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13ème Forum
International de l’AWID
sur les droits des femmes
et le développement
Salvador de Bahia, Brésil,
du 5 au 8 mai 2016
Appel à participation
Merci de nous envoyer vos propositions au plus tard le 26 juin 2015
HORIZONS FÉMINISTES : LUTTER POUR LES DROITS ET LA
JUSTICE PAR LA CONSTRUCTION D’UN POUVOIR COLLECTIF
FORUM 2016 DE L’AWID
Appel à participation
HORIZONS FÉMINISTES : LUTTER POUR LES DROITS ET LA
JUSTICE PAR LA CONSTRUCTION D’UN POUVOIR COLLECTIF
“Un autre monde n’est pas seulement possible, ‘elle’ est en chemin...
je peux l’entendre respirer les jours où il fait calme”. Arundhati Roy
REJOIGNEZ-NOUS!
Dans un contexte de répression accrue au niveau
mondial, face aux tentatives de faire taire les voix
progressistes, le Forum 2016 de l’AWID est un
espace de co-création et de réinvention. Cette
invitation est pour vous qui croyez en un avenir
sans oppression de genre, à la pleine réalisation
des droits des personnes et de la planète, à
l’autodétermination de nos corps jusqu’à celle des
nations.
Nous vivons une époque de répression et de
violence sans précédent. Les personnes les
plus ciblées sont celles qui luttent contre la
discrimination, l’inégalité et l’injustice; celles qui
œuvrent pour transformer les structures de pouvoir
oppressives; qui affirment leurs droits humains; qui
se mobilisent pour protéger les êtres humains et la
APPEL À PARTICIPATION
planète. Les attaques contre les femmes et contre
les activistes et défenseur-e-s des droits humains
sont devenues particulièrement violentes et de plus
en plus fréquentes.
Même si l’on voit l’émergence de nouvelles forces
d’oppression, les anciens modes de pouvoir
semblent pourtant de plus en plus fissurés – souvent grâce à l’impact de la résistance exercée par
nos propres mouvements. Ces fissures offrent une
opportunité, malgré les menaces, pour favoriser
d’autres avenirs qui soient fondés sur nos propres
visions de sociétés et de relations justes ainsi que
d’une Terre mère en bonne santé.
Les crises et les opportunités auxquelles nous
sommes confronté-e-s signifient que nous devons
Horizons féministes : lutter pour les droits et la justice par la construction d’un pouvoir collectif
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repenser nos réponses. Il est temps d’abandonner
nos cloisonnements habituels de questions,
de secteurs, de lieux et d’identités pour créer de
nouvelles alliances qui puissent transformer nos
divers sites d’activisme en de puissantes toiles de
vision et d’action qui soient interconnectées. C’est
seulement alors que nous pourrons espérer tirer
parti des opportunités existantes et renverser les
forces d’oppression qui, chaque jour, diminuent
et détruisent nos droits, nos vies et notre planète.
Le Forum 2016 de l’AWID est un espace pour
les voix féministes progressistes et nos allié-e-s
afin d’imaginer des futurs sans oppression de
genre, sans injustice raciale, ethnique ou économique, sans dégradation de l’environnement,
sans guerre et sans violence, pour renouveler les
solidarités et faire progresser des programmes
concrets d’actions conjointes. C’est un espace
pour toutes celles et ceux qui croient aux valeurs
de dignité, de droits et de justice pour les personnes et la planète, pour s’unir dans un rupture
créative face à la domination et l’oppression
qui ont cherché à réduire les alternatives au
silence. Enfin, c’est un espace où les idées et les
expériences de mouvements et de voix divers
vont converger pour tirer les leçons du passé,
évoquer de nouvelles perspectives et des idées
audacieuses, et explorer de nouvelles façons de
travailler ensemble qui nous amènent à dépasser
nos cloisonnements habituels et renforcent notre
pouvoir collectif.
APPEL À PARTICIPATION
Les objectifs du Forum 2016 de l’AWID sont les
suivants:
1. Célébrer les avancées de divers mouvements sociaux durant ces 20 dernières
années et analyser de façon critique les
leçons que nous pouvons en tirer;
2. Évaluer notre réalité actuelle dans toute la
diversité de nos contextes respectifs, afin
de pouvoir identifier les opportunités pour
faire progresser les droits des femmes et
ceux des peuples opprimés, ainsi que les
menaces et les défis – à la fois nouveaux
et anciens – auxquels nous sommes
confronté-e-s aujourd’hui;
3. Explorer des stratégies pour mobiliser
davantage de solidarité et de pouvoir
collectif au sein de divers mouvements
pour repousser les forces d’oppression et
saisir les opportunités existantes pour faire
progresser des visions communes pour
un monde juste;
4. Inspirer, stimuler et renouveler la force et la
détermination des activistes et des défenseur-e-s de divers mouvements et lieux.
Horizons féministes : lutter pour les droits et la justice par la construction d’un pouvoir collectif
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L’URGENCE DE NOTRE
ÉPOQUE : NOTRE MONDE
AUJOURD’HUI
Les revendications et les aspirations des peuples
pour la justice, l’égalité, la liberté et les droits
ont existé en tout temps et en tous lieux. Ces
revendications ont impulsé la résistance à la
dictature, au colonialisme et à l’esclavage; elles ont
suscité la subversion du patriarcat et des systèmes
d’exploitation de classe et de caste, bien avant
leur inscription dans les doctrines juridiques. Les
droits continuent d’évoluer et de faire l’objet de
contestations au sein des cadres politiques officiels
ainsi que dans les luttes et les demandes des
mouvements sociaux. La Déclaration universelle
des droits de l’homme (DUDH) de 1948 a conduit
à la création d’un système international de droits
humains et a encouragé la reconnaissance au
niveau mondial de l’indivisibilité et de l’universalité
des droits humains, dont l’Etat est le premier à
devoir réaliser, respecter et protéger ces droits.
ont été remportées dans divers contextes, tant
dans la loi que dans la pratique, sur des sujets
comme la violence contre les femmes, les droits
sexuels et reproductifs, l’éducation et le droit à la
participation.
Au cours des cinquante dernières années, des
mouvements féministes et d’autres mouvements
sociaux progressistes ont élargi l’ampleur et la
profondeur des droits formellement reconnus pour
traiter des revendications des personnes confrontées à des formes particulières d’oppression et en
réponse aux changements rapides des réalités du
monde. La demande fédératrice des « droits des
femmes sont des droits humains » a garanti que
les années 1990 marquent un tournant pour les
mouvements des droits des femmes et dans le
cadre des droits humains, renforçant l’obligation
pour chaque société de protéger, réaliser pleinement et promouvoir les droits des femmes dans
leur diversité. Depuis, des victoires importantes
Au cours de ce même demi-siècle, le monde
a connu des changements très importants,
passant d’une période de colonialisme direct à
la promesse de nations politiquement indépendantes; passant des dictatures de la guerre froide
et des guerres par procuration à une augmentation
du nombre de peuples qui ont fait l’expérience
de la démocratisation. Dans le meilleur des cas,
la décolonisation a été incomplète, et dans le pire
des cas, elle a donné lieu à des manipulations ou
aux patronages économique, politique et social
des nations colonisées. En même temps, de nouveaux actes d’annexion et d’occupation ont eu lieu
par exemple au Sahara occidental, en Palestine et
en Ukraine. Le paradigme économique dominant,
APPEL À PARTICIPATION
En parallèle, les perspectives féministes ont ellesmêmes été enrichies par d’autres mouvements
de transformation comme les mouvements trans*,
intersexes et par des militant-e-s non-conformes
au genre qui ont poussé le féminisme au-delà des
notions binaires que sont le genre et l’oppression
de genre, et les luttes des mouvements noirs,
autochtones et Dalit ont poussé les mouvements
féministes à dépasser leurs luttes spécifiques et
leur faire reconnaître l’intersectionnalité de la race,
de l’ethnicité, de la classe et des privilèges de
caste.
Horizons féministes : lutter pour les droits et la justice par la construction d’un pouvoir collectif
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ancré dans la légitimation d’un développement
régi par les marchés et basé sur la privatisation et
la libéralisation, a enraciné les inégalités entre et au
sein même des États. De nouvelles formes de colonialisme ont émergé comme l’accaparement des
terres et des ressources naturelles, phénomène
aux effets dévastateurs sur la vie des peuples noirs
et autochtones, paysans, ruraux et pauvres ainsi
que pour la protection de la planète. L’exploitation
des ressources et l’accaparement des terres par
les intérêts des entreprises, la marchandisation
et le contrôle de nos systèmes alimentaires et
des biens communs sont à l’origine d’une crise
majeure tant pour les personnes que pour la
planète, laquelle est clairement exacerbée par les
impacts du changement climatique. L’oppression
fondée sur la race et l’ethnicité se poursuit sans
relâche, garde ses formes anciennes et en prend
de nouvelles dans un système où la suprématie
blanche, l’hétéro-patriarcat, le capitalisme et la
discrimination basée sur le handicap perdurent et
affectent durablement les peuples opprimés.
Des avancées technologiques et scientifiques sans
précédent ont augmenté le potentiel de bien-être
et d’interconnexion au niveau mondial. Pourtant,
la technologie a en même temps augmenté
les dispositifs de surveillance des agences de
sécurité de l’État et des entreprises, faisant de la
répression une affaire financièrement rentable et
plus facile que jamais auparavant. Dans le monde,
la violence se poursuit sans relâche. La violence
contre les femmes et les personnes lesbiennes,
gaies, bisexuelles, trans*, queer et intersexes et
APPEL À PARTICIPATION
les tentatives de contrôle de leurs corps sont
répandues et s’aggravent, tout comme la violence
contre les défenseuses des droits humains. Cela
s’accompagne d’une propagation du militarisme
qui a acquis une légitimité en tant qu’idéologie
et comme pratique acceptable pour faire face
aux conflits sociaux et politiques, comme on a
pu le voir en Ukraine, en Palestine, au Nigeria,
au Mexique et en Syrie, pour ne nommer que
quelques exemples. En conséquence de quoi,
le complexe militaro-industriel – mariage entre la
guerre et le profit – s’est enraciné et normalisé.
Le nouveau millénaire a vu une transformation du
pouvoir de l’État, avec un manque croissant de
redevabilité étatique. Le pouvoir des entreprises
privées au niveau mondial et le capitalisme sans
frontières demeurent incontestés. Au Nord et
au Sud, les intérêts des entreprises privées ont
influencé de façon significative le rôle que les États
ont joué dans le cadre de la protection des droits
humains et des droits des femmes. De même, l’Organisation des Nations Unies continue d’être importante pour élaborer un consensus international
sur le développement, les droits et la justice, tel le
programme de développement pour l’après-2015
et les Objectifs de développement durable, mais
elle reste faible pour tenir les États responsables de
leurs engagements et obligations. En outre, dans
un contexte où les entreprises privées participent
de plus en plus au financement du développement
et de l’Organisation des Nations Unies elle-même,
il reste à voir si la gouvernance mondiale peut être
indépendante de ses commanditaires.
Horizons féministes : lutter pour les droits et la justice par la construction d’un pouvoir collectif
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Entre-temps, dans certains contextes, les réseaux
criminels et d’autres acteurs non étatiques acquièrent de plus en plus de pouvoir, ou encore, les
collusions actives entre certains acteurs étatiques
et les réseaux criminels font que certains États
sont désormais désignés comme ‘narco-États’ ou
encore ‘mafiocraties’. Les niveaux d’impunité et de
violence généralisée augmentent en conséquence
et le pouvoir de ces États est sérieusement
contesté et miné tout comme le travail de diverses
organisations et mouvements féministes et de
droits humains. Une montée des fascismes et des
fondamentalismes qui se servent de la religion, la
tradition, la culture et la souveraineté pour justifier
leurs tentatives d’anéantir les identités diverses
et imposer des normes patriarcales de genre
sont également présentes. Ces acteurs-rices ont
grimpé dans les structures des pouvoirs religieux,
politiques et économiques au sein des pays. Dans
les processus multilatéraux au niveau régional et
mondial, les fondamentalistes et leurs supporters
APPEL À PARTICIPATION
ont fait progresser leurs objectifs avec succès,
ranimant des arguments fondés sur le relativisme
culturel, ébranlant les accords relatifs aux droits
humains existants en ce compris les droits civils et
politiques les plus fondamentaux, avec un impact
plus particulier sur les droits des femmes et ceux
des opprimé-e-s.
Dans ce contexte, ‘les femmes et les filles’ se
retrouvent au cœur des débats sur le développement et sont rendues visibles dans les principaux
médias et institutions à un degré sans précédent,
ce qui représente à la fois des opportunités
et des défis. Les engagements des nouveaux
acteurs-rices du développement et de la philanthropie, tels que les entreprises privées, n’intègrent
pas forcément une perspective fondée sur les
droits ou les organisations de droits des femmes
au premier plan. S’engager avec ce phénomène
de ‘femmes et filles’ est tout autant délicat que
nécessaire.
Horizons féministes : lutter pour les droits et la justice par la construction d’un pouvoir collectif
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L’ÉTAT DE NOS
MOBILISATIONS
Ces tendances n’ont toutefois pas progressé sans
rencontrer de résistance. Des forces progressistes
ont utilisé divers cadres de droits, de justice,
d’équité, de liberté et d’autodétermination pour
contribuer à la construction de communautés, de
sociétés et de mondes justes. Plus récemment,
de nouveaux espaces de luttes se sont ouverts
pour contester les cadres de droits et de justice
et faire face à de nouveaux défis qui se multiplient
quotidiennement, tels ceux relatifs à l’Internet, aux
obligations des entreprises privées et également
aux droits de la Terre mère.
Sur le terrain, les mouvements sociaux progressistes s’organisent pour résister et répondre
à ces tendances et défis. Ils continuent à faire
pression pour l’avancement des droits humains et
pour la transformation des structures de pouvoir
qui maintiennent les inégalités et ravagent notre
planète. Cette dernière décennie, de nouvelles
histoires de liberté et de libération ont été écrites
par des personnes ordinaires, hors des espaces
d’élaboration de politiques internationales, dans
les rues et dans les foyers où les personnes se
façonnent de nouvelles destinées, envers et contre
tout. Des centaines de milliers de personnes sont
descendues dans les rues, et à travers les communautés virtuelles, pour rassembler rapidement
les gens, partager des informations et dénoncer
des abus. D’autres ont poursuivi des stratégies
pour construire des alternatives à l’intérieur ou en
dehors des structures existantes telles le Buen
Vivir en Bolivie, les processus d’auto-détermination
APPEL À PARTICIPATION
et d’autonomisation des peuples autochtones,
ou encore les initiatives d’économie coopérative en
Grèce, en Espagne et au sein des communautés
noires des États-Unis. D’autres mouvements
cherchent toujours à apporter des changements
de l’intérieur par la prise de fonctions au sein de
l’État et en contribuant à la politique internationale.
Le cloisonnement des luttes a cependant fragmenté les mouvements sociaux, tandis que les
groupes anti-droits et antiféministes ont coopté,
manipulé et instrumentalisé les discours sur les
droits humains. Mais dans un monde de plus en
plus connecté, le potentiel d’action collective entre
les diverses formes d’organisation a augmenté
de façon spectaculaire. Les activistes des droits
humains et de la justice travaillent de plus en plus
à travers les problématiques et les mouvements
pour faire progresser des programmes communs,
et ce sont ces types-là de coalitions diversifiées
que nous devons renforcer et multiplier.
En ce moment historique, nous avons une responsabilité partagée pour bouleverser et transformer
les structures de pouvoir actuelles afin de faire
progresser les droits et la justice. Le Forum 2016
de l’AWID se concentrera sur le dépassement de
nos cloisonnements sur des problématiques, des
secteurs, des lieux et nos identités, à partir d’une
vision selon laquelle aucun-e d’entre nous n’est
libre, jusqu’à ce que nous le soyons tou-te-s.
Ensemble, nous pouvons créer de nouveaux
futurs. Il est temps!
Horizons féministes : lutter pour les droits et la justice par la construction d’un pouvoir collectif
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QUESTIONS DIRECTRICES
POUR LES PROPOSITIONS
DE SESSIONS
« La lutte pour une problématique unique n’existe
pas car nous ne vivons pas des vies à problèmes
uniques » Audre Lorde
Merci de formuler vos propositions de sessions à
partir d’une ou de plusieurs des questions directrices suivantes, en les insérant dans les contextes
spécifiques, mouvements, groupes d’intérêts et
problématiques sur et avec lesquels vous travaillez:
1. Nos acquis et apprentissages: Quels
ont été certains des principaux acquis pour
les droits des femmes et d’autres peuples
opprimés dans votre contexte régional,
national ou local ces deux dernières décennies? Quelles stratégies – en particulier
les actions qui ont regroupé et solidarisé
plusieurs mouvements et enjeux – ont rendu
ces avancées possibles ? Quelles ont été
les défis rencontrés lors de ce travail entre
mouvements et enjeux ? Ces acquis se
sont-ils ancrés ou ont-ils été érodés? Que
devons-nous faire différemment afin de les
protéger?
2. Nos réalités actuelles: Dans quelle réalité
actuelle s’inscrivent les luttes pour les droits
et la justice en cours dans votre contexte
régional, national ou local ? De quelles manières les anciennes menaces à l’encontre
des droits et de la justice changent, se
consolident, ou s’accroissent? Quelles sont
les nouvelles opportunités et les menaces
pour faire progresser les droits et la justice ?
Qui sont les anciens et les nouveaux
acteurs-rices qui ont un impact sur ces
luttes? Quels types de réponses ces réalités
exigent-elles de nous? Comment élaborer
des réponses innovantes qui renforcent
notre pouvoir collectif?
3. Institutions et mécanismes: Qu’en est-il
des institutions et des mécanismes mis
en place ces dernières décennies par les
agences étatiques et multilatérales ainsi que
par les mouvements sociaux progressistes
pour garantir les droits et la justice pour les
personnes et la planète ? Où et comment
répondent-ils efficacement aux violations
anciennes et nouvelles ainsi qu’à celles et
ceux qui les commettent? En quoi ces stratégies sont-elles insuffisantes ? A la lumière
des réalités actuelles, quelles nouvelles
institutions et mécanismes devons-nous
créer ou avec lesquels devons-nous nous
engager ? De quoi avons-nous besoin pour
les concrétiser?
4. Nos visions: Quelles visions sur les
droits et la justice, une société saine et
une planète en bonne santé ont renforcé
votre organisation ? Ces visions sont-elles
toujours pertinentes et adéquates? Quelles
sont les nouvelles visions pour l’égalité, les
droits et la justice qui ont émergé à partir de
votre expérience d’organisation et face aux
nouvelles menaces et opportunités dans
votre contexte? Comment pouvons-nous
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construire de nouvelles visions qui ne soient
pas entravées par celles du passé mais
qui tiennent compte des leçons apprises?
Quels sont les principes et les objectifs de
ces nouvelles visions?
5. Notre pouvoir collectif: Quels types
de pouvoir et d’actions collectives ces
nouvelles visions exigent-elles de nous?
Quelles sont les opportunités de rupture
créative et de transformation radicale? Nos
organisations ont-elles la capacité de les
saisir ou exigent-elles de nouvelles formes
d’organisation qui n’existent pas actuellement? Comment saisir les opportunités
existantes pour construire des alliances
plus solides entre nos mouvements afin
qu’ils travaillent ensemble? De quelles
alliances-clés avons-nous besoin – par-delà
les frontières – pour accroître notre pouvoir
collectif? Comment construire ces alliances?
Quels sont les obstacles que nous devons
dépasser? Quels sont les nouvelles propositions d’action collective en ces temps
difficiles ?
Comment soumettre votre demande:
En ligne
Nous vous encourageons fortement à remplir notre formulaire de demande en ligne à l’adresse
suivante : http://forum2016.awid.org/fr. Une fois que vous aurez soumis votre proposition, vous
recevrez un identifiant qui vous permettra de vous connecter à votre dossier et y apporter des
modifications, ajouts ou corrections jusqu’à la date de clôture de l’appel.
Par courrier électronique
Si vous préférez remplir votre demande par courriel, merci de bien vouloir contacter l’équipe du
Forum à l’adresse suivante AWID-forum16@awid.org et demander un formulaire en format Word.
Merci de bien vouloir noter que vous ne serez pas en mesure d’apporter des modifications ou des
ajouts aux formulaires envoyés par courriel.
Les demandes incomplètes ne seront pas prises en considération.
Vous serez informé-e-s des résultats de la sélection des propositions en septembre 2015.
Nous vous remercions de votre intérêt pour le Forum de l’AWID !
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