Migration THE GIMUN chronicles Mo n day 23 r d M a r c h 2015 G e n eva I n t e r n a t i o n a l Mo de l U n i t e d N a t i o n s content Bienvenue à GIMUN 2015 2 Bienvenue à GIMUN 2015 3 Who is the Security Council President? 4 How does the IOM work? Il est 18 heures. Une foule d’étudiants se pressent autour des portes de l’un des principaux auditoires d’Uni Mail. Chacun cherche une place avant que ne commence la cérémonie de bienvenue. Celle-ci vient clôturer une longue après-midi d’accueil des participants, de présentation des règles en vigueur pendant la conférence et des différents comités. Après que les membres du comité exécutif ont été présentés, la parole est donnée à M. Olivier Coutau, ancien membre du CICR et désormais délégué à la Genève internationale. GIMUN en vidéo, c’est nouveau ! 5 En Australie, priorité à l’économie au détriment de l’environnement En Corée encore ? 6 Human Rights: A Westerner’s Privilege, A Migrant’s Dream 7 Student mobility: the happier migration phenomenon Adhésion de la Turquie à l’UE : un processus qui s’essouffle 8 Cartoon of the day S’appuyant sur des métaphores, celui-ci commence son allocution par un parallèle entre la scène de l’ONU et celle d’un théâtre, L’immigration syrienne en Roumanie 9 Boko Haram’s Bloody Ambition chacune ayant ses décors, ses accessoires, ses acteurs. Le temps d’une semaine, ce sont ces étudiants qui l’écoutent avec attention qui se prêteront au jeu. Un jeu aux problématiques bien réelles : réchauffement climatique, épidémies ou encore traite des êtres humains. M. Coutau en est convaincu : certains qui l’écoutent en ce moment seront parmi les prochaines générations à siéger à l’ONU. Mais avant que nous nous installions dans les salles confortables du Palais des Nations, il nous rappelle la nécessité de l’expérience du terrain. Après tout, la Genève internationale dont l’ONU est le fer de lance est née au milieu des cadavres et des champs de ruines de la bataille de Solférino. Camille de Félice Le discours se termine. À tour de rôle, les Sous-Secrétaires généraux des départements de GIMUN se présentent — médias, ressources humaines, logistique, activités culturelles, presse — souhaitant la bienvenue à tous les participants et surtout espérant que la semaine à venir soit enrichissante. Ils les encouragent à donner le meilleur d’euxmêmes afin de garder un excellent souvenir de cette semaine à l’ONU. La cérémonie s’achève ; tous les participants à la conférence sont cordialement invités à se joindre au buffet international qui se tient dans le hall de l’université. Venezuela: Maduro’s fears and the escalation of repression 10 Quel avenir pour les réfugiés syriens ? Bilan de quatre années d’exil 11 Interview de Simon et Francesca 12 game 13 Bits and bobs editor’s note De tous temps et en tous lieux, l’être humain s’est déplacé. Les raisons sont diverses et variées et aujourd’hui on peut principalement citer les conflits, les difficultés économiques et, dans un avenir proche, les changements climatiques qui pousseront des millions d’hommes, de femmes et d’enfants à quitter leur foyer pour toujours. Aujourd’hui, l’Europe fait face à une immigration qu’elle n’arrive pas à contrôler et pour laquelle elle n’arrive pas à prendre des mesures adéquates. Des mouvements nationalistes refont surface pour critiquer ces étrangers qui viennent « voler » le travail des « vrais » européens. Pourtant, l’Europe oublie qu’il y a un petit plus de cent ans, un grand nombre de ses citoyens sont partis tenter leur chance ailleurs, en Amérique du Nord et du Sud principalement. L’exemple de la Suisse est édifiant. Au XIXe siècle, sur une population d’environ 2 millions d’habitants, plus de 500 000 Suisses émigrent vers un avenir qu’ils espèrent meilleur. La Suisse est alors un pays encore majoritairement rural et pauvre. La tendance s’inverse complètement au XXe siècle grâce à l’industrialisation et au besoin 1 de main d’œuvre. Aujourd’hui, ce pays est une terre d’accueil pour beaucoup et compte environ 2 millions d’étrangers sur une population totale de 8 millions. La représentation du migrant dans l’imaginaire collectif est celle d’un individu pauvre et peu formé. Pourtant, la réalité est autre. Bien sûr, on entend beaucoup parler des migrants non qualifiés qui posent justement la problématique de l’accueil, de savoir quel travail ils vont pouvoir effectuer dans le pays d’arrivée. Mais, à l’opposé, on retrouve les migrants hyper qualifiés qui n’ont aucun problème pour trouver du travail puisqu’on va même les « chercher », à l’image du nouveau directeur général du Crédit Suisse, le français d’origine ivoirienne Tidjane Thiam. Entre ces deux cas de figure se situent les migrants qualifiés qui ont obtenu un diplôme dans leur pays d’origine, diplôme non reconnu dans le pays d’arrivée. Ils se retrouvent alors à devoir faire un autre métier que celui pour lequel ils ont été formés. Ces migrants représentent une perte pour tous ; pour le pays d’accueil qui n’exploite pas le potentiel qu’ils ont à offrir et le pays d’origine qui perd des concitoyens qu’il a formé. En ce début de XXIe siècle, le défi posé par la migration est immense, complexe et il concerne tous les pays. Nous devrions tous travailler main dans la main pour lutter contre la corruption, répartir plus équitablement les ressources et aplanir les inégalités qui ne cessent de se creuser. De telles actions pourraient permettre de diminuer le flux des migrants et d’éviter le déracinement qui provoque un déchirement douloureux et inévitable. Anouk Peytremann Coéditrice en chef 2 Who is the Security Council President? You’ve taken part in 15 MUNs so far, but this is your first GIMUN; what motivated you to join GIMUN? This is my 10th experience as a chair and my first at GIMUN. I’ve been to other GIMUN programs, including last year’s Study Trip. It was a lovely experience and I met a lot of wonderful people. Everyone was talking about the Annual Conference, so I thought I should give it a try. At first I applied for chairing the IOM, which is linked to the topic of my research. I wasn’t accepted, but a couple of months later, my USG asked me if I wanted to be on the Security Council. And now I’m the President. What is the funniest experience you ever had during a MUN? I actually think it was during the last few days preparing this year’s GIMUN. We had so much fun. We had a debate on North Korean belly dancers and on Justin Bieber’s music: is it crime against Humanity? We adopted the resolution to create Biberia, where everyone can get free tickets for his concerts and fans can live. What was the worst crisis you ever had to deal with during a MUN, without anyone noticing? This is a hard one. When I was organizing my first conference, in Flensburg, it was chaotic. There were many dropouts and we had to join two committees: Social and Cultural and Human Rights Council together. The topics were fairly similar, but for the organizers, it was a nightmare. fun fact! 3 I’d love to, but maybe a bit later when I have more experience. I’d like to work in Human Rights affairs. Do you consider yourself a MUN veteran? Can you give any tips for this year’s newcomers? Yesterday, March 20th was the International Day of Happiness. To mark this event a #HappySoundsLike Playlist was created. Ban Ki-moon chose Stevie Wonder’s “Signed sealed delivered”. What song would you nominate? I could talk about this forever…! I come from a border region myself: the RussianJapanese border. I spent all my life on a border region, including the Russian-Finish border. Now, I’m living in the DanishGerman border region, where we had a MUN conference with the theme “Acting beyond borders”. I’m fond of promoting this theme. I think it’s wonderful that it’s not only discussed in a border region but also at the GIMUN level. I like organizing, coordinating, logistics and looking after staff. But chairing is also wonderful because you get to watch the delegates at work: how they vote and how they work together! After you’ve ended your studies in European Studies at the European University of Flensburg in Germany, would you like to work for the UN? I consider myself a MUN addict. Tips: don’t be shy when speaking, take the chance to speak for the first time (it will get easier), have fun at socials, take all possible opportunities to make contacts and get to know people. What’s your take on this year’s conference theme? Does it affect you personally? What has your favorite position been in MUNs so far? Emma Drouin Anastasia Trubnikowa I gather you’re of Russian origin. How is GIMUN perceived in Russia at the moment? I honestly don’ t know, I haven’t been there for three years. All the MUNs I’ve done were outside Russia. But the MUN concept is just starting to grow in Russia. When I left there was only the Moscow MUN, but now I follow pages online to see how it’s starting to grow. I hope it actually really develops in Russia. Having already been to Geneva, what do you most enjoy about the city? Ohhh that’s a great idea! This is also difficult. Opera makes me happy. I might have to write down the names of the arias though… My pronunciation in Italian is pretty bad. One aria is from the opera Tosca. It’s so beautiful; it lifts my spirits up, though it is a bit tragic. Do you feel that MUNs give a truly realistic view of what is actually going on in the world and how the UN is taking part in that? MUNs are a great educational tool. Some are less like the real UN and others are much more realistic. Generally they give you a peek into what the UN really is. When you go to a MUN, you go to compete, to win an award, to show yourself off. The real UN people, they compromise, a lot. 80 % of resolutions are adopted by consensus rather than by competition and struggle. GIMUN is different and it’s great! How does the IOM work? The International Organization for Migration (IOM) was established in 1951 as the Provisional Intergovernmental Committee for the Movement of Migrants from Europe (PICMME), in order to help European governments to arrange transport for the millions of people displaced by the war. Committed to the principle that “humane and orderly migration benefits migrants and society”, the committee grew from a logistics agency to the international migration agency. Today it consists of 156 Member States plus 10 States that hold observer status. In 2006, the organisation signed a cooperation agreement with the United Nations and now holds observer status in the General Assembly. The Constitution of the IOM, adopted on October 19th, 1953, is the legal basis of the committee and provides a framework of the rules, principles, purposes and functions that determine its functioning. The international legal framework regulating migration is provided by the International Migration Law that covers a broad range of principles and rules belonging to several branches, such as human rights law, humanitarian law, labour law, refugee law, consular law and maritime law. In close collaboration with governments, the IOM aims at increasing knowledge and acceptance of the legal instruments in favour of migrants’ rights and actively promotes the ratification and implementation of these instruments, as well as the development of migration policies that comply with the International Migrant Law. The organization provides assistance in case of humanitarian emergencies, works in favour of the reintegration and protection of the rights of migrants and refugees, fights against human trafficking and supports the integration of migrants in their host countries. Francesca Paschetta Since its creation, the IOM has played an essential role in crisis such as those in Hungary, Czechoslovakia, Chile, Vietnam, Kuwait, Kosovo, Timor and, more recently, during the Asian tsunami and the earthquake in Pakistan. The organisation has also organized elections for migrant communities outside their countries, such as the elections in Iraq in 2005. The headquarters of the committee are located in Geneva, while its administrative centres are in Manila (Philippines) and Panama. With offices in more than 150 countries, the IOM’s structure is highly decentralized in order to deliver an increasing number of projects that meet the needs of its Member States. GIMUN en vidéo, c’est nouveau ! Alors, voilà un département qui vient de voir le jour, le nouveau-né, le département média. En quoi consiste-t-il ? Pour l’instant, ce n’est encore qu’un projet, mais le premier jour de la Conférence pourra vous éclairer ! Il s’agira d’un podcast assez court qui résumera un peu toute la journée de la veille. Il passera par des « street interviews », des images drôles, des blagues, des « vis ma vie », des anecdotes, des histoires… Bref, ce sera un condensé de ce que vous allez voir, faire et vivre dans cette aventure d’une semaine. Vous pourrez le voir, que dit-on, le dévorer tous les matins sur la page Facebook du GIMUN. Pour le présenter, nous avons une petite équipe mais qui s’avère être pleine de ressources ! Nous sommes quatre et de tous les horizons : Juliette est étudiante en illustration à Bruxelles et Michael en cinématographie à Paris, ce sont les assistants média. Les Sous-secrétaires généraux eux aussi font partie de mondes différents : Seleman fait des études de paix en Tanzanie et Joyce de traduction en Belgique. Préparez-vous à nous Joyce Charles voir débarquer dans toutes les salles de conférence, les salles de pauses, toutes les soirées et bien plus encore ! Rien ne sera laissé de côté, nous ne raterons rien ! Et comme c’est une première pour nous tous, croisons les doigts pour que tout se passe bien et pour que vous en ayez plein les yeux tous les matins ! I’ve now been twice to Geneva. I really like water and I’ve always lived near the sea. So the lake and the UN are definitely my favorite spots. Le Président de GIMUN aurait semble-t-il déclaré : « Un SSG Logistique sans couteau, c’est comme un SSG Presse sans stylo ! » 4 En Australie, priorité à l’économie au détriment de l’environnement Jean-Victor Nappey La récente annonce du gouvernement australien, le samedi 24 janvier, d’interdire prochainement les déchets de dragage dans la grande barrière de corail, a surpris tout le monde. En effet, depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs, l’Australie semble nettement privilégier le développement économique du pays, souvent au détriment de l’environnement. Depuis son arrivée au pouvoir en 2013, Tony Abbott, actuel premier ministre australien issu des rangs conservateurs et climato-sceptique affiché, a progressivement démantelé toute la politique environnementale mise en place par son prédécesseur travailliste Julia Gillard. La taxe carbone, par exemple, entrée en vigueur en 2012 et qui concernait les 500 entreprises les plus polluantes du pays, a été supprimée, conformément à ses annonces de campagne. Pourtant, l’Australie est l’un des plus gros pollueurs au monde par habitant en matière de CO2. Plus grave encore, M. Abbott a supprimé, après son arrivée au pouvoir, trois institutions australiennes spécialisées dans l’environnement, chargées de conseiller et d’informer en matière d’environnement : le Ministère des sciences, l’Autorité du changement climatique et la Commission du climat. D’autres mesures viennent encore s’ajouter à ce triste palmarès. L’année dernière, les autorités de Tasmanie ont demandé le retrait de la liste du patrimoine mondial de l’humanité de 74 000 hectares de forêt primaire afin de pouvoir les exploiter. Le gouvernement australien a lancé un « plan requins » visant à tuer tout squale de plus de 3 mètres nageant à moins d’un kilomètre des côtes. Dans cette lignée, ce même gouvernement avait également autorisé, en janvier 2014, le En Corée encore ? L’envoi d’une délégation nord-coréenne à Séoul en octobre dernier laissait présager une reprise du dialogue entre les deux Corées. Cet espoir répété, depuis leur scission définitive en 1953, s’est vu de nouveau balayé par les évènements de ces derniers mois, amorçant du même coup une reprise du conflit. Un récent rapport de l’ONU revient sur l’interception, en juillet 2013, d’un navire nord-coréen transportant des armes cubaines. La société de transport maritime de ce pays (Ocean Maritime Management) s’est vue sanctionnée économiquement, dans la lignée des sanctions au régime pour son programme d’armement. Le pays n’a pas attendu pour riposter et le rapport révèle sa parade au contrôle international : à travers des sociétés écrans étrangères, la compagnie a pu continuer ses transports balistiques en toute impunité. Cette provocation envers le Conseil de Sécurité n’a, à ce jour, toujours pas été résolue. Ce phénomène n’est pas isolé. Le 2 mars dernier, en prévision d’essais militaires sudcoréens et américains, le gouvernement de Pyongyang a envoyé deux missiles en Mer du Japon. Une « mesure défensive » contre une soi-disant invasion de leur pays. On peut y ajouter la récente disparition d’un pasteur canadien en territoire nord-coréen et l’agression de l’ambassadeur américain à Séoul par un sympathisant du Nord, une agression dont le gouvernement en question dénie toute responsabilité. rejet dans les eaux de la Grande Barrière de corail de déchets de dragage provenant des travaux d’extension d’un port d’exportation de charbon. Or, ces déchets rejetés dans cette zone classée au patrimoine mondial de l’UNESCO entraînent des conséquences désastreuses sur l’environnement, dénoncées par les associations écologistes et l’UNESCO, qui avait même menacé de classer la zone sur sa liste du patrimoine mondial en péril. Cette annonce du gouvernement d’interdire prochainement les déchets dans cette zone paraît donc encourageante en matière d’environnement. Reste à voir comment elle sera appliquée, et comment la politique environnementale mondiale évoluera, compte tenu du poids considérable de l’industrie minière dans le pays. Elliot Clarke Ces évènements inquiètent la communauté internationale qui ne parvient pas à réguler les excès du régime nord-coréen. La Russie et la Chine continuent de jouer l’ambiguïté sur ce sujet (comme le prouve la potentielle visite de Kim Jong-Un à Moscou), annihilant tout espoir de résolution du conflit NordSud. Le danger mondial d’un surarmement balistique et nucléaire en Corée du Nord nécessite pourtant une attention toute aussi particulière qu’au Moyen-Orient. Mais la communauté internationale reste entravée par des stratégies géopolitiques à grande échelle qui ne vont pas sans aggraver la situation dans la péninsule coréenne. Human Rights: A Westerner’s Privilege, A Migrant’s Dream Modupe Macaulay The Universal Declaration of Human Rights is considered to be the standard of which we are to treat all human beings. The right to life, liberty and security of person are values that are enshrined in Western philosophy and culture – the shining beacon of hope that distinguishes the civility of Western societies from other “draconian” worldviews. But, are these universal rights we are so proud of merely a smokescreen of equality and fairness for all? When in reality, the very rights on which we claim to have founded our Western society, including freedom, equality and security, are merely granted to those of us who hold a suitable passport? Migrant lives do not matter After the October 2013 tragedy, in which over 300 migrants perished whilst attempting to reach Europe in dangerous Mediterranean waters, we would expect the political establishment to do more to protect the safety and lives of migrants – we could not be more wrong. The United Nations special reporter for migrant rights, François Crépeau, has criticized European governments for not putting up a forthright effort in order to protect migrant lives. Despite the fact that migrants die every year in European waters on the treacherous journey from Northern Africa to countries such as Spain and Italy, European governments are actively cutting expenditure to fund search and rescue missions for missing migrants by two thirds. Not only is this a careless decision, but also heartless; according to Amnesty International, such scaling down could potentially put thousands of migrant lives at severe risk. This flippant attitude towards the importance of migrant lives is not isolated to Europe, but can also be seen across the pond in the Americas. The infamous train route that carries South and Central Americans from Mexico to the US boarder is frequently referred to as The Beast or The Train of Death. Although there are no official figures, it is estimated that approximately 20,000 men, women and children are abducted, raped or killed each year making this deadly fun fact! 5 journey. Indeed, Mexican police fuels the problem instead of assuaging it, with many police officers involved in robberies. For the lucky few that survive this journey, many are confronted with hostility in the United States. According to a Rutgers University study approximately 22% of Latinos experience discrimination in the workplace. According to official FBI statistics, hate crime towards Hispanics shot up by a shocking 35% between 2003 and 2006. Migrants Sustaining the Illegal Job Market Recent reports by the Walk Free Foundation estimated that approximately 30 million people work as slaves today. A large proportion of these slaves in the West are migrants. It is a widely held belief that the migrants in Europe and the United States currently working in unpaid forced labor entered the West illegally. However, this is not always the case. In several instances, the migrants who now forcibly work as prostitutes, farmers and in extreme cases, organ donors, entered the West legally, with the promise of a better life, only to have their vulnerable situation exploited by those who wish to make money at all costs. With the somewhat recent legalization of prostitution in the Netherlands in October of 2000, Amsterdam has become a hotspot for those seeking out a thriving Red Light District experience. But, has this cultural and political acceptance of prostitution in the Netherlands served to protect vulnerable migrant women who may be lured into the illegal sex trade? women as sexual objects, void of voice, dignity and rights. Meanwhile, Western governments, the protectors of liberty and justice, have negligently imposed legislation that effectively fuels the problem, as opposed to fixing it. Migrants as Scapegoats Due to their lack of assimilation into Western societies, migrants become an easy target when countries encounter economic hardships and even social tensions. The rise of rightwing political parties in Europe such as UKIP in the UK and Le Front National in France demonstrates the accusatory sentiment directed towards migrants. Indeed, ahead of the 2015 British general election, the nationalist party UKIP has been distributing posters blaming migrants for rising unemployment amongst Britons. Such accusatory, racist and careless rhetoric only serves to isolate migrants in the West, pushing them into the periphery of society and further away from the rights they ought to be granted. The fundamental rights to life, security of person and remunerable work are non-negotiable rights we must grant to all persons, whether migrants or not. These liberties have been fought for tooth and nail in the history of Western civilizations at no cheap cost. When people attempt to pursue these rights, fleeing war, violence and poverty in their country of origin, we should welcome them not with closed fists, but with open arms. Despite the Dutch government’s best intentions to fight sex trafficking by legalizing the sex trade, a recent study by the London School of Economics has demonstrated that countries that have legalized prostitution mark an increase in human trafficking, as opposed to the desired decrease. From Nigerians to Poles to Filipinos these are just a few of the nationalities that make up Amsterdam’s primarily foreign sex workers. Western men use these migrant Heard a funny joke in today’s session ? Seen a delegate in a colourful attire ? Share the joy by sending your fun facts to press@gimun.org 6 Student mobility: the happier migration phenomenon Globalisation and international migration are usually represented through migrant workers, refugees, human trafficking and horrible stories of people desperate to cross borders from the South to the North. However, globalisation has also opened borders for students, those who wish to get a different education in a different country, those who hope to get work experience abroad and those who just want to discover the world through one year of studying in a different culture and environment. Student mobility has increased more than fivefold since 1965 (OECD report 2012). It has been very important in Europe, with the Erasmus program encouraging partnerships between European universities. But it is also a worldwide phenomenon. While most students from developing countries chose to go study in English-speaking universities, students from developed countries enjoy the adventure of going to areas that they consider “exotic”, in Latin America or South Asia. While most governments in the developed countries are increasingly worried about immigration, they do not seem to make student migration a part of that worry. When the British government recently called for reducing immigration, they specifically mentioned that student migration would be left out of those limitations. As a matter of fact, international students are an asset for most universities, who value student motivation, hard work and cultural diversity. We could almost say a world market has been created, generating competition between universities, for example with world rankings, and making us forget the differences in culture and in education methods. Demand for highly qualified international student is important, and most foreign students are found in the research departments of Adhésion de la Turquie à l’UE : un processus qui s’essouffle En 1987, la Turquie dépose sa demande d’adhésion à l’Union européenne. Près de trois décennies plus tard, les négociations lancées en 2005 sont au point mort. Cellesci avaient pourtant entraîné dans un premier temps une série de réformes économiques et politiques ; mais sur les 35 chapitres de négociations prévus, seuls 14 ont été ouverts en dix ans. La lenteur du processus a provoqué en Turquie une chute de popularité du projet d’adhésion. Ainsi, selon l’Eurobaromètre, le pourcentage de la population turque soutenant l’initiative serait passé de 75 % en 2002 à environ 35 % fin 2013. Quant aux Européens, ils restent dans l’ensemble frileux face à la perspective d’une quelconque adhésion de la Turquie à l’UE, pointant du doigt les dossiers chypriote, kurde et arménien, ainsi que les dérives autoritaires d’Erdogan et les maintes atteintes aux libertés fondamentales. Il faut néanmoins rappeler que la fun fact! 7 candidature de la Turquie pose d’autres questions de fond parfois moins avouables. Ainsi, outre le fait que l’Europe se voit obligée de s’interroger sur son identité, elle craint surtout une importante augmentation de l’immigration turque une fois les frontières ouvertes ; par ailleurs, avec ses 75 millions d’habitants, la Turquie pèserait lourd dans la prise de décision au sein de l’institution, ce qui n’est pas sans déplaire à certains États. Le scepticisme grandissant en Turquie provient également de l’impression que celle-ci a le droit à un traitement particulier, sentiments habilement récupérés par les politiciens dans leurs discours nationalistes. Toutefois, vu la situation actuelle de l’UE, l’adhésion de l’État turc est devenue moins séduisante et semble présenter plus d’inconvénients que d’avantages. La politique pro-européenne du Parti de la justice et du développement (AKP) entre 2002 et 2006 a permis d’introduire plusieurs réformes Cartoon of the day Ghada Ben Saïd L’immigration syrienne en Roumanie Ghada Ben Saïd Pauline Escaron universities (80% of Luxembourg’s incoming students are part of advanced research programmes). This type of movement, from developing to developed countries, seems to be far more important: OECD countries received three foreign students for every student they sent abroad in 2012. While the US and Europe are the main host countries, it is China, India and Korea that represent the largest source countries. The phenomenon of student migration is one that is less often talked about although it concerns everyone, maybe precisely because its practice has become so common that we don’t even pay attention to it anymore. It can however be considered one of the greatest achievements of globalisation and of our generation, although it still doesn’t affect everyone equally. Camille de Félice importantes en Turquie, tant au sujet de l’armée et de la peine de mort que des dossiers délicats comme les questions arménienne et kurde, permettant un premier rapprochement aussi bien avec Erevan qu’avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Néanmoins, malgré des efforts importants, les faibles résultats obtenus font, aux yeux des Turcs, de cette adhésion un mirage. À tel point que le président Erdoğan, pour lequel l’UE ne semble définitivement plus faire partie des priorités, contrairement à d’autres partenariats comme avec la Russie et les États du Moyen-Orient, a annoncé que la Turquie retirerait sa candidature en 2023 si les négociations n’aboutissaient pas d’ici là. Décembre 2013, arrivée à Timisoara, ville dans l’est de la Roumanie. Je cherche à changer les quelques francs suisses que j’ai sur moi. Un charmant passant roumain à l’anglais hésitant me conseille d’aller chez Jabri, une chaîne de bureaux de change bien connue dans la ville. Jabri ? Ce nom ne sonne pas roumain du tout. Et ce n’est pas le seul patronyme à la consonance clairement arabe que l’on peut croiser un peu partout dans Timisoara. Entre les boucheries hallal, les magasins orientaux et les Roumaines voilées parlant un arabe parfait dans le marché de la ville, tout semble indiquer la présence étonnante d’une importante communauté moyen-orientale dans la région, et plus particulièrement de nombreux Syriens. Alors que la plupart, venus pour leurs études, sont installés en Roumanie depuis des années, une nouvelle vague d’immigrants arrive chaque jour depuis la Syrie. Ils représentent aujourd’hui 68 % des nouveaux arrivants en Roumanie. Au dernier étage d’un petit centre commercial de la ville se trouve un café oriental où se réunit habituellement la communauté syrienne de Timisoara. Ils sont tous installés là depuis longtemps et beaucoup sont mariés à des Roumaines. Étrangement, on y parle peu de politique. Qu’ils soient pour ou contre le gouvernement syrien, leur opinion n’est que chuchotée. La seule chose qui les réunit est la nostalgie de leur pays, réduit aujourd’hui en cendres, où un habitant sur dix ne réside plus là où il habitait seulement deux ans auparavant. Un an plus tard, peu de choses ont changé. Les Syriens sont de plus en plus nombreux à rejoindre la Roumanie, soit chez des connaissances, soit, pour les moins chanceux, dans l’un des six camps de réfugiés du pays, où ils ne reçoivent que l’équivalent d’une trentaine de francs pour survivre chaque mois. Leur seule certitude est de n’avoir pas encore perdu l’espoir de reconstruire leur Syrie. When the USG Logistics ask the bakery to prepare gluten-free meals for the Welcoming Day, the bakery gives them salads and a bag of… bread. 8 Boko Haram’s Bloody Ambition Boko Haram has been wreaking havoc in towns and villages in the northern region of the most populous African country: Nigeria. Founded in 2002, the terrorist organization has used brutal and heinous tactics to establish Sharia Law in their target areas and those strategies appear to be escalating. Their merciless slayings have left people in places like Monguno, Marte and Baga in a state of panic while leaving countless bodies scattered around the region. The majority of the deceased are children. Although the group controls much of the north-east region of Nigeria it has become danger to security in the neighboring countries sharing the north-eastern border namely Cameroon, Chad, and Niger. As a result of the ongoing armed conflict, over one million men, women and children have been displaced as Boko Haram continues to gain and regain territories. The pushback on the part of the Nigerian army has proved to be effective to some degree and since January of 2015 Chad and Cameroonian soldiers have established a joint effort and military coalition in order to combat the extremist faction. Roughly translated to “western education is forbidden”, Boko Haram uses their ideology as a platform in order to perform their extreme interpretation of Islam. Over 2,500 miles away from Syria, Boko Haram has taken a hint out of ISIS’ playbook by utilizing social media to push their agenda, instill fear and lure in potential recruits. In April of 2014, Boko Haram triggered worldwide attention and condemnation by invading the Nigerian village of Chibok and abducting 276 girls. Boko Haram’s leader, Abubakar Shekau appears to have followed through on his threat to force the young girls into forced marriages as well as converting them all to Islam. Only a third of those girls have reportedly been released. Ashlee Pitts and distrust by the Nigerian people. Political corruption has also been a longstanding contributing factor in bringing shame to President Goodluck Jonathan’s administration in the court of public opinion. With the additional military strength of the Chadian and Cameroonian fighters as well as Nigeria’s upcoming elections, hope and change may be on the horizon. The Nigerian government’s failure to provide security and reinvigorate stability has been met by a high degree of skepticism Venezuela: Maduro’s fears and the escalation of repression Francesca Paschetta Mr Maduro’s fear of losing his presidency is more dangerous for the country than the troubles it is facing after Chavez’s death in 2013. Why? The President has ordered the repression of all his political opponents. Many have been barred from the parliament or even exiled; ordinary citizens who oppose the left-wing regime are barred from jobs in the public sector and from government benefits; demonstrations, so far, have ended with the death of many protesters, including a number of students. What is new? On February 19th the agents of the Venezuelan security service arrested the mayor of Caracas, Antonio Ledezma, who is now detained in a military jail on charges of attempting a coup to overthrow the President. It is not the first time that a member of the opposition is arrested, but what happened last month represents an escalation in the regime’s repression, because Ledezma is an elected mayor. Together with other members of the opposition, Mr Lopez and Maria Corina Machado, he published an advertisement calling for the establishment of a transitional government that would involve Mr Maduro’s resignation. Given the poor support that the president enjoys (around 20%), democratic elections would probably allow the opposition to win and hold a referendum to dismiss the president in 2016. Mr Ledezma’s arrest didn’t provoke demonstrations as some had predicted, mainly because it would be an excuse for further repression and violence. The opposition parties, members of the Democratic Unity Alliance (MUD), are determined to gain power democratically, but there are not many chances that the forthcoming elections will take place in a democratic way without the support of the Organisation of the American States. The organisation has already rejected calls by the opposition to discuss the violation of democratic principles and it doesn’t seem willing to find a concrete solution to the problem. Quel avenir pour les réfugiés syriens ? Bilan de quatre années d’exil Sara Hussami Seriez-vous étonnés d’apprendre qu’aujourd’hui les Syriens représentent le plus haut contingent de réfugiés au monde ? C’est pourtant le constat énoncé dans le rapport du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNCHR) du 7 janvier dernier. Avec près de quatre millions de ressortissants bénéficiant de l’aide du HCR, ce qui représente 23 % des réfugiés assistés par l’organisation, la Syrie détrône l’Afghanistan qui restait jusque là en tête du classement depuis trois décennies. Ce résultat alarmant mérite qu’on se penche sur la question syrienne qui semble à ce jour sans issue. D’abord, quelques chiffres pour visualiser la situation : il y a actuellement plus de 1, 6 millions de réfugiés syriens en Turquie, près de 1,2 millions au Liban, qui compte à peine 4 millions d’habitants, et près de 625 000 en Jordanie. Antonio Guterres, HautCommissaire pour les réfugiés, parle de « la pire crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale » et dénonce la passivité de la communauté internationale à apporter son aide à ces pays. Si les pays limitrophes, et en particulier le Liban, sont les premiers à subir les conséquences migratoires de cette crise syrienne, puisque comme le précise Philippa Candler du bureau bruxellois du HCR : « à titre de comparaison, 750 000 réfugiés syriens accueillis au Liban équivaudraient à une arrivée de 11 millions de personnes au Royaume-Uni », en Europe aussi le nombre de demandes d’asile ne cesse d’augmenter : on dénombre plus de 200 000 demandes d’asiles déposées entre avril 2011 et décembre 2014 bien que seulement 5 % des Syriens ayant réussi à fuir le conflit cherchent refuge en Europe. Parmi la communauté européenne, l’Allemagne et la Suède sont les deux principales terres d’accueil. Elles accueilleraient à elles seules plus de 52 % des Syriens réfugiés en Europe. Si la générosité du gouvernement suédois redore le blason de la communauté fun fact! 9 européenne, cette dernière a jusqu’ici été plutôt stricte depuis le début du conflit syrien. En effet, bien que le HCR ait établi une liste de 380 000 personnes fragiles à accueillir d’urgence, l’Union européenne ne s’est engagée que pour 36 300 d’entre elles. En France par exemple, Jean-François Dubost, responsable du programme pour les réfugiés et migrants chez Amnesty International, déplore la politique d’asile française : « La politique restrictive des visas limite le nombre de Syriens qui peuvent déposer une demande d’asile, puisqu’il faut être en France pour le faire. Notre rapport relève aussi que le 27 mars 2014, cinq d’entre eux ont été interpellés par la police à leur arrivée gare de Lyon et priés de quitter le territoire, alors qu’ils voulaient déposer une demande d’asile ». Si les propos de François Hollande invitent à la générosité envers le peuple syrien, l’accueil sur le terrain est bien plus compliqué. Dès lors il s’agit de se poser les questions suivantes : de quelle manière ces réfugiés vont-ils s’adapter à leur nouvelle vie ? Les politiques d’intégration sont-elles vraiment efficaces ? Peut-on craindre que les camps de réfugiés au Liban, en Turquie et Jordanie ne se transforment en « ghettos » de population syrienne ? Le camp de Zaatari en Jordanie accueille 83 827 réfugiés selon le dernier recensement. La plupart viennent de Deraa, au sud de la Syrie, pionnière dans le mouvement révolutionnaire anti-régime en mars 2011. Plus de 60 % de la population de Zaatari est mineure, selon Kilian Kleinschmidt, administrateur auprès du HCR et responsable du camp. Ces enfants, indisciplinés et traumatisés par la guerre, ne sont évidemment pas faciles à gérer. L’école s’efforce de les tenir en vain. Six écoles ont pu ouvrir : les filles viennent le matin, les garçons l’après-midi. Les frais d’éducations sont financés grâce au partenariat avec l’UNICEF dont l’investissement s’élève à plus de 30 millions d’euros dans les programmes d’éducation en Jordanie. Dans cette véritable jungle urbaine, les jeunes vivent au quotidien l’incertitude quant à leur avenir et font face à une constante insécurité. Les jeunes filles sont poussées par leurs parents, souvent mères veuves, à se marier afin de retrouver ce semblant de stabilité qu’ils avaient en Syrie. Sachant que les écoles sont situées à dehors des camps, les longs chemins de route que les filles empruntent seules ne sont pas sécurisés et décourage les parents à envoyer leurs filles étudier. Malgré cela, certaines décident de poursuivre leur scolarité, espérant en vain pouvoir entrer à l’université en Jordanie, bien qu’aucun programme pour réfugiés soit prévu. Mais le camp Zaatari, c’est aussi des cybercafés, des livreurs de pizza, des boutiques de vêtements. Un camp pour réfugiés qui devient ville, mais pour combien de temps ? Personne ne le sait encore, du moins tant que le conflit syrien persistera. À des centaines de kilomètres de Zaatari, à Bekaa, dans l’Est-Liban, on comptabilise plus de 400 000 réfugiés syriens. La situation au Liban est différente de celle en Jordanie : le pays compte à peine 4 millions d’habitants sur 10 452 km² et connaît la plus forte concentration de réfugiés dans le monde par tête d’habitant, sachant que douze camps pour Palestiniens ont vu le jour depuis 1948. En réponse à l’inefficacité de l’aide internationale et soucieux des tensions qu’entraîne ce flux incontrôlable d’immigrés, le gouvernement libanais a décidé début 2015 d’imposer des visas aux Syriens lorsqu’ils franchissent la frontière. Si les pays voisins gèrent difficilement cet afflux de réfugiés syriens, la communauté internationale, elle, reste passive face à cette problématique. L’avenir de ces réfugiés, dont beaucoup sont des enfants, est préoccupant, surtout si l’on espère qu’ils puissent reprendre un jour le cours de leur vie lorsque la guerre civile prendra fin. Entendu à la Conférence annuelle 2014 : « Je refuse de traduire cette résolution du Conseil de Sécurité dans les toilettes d’un bunker ! » 10 Interview de Simon et Francesca Comment t’es-tu retrouvé Président de GIMUN ? En étant élu tout simplement… Non, plus sérieusement je me suis investi dans beaucoup de projets l’année passée et cela m’a convaincu que GIMUN est une association qui peut apporter énormément aux étudiants intéressés par les problématiques mondiales contemporaines. C’est pourquoi j’ai décidé de m’investir pleinement dans GIMUN en prenant la présidence. Si tu pouvais résoudre un problème dans le monde, lequel ce serait ? Il y en a tellement qui me viennent à l’esprit que c’est impossible de choisir, mais je pense que je déciderais de rendre l’ONU fonctionnelle en réformant le Conseil de Sécurité et en faisant en sorte qu’il soit réellement capable de traiter des problématiques contemporaines mondiales. Si tu devais choisir un endroit du monde où habiter, où irais-tu ? En Suisse, sans aucun doute, plus particulièrement dans l’arc lémanique. Les Qui est à la tête de GIMUN ? conditions de vie y sont idéales avec la tranquillité de la campagne et la proximité de villes attractives et dynamiques comme Genève et Lausanne. Si tu pouvais poser une question à Ban KiMoon, que lui demanderais-tu ? Qu’est-ce que ça fait de rencontrer tous les dirigeants des principaux Etats, mais de ne jamais vraiment être écouté et pris au sérieux ? Et par extension, quelle est l’influence qu’il pense avoir en tant que Secrétaire Général ? Paradoxalement, je suis incapable de ne rien faire. Il faut toujours que je sois occupé, sinon je m’ennuie à mourir. Une chose que tu n’oserais jamais faire... Devenir vegan… J’aime trop la viande et le GIMUN ne se réduit pas à la conférence annuelle ; c’est aussi une ONG aux nombreuses activités. Mais qui coordonne tous ces évènements ? Je pense qu’il serait intéressant de connaître plus de détails sur son parcours en relation avec le poste qu’il occupe aujourd’hui, ainsi que de lui demander quelles sont ses opinions réelles sur les problèmes vis-àvis desquels il doit maintenir une approche diplomatique. L’idéal pour moi serait de trouver un endroit près de la mer où il fait beau toute l’année. On ne dirait pas que j’ai grandi en Sicile, n’est-ce pas ? 11 Je n’ai pas vraiment d’idole, mais si je devais choisir certaines capacités, je prendrais le charisme et la rhétorique de Barack Obama ainsi que le réalisme froid de Vladimir Poutine. Une chose que tu es incapable de faire... Au début je m’étais plutôt intéressée à la Conférence annuelle, et c’est en m’investissant en tant que Sous-Secrétaire générale l’année passée que j’ai commencé à mieux connaître l’association. J’ai participé à plusieurs autres projets, et cela m’a convaincu à postuler pour le poste de Vice-Présidente pour pouvoir m’occuper de près du côté ONG de GIMUN. Si tu devais choisir un endroit du monde où habiter, où irais-tu ? Qui est ton idole ? Durant mon enfance, le métier de pilote d’avions militaires me faisait rêver. En effet, quoi de mieux que d’avoir tout le ciel pour soi et de profiter de magnifiques paysages. Si tu pouvais poser une question à Ban KiMoon, que lui demanderais-tu ? Si je devais en choisir un seul, je dirais les inégalités, surtout de genre et de race, car elles sont souvent à l’origine de la violence et des conflits. poisson pour pouvoir m’en passer. Quel était le métier de tes rêves étant petit ? Comment t’es-tu retrouvée Vice-Présidente de GIMUN ? Si tu pouvais résoudre un problème dans le monde, lequel ce serait ? game Qui est ton idole ? Il ne s’agit pas d’une véritable idole, mais d’une personne que j’apprécie beaucoup pour la carrière qu’elle a menée jusqu’à maintenant, Amal Alamuddin (non, je veux bien le préciser, ce n’est pas parce qu’elle a épousé George Clooney !) Quel était le métier de tes rêves étant petite ? Quand j’étais toute petite, je rêvais de devenir pilote de F1 et d’être la première femme à en gagner une course ! Une chose que tu es incapable de faire... Rester dans le froid ou sous la pluie plus de deux minutes sans me plaindre. Une chose que tu n’oserais jamais faire... Le saut à l’élastique, sans aucun doute. La seule idée de sauter dans le vide attachée à un fil me fait paniquer. 12 Ce soir, c’est soirée musique ! Vous aimez valser au son du tango ? Faire des claquettes sur un air de salsa ? Ou même rester posés sur un canapé en découvrant de nouveaux airs ? Quel que soit votre style de musique, vous ne serez sûrement pas déçus de la soirée de ce soir ! Rejoignez-nous dans ce haut lieu des sorties étudiantes genevoises qu’est la Taverne de la République, appréciée pour son charme sans prétention et sa bière à prix modique. Rien de tel qu’un peu de musique et de danse pour détendre vos muscles tout endoloris après cette longue première journée de sessions passée cloués sur une chaise. 13 On parle d’interprétation consécutive lorsque l’orateur parle pendant quelques minutes avant de céder la parole à l’interprète, qui va rendre le message qu’il aura mémorisé à l’appui de quelques notes. L’interprétation simultanée, qui a fait son apparition à partir des années 1920, permet quant à elle d’obtenir un rendu quasi instantané, avec quelques secondes de décalage à peine. C’est aujourd’hui la technique la plus communément utilisée au sein des grandes organisations. la maîtrise de cette langue reste à relativiser : si on peut se débrouiller au quotidien à l’étranger, se sentirait-on tout aussi confiant pour rédiger un contrat important liant deux entreprises, alors que les faux amis entre la langue française et anglaise ne manquent pas ? Sans doute vaudra-t-il mieux coucher sur papier les nuances juridiques dans la langue qu’on maîtrise au-dessus de tout soupçon, et laisser la tâche de la traduction précise à un spécialiste. De même, alors que la prise de parole en public est source de stress pour nombre de personnes, et donc synonyme d’une perte des qualités rhétoriques et oratoires, il est très certainement préférable de pouvoir parler sa propre langue avec éloquence que de courir le risque d’être mal compris, voire incompris. Et même si tout francophone natif ne ressemble pas à un certain JeanPierre Raffarin lorsqu’il parle anglais (« Win, the “yes” needs the “no” to win, against the “no” »), il reste malgré tout généralement préférable de s’en remettre à des interprètes capables de trouver le mot juste. Blog UNO You Know À quoi servent les traducteurs et interprètes ? Le grand public a tendance à se mélanger les pinceaux et à utiliser abusivement le terme de « traducteur » pour désigner deux métiers distincts : le premier, celui de traducteur, concerne les supports écrits — qu’il s’agisse d’un roman, du manuel technique d’un véhicule, d’une directive européenne ou d’une résolution onusienne. Le second, celui d’interprète de conférence, ne se concentre que sur l’interprétation, c’est-à-dire la traduction orale, des propos prononcés lors d’une réunion où se rencontrent des participants ne parlant pas la même langue. Your blog for all events in, around and about the UN UNO, You know?! is GIMUN’s bilingual blog on international affairs. Only two years old, the blog already boasts more than 50 posts and over 13 000 views. UNO, You know?! showcases students’ research in three main directions: law, culture and international, region-specific work. The blog is always looking for new contributors with a keen interest in these and other themes. With a team of editors, journalists and translators based in Geneva, The Hague, Paris, Hanover, York, Brussels, Lisbon and Ljubljana, UNO, You know?! is the perfect multidisciplinary platform for presenting your unique take on current international affairs. Find out more here: http://unyouknow.org/ Melanie and Petya, Editors-in-chief On serait tenté de croire que l’omniprésence de l’anglais dans les milieux internationaux va sonner la disparition des deux professions. Cependant, francesca marie jean-victor elliot pauline camille sara caroline ashlee ghada modupÉ editors in chief emma graphic designer journalists Rejoignez-nous donc ce soir à partir de 20h30 à la Taverne de la République pour vous laisser entraîner par ce tourbillon musical ! Editors in chief & journalists Nos merveilleuses Sous-Secrétaires générales aux activités culturelles nous ont concocté un véritable tour du monde musical, avec rien de moins que trois concerts en une soirée ! Nous aurons ainsi le plaisir de célébrer la diversité en écoutant le groupe de musique balkanique Sevdah FM, le groupe de musique arabe Nahr Alkhalid et le groupe de musique latino-américaine Daniel Correa y Los Milagros. Le cadre parfait pour fêter le succès de cette première journée de débats et faire plus ample connaissance avec les autres participants dans une ambiance festive et rythmée. anouk marie-ambrym dee 14
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