ou partie de l’UEMOA (id.304). La position de plaque tournante de l’aéroport international de Bobo – Dioulasso peut faciliter les relations commerciales au sein de l’espace SKBO. L’exportation de produits périssables comme les fruits et légumes ou la viande fraîche pourrait être facilitée par la promotion du fret aérien. Le défi réel sera de réussir la mobilisation des opérateurs locaux et ceux de la sous région (Sikasso, Ferkessédougou, Khorogo) pour la promotion du fret aérien à partir de Bobo-Dioulasso. En effet, les opérateurs ivoiriens de fruits et légumes (Khorogo), de même que ceux du Mali (Sikasso), par exemple, exportent par bateau via Abidjan (situés à 700 km et 850 km respectivement) ou par avion via Yamoussoukro ou Bamako (situés respectivement à 400 et 380 km), alors que l’aéroport de Bobo-Dioulasso se trouve à 150 km de Khorogo et 160 km de Sikasso. Les produits seront exportés aussi, par voie terrestre et ferroviaire dans les marchés des pays frontaliers, au niveau de la Zone SKBO. Au plan international, pendant longtemps, l’aéroport de Bobo – Dioulasso a servi de pont entre l’Europe et l’Afrique. Du 11 au 13 janvier 2004, cet aéroport a servi d’escale pour le Rallye Paris – Dakar, soit : 15 gros avions, 165 motos et 35 voitures. 2.6 – La Foire Internationale de Bobo – Dioulasso, Vitrine de l’agroalimentaire Dans le cadre de l’intégration sous – régionale, sous l’égide de l’UEMOA, et compte tenu de son caractère international, la FIBO nourrit l’ambition d’attirer le maximum de partenaires internes et externes et d’investisseurs ; de créer un réseautage avec tous les acteurs de l’intégration sous régionale et régionale (UEMOA, CEDEAO) et les partenaires intéressés par les secteurs des produits agro – alimentaires et des technologies de transformation. 10 Des relations de coopération peuvent être établies entre la FIBO et certaines grandes foires de l’agroalimentaire africaines et internationales sous forme de partenariat, de jumelage, de parrainage, etc. pour l’exportation et l’exposition des produits : ex. Foires de Dakar, Bamako, Milan, Gorizia en Italie, Chalons en Champagne, Paris en France, etc. DESCRIPTION DU PROJET ORIENTATIONS STRATEGIQUES VISION FIBO 2012 - 2022 : Vision globale I : Faire de la Foire Internationale de Bobo – Dioulasso la Vitrine de l’agroalimentaire dans les zones UEMOA, CEDEAO et internationale. Résultats Attendus : 1. Vitrine des productions et des avancées technologiques dans le secteur de l’agro-alimentaire aux plans sous – régional et international ; 2. Espace économique d’échanges commerciaux de produits agro – alimentaires, en vue de l’ouverture de nouveaux débouchés et la construction du marché commun sous - régional; 3. Plate – forme de rencontres internationales entre des acteurs économiques de la sous – région et d’ailleurs, de partenaires internationaux, d’investisseurs ; 4. Forum d’informations et d’échange d’expériences scientifiques, techniques, commerciales et économiques ; 5. Cadre de concertation et de promotion du partenariat sous – régional et international entre les acteurs des secteurs concernés. Vision globale II : Faire de Bobo – Dioulasso, la Plaque tournante de l’agroalimentaire dans les zones UEMOA, CEDEAO et internationale. Résultats Attendus: 6. Pôle de croissance agroalimentaire devant permettre de valoriser le potentiel agroalimentaire de la région, pour promouvoir les produits locaux ; 7. Plaque tournante des produits agroalimentaires et des technologies de transformation ; 8. Epicentre de la coopération transfrontalière dans les zones UEMOA, CEDEAO et internationale, en matière agroalimentaire ; 11 9. Plate – forme de l’intégration économique sous – régionale. Vision FIBO 2015 - 2017 : Faire de la Foire Internationale de Bobo – Dioulasso la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale dans le secteur des produits agroalimentaires; et de Bobo – Dioulasso, l’épicentre de la coopération transfrontalière en matière agroalimentaire. Objectifs stratégiques : OS1 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale en matière de productions agroalimentaires R1.1 : FIBO, Vitrine du potentiel agroalimentaire des zones UEMOA, CEDEAO et internationale ; R1.2 : FIBO, Vitrine des intrants et des équipements agricoles R1.3 : FIBO, Vitrine des productions agroalimentaires des zones UEMOA, CEDEAO et internationale ; R1.4 : FIBO, Vitrine des institutions de soutien aux productions agroalimentaires des zones UEMOA, CEDEAO et internationale. OS2 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale dans la transformation des produits agroalimentaires R2.1 : FIBO, Vitrine des technologies de transformation des produits agro-alimentaires aux plans sous – régional et international ; R2.2 : FIBO, Vitrine des produits agroalimentaires transformés des zones UEMOA, CEDEAO et internationale ; R2.3 : FIBO, Vitrine des acteurs du secteur de la transformation des produits agroalimentaires des zones UEMOA, CEDEAO et internationale. OS3 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale en matière de commercialisation des produits agroalimentaires R3.1 : FIBO, Vitrine des infrastructures et des équipements de commercialisation ; 12 R3.2 : FIBO, Vitrine des initiatives et des projets de coopération transfrontalière et internationale définis et mis en œuvre par les acteurs locaux publics et privés, en matière de commercialisation des produits agroalimentaires ; R3.3 : FIBO, Vitrine des échanges commerciaux de produits agro – alimentaires des zones UEMOA, CEDEAO et internationale ; R3.4 : Bobo – Dioulasso, Plate – forme de l’intégration économique sous – régionale et d’ouverture de nouveaux marchés de produits agroalimentaires. OS4 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière en capital humain R4.1 : FIBO, Vitrine d’institutions de recherche et de formation des acteurs des produits agroalimentaires R4.2 : FIBO, Vitrine de la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux ; R4.3 : FIBO, Forum d’informations et d’échange d’expériences commerciales et économiques ; R4.4 : FIBO, Plate – forme de rencontres internationales entre des acteurs économiques des zones UEMOA, CEDEAO et internationale, de partenaires internationaux, d’investisseurs ; R4.5 : FIBO, Cadre de concertation et de promotion du partenariat sous – régional et international entre les acteurs du secteur des produits agroalimentaires. 13 Résultats Attendus Activités Responsables Calendrier Lieu Méthode Ressources Humaines OS1 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale en matière de productions agroalimentaires R1.1 : FIBO, Vitrine du potentiel agro – sylvo – pastoral des zones UEMOA et CEDEAO Aménager la mare aux Commission hippopotames, Thème/Prix hippopotam des DREDD, es (Bala) construction patrimoine classée de la biosphère Janvier 2015 Mare aux Assainissement Structure pistes spécialisée ambulatoires, installation bancs Réhabiliter la piste de la mare aux hippopotames DR Infrastructure s Organiser DR Culture et une visite berges, guidée de la mare aux Tourisme, hippopotames Structure de de Matérielles Financières spécialisée Installer un parc animalier (ressources fauniques) Organiser une Présidence du Faso, DREDD visite guidée à la Forêt du Kou (« Guinguette ») Organiser une visite guidée à la Vallée du Kou R1.2 : FIBO, productions Vitrine des agroalimentaires Exposer les productions du DRASA/DRA secteur , de l’agriculture Tables – des zones UEMOA, CEDEAO selon les filières les plus filières, et internationale porteuses Groupements des zones UEMOA et CEDEAO interprofessio nnels du secteur agroalimentai re, UEMOA, CEDEAO, FAO, CILSS, DYFAB, PAFASP, SNV Installer une ferme d’élevage et les produits d’élevage Exposer des produits halieutiques Exposer des PFNL Exposer des DREDD intrants Idem agricoles Exposer des équipements DRASA/DRA de production agro – sylvo UEMOA, - pastorale CEDEAO, FAO, CILSS R1.3 : FIBO, Institutions secteur de des agroalimentaires UEMOA, Vitrine des Assurer la participation Institutions des institutions bancaires d’appui productions avec financier des zones instruments et mécanismes (banques, et de financement, à la FIBO assurances, soutien CEDEAO au leurs produits, institutions internationale – micro finance) ; d’appui technique ; de promotion (investisseme nt et exportation), etc. etc. Assurer la des fournisseurs agricoles participation entreprises d’intrants avec produits, à la FIBO leurs Assurer la participation d’entreprises d’équipements agricoles avec leurs produits, à la FIBO Assurer la participation DRASA/DRA des institutions d’appui – conseil et de formation des producteurs agro – sylvo – pastoraux, à la FIBO OS2 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale dans la transformation des produits agroalimentaires R2.1 : FIBO, Vitrine des technologies et équipements de transformation des produits agro-alimentaires aux plans sous – régional et Exposer les équipements et technologies de transformation agroalimentaire DREDD, Instituts recherche, ONG, de international Entreprises Exposer des technologies d’énergies renouvelables (biogaz, énergie solaire, biomasse, éoliennes, plateformes multifonctionnelles…) Idem Exposer des technologies de conservation des produits agroalimentaires transformés R2.2 : FIBO, produits transformés UEMOA, internationale Vitrine des agroalimentaires des CEDEAO zones et Etablir un label FIBO pour Instituts les Recherche : produits agroalimentaires INERA, transformés et exposés FONRID, de IRSAT, Institutions de formation technique et universitaire, professionnell e, IDR, Jury Exposer les produits agroalimentaires transformés Evaluer les produits Jury exposés Certifier les produits agro- Instituts alimentaires exposés Recherche : de INERA, FONRID, IRSAT, Institutions de formation technique, professionnell e et universitaire, IDR, Jury R2.3 : FIBO, acteurs du Vitrine secteur des de la transformation des produits agroalimentaires UEMOA, des CEDEAO Exposer le potentiel des APEX, CCIA industries – agro- B, alimentaires Industriels, Présenter le potentiel des APEX, CCIA zones et internationale PMI/PME, micro – – B, Tables entreprises, unités de Filières agro – transformation de produits alimentaires, agroalimentaires Tables Filières agro – alimentaires, Groupements interprofessio nnels du secteur agroalimentai re OS3 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière et internationale en matière de commercialisation des produits agroalimentaires R3.1 : FIBO, échanges Vitrine des Valoriser commerciaux de intérieur le commerce par la produits agro – alimentaires participation des exposants des zones UEMOA, CEDEAO de toutes les régions du et internationale Burkina Faso, à la FIBO Valoriser le régional commerce par la participation des exposants des pays des zones UEMOA et CEDEAO, à la FIBO Valoriser le international commerce par la participation des exposants des zones hors UEMOA et CEDEAO, à la FIBO Assurer la déclaration du Commission Porc sec de Bobo zone Communicati on, franche DR Infrastructure s, Aviation civile, SITARAIL, plateformes logistiques et multi - modales Installer selon les les exposants filières des Commission Gestion aire produits agroalimentaires de la foire / et Direction les technologies de transformation générale de la SNC / Protocole Organiser une mini – foire Union agro – alimentaire (Mini Groupements FIBO) Féminins pour le des Développeme nt Economique et Social Houet (UGFEDES) R.3.2. FIBO, transports Vitrine pour commercialisation des Valoriser les entreprises et la compagnies de transport des transfrontalier international produits agroalimentaires et/ou par leur participation à la FIBO Valoriser les compagnies import/export transfrontalières internationales et/ou par leur participation à la FIBO R.3.3. FIBO, Vitrine de la Organiser logistique guidée du Terminal fruitier infrastructures et pour des le commerce transfrontalier et une de Bobo - Dioulasso visite / international des produits agroalimentaires Organiser une visite guidée de la Gare routière internationale et du Porc sec de Bobo Réaliser un Panel sur l’aéroport international de Bobo et la commercialisation des produits agroalimentaires Organiser un rallye des aéro – clubs de la région sur l’aéroport international de Bobo Désenclaver des zones de production transformation agroalimentaire et de Réaliser un plaidoyer pour le bitumage des routes Bobo – Dédougou – Ouahigouya – frontière du Mali ; Bobo – Diébougou – frontière du Ghana Réaliser un plaidoyer pour Février l’amélioration Mars 2015 de et Bureau de En dressant une liste permanence l’interconnexion électrique renseignée Burkina / Côte d’Ivoire produits Réaliser un plaidoyer pour Chambre l’amélioration des TIC et commerce des bien des de télécommunications dans les zones UEMOA, CEDEAO et internationale Poser la première pierre de la construction du Parc des Expositions de la FIBO R.3.4 : FIBO, Forum Organiser un forum sur la Commission Février et Bureau de En dressant une 2 permanentes Salle, table, d’informations et d’échange coopération d’expériences commerciales et transfrontalière économiques internationale secteur Thème/Prix Mars 2015 liste permanence et dans le de renseignée APEX, téléphone, des ordinateur, papier, fiches exposants DRICA, CCIA l’agroalimentaire bien – de renseignements B, Administratio n générale, Sécurité, Douanes, Infrastructure s, Industriels, PME/PMI DG aviation civile / ASECNA Organiser un séminaire de APEX, formation sur les normes DRICA, internationales de qualité CCIA - B des produits agroalimentaires Organiser un atelier de APEX, Octobre formation des acteurs du DRICA, Novembre – Chambre de Etude 5 chercheurs Véhicule transport, de secteur agroalimentaire sur CCIA - B 2014 Commerce documentaire blocs, bics… les informations de marché Missions exploratoires Organiser une conférence d’information sur l’espace SKBO R.3.4 : Bobo – Dioulasso, Organiser Plate – forme de l’intégration d’information économique régions du Burkina Faso et Commission les pays frontaliers de d’ouverture marchés régionale de de et nouveaux des missions dans les produits Secrétariat permanent / Communicati agroalimentaires on Inviter les foires et salons similaires du Burkina Faso à la FIBO Identifier les ordinateur, papier, foires Présidence du similaires dans les zones C.O., CCIA – UEMOA et CEDEAO B, APEX, DRICA, DRASA Inviter à la FIBO des foires et manifestations similaires UEMOA, des zones CEDEAO et internationale Assurer le respect des principes communautaires de liberté de mouvement des biens, des personnes et des capitaux et le droit d’établissement au niveau sous-régional Assurer le respect des normes internationales de qualité des produits agroalimentaires Etablir des relations de Commission coopération économique avec foires ces Thème / Prix et manifestations similaires (partenariat, jumelage, Idem parrainage, protocoles…) Instituer des partenariats Administratio public n privé avec les générale autorités administratives et (Gouvernorat, politiques Conseil Régional, Commune de Bobo) Insérer la FIBO dans le Présidence du cycle des foires africaines C.O., APEX, et internationales DRICA, CCIA - B Organiser une ronde des PTF table – Commission Finances, APEX, DRICA, CCIA – B, Banques, UEMOA, CEDEAO, CILSS, DYFAB, PAFASP, ONG, autres Mobiliser le financement de la FIBO Idem 2015 (sponsoring, souscription, recettes diverses) Créer un fonds de soutien Idem de la FIBO (FSF) OS4 : Faire de la FIBO la Vitrine de la coopération transfrontalière en matière de consolidation du capital humain R4.1 : FIBO, Vitrine d’institutions de recherche et de formation des acteurs des produits agroalimentaires Installer un pavillon de la Instituts recherche, de l’innovation recherche et de la créativité /Universités / Instituts de de formation professionnell e Exposer les produits de la Instituts recherche recherche et les de innovations technologiques des pays de la sous – région Organiser des « Journées UPB Portes ouvertes » sur la UCAO / fonction universitaire ENEF / CHRONOGRAMME PREVISIONNEL DE LA FIBO 2015 TACHES / ACTIVITES PERIODE / DATE RESPONSABLES - Mise en place de l’équipe de réflexion : Juin 2009 Président CO/FIBO thème et organisation FIBO 2015 SP/FIBO - Elaboration du projet FIBO 2015 - 2e Conférence de FIBO 2009 : « Secteur des produits agroalimentaires, Opportunités d’emploi et lutte contre la pauvreté » - Elaboration de supports de communication (Documentaire, Rapport FIBO 2009, Projet FIBO 2011) - Identification des PTF et sponsors pour FIBO Juillet – Août 2009 Secrétariat Permanent 2011 - Signature de conventions avec les autorités administratives et politiques - Signature de protocoles de collaboration avec les PTF et Sponsors - Prises de Contact avec les Autorités - Marketing (recherche de financement) Septembre 2009- Août Secrétariat Permanent 2010 - Missions internes et externes de prospection, d’information et de mobilisation Bouclage du Budget FIBO 2011 Septembre 2010 Secrétariat Permanent - Elaboration des Attributions et Mise en place Octobre 2010 Secrétariat Permanent des Commissions - Elaboration des Attributions et Mise en place du Jury - Rencontres d’information et de concertation avec les opérateurs économiques et les acteurs des secteurs agroalimentaires - 1ère Conférence sur l’entrepreneuriat Travaux par commission Octobre immédiates Novembre Commissions 2010 2e Conférence sur l’entrepreneuriat Préparations - (Publicités, Décembre 2010 – Mars Correspondances, Invitations, Matériels, etc.) 2011 Réalisation de la Foire : 26 Mars au 2 Avril 2011 - Cérémonies d’ouverture et de clôture SP/FIBO + Commissions Le comité d’Organisation - Rue marchande (exposition – vente) - Séminaire de formation sur la création d’entreprise - Journée d’information sur les opportunités de financement des PME/PMI et d’appui à l’emploi et à l’auto emploi - Forum d’échange PME/PMI - Podiums d’animation - Jeux, divertissement - Excursions touristiques - Compétition, Prix d’expériences entre 38
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