Le 06/06/14 PRÉFET DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES Appel à candidatures Campagne 2015 Mesure 10.1 Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) Cahier des charges pour la constitution d’un projet agroenvironnemental et climatique (PAEC) Introduction La Région Rhône-Alpes est autorité de gestion du FEADER pour la période de programmation 2014/2020. A ce titre, elle a élaboré, en concertation avec les acteurs régionaux, un programme de développement rural (PDRR), au sein duquel est définie une stratégie régionale agroenvironnementale et climatique conformément au cadrage national prévu pour la mise en place des MAEC en région. Les éléments de cadrage national ainsi que le PDRR, en cours d’approbation par les instances communautaires, sont disponibles sur le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr (rubrique FEADER 2014-2020). Les MAEC constituent un des outils majeurs du 2nd pilier de la PAC pour : • accompagner le changement de pratiques agricoles afin de réduire des pressions agricoles sur l’environnement identifiées à l'échelle des territoires ; • maintenir les pratiques favorables sources d'aménités environnementales là où il existe un risque de disparition de ces dernières ou de modification en faveur de pratiques moins respectueuses de l’environnement. Au sein du PDRR de Rhône-Alpes, deux mesures sont mobilisables correspondant à l’article 28 du règlement n°1305/2013 (RDR3) du Parlement européen et du Conseil relatif au soutien au développement rural par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader). La mesure 10.1 concerne les MAEC faisant l’objet d’une mise en oeuvre exclusivement dans le cadre de projets agro-environnementaux et climatiques (PAEC) : • les MAEC systèmes, mises en place à l’échelle de l’exploitation agricole • les MAEC à enjeu localisé, mises en place à l’échelle d’une parcelle ou d’un groupe de parcelles pour répondre à un enjeu environnemental relativement circonscrit La mesure 10.2 concerne les MAEC « conservation de la biodiversité génétique », mobilisables sur l’ensemble du territoire rhônalpin : • Préservation des races menacées (PRM) • Préservation des ressources végétales (PRV) • Prise en compte des auxiliaires pollinisateurs et plantes messicoles En région Rhône-Alpes, la mise en œuvre des MAEC est co-pilotée par la Région (autorité de gestion du FEADER) et l’Etat (DRAAF). Un groupe de travail s’est régulièrement réuni afin d’apporter un appui technique à l’élaboration de la stratégie régionale agro-environnementale et climatique ainsi qu’à la rédaction du présent document (www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr, rubrique : Orientations pour les futurs programmes agroenvironnementaux du PDR 2014-2020). 1/64 Le 06/06/14 Le présent appel à candidatures est rattaché à la mesure 10.1. Il est destiné à identifier et sélectionner les projets agro-environnementaux et climatiques (PAEC) qui permettront de contractualiser les premiers contrats MAEC pour la campagne 2015. Les dossiers de candidatures sont à déposer au plus tard le 15 septembre 2014 en DDT auprès du service économie agricole (dans le département correspondant au siège social de la structure porteuse du PAEC). Nota bene : Le PDR de Rhône-Alpes comme le cadre national ont été soumis, à la mi-avril, auprès de la Commission européenne, pour validation. Le présent appel à candidatures a été construit sur cette base. En fonction des retours de la Commission, attendus à la mi-juillet, certains éléments pourraient évoluer notamment pour ce qui concerne les cahiers des charges de certaines MAEC. En complément du présent document, une rubrique « Elaboration des PAEC » est disponible sur le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr. Outil de travail pour les structures porteuses d’une candidature PAEC, cette rubrique met à disposition les informations utiles et nécessaires pour élaborer un PAEC : recommandations issues des travaux du groupe technique MAEC Rhône-Alpes, cadrage national, cahier des charges des engagements unitaires et des MAEC système, zones d’actions prioritaires, règles de cumul, foire aux questions, modalités intervention des co-financeurs, etc…. Cette rubrique sera régulièrement abondée en fonction de l’avancée des négociations européennes et des contributions du groupe de travail régional. Sommaire 1. La stratégie régionale agro-environnementale et climatique en Rhône-Alpes et définition des zones d’actions prioritaires ...................................................................................................................... 3 2. Le PAEC : un cadre pour la mise en place des MAEC .................................................................. 5 2.1. L’opérateur du PAEC ............................................................................................................. 5 2.2. Stratégie du PAEC ................................................................................................................. 6 2.2.1. Périmètre et durée du PAEC......................................................................................... 7 2.2.2. Partenariat, gouvernance et animation du PAEC ......................................................... 7 2.2.3. Modalités de sélection des contrats MAEC au sein du PAEC .................................... 10 2.2.4. Liste des MAEC proposées à la contractualisation..................................................... 11 2.2.5. Actions complémentaires à mettre en oeuvre............................................................. 11 2.2.6. Modalités de suivi et d’évaluation du PAEC................................................................ 12 2.2.7. Articulations à rechercher avec les autres actions de développement local............... 12 2.2.8. Modalités de poursuite des actions au-delà du PAEC initial....................................... 12 2.2.9. Budget du PAEC ......................................................................................................... 12 3. Contenu du dossier de candidature (réponse au présent appel à candidatures) et modalités de sélection des PAEC............................................................................................................................... 13 3.1. Le dossier de candidature PAEC ......................................................................................... 13 3.2. Critères à partir desquels seront appréciés les candidatures PAEC ................................... 15 4. Les moyens financiers disponibles en Rhône-Alpes .................................................................... 16 5. Calendrier et modalités de dépôts des candidatures ................................................................... 16 6. Contacts et outils mis à disposition pour aider à construire un projet PAEC ............................... 18 2/64 Le 06/06/14 1. La stratégie régionale agro-environnementale et climatique en Rhône-Alpes et définition des zones d’actions prioritaires Insertion de la stratégie agro-environnementale et climatique au sein de la programmation FEADER 2014-2020 La stratégie régionale agro-environnementale et climatique Rhône-Alpes répond aux besoins suivants identifiés au sein du PDRR de Rhône-Alpes : - Besoin n°16 Réduire la pollution des eaux d’origine agricole, - Besoin n°18 Anticiper les conséquences du changement climatique et atténuer leur impact en adaptant les systèmes de production agricole et alimentaires et de la filière forêt bois, - Besoin n°21 Maintenir et développer la biodiversité en particulier dans les milieux agricoles et forestiers, - Besoin n°22 Préserver et valoriser les espaces pastoraux. Le dispositif MAEC (mesure 10.1 du PDRR) est en conséquence ciblé sur la priorité 4 du FEADER 2014-2020 « Restaurer, préserver et renforcer les écosystèmes liés à l’agriculture et à la foresterie » et sur les objectifs transversaux relatifs à la protection de l’environnement, à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à ce changement. Les enjeux agri-environnementaux de Rhône-Alpes et les zones d’actions prioritaires (ZAP) Marquée par la diversité de ses territoires, la forte présence de la montagne, un maillage urbain dense, une ressource en eau fortement sollicitée, la région Rhône-Alpes fait face à de nombreux enjeux environnementaux, relatifs à la préservation de la qualité de l’eau, de la biodiversité et des paysages. Ces enjeux sont décrits dans plusieurs documents d’orientations stratégiques rappelés en annexe (cf. analyse régionale annexe n°1). L’agriculture interagit largement avec ces enjeux environnementaux, - quand elle entretient des territoires ouverts, favorables à la biodiversité, aux pollinisateurs et aux paysages ainsi qu’à la maîtrise des risques (agriculture de montagne), - quand elle concourt au stockage de carbone, à la limitation de l’usage d’intrants et à la captation des polluants par effet tampon (élevage à l’herbe), - quand elle favorise la perméabilité des espaces à la biodiversité (trame verte), - quand elle valorise les écosystèmes vivants dans l’acte de production (agroécologie). Il s’agit alors de maintenir les systèmes agricoles concernés lorsqu’ils sont menacés de disparition (risque de déprise ou, à l’inverse, d’intensification). Les menaces sont très prégnantes en RhôneAlpes : - environnement naturel difficile (pentes, montagnes sèches, milieux à faible potentiel agronomique) à l’origine d’une faible productivité et changement climatique déjà observé et marqué ; - compétition pour l’accès au foncier dans les vallées et les espaces intermédiaires dans un contexte de forte urbanisation ; - rentabilité économique fragile des systèmes extensifs (plus forte intensité en main d’œuvre) ; - risque de mise en culture des prairies ; - compétition entre les usages des espaces montagnards (tourisme,…). Mais l’agriculture régionale peut également être à l’origine de pressions sur les écosystèmes - quand elle repose sur des systèmes à fort niveau d’intrants ou gérant avec difficultés ses effluents, - quand elle développe des productions très spécialisées, intensives, reposant sur un matériel génétique standard et faisant peu de place aux infrastructures écologiques. Il s’agit alors de construire des pratiques culturales durables, favorables aux biens environnementaux. Aussi, la stratégie agro-environnementale et climatique de Rhône-Alpes retient les enjeux suivants pour le PDRR : - la préservation de la qualité de l’eau souterraine et de surface, - la préservation de la biodiversité, des pollinisateurs et des paysages. 3/64 Le 06/06/14 Conformément au cadrage national, des zones d’actions prioritaires (ZAP) sont définies pour chacun de ces enjeux. Ces ZAP permettent de cibler, en région, les zones où il convient de mettre en place des actions pour répondre aux enjeux environnementaux régionaux. Sans directement déterminer l'éligibilité des territoires à un PAEC, les ZAP seront utilisées par l'autorité de gestion et les cofinanceurs lors de la sélection des territoires (PAEC) afin de retenir les projets au regard des enjeux environnementaux prioritaires. Lors de la candidature, les territoires sont invités à définir, au sein du périmètre PAEC, les zones d’intervention prioritaires (ZIP) au sein desquelles seront mobilisées les MAEC. Un des critères de sélection des PAEC sera la comparaison (contrôle de cohérence) entre les ZAP régionales et les ZIP proposées par l'opérateur PAEC à l'issue du diagnostic du territoire. C’est le zonage (ZIP) proposé par l'opérateur et validé lors de la sélection du PAEC qui déterminera alors l’éligibilité des parcelles et des exploitations aux MAEC. Les ZAP ont été retenues comme suit au sein du PDRR. Une ZAP relative à la préservation de la qualité de l’eau (cf. Carte ZAP-Eau en annexe n°2). Elle regroupe : - les aires d’alimentations captages prioritaires au titre de la problématique nitrates et/ou pesticides telles que définies dans les SDAGE (Schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux) et dans le cadre du Grenelle, - les zones vulnérables nitrates dont les zones d’actions renforcées associées, - les zones d’actions complémentaires « phytosanitaires » pour les eaux souterraines et superficielles, définies au sein des SDAGE pour les bassins Loire-Bretagne et RhôneMéditerranée-Corse, - les zones prioritaires « pesticides » CROPPP (Cellule Régionale d'Observation et de Prévention des Pollutions par les Pesticides en Rhône-Alpes). Deux ZAP sont relatives à la préservation de la biodiversité et des paysages : Une ZAP reprenant des zonages spécifiques à la préservation de la biodiversité (cf. carte ZAPbiodiversité annexe n°3). Elle comprend : - les sites Natura 2000 (directive Oiseaux et Habitats), - les réservoirs de biodiversité identifiés dans le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) : arrêtés préfectoraux de protection de biotope, cœurs de parcs nationaux, réserves naturelles nationales, réserves naturelles régionales, réserves biologiques forestières, ZNIEFF de type 1, les espaces naturels sensibles, sites classés, réserve nationale de chasse et faune sauvage, réserve nationale de chasse et faune sauvage gérée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, forêts de protection, sites du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres, sites gérés par les Conservatoires des espaces naturels de RhôneAlpes, sites de reproduction potentielle du Tétras lyre, aire de présence du Grand tétras, - les espaces naturels sensibles des départements du Rhône, - les secteurs d’intervention prioritaires définis dans le cadre du Schéma régional de cohérence écologique au titre des objectifs 7.1 « soutenir les démarches existantes types contrats corridors » et 7.2 « faire émerger de nouvelles démarches opérationnelles ». Une ZAP mentionnant les spécificités régionales des systèmes herbagers, dont le maintien concourt à la préservation de la biodiversité et des paysages (cf. carte ZAP - couverts végétaux permanents en annexe n°4). Elle identifie les communes où des surfaces pastorales de plus de 10 ha ont été recensées lors de l’enquête pastorale 2012/2014 conduite sur 7 des 8 départements de la région (exclusion du département du Rhône) : - les unités pastorales à fonction spécialisée d’estive, - les zones pastorales (autres surfaces pastorales n’ayant pas de fonction spécialisée d’estive). 4/64 Le 06/06/14 Tout au long de la programmation, ces zonages seront révisés au rythme des évolutions et des modifications des documents régionaux sur lesquels s’appuient ces zonages : nouveaux SDAGE prévu pour 2016/2021, inventaires zones humides complétés, approbation du SRCE…. Le cas échéant, ces zonages pourront également être modifiés et complétés selon l’apparition de nouveaux enjeux. S’agissant du zonage relatif aux spécificités régionales des systèmes herbagers, seules les données d’enquête pastorale 2012 et 2013 sont disponibles fin mars 2014. Cette zone d’actions prioritaires sera complétée début 2015 avec : - les données récoltées en 2014, - des inventaires floristiques locaux (pelouses sèches,…). Nota bene : une fois sélectionnés au titre du présent appel à candidatures, les territoires engagés dans un PAEC ne sauraient être remis en cause par l’évolution des ZAP en Rhône-Alpes. 2. Le PAEC : un cadre pour la mise en place des MAEC Pour cette nouvelle programmation, la Région Rhône-Alpes et l’Etat privilégient les dynamiques de projet territoriales pour la mise en œuvre des actions agro-environnementales, ces dynamiques se caractérisant par des enjeux, un plan d’action, un calendrier de mise en œuvre, des moyens humains et financiers, des modalités de suivi et d’évaluation. Les MAEC de la mesure 10.1 du PDRR seront mises en œuvre uniquement dans le cadre de projets agro-environnementaux et climatiques (PAEC). Le PAEC est un projet dont la finalité est de maintenir les pratiques agricoles ou encourager les changements de pratiques nécessaires pour répondre aux enjeux agri-environnementaux identifiés sur le territoire selon les orientations de la stratégie régionale (qualité de l’eau, biodiversité et paysage). Des problématiques environnementales complémentaires de préservation de zones humides et autres milieux remarquables, d’eutrophisation de plan d’eau, de disponibilité de la ressource hydrique, d’érosion des sols, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, de préservation d’espèces menacées (cf. liste régionale en annexe n°5) peuvent être retenues dans un PAEC. Le PAEC pourra donc répondre, en plus des deux enjeux retenus à la stratégie régionale, à une ou plusieurs des problématiques environnementales complémentaires listées ci-avant. Idéalement le PAEC est un volet d’un projet de territoire. Il doit s’inscrire en cohérence avec le projet de développement du territoire sur lequel il sera mis en place. Il convient donc de bien connaître et comprendre la stratégie de développement de ce territoire et de veiller à la bonne cohérence et la bonne articulation entre les actions prévues dans le PAEC et celles relevant d’autres dimensions (économique, foncière, touristique, énergétique,…) de ce projet de territoire. Pour aider les opérateurs à identifier les caractéristiques clés du projet de territoires (les acteurs, les dispositifs thématiques territorialisés…), l’annexe n°6 présente de manière très synthétique les différentes démarches territoriales pouvant exister sur un territoire rhônalpin. Fruit des expériences de la précédente programmation ainsi que des travaux techniques conduits par le groupe de travail MAEC Rhône-Alpes, des recommandations pour l’élaboration d’un PAEC sont regroupées en annexe n°7. 2.1. L’opérateur du PAEC Les PAEC sont portés par des opérateurs locaux, maîtres d’ouvrage du projet. L’opérateur doit avoir un ancrage territorial fort et réunir, en interne ou en mobilisant une animation externe, toutes les compétences nécessaires à la réussite du projet : des compétences agronomiques, des compétences économiques, des compétences environnementales, et des compétences de construction et d’animation de projet. 5/64 Le 06/06/14 Les structures à privilégier pour être opérateur sont plutôt des collectivités territoriales du type : • Collectivités portant une démarche territoriale (contrats de corridors écologiques, Natura 2000, GAL LEADER, PSADER, PPT, …), • Syndicats de rivière ou syndicats de gestion distribution d’eau potable, • Parcs nationaux et naturels régionaux, • Communautés de communes, communautés d’agglomération, conseils généraux Pour ces collectivités territoriales, le périmètre du PAEC proposé devra bien entendu s’inscrire de manière significative et cohérente avec son propre territoire d’intervention, Le cas échéant, le projet PAEC pourra associer les périmètres de 2 collectivités territoriales concernées par les mêmes enjeux agri-environnementaux et le même partenariat local. Il conviendra alors de retenir une seule structure comme opérateur et de construire les partenariats nécessaires dans le cadre de la gouvernance du projet. D'autres structures ou opérateurs économiques, porteurs localement de dynamiques collectives agricoles et/ou environnementales, faisant l’objet d’un partenariat spécifique sur le territoire avec au moins les collectivités du territoire, peuvent également porter un projet PAEC. Il peut s’agir par exemple d'une Chambre d'Agriculture, d'un groupement d'agriculteurs (ex : associations, coopératives 1 agricoles, « GIEE »...), d'un organisme de protection de l'environnement (en particulier les animateurs de sites Natura 2000, de contrats corridors...), d’une coopérative etc. Dans ce cas de figure, il conviendra de veiller à la représentation et la participation, dans les instances de pilotage du PAEC, des collectivités territoriales présentes sur le périmètre. L’opérateur assure l’animation du PAEC. S’il ne dispose pas des compétences requises en interne, il peut confier/déléguer cette animation à une ou des structures compétentes par attribution de marché public ou conventionnement selon le statut de l’opérateur. Dans ce dernier cas, il convient de bien préciser les rôles, missions et responsabilités de chacun. A titre exceptionnel, compte tenu de la toute récente installation des élus au sein des collectivités locales et de l’urgence à mettre en place des MAEC dès 2015, pour les PAEC retenus au présent appel à candidatures, il est possible d’envisager un transfert de portage du PAEC à l’occasion de la seconde année de contractualisation. Cette possibilité de transfert sera accordée seulement sous certaines conditions : • Ce transfert doit être envisagé et dûment argumenté dès la réponse au présent appel à candidatures, • La proposition de transfert doit être cohérente avec les modalités d’intervention des cofinanceurs et elle doit être actée par ces mêmes co-financeurs à l’occasion de la présente sélection des PAEC 2015, • La possibilité de transfert ne concerne que les PAEC retenus pour 2015, • Ce transfert se fait à périmètre constant et il est sans évolution budgétaire du PAEC • La révision du PAEC portant exclusivement sur la gouvernance de l’opérateur, sera présentée et confirmée dans le cadre de l’appel à candidatures PAEC relatif à la campagne 2016. 2.2. Stratégie du PAEC Un diagnostic de territoire et l’analyse des atouts, faiblesses, opportunités et menaces doit permettre de : • Comprendre la stratégie de développement du territoire : comment le PAEC s’inscrit dans le projet plus global de territoire, quelle place tient le PAEC dans le projet de territoire, comment le PAEC répond à certains aspects de la stratégie de développement du territoire, comment les autres actions et les autres activités économiques du territoire peuvent alimenter la mise en œuvre du PAEC ou intervenir en complémentarité aux MAEC, • définir le périmètre géographique du PAEC et les partenariats, • dégager les enjeux environnementaux ciblés du territoire (un territoire PAEC pourra combiner plusieurs enjeux) et les localiser géographiquement : cette localisation géographique constitue 1 GIEE : groupement d’agriculteurs, doté d’une personnalité morale, qui s’engagent collectivement dans un projet de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant une performance à la fois environnementale, économique et sociale. 6/64 Le 06/06/14 • • • • • • • les zones d’intervention prioritaires (ZIP) au sein des périmètres des PAEC où sera ciblée la mise en œuvre des MAEC retenues identifier les marges de progrès collectives et individuelles pour réduire les effets néfastes sur l’environnement qui permettront de définir les différentes MAEC, relatives au changement de pratique, qui seront proposées à la contractualisation, déterminer les modalités de sélection des contrats MAEC, en particulier l’adéquation entre enjeu(x) environnemental(ux) et MAEC proposées, définir les actions complémentaires à mettre en œuvre (animation, investissements, formations, actions de démonstrations, diagnostics d’exploitation et conseils techniques…) pour accompagner la mise en place des MAEC, dégager les implications possibles des filières dans les MAEC : valorisations économiques des pratiques agro-environnementales avec les acteurs locaux des principales filières agricoles du territoire, identifier les articulations utiles et nécessaires avec d’autres actions de développement territoriales : valorisations économiques territoriales (liens activités agricoles et touristiques…), stratégie foncière, et autres actions collectives… déterminer les modalités techniques de suivi et d’évaluation du PAEC, estimer le budget prévisionnel et préciser le plan de financement du PAEC. 2.2.1.Périmètre et durée du PAEC Le périmètre géographique choisi doit être en cohérence avec la stratégie du PAEC et le partenariat constitué. Ce périmètre doit être composé de communes entières. Une même commune peut faire l’objet de plusieurs PAEC en revanche, au sein de cette commune où plusieurs PAEC coexistent, les zones d’interventions prioritaires de chacun de ces PAEC ne peuvent se chevaucher ; en d’autres termes, une surface agricole ne peut pas faire l’objet de plusieurs PAEC. Une structure peut être l’opérateur de plusieurs PAEC distincts. Dans ce cas de figure, il convient de bien argumenter comment les PAEC s’articulent (dans toutes leurs dimensions : instances de gouvernance, animations, plans d’actions…). Lors de la candidature, le PAEC est élaboré pour une durée déterminée. Cette durée couvre la totalité des contrats MAEC engagés. En principe, un projet PAEC comprend 2 campagnes de contractualisation. Un contrat MAEC durant 5 ans, la durée d’un PAEC est donc de 6 ans. Une troisième campagne de contractualisation est éventuellement envisageable pour les territoires n’ayant pas fait l’objet d’une précédente démarche agro-environnementale. En effet, dans ce dernier cas, la dynamique de contractualisation est généralement plus lente à se mettre en place. 2.2.2.Partenariat, gouvernance et animation du PAEC Il convient de rassembler un large partenariat afin de favoriser une approche globale multisectorielle et une pérennité des mesures au-delà de la période de contractualisation : • les élus locaux (collectivités locales et leur groupement), • les agriculteurs, les organisations professionnelles agricoles, les organismes de développement agricole, • les acteurs de l’environnement • et chaque catégorie de partenaires sociaux et économiques oeuvrant sur le territoire (représentants des filières, représentants des financeurs) et potentiellement impliqués dans le PAEC, La mise en œuvre du PAEC doit être suivie a minima par un comité de pilotage. Celle-ci doit être sous la responsabilité de l'opérateur lui-même. Sa composition doit être représentative du partenariat local réuni au sein du PAEC. Ce comité de pilotage devra se réunir au moins une fois par an. 7/64 Le 06/06/14 Une animation est primordiale pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de toutes les dimensions du PAEC. Elle peut-être assurée par l’opérateur lui-même ou bien être confiée à une ou plusieurs structure(s), placée(s) sous la responsabilité de l’opérateur : • Information des agriculteurs pour les inciter à contractualiser des MAEC, • Accompagnement des agriculteurs contractants, suivi de la contractualisation, • Mise en œuvre des actions complémentaires (mobilisation des mesures complémentaires du PDRR, veille sur les appels à projets des autres mesures du PDDR, articulation avec LEADER le cas échéant,…), • Recherche de synergies avec une valorisation économique des pratiques agroenvironnementales au sein des filières et des autres activités économiques du territoire (tourisme par exemple), • Veiller aux articulations à mettre en oeuvre avec les autres actions de développement local, • Suivi et évaluation du PAEC. Il convient également de porter une attention particulière à la mutualisation d’information et aux échanges d’expérience entre agriculteurs et entre acteurs du territoire permettant : • d’assurer un suivi/accompagnement des agriculteurs engagés, • de contribuer à un effet d’entraînement auprès des agriculteurs plus « réticents » vis-à-vis des engagements MAEC, • de faciliter les recherches de synergies au sein des filières et autres activités du territoire permettant d’envisager une poursuite des actions au-delà du PAEC. Selon les opportunités et le contexte local, l'organisation de la gouvernance et de l’animation du PAEC doit pouvoir s'adapter et s’articuler au mieux avec l’existant sur le territoire. Une bonne compréhension des acteurs, des responsabilités, des rôles et des instances de gouvernance préexistants doit faciliter cette organisation. Il est important de réfléchir comment l’animation PAEC s’articule, s’appuie ou échange avec les autres animations présentes sur le territoire. 8/64 Le 06/06/14 9/64 Le 06/06/14 2.2.3.Modalités de sélection des contrats MAEC au sein du PAEC Conformément au cadrage européen imposant le ciblage des fonds FEADER, il convient de définir les zones d’intervention prioritaires (ZIP), au sein des périmètres des PAEC, où sera ciblée la mise en œuvre des MAEC retenues. Ce zonage permettra de définir les superficies potentiellement contractualisables et servira également pour le suivi et l’évaluation du PAEC (localisation des surfaces et mesures contractualisées). Il s’agit également de préciser quelles seront les actions déployées par la structure en charge de l’animation, pour cibler les exploitations du territoire à qui il convient de proposer en priorité une contractualisation MAEC. A ce titre, le diagnostic d’exploitation est un outil d’aide à la décision particulièrement utile. Ce diagnostic est requis au niveau des cahiers des charges d’une grande majorité des engagements unitaires et MAEC systèmes du cadre national. Dans le bassin LoireBretagne, il est obligatoire pour les territoires à enjeu Eau dont le cofinancement est assuré par l’agence de l’eau. Des recommandations pour la réalisation de diagnostics d’exploitation sont disponibles en annexe n°8. 10/64 Le 06/06/14 2.2.4.Liste des MAEC proposées à la contractualisation Au regard des enjeux environnementaux identifiés, il s’agit de préciser et détailler l’ensemble des MAEC à mobiliser (combinaison des engagements unitaires et/ou MAEC système) proposés à la contractualisation. Le cas échéant, en complément des enjeux identifiés au niveau régional (biodiversité et eau) et en fonction des enjeux ciblés au sein du diagnostic sur le périmètre du PAEC, les opérateurs pourront proposer une combinaison d’engagements unitaires supplémentaires pour répondre à des enjeux plus locaux portant sur : • des zones humides, des pelouses sèches, des prairies naturelles de fauche, d'autres milieux et cultures remarquables et à « Haute Valeur Naturelle »... • un risque érosion (sous réserve disponibilité données locales), • de la disponibilité de la ressource hydrique, • des milieux naturels et/ou des espèces menacées (cf. liste régionale et présence localement avérée en annexe n°5) Compte tenu de la diversité des territoires et de l’agriculture en région, la liste des MAEC et engagements unitaires (EU) activables en Rhône-Alpes se veut très ouverte. Sous réserve de la validation du cadre national et du PDR de Rhône-Alpes par la Commission européenne, les cahiers des charges nationaux de l’ensemble des engagements unitaires et des MAEC système sont disponibles sur le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr, rubrique « Elaboration des PAEC ». Figurent également dans cette même rubrique, les règles de cumuls définies au niveau national. Selon les engagements unitaires et/ou les MAEC système à mobiliser au sein du territoire, des paramètres sont à ajuster au niveau régional ou au niveau du territoire. Les conditions de mises en œuvre et les ajustements à prévoir sont synthétisés en annexe n°9. Ces paramètres à adapter localement devront être précisés lors de la candidature PAEC. Il peut s’agir de modalités particulières afférentes à ces mesures par exemple définir les niveaux de risque d’abandon des pratiques relatifs à la MAEC systèmes herbagers et pastoraux. Articulation ICHN/MAEC en zones défavorisées Lors de l’élaboration de la stratégie du PAEC, il convient d’intégrer également la possibilité qu’ont les er nd exploitations à avoir accès à d’autres outils de soutien PAC (1 et 2 pilier). Une attention particulière doit être portée sur l’articulation des dispositifs ICHN et les MAEC système pouvant être contractualisées par les exploitations individuelles du territoire. L’analyse objective, à l’échelle du territoire, des risques de disparition des pratiques doit tenir compte de l’impact économique, pour les exploitations agricoles, de l’ICHN revalorisée ainsi que de son impact environnemental (densité de chargement encadré). 2.2.5.Actions complémentaires à mettre en oeuvre Il s’agit d’identifier l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour faciliter le respect des engagements contractés par les agriculteurs engagés dans une MAEC et la poursuite des pratiques au-delà des 5 années de contrats MAEC comme par exemple : - Conseils, diagnostic d’exploitation, - Actions de formation, - Actions de démonstration, - Investissements. Ces actions complémentaires sont essentielles pour accompagner la transition agroécologique des exploitations du territoire. Il convient également de bien réfléchir les articulations entre MAEC proposées à la contractualisation et d’autres actions relevant également du PDR telles que la conversion et le maintien à l’agriculture biologique qui peuvent être proposées en synergie avec la stratégie PAEC identifiée. 11/64 Le 06/06/14 2.2.6.Modalités de suivi et d’évaluation du PAEC Il s’agit de définir à l’horizon de la fin du PAEC : - les objectifs de contractualisation (ex : nombre de contrats, nombre d’hectares engagés…), - les attendus en matière d’impacts des MAEC au regard des enjeux environnementaux ciblés : évolution des habitats et suivi des populations animales/végétales selon des méthodes proposées par l’opérateur, qualité des eaux, évolution des pratiques agricoles (IFT moyen,…). Il convient de définir des indicateurs de suivi et d’évaluation qui doivent, au regard d’un état initial et des objectifs à atteindre définis au moment de la candidature PAEC, permettre : • de suivre le rythme de contractualisation, • de suivre également les actions complémentaires / mesures d’accompagnement mises en œuvre (formations, investissements, diagnostics…), • de mesurer les impacts des actions du PAEC mises en œuvre au regard des enjeux environnementaux ciblés, • de suivre la consommation budgétaire. Au moins un des indicateurs doit être cartographique. Au cours de la durée du PAEC, à l’aide des indicateurs de suivi et d’évaluation proposés, l’opérateur devra prévoir de faire un bilan final du PAEC. Un guide méthodologique est en cours d’élaboration au niveau national. Dès mise à disposition, il sera mis en ligne sur le site internet www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr (rubrique FEADER 20142020) pour que les territoires candidats puissent en prendre connaissance pour construire cette partie de leur dossier de candidature. 2.2.7.Articulations à rechercher avec les autres actions de développement local Dans la réponse au présent appel à candidatures, il convient de préciser les actions de développement local (complémentaire aux actions prévues dans le PAEC) qui contribueront à pérenniser les pratiques au-delà du PAEC : • communication, valorisation par une image positive • valorisation économique : par l’implication des filières, par le tourisme, • implication des territoires, des acteurs du territoire, de la société civile • certification environnementale (HVE) à l’issue du contrat • implication des établissements scolaires agricoles • Enjeux fonciers : création de Zones Agricoles Protégées, PAEN… 2.2.8.Modalités de poursuite des actions au-delà du PAEC initial Il s’agit de s’inscrire dans une dynamique de progrès. La reconduction des MAEC à l’issu du PAEC n’est pas automatique. Il convient, dès l’élaboration de la candidature PAEC, de définir les éventuelles perspectives de reconduction ou pas des actions à l’issue du PAEC : conditions à respecter, enjeux, argumentation… (cf. point 7 de l’annexe 7) 2.2.9.Budget du PAEC Pour s’assurer de la mise en œuvre de la totalité de la stratégie et du plan d’actions PAEC, il convient d’évaluer et détailler les besoins budgétaires pour chacun des postes constitutifs du PAEC : • Contrats MAEC (nombre d’exploitations, SAU, coût budgétaire), • Animation PAEC (sensibilisation en amont des agriculteurs, accompagnement des agriculteurs contractants, veille à la bonne articulation des actions complémentaires et synergies avec des actions de développement local, mise en œuvre du suivi et de l’évaluation du PAEC, recherche de solutions pour la poursuite des actions à l’issu du PAEC), • Conseils et diagnostics d’exploitations, • Actions de formation, • Actions de démonstration, • Investissements. 12/64 Le 06/06/14 La sélection d’un PAEC engage les co-financeurs sur le seul financement des contrats MAEC. Le financement des autres actions relevant du PAEC sont à priori possibles dans le cadre du PDRR (cf. annexe n°10). Chacun des dispositifs concernés dispose de critères d’éligibilité et de modalités de sélection qui lui sont spécifiques. Néanmoins, une demande de subvention qui s’inscrit dans le cadre d’un PAEC sera étudiée de façon prioritaire. Pour ce qui concerne l’animation, il s’agira de prévoir une animation du PAEC la plus efficiente dans le cadre du projet de territoire plus global. Qu’elle soit internalisée ou externalisée, il conviendra de l’intégrer à l’ingénierie territoriale en place. Les ressources financières pour le financement de l’animation sont limitées. Il n’est pas recommandé de mobiliser une ingénierie d’animation exclusivement dédiée au PAEC. Cas particulier des territoires LEADER Les territoires LEADER qui auront choisi, au travers de leur stratégie, de privilégier la mise en place d’un PAEC doivent veiller à organiser l’architecture de leur programme LEADER de manière à mobiliser une partie de la dotation FEADER LEADER pour soutenir l’animation et les actions complémentaires du PAEC. En conclusion, les principales caractéristiques d’un PAEC sont : • une triple dimension : agricole, économique et environnementale, • un portage par un opérateur, • une co-construction en partenariat avec les acteurs du territoire, • un diagnostic des enjeux environnementaux et agricoles du territoire, dont découle la liste des MAEC mobilisables, les actions complémentaires aux MAEC à mettre en œuvre, les modalités de suivi et d’évaluation du PAEC, les modalités de poursuite des actions au-delà du PAEC, • les articulations/synergies avec les autres actions de développement local existantes sur le territoire (stratégie foncière, accompagnement filière…). A titre exceptionnel, compte tenue des risques de disparition d’exploitations sur des territoires sans dynamique de projet préexistante, sur la base d’arguments dûment justifiés, la stratégie du PAEC retenus au présent appel à candidatures pourra être complétée à l’occasion de la seconde année de contractualisation. Ces compléments feront l’objet d’une révision de la candidature PAEC en 2015 dans le cadre de l’appel à candidatures PAEC relatif à la campagne 2016. La candidature initiale, déposée en 2014, devra être la plus complète possible, notamment pour ce qui concerne le diagnostic de territoire et les enjeux agro-environnementaux à cibler 3. Contenu du dossier de candidature (réponse au présent appel à candidatures) et modalités de sélection des PAEC Conformément au cadrage national, les PAEC seront sélectionnés par l’autorité de gestion, dans le cadre d’un appel à candidatures annuel, sur avis d’un comité technique régional « environnement et climat ». L’avis de ce comité s’appuiera sur l’analyse technique des dossiers de candidature, réalisée par un secrétariat technique MAEC. Le pilotage du dispositif MAEC dans le cadre du programme PDRR et la composition de ces deux instances sont précisés en annexe n°11. 3.1. Le dossier de candidature PAEC Il s’agit de proposer ci-dessous une trame type à suivre dans la rédaction du dossier de candidature PAEC afin d’en faciliter l’analyse. Des recommandations pour élaborer les PAEC sont également disponibles en annexe n°7. 13/64 Le 06/06/14 Le dossier de candidature sera composé d’un dossier de 25 pages maximum (hors annexes) et d’un maximum de 50 pages d’annexes. Il sera organisé en 5 parties : • Liste des fichiers transmis lors du dépôt du dossier de candidature • Partie 1 : la présentation générale du PAEC : Cette partie présentera l’opérateur (et le cas échéant la répartition des rôles et missions avec la ou les structures en charge de l’animation), le périmètre, les partenariats mobilisés • partie 2 : le diagnostic de territoire (maximum 8 pages, arial 10 points) Il s’agit de mobiliser les données (statistiques, cartographies, études….) disponibles sur le territoire concernant les enjeux environnementaux et agricoles et d’en réaliser une analyse sur laquelle s’appuiera la stratégie. Il convient de présenter le projet de territoire dans lequel s’inscrivent le PAEC et les éléments d’articulation entre PAEC et projet de territoire. • partie 3 : la stratégie PAEC privilégiée Cette partie détaillera : - Les enjeux environnementaux retenus pour le PAEC - Le périmètre du territoire : fournir la liste des communes incluses dans le périmètre - Les zones d’intervention prioritaires (ZIP) proposées : un fichier cartographique est à fournir dont le format technique est précisé en annexe n°12 - Liste des MAEC proposées à la contractualisation : combinaison proposée d’engagements unitaires (à préciser par enjeu) - Durée du PAEC et nombre de campagnes de contractualisation visées, - Animation et travaux de mise en synergie (inscription du PAEC dans le projet de territoire, cartographie des compétences) - Actions complémentaires à mobiliser - Les objectifs de contractualisation - Les articulations envisagées avec les autres actions de développement local • partie 4 : gouvernance et modalités de suivi/évaluation du PAEC Il convient de préciser la composition, les modalités de fonctionnement et les missions assignées à chacune des instances constituées pour le suivi et le pilotage du PAEC. Il s’agit de bien distinguer les rôles et responsabilités de chacun. Il convient d’expliquer comment ont été raisonnés localement les maillages avec les gouvernances (animation, instances…) préexistantes sur le territoire : cartographie des acteurs déjà présents, compétences de chacun, moyen mobilisés en termes d’ETP. • partie 5 : le budget prévisionnel et le plan de financement sollicité L’ensemble des postes financiers doit être présenté dans un tableau récapitulatif, chaque dimension du PAEC doit faire l’objet d’un poste de dépense (animation, contrats, formations, conseils, investissements, …). Cf. recommandations en annexe n°13 Il est demandé de préciser également les contreparties nationales sollicitées. D’une manière générale, les éléments versés au dossier ne doivent pas être uniquement descriptifs : il est attendu des analyses et une argumentation du projet PAEC. 14/64 Le 06/06/14 3.2. Critères à partir desquels seront appréciés les candidatures PAEC Critères relatifs à la stratégie PAEC (non hiérarchisés) – Cohérence entre zones d’intervention prioritaires du PAEC et ZAP régionales par rapport aux enjeux ciblés – cohérence de la stratégie d’intervention au regard des enjeux définis, des objectifs ciblés, des MAEC mobilisées – Modalités de sélection des contrats au sein du PAEC (ciblage recherché) – Cohérence et pertinence entre MAEC mobilisées et actions complémentaires prévues – Contributions des actions complémentaires à la transition agroecologique (pérennisation économique, environnementale et sociale des exploitations) – Modalités de maintien des pratiques au-delà du PAEC (conditions mises en place pour y parvenir) – Pour les territoires précédemment engagés dans les programmations de type OLAE, CTE, CAD, MAET, bilan de ces démarches agro-environnementales : les dynamiques enclenchées, points forts, points faibles et enseignements utiles pour la mise en œuvre du PAEC – Organisation mise en place et actions prévues tout au long du PAEC pour éviter une reconduction automatique à la fin du PAEC – Contributions de la stratégie PAEC à la transition agroécologique : en quoi les objectifs et les moyens mobilisés (listes des MAEC mobilisées, actions complémentaires, animation…) au sein du PAEC permettent d’engager les exploitations vers la triple performance économique , environnementale et sociale Critères relatifs au pilotage du PAEC (non hiérarchisés) – Description de la stratégie du territoire dans lequel s’insère le PAEC – Mise en évidence des articulations/synergies entre PAEC et démarches territoriales présentes sur le territoire (cartographie des acteurs déjà présents, responsabilité et compétences de chacun, moyen mobilisés en termes d’ETP, modalités de communication mises en place entre les instances et les animateurs présents sur le territoire) – Description de la démarche de construction du PAEC par rapport aux démarches territoriales préexistantes (avec lesquelles a été conduite la réflexion pour construire la candidature PAEC) – Ancrage du PAEC dans un projet territorial et/ou de filière – Qualité du partenariat et des synergies territoriales (ou de filières) mis en place – Modalités et qualité de l’animation et de l’accompagnement des contractants dont articulation mise en place localement avec les autres animations présentes sur le territoire (cartographie des animateurs déjà présents, responsabilité et compétences de chacun, moyens mobilisés en termes d’ETP, modalités de communication mises en place entre les animateurs présents sur le territoire) – Modalités et qualité de l’animation pour accompagner les démarches collectives portées par les exploitations pour pérenniser les changements de pratique (investissements collectifs, échanges d’expériences…) – Modalités de suivi et d’évaluation du PAEC – Cohérence du budget et des financements PAEC (au regard des objectifs poursuivis) Critères de présentation (non hiérarchisés) – Qualité de rédaction, clarté, illustrations, mise en pages respectant les consignes de présentation – Dossier explicatif et argumenté, issu d’analyses, pas uniquement descriptif – Respect des formats techniques des fichiers cartographiques 15/64 Le 06/06/14 4. Les moyens financiers disponibles en Rhône-Alpes Pour l’ensemble de la programmation 2014-2020, il est prévu de mobiliser 66,6 M€ (soit 50 M€ de FEADER et 16,6 M€ de crédits Etat-MAAF) pour la contractualisation des contrats MAEC. Le volume d’engagements annuels en crédits FEADER ne peut être linéaire. En particulier, les dispositions réglementaires (RDR3, cadre national,…) ayant évolué, les contrats MAE en cours nécessitent d’être interrompus. Cette première vague de sélection de PAEC (pour la campagne de contractualisation 2015) doit pouvoir soutenir de nouveaux territoires mais également d’anciens territoires MAET au sein desquels les agriculteurs, concernés par cette interruption de contrats, souhaiteraient se réengager dans le cadre des nouveaux contrats MAEC. Sans pénaliser l’exigence de qualité des candidatures PAEC, les co-pilotes seront attentifs à ce que la mobilisation du FEADER, pour les trois premières vagues de sélection des PAEC, ne soit pas un facteur limitant. De nombreux financeurs en Rhône-Alpes soutiennent les MAEC de façon historique et renouvellent leurs engagements. Ils interviennent selon les orientations de leur politique et/ou de leur compétence. Ils ont des exigences propres qui peuvent être complémentaires aux éléments figurant dans le présent cahier des charges. Exigences qu'il peut être opportun de connaître avant de construire le PAEC. Peuvent être cités : - l'agence de l'eau Loire Bretagne - l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse - les services de l'Etat : DREAL, DRAAF - les collectivités territoriales : conseil régional, conseils généraux Une synthèse des modalités d'intervention de ces financeurs sera prochaine mise en ligne sur le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr, rubrique « Elaboration des PAEC ». 5. Calendrier et modalités de dépôts des candidatures En amont de la campagne PAC annuelle, les copilotes Etat et Région lancent un appel à candidatures pour identifier les PAEC répondant à la stratégie régionale agro-environnementale et climatique définie au sein du PDRR. La fréquence des appels à candidatures sera annuelle pour les 3 premières années de la programmation FEADER 2014-2020. Calendrier type de l’appel à candidatures annuel pour sélection les PAEC : Année n-1 Lancements d'AAC Juin 15 mai : dépôt dossiers PAC Année n CTR : validation des opérateurs et de leurs projets Animation des territoires Ajustement des projets selon les disponibilités financières Mars Avril Octobre Novembre Septembre 16/64 Le 06/06/14 Cas des territoires MAET (programmation 2007-2013) dont les contrats MAE sont en cours au 15/05/2015 Les dispositions réglementaires (RDR3, cadre national,…) ayant évolué, la reconduction d’un territoire MAET dans le nouveau dispositif MAEC n’est pas automatique. Si un tel territoire souhaite poursuivre ce type de démarche agro-environnementale, il devra répondre à l’appel à candidatures régional. Ce type de candidature sera examiné sur la même base que tout autre territoire (respect du cahier des charges de l’appel à candidatures PAEC). Les contrats MAE en cours comportent une clause de révision qui implique qu’ils seront cassés au 15/05/2015 sans remboursements ni pénalités pour les engagements restants. Le cas échéant, si le territoire a été retenu au niveau régional comme PAEC, les agriculteurs concernés pourront se réengager dans le cadre des nouveaux contrats MAEC. Cas de l’émergence de PAEC en dehors de l’appel à candidatures régional Les candidatures spontanées de PAEC, en dehors de l’appel à candidatures annuel, pourront être enregistrées par l’autorité de gestion ou son délégataire (services DDT). Ces candidatures seront examinées dans le cadre du calendrier de l’appel à candidatures régional postérieur à la date de dépôt de cette candidature. Les possibilités de dépôt d’un PAEC pour la campagne 2015 17/64 Le 06/06/14 Calendrier pour l’année 2014 Les dossiers de candidatures sont à déposer, en version informatique accompagnée d’une liste des fichiers transmis, au plus tard le 15 septembre 2014 en DDT auprès du service économie agricole (dans le département correspondant au siège social de la structure porteuse du PAEC) : Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute-Savoie DDT- Service économie agricole 23 Rue Bourgmayer 01012 Bourg en Bresse DDT- Service économie agricole 2 Place des Mobiles - BP 613 07007 Privas Cedex DDT- Service économie agricole 4 Place Laënnec - BP 1169 26015 Valence cedex DDT- Service économie agricole 17 Bd Joseph Vallier - BP 45 38040 Grenoble DDT- Service économie agricole 2, Avenue Grüner - CS 90509 42007 Saint Etienne Cedex 1 DDT- Service économie agricole 165, rue Garibaldi - TSA 80138 69401 Lyon cedex DDT- Service économie agricole Bât. L'Adret - 1 rue des Cévennes 73011 Chambéry cedex 11 DDT- Service économie agricole 15 Rue Henry-Bordeaux 74998 Annecy cedex 9 ddt-spadr@ain.gouv.fr ddt-sea@ardeche.gouv.fr ddt-sa@drome.gouv.fr ddt-sadr@isere.gouv.fr ddt-sea@loire.gouv.fr ddt-seader@rhone.gouv.fr ddt-spadr@savoie.gouv.fr ddt-seae@haute-savoie.gouv.fr La sélection finale des PAEC retenus pour la campagne de contractualisation 2015, sera connue dans le courant de l’automne 2014 après analyse des dossiers par le secrétariat technique MAEC et après consultation du comité technique régional « environnement et climat ». 6. Contacts et outils mis à disposition pour aider à construire un projet PAEC Les contacts pour construire les PAEC : En proximité : • DDT Services Economie Agricole Ain laurent.simon@ain.gouv.fr Ardèche fabien.clave@ardeche.gouv.fr Drôme stephanie.retournay@drome.gouv.fr Isère anne-catherine.bosso@isere.gouv.fr Loire arnaud.labelle@loire.gouv.fr Rhône pascal.ferrand@rhone.gouv.fr Savoie lisiane.fermond@savoie.gouv.fr Haute-Savoie marie-christine.ducroz@haute-savoie.gouv.fr 18/64 04 74 45 62 61 04 75 66 70 69 04 81 66 80 36 04 56 59 45 26 04 77 43 80 45 04 78 63 12 29 04 79 71 72 43 04 50 33 78 21 Le 06/06/14 • DDT Services Environnement Ain muriel.durand-bourlier@ain.gouv.fr Ardèche martine.grivaud@ardeche.gouv.fr didier.frey@ardeche.gouv.fr Drôme anne-sophie.vergne@drome.gouv.fr Isère pascale.boularand@isere.gouv.fr Loire bruno.jeay@loire.gouv.fr Rhône celine.vandamme@rhone.gouv.fr Savoie stephanie.levavasseur@savoie.gouv.fr Haute-Savoie amedee.favre@haute-savoie.gouv.fr Au niveau régional : DRAAF - SREADER Région Rhône-Alpes – DADR Région Rhône-Alpes – DCESE 4 74 50 67 24 04 75 66 70 67 04 75 66 70 85 04 81 66 80 74 04 56 59 42 33 04 77 43 80 34 04 78 61 11 20 04 79 71 73 10 04 56 20 90 32 Cécile GUILLON Odile FAURE-ROCHET cecile.guillon@agriculture.gouv.fr ofaure-rochet@rhonealpes.fr 04 78 63 13 15 04 26 73 54 66 Anne-Cécile PRAT aprat@rhonealpes.fr 04 26 73 61 36 Une rubrique « Elaboration des PAEC » est disponible sur le site internet : www.feader.rhônealpes.agriculture.gouv.fr. Outil de travail pour les structures porteuses d’une candidature PAEC, cette rubrique met à disposition les informations utiles et nécessaires pour élaborer un PAEC : recommandations issues des travaux du GT MAEC Rhône-Alpes, cadrage national, cahier des charges des engagements unitaires et des MAEC système, zones d’actions prioritaires, règles de cumul, foire aux questions, etc…. Cette rubrique sera régulièrement abondée en fonction de l’avancée des négociations européennes et des contributions du groupe de travail régional. Par ailleurs, toute structure souhaitant travailler sur un projet PAEC est invitée à se faire connaître (a minima préciser une adresse mail et le territoire envisagé au moyen d’une liste de communes) dès maintenant auprès de la DDT concernée afin de pouvoir être informé des dernières informations sur les MAEC. 19/64 Le 06/06/14 LEXIQUE DES SIGLES AAC : appel à candidatures AB : agriculture biologique AELB : agence de l’eau Loire Bretagne AERMC : agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse AOC : appellation d’origine contrôlée AOP : appellation d’origine protégée ASP : agence de services et de paiement CDOA : commission départementale d’orientation agricole CAD : contrat agriculture durable CEN : conservatoire des espaces naturels CIPAN : cultures intermédiaires pièges à nitrates COPIL : comité de pilotage CROPPP : cellule régionale d'observation et de prévention des pollutions par les pesticides en RhôneAlpes CTE : contrat territorial d’exploitation CUMA : coopérative d'utilisation de matériel agricole DDT : direction départementale des territoires DOCOB : document d’objectifs DRAAF : direction régionale de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt EBE : excédent brut d’exploitation ENS : espace naturel sensible EPCI : établissements publics de coopération intercommunale ESO : eaux souterraines ESU : eaux superficielles ETP : équivalent temps plein EU : engagement unitaire FEADER : fonds européen agricole pour le développement rural GAL LEADER : groupe d’actions locales LEADER (structure porteuse démarche LEADER) GES : gaz à effet de serre GIEE : groupements d'intérêt économique et environnementaux GT MAEC : groupe technique MAEC en Rhône-Alpes HVE : haute valeur environnementale IAE : infrastructure agroécologique IFT : indicateur des fréquences de traitement IGP : indication géographique protégée LEADER : liaison entre actions de développement de l’économie rurale MAEC : mesure agro-environnementale et climatique (programmation FEADER 2014/2020) MAET : mesure agro-environnementale territoriale (programmation FEADER 2007/2013) N : azote N2000 : Natura 2000 OLAE : opérations locales agri-environnementales OPCA : organisme paritaire collecteur agréé PAC : politique agricole commune PAEC : projet agro-environnemental et climatique PAEN : Périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains PCET : plan climat énergie territorial PDRR : programme de développement rural régional PLU : plan local d’urbanisme PNA : plan national d’actions en faveurs des espèces menacées PNR : parc naturel régional PP : prairies permanentes PPT : plans pastoraux territoriaux PSADER : projet stratégique agricole et de développement rural PT : prairies temporaires RDR3 : règlement de développement rural (programmation FEADER 2014/2020) RNR : réserve naturelle régionale RTM : restauration des terrains en montagne SAGE : schéma d'aménagement et de gestion des eaux 20/64 Le 06/06/14 SAU : surface agricole utile SDAGE : schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux SGC : système grandes cultures SIG : système d’information géographique SOQ : signe officiel de qualité SPE : système polyculture-élevage SRCE : schéma régional de cohérence écologique STH : surface toujours en herbe TEPOS : territoire à énergie positive TMAP : taux maximum d’aide public TVB : trame verte et bleue UGB : unité gros bovin UTAF : unité de travail annuel familial ZAP : zone d’actions prioritaires ZH : zones humides ZICO : zone importante pour la conservation des oiseaux ZIP : zone d’interventions prioritaires ZNA : zone non agricole ZNIEFF : zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique ZPS : zone de protection spéciale ZV : zone vulnérable 21/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°1 Synthèse des documents stratégiques et d’orientation européens, nationaux et régionaux Les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) constituent un des outils majeurs du 2nd pilier de la PAC pour : − accompagner le changement de pratiques agricoles afin de répondre à des pressions environnementales identifiées à l'échelle des territoires; − maintenir les pratiques favorables sources d'aménités environnementales là où il existe un risque de disparition ou de modification en faveur de pratiques moins vertueuses. Elles doivent pouvoir être mobilisées afin de répondre à l'ensemble des enjeux environnementaux qui ont été retenus tant au plan communautaire qu'au plan national. Ci-après une synthèse des documents stratégiques et d’orientation qui précisent et cadrent ces enjeux environnementaux. 1. Documents de niveau européen Le RDR3 fixe des orientations fortes pour le programme de développement rural en matière de : − restauration, préservation et renforcement des écosystèmes tributaires de l’agriculture et de la foresterie (biodiversité, qualité de l'eau, sol). − utilisation efficace des ressources et soutien à la transition vers une économie à faible émissions de CO2 et résiliente face au changement climatique (gestion quantitative de l'eau, économies d'énergies, réduction des émissions de GES, stockage de carbone dans les sols). Les MAEC peuvent également constituer un des outils des programmes d'action engagés pour répondre aux directives communautaires comme : − la reconquête de la qualité de l'eau (directives nitrates, directive cadre sur l' eau, etc...) : les zones prioritaires d’intervention sont les aires d’alimentation de captage prioritaires, les bassins versants en déficit quantitatif ou zones de répartition des eaux et les bassins versants algues vertes, − la protection des milieux et des espèces remarquables au titre des directives « habitat » et « Oiseaux ». Directive Nitrates Directive Cadre Eau – 2000/60/CEE du 23/10/2000 Directive « Habitats, Objectifs - finalités Enjeux environnementaux En ZV, mise en œuvre obligatoire de 8 mesures (réglementaire) : • respect période interdiction épandage fertilisants azotés • respect équilibre azoté • établissement plan de fumure et enregistrement cahier d’épandage • épandage<170kgNorganique/ha/an • conditions particulières épandages fertilisants azotés (cours d’eau, pente, sols) • obligation couvertures sols en hiver, • bandes enherbées obligatoires le long des cours d’eau (5m) • obligation analyse sol annuelle ème 5 programme d’action en cours d’élaboration Protection des masses d’eau ESU et ESO DCE vise 2 objectifs : • atteinte bon état des eaux en 2015 • réduire progressivement émissions, rejets, fuites DCE induit la mise en place des SDAGE par bassin hydrographique Zonage SDAGE existant pour : aire alimentation captage des captages prioritaires ; masses d’eau (ESU et ESO) en risque de non atteinte du bon état pour les enjeux nitrates et phyto ; masses d’eau (ESU et ESO) en déséquilibre quantitatif. Conservation des habitats naturels ainsi que de la Limitation fuite azote d’origine agricole vers ESO et ESU 22/64 Réduction fuites engrais N/P/K et phytosanitaires vers ESO et ESU Protection/préservation Le 06/06/14 faune, flore » - réseau N2000 – 92/43/CEE du 21/05/92 Directive « Oiseaux » réseau N2000 – 2009/147/CEE du 30/11/09 Règlement (CE) n°797/2004 – amélioration des conditions de production et de commercialisation des produits de l’apiculture faune et de la flore sauvage Délimitation des sites Zones de Protection Spéciale (ZPS) classés N2000 Sur chaque site N2000, mise en place • COPIL : concertation des acteurs locaux • DOCOB : doc d’objectif plan actions • Animation N2000 = mise en œuvre DOCOB • Contrats N2000 : 5 ans, 3 types (forestiers, ZNA, agricole=MAEC) Conservation/protection des espèces d’oiseaux sauvages Délimitation des sites Zones Spéciales de Conservation (ZSC) classés N2000 Sur chaque site N2000, mise en place • COPIL : concertation des acteurs locaux • DOCOB : doc d’objectif plan actions • Animation N2000 = mise en œuvre DOCOB Contrats N2000 : 5 ans, 3 types (forestiers, ZNA, agricole=MAEC) Contribution de l’apiculture à l’équilibre écologique 23/64 biodiversité Protection/préservation biodiversité Préservation biodiversité Le 06/06/14 2. Documents de niveau national Il convient également de prendre en compte les orientations nationales du projet agro-écologique pour la France. Le projet agro-écologique vise l’orientation des systèmes d'exploitation vers la double performance économique et environnementale. Ce projet agro-écologique se décline dans le programme « Produisons Autrement ». Il s'agit en particulier : ◦ des programmes d'actions renforcés ou mis en œuvre : plan écophyto, plan écoantibio, plan azote-méthanisation, plan biodiversité, plan protéines végétales, plan semences durables, programme national ambition bio 2017 ; ◦ du renforcement des démarches collectives au travers des GIEE. ◦ Des actions en faveur de l'abeille domestique : amélioration de sa santé et de son potentiel pollinisateur, diversification de ses ressources alimentaires Les priorités d’autres financeurs nationaux sont également à prendre en compte dans la mise en œuvre des MAEC : − − ième programme des agences de l'eau, le plan national d'action les actions déclinées dans le X en faveur des zones humides, la stratégie nationale pour la « biodiversité », plan de protection de certaines espèces, action en faveur des zones NATURA 2000 (définition des DOCOB notamment), etc... Les actions déclinées dans le cadre des SDAGE ; Xème programme AERMC Xème programme AELB SDAGE Loire Bretagne SDAGE Corse Rhône-Médit- Objectifs - finalités Enjeux environnementaux Réduction des pollutions d’origines agricoles pour : • restaurer la qualité des eaux brutes destinées à la production d’eau potable • restaurer la qualité de l’eau dans le cadre d’opérations pilotes dans et hors zonage SDAGE • réduire les pressions polluantes dues aux pesticides et aux nitrates (pas de financement MAEC prévu sur ce volet – financement des investissements seulement) Actions d’économies d’eau et de substitution qui concourent à l’atteinte des objectifs quantitatifs et à la satisfaction des usages. Restaurer et préserver la qualité des eaux et la qualité des milieux aquatiques, des cours d’eau et des zones humides : • réduire les sources de pollution (ponctuelles et diffuses) d’origine agricole, domestique, industrielle ou artisanale, • rétablir la continuité écologique des cours d’eau, • restaurer et entretenir les fonctionnalités des cours d’eau et des zones humides Définit les objectifs de qualité et quantité des ESU et ESO Fixe pour 6 ans les orientations qui permettent d’atteindre les objectifs attendus pour 2015 en matière de bon état des eaux. Les programmes de mesure (PDM) associés sont les actions à réaliser pour atteindre les objectifs des SDAGE. Définit les objectifs de qualité et quantité des ESU et ESO en lien avec DCE (bon état en 2015) Fixe pour 6 ans les orientations qui permettent d’atteindre les objectifs attendus pour 2015 en Reconquête de la qualité des captages d’eau potable (priorité aux captages prioritaires) 24/64 Accompagnement pour l’enjeu qualité d’eau de projets pilotes, innovants, reproductibles, associant les acteurs économiques, dans et hors zonage prioritaire SDAGE. Limiter les prélèvements et économiser l’eau. Reconquête de la qualité des eaux Préservation de labiodiversité et des fonctionnalités des milieux aquatiques Pollutions N, P et MO Eutrophisation Pollutions phytosanitaires Déséquilibre quantitatif Pollutions N, P et MO Eutrophisation Pollutions phytosanitaires Altération de la continuité Le 06/06/14 Plan ambition bio 2017 Plan écophyto 2008 -2018 Plan écoantibio 2017 matière de bon état des eaux : • 2010/2015 : prévention, non dégradation, gestion territoriale, vision sociale et économique, reconquête des captages prioritaires, lutte pollutions, préservation fonctionnalité milieux, partage ressource Eaux, gestion inondations + préservation ZH, préservation espèces, prévention inondations • Zonage SDAGE existant pour : aire d’alimentation de captage des captages prioritaires, masses d’eau (ESU et ESO) en risque de non atteinte du bon état pour les enjeux nitrates et phytosanitaires • 2016/2021 en préparation Les programmes de mesure (PDM) associés sont les actions à réaliser pour atteindre les objectifs des SDAGE : • Mesures de base : réglementaires • Mesures complémentaires : o Lutte contre eutrophisation o Lutte contre pollution pesticides par changement de pratiques o Préservation/restauration ZH o Intégrer la gestion faune/flore dans gestion de l’eau 2 finalités : • doublement surfaces en AB d’ici 2017 (4 à 8%) • développement de la consommation Bio Objectifs : développement et structuration des filières AB (priorités : Grandes cult. à court terme et Oléo protéagineux dans la durée pour viser l’autonomie protéique pour alimentation animale et humaine – en lien avec plan protéine végétale) Finalité : réduire de 50% les usages pesticides à l’horizon 2018 8 axes : • suivi de la diminution usages pesticides • recenser et généraliser les systèmes agricoles et les méthodes visant la réduction des pesticides (recherche/développement/transfert) • innover et mettre au point des systèmes de cultures économes en pesticides • former à la réduction et sécuriser l’utilisation • renforcer réseau de surveillance bioagresseurs et effets indésirables des pesticides • réduire et sécuriser usages pesticides en ZNA • suivi plan et communication Ré-orientations 2012 en 5 volets • identifier des obj et des moyens par bassin de production et ype de culture, • valoriser et soutenir le développement de la lutte biologique et du biocontrôle • mettre en place une fiscalité incitative • meilleure professionnalisation et indépendance du conseil agricole • lutte contre importation illégale et contrefaçons 2 finalités : • réduction de 25% de l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire en 25/64 biologique Menace sur le maintien de la biodiversité Déséquilibre quantitatif Développement de l’AB dans les zones à enjeux eau Limiter fuite phytosanitaires ESU et ESO produits dans Limiter développement antibiorésistance Le 06/06/14 • Plan énergie, méthanisation, autonomie azote 5 ans réduction des antibiotiques d’importance (antibiorésistance) 2 finalités : • gestion globale azote en valorisant N organique et diminution dépendance N minéral • 1000 méthaniseurs à la ferme en 2020 Emission protoxyde azote (GES) Transition énergétique Limitation fuite azote d’origine agricole vers ESO et ESU 2 volets : • Méthanisation-biogaz • Azote Plan développement durable de l’apiculture Plan national ZH 20102013 Stratégie nationale pour la biodiversité 2011/2020 Objectifs volet Azote : • Limiter pertes azote (parcelle, exploitation agricole, territoire) • Optimiser cycle azote : adaptation pratiques agricoles (diversification, introduction légumineuses, CIPAN, meilleur articulation ateliers élevage/végétal, matériel épandage, • Traitement effluents élevage Objectifs : • Objectiver le problème de santé des colonies • Diminuer les mortalités causes chimiques (pesticides) • Diminuer les mortalités causes microbiologiques • Frelon asiatique • Développement des cheptels (élevage reines) • Ruchers et transhumance • Assurer les ressources florales • Maintenir le service pollinisation des colonies • Abeille : indicateur de biodiversité et de l’environnement • Développement formation • Installation de nouveaux apiculteurs • Organiser la filière • Organiser la production • Développement de la recherche 3 objectifs : • Favoriser les bonnes pratiques pour les zones humides • Développer les inventaires départementaux ZH • Mise en œuvre convention Ramsar sur les ZH Plan d’action (lancé en 2010) vise réduction des atteintes diffuses et développer des pratiques agricoles adaptées pour les ZH les plus courantes et les plus touchées : prairies Portail des ZH en RA Action partenariale : AERMC/CEN (accord cadre 2009) • Acquisition foncière ZH • Plan de gestion pour préservation pérenne (animation, accompagnement collectivité, doc gestion, classement N dans PLU, travaux…) • Information/sensibilisation Cadre national qui a pour ambition : • Préserver, restaurer, renforcer et valoriser la biodiversité 26/64 Réduction usages phytosanitaires Développer colonies abeilles Préservation biodiversité végétale Préservation biodiversité, préservation qualité des eau (filtre et éponge), préservation pb érosion, fonction de régulation des grands cycles (rôle dans les changements globaux) Constat en RA : disparition de moitié des ZH en 30 ans (assèchement) Préservation biodiversité Le 06/06/14 • • Stratégie de création des aires protégées Plans nationaux en faveurs des espèces menacées Lister les 20 plans nationaux identifiés comme prioritaires : • Phragmite aquatique • Butor étoilé • Râle des genêts • Pies grièches • Ganga cata et alouette calandre • Grand tétras • Outarde canepetière • Hamster commun • Cistude d'Europe • Tortue d’Hermann • Lézard ocelé • Vipère d'Orsini • Maculinea (papillons) • Pollinisateurs • Plantes messicoles • Mulette perlière Plan protéines végétales Plan d’action « semences et agriculture durable » En assurer l’usage durable et équitable Impliquer tous les acteurs et les secteurs d’activité En Rhône-Alpes, identification de 176 territoires d’importances écologiques Objectifs : • Connaître • Gérer et restaurer • Protéger • Sensibiliser, former En Rhône-Alpes les principales concernées : • Râle des genêts • Pies grièches • Grand tétras • Cistude d'Europe • Maculinea (papillons) • Pollinisateurs Préservation biodiversité espèces 2 finalités : • Inciter autonomie fourragère des exploitations agricoles en réduisant dépendance France en protéines végétales • Développement des légumineuses Finalités : progrès génétiques des plantes cultivées et qualité des semences et plants commercialisés contribue à : • Réduire l’usage des phytosanitaires (ecophyto2018) • Adaptation au changement climatique • Développement de la biodiversité climatique • Soutien des projets de recherche 27/64 Préservation biodiversité Limitation fuite azote d’origine agricole vers ESO et ESU Réduction pollution phytosanitaires Adaptation changement climatique Le 06/06/14 3. Documents de niveau régional La mise en œuvre des MAEC doit pouvoir répondre aux enjeux et priorités identifiés plus localement − par les collectivités territoriales, structures collectives des communes, syndicats de gestion des eaux,etc. − dans les schémas régionaux (SRCE, SRCAE, …), − le Plan Régional Agriculture Durable (PRAD) SRCE Observatoire régional du changement climatique (SRCAE) Démarche « territoires à énergie Objectifs - finalités Enjeux environnementaux Préservation et restauration des continuités écologiques nécessaires au déplacement des espèces 8 enjeux régionaux dont l’accompagnement des pratiques agricoles et forestières pour favoriser une trame verte et bleue fonctionnelle : • Lutte contre l’abandon des terres agricoles les moins productives (importance des filières élevage et de l’agro-pastoralisme) • Favoriser les pratiques agricoles permettant de préserver des paysages diversifiés et permettant de maintenir un maillage d’éléments semi-naturels : haies, bosquets, ripisylves Plan d’actions SRCE = 7 orientations dont n°3 : préserver et améliorer la perméabilité des espaces agricoles et forestiers dont : • Préserver le foncier agricole et forestier, support fondamental de la TVB • Maintenir et renforcer les structures écopaysagères au sein des espaces agricoles : haies, bosquets, implantation bandes enherbées,… • Encourager des pratiques favorables à la biodiversité et au déplacement des espèces : réduction intrants phytosanitaires, rotations, pratiques extensives pâturages, mise en défens, retard fauche/pâturage… • Préserver la qualité des espaces agro-pastoraux et soutenir le pastoralisme de montagne 1- Enjeux de maintien de systèmes agricoles favorables au bon fonctionnement de la TVB (prairies, pelouses,…) Mise en place observatoire en 2014 5 indicateurs de suivi proposés : • évolution des stades phénologiques • recensement des demandes de reconnaissance en calamités • suivi des attaques sanitaires • suivi surface/rendement cultures identifiées comme potentiellement impactées • apparition/évolution nouvelles cultures, progression géographique vers le nord de cultures méditerranéennes Objectifs au sein de ces territoires : • réduire au maximum les besoins Horizon 2030 : impacts chgt climatique sur cultures fourragères d’altitudes (PP, PN difficilement retournables pour cultures plus adaptées) Horizon 2080 : impacts changement climatique sur l’ensemble des systèmes de production agricoles 28/64 2- Enjeux d’amélioration de la diversité des paysages agricoles 3- Enjeux d’amélioration des connaissances et de maintien et/ou restauration de la perméabilité des grands espaces agricoles (grandes cultures, viticulture, maraîchage,…) 4- identification biodiversité réservoirs de 5- Cartographie de secteurs prioritaires d’intervention SRCE : • soutenir les démarches existantes types contrats corridors (plaine de Valence, BièvreValloire,…) • faire émerger des démarches opérationnelles (Loire Forézienne, vallée de la Bourbre, plaine de l’Ain,…) • territoire de vigilance visà-vis restauration et/ou maintien continuités écologiques (Dombes, Monts du lyonnais,…) Répond aux enjeux de changement climatique et Le 06/06/14 positive » TEPos Parcs nationaux (Ecrins et Vanoise) Parcs Naturels Régionaux (Jura, Pilat, Bauges, Chartreuse, Vercors, Monts d’Ardèche) Sites des Conservatoires d’espaces naturels Evaluation PDRR ex-ante d’énergie par la sobriété et l’efficacité énergétique • couvrir les besoins énergétiques par les énergies renouvelables (100% renouvelables et plus) En Rhône-alpes, 8 territoires sont actuellement identifiés pour engager une démarche de transition permettant d’atteindre l’équilibre entre la demande d’énergie et la production d’énergies renouvelables locales à l’horizon 2050 : • Symoly (42/69), • Chambéry Métropole et PNR des Bauges (73), • Communauté d’agglomération d’Annecy et PNR des Bauges (74), • Beaujolais vert (69), • Biovallée (26), • Communauté d’agglomération du pays de Romans (26), • Communauté de commune du Pays de Vernoux (07), • Roannais agglomération (42). Territoire reconnus pour le caractère exceptionnel de leur patrimoine naturel et culturel Mise en place d’une gestion conservatoire dont l’objectif est de consolider les solidarités écologique, économique, sociale et culturelle (principe de développement durable) 2 zones au sein de chaque PN : • cœur de parc : encadrement de certaines activités pour s’assurer de leur compatibilité avec la préservation du milieu, • aire d’adhésion : fédérer les collectivités autours d’un projet de développement durable Territoires à dominante rural dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de grande qualité mais dont l’équilibre est fragile Mise en place d’un projet concerté de développement durable fondé sur la protection et la valorisation du patrimoine naturel et culturel : charte de parc Préservation des espaces naturels en partenariat avec les acteurs agricoles dans un cadre de concertation locale Capacité à mobiliser des financements : AE, RRA, Départements Plus de 40 000 ha gérés, 300 sites Méthode de travail et fonctionnement basé sur une approche territoriale Appui aux politiques publiques : Natura 2000, inventaires prairies sèches et zones humides, ZNIEFF… Diagnostic AFOM et stratégie régionale d’épuisement des ressources fossiles Développement/maintien de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement (enjeu eau et biodiversité) en particulier dans les cœurs de parc Identification de zones et milieux prioritaires dans les chartes des PNR pour mettre en place ou maintenir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement Biodiversité : espèces et habitats remarquables Fonctionnalité Zones humides et prairies sèches Qualité de l’eau Corridor Préservation/restauration eau Préservation/maintien biodiversité Conseil Régional Rhône-Alpes : • Délibérations en faveur des milieux • Préserver la ressource en eau sur un plan qualitatif et quantitatif 29/64 Réduire les pollutions diffuses d’origine agricole (phytosanitaires, Le 06/06/14 aquatiques (23-24 juin 2005) et du patrimoine naturel (20 juillet 2006) • Préserver, restaurer et gérer les milieux naturels (incluant les milieux aquatiques) • Améliorer, structure et capitaliser les connaissances sur le patrimoine naturel nitrates,…) Concilier les usages pour optimiser la gestion quantitative de la ressource en eau Réduire l’impact des pratiques agricoles sur la biodiversité • Délibération Parcs Naturels Régionaux (24-25 octobre 2013) Rôle prépondérant des PNR pour • Préservation des ressources patrimoniales, naturelles et la biodiversité • Développement des actions collectives des acteurs économiques et sociaux en privilégiant le développement durable • Contribution aux travaux et réflexions sur changement climatique et transition énergétique Développement/maintien de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement (enjeu eau et biodiversité) • Politique agricole régionale (PRADR* 2005, CAPE** 2010) • Développement de l’agriculture biologique • Soutien à l’autonomie alimentaire des élevages • Optimisation de l’usage de l’eau en agriculture • Mise en valeur des espaces pastoraux • Gestion dynamique et durable de la forêt • Contrats de filières (apiculture) • Maintien et valorisation de la diversité des plantes cultivées et des espèces animales d’élevage agricole Obj 9 concourir à la qualité de l’eau en améliorant les pratiques et en développant les programme d’actions concertées Obj 10 soutenir les systèmes de production et les projets territoriaux en faveur de la préservation biodiversité et des milieux Obj 12 développer l’AB Développement et maintien d’une agriculture durable Promotion d’un modèle alimentaire de proximité Diversité génétique *plan régional pour l’agriculture et le développement rural **contractualisation, autonomie, proximité, écoresponsabilité PRAD 30/64 Réduction impacts pratiques agricoles sur eau et biodiversité Développement AB Le 06/06/14 ANNEXE N°2 31/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°3 32/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°4 33/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°5 Liste régionale des espèces faisant l'objet d'un plan national en faveur des espèces menacées Source DREAL Rhône-Alpes Espèce PNA Phragmite aquatique Butor étoilé Râle des genets Pie-Grièche grise Pie-Grièche méridionale Pie-Grièche à tête rousse Ganga cata Alouette calandre Grand Tétras Outarde canepetière Hamster commun Cistude d'Europe Tortue d'Hermann Lézard ocellé Vipère d'Orsini Maculinea (4 espèces) Pollinisateurs Plantes messicoles (89 espèces concernées en RA !) Mulette perlière Statut en RA Disparu Exceptionnel Présent Présent Présent Présent Absent Disparu Présent Présent Absent Présent Absent Présent Absent Présent Pas d'info / espèces potentiellement visées Présent Présent 34/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°6 Démarches territoriales pouvant exister sur un territoire rhônalpin Pour aider les opérateurs à identifier les caractéristiques clés du projet de territoire dans lequel s’insère le PAEC envisagé (les acteurs, les dispositifs thématiques territorialisés…), cette annexe présente de manière très synthétique les différentes démarches territoriales pouvant exister sur un territoire rhônalpin. 1. Dispositifs permettant de mettre en place une stratégie globale de territoire 1.1. Parcs naturels régionaux et projets (PNR) Les Parcs naturels régionaux sont gérés par des Syndicats mixtes. Ils fondent leurs interventions sur une charte validée tous les douze ans par un décret du premier ministre. Ce document fait l’objet de nombreux échanges et discussions entre les acteurs et partenaires territoriaux. Cette charte est délibérée par les collectivités du territoire avant délibération régionale pour approbation et transmission à l’Etat. Les Syndicats mixtes de Parcs sont susceptibles de porter des dispositifs contractuels régionaux, « cogérés » par la Région ou par l’Etat : PSADER, PPT, Contrat de rivière, LEADER, Natura 2000, Contrat de territoire « corridors biologiques »,… Les Parcs naturels régionaux sont garants de la cohérence entre ces dispositifs et ne sont pas forcément maîtres d’ouvrage sur les opérations qui peuvent en découler. Les Parcs naturels régionaux et projets de PNR en Rhône-Alpes : http://www.rhonealpes.fr/include/viewFile.php?idtf=14443&path=d5%2FWEB_CHEMIN_14443_13717 41090.pdf 1.2. Projet Stratégique Agricole et de Développement Rural (PSADER) et Contrat Développement Durable Rhône-Alpes (CDDRA) Un projet stratégique agricole et de développement rural est élaboré à l'échelle d'un bassin de vie, sur le territoire d'un Contrat de Développement Durable en Rhône-Alpes (CDDRA) ou d'un Parc Naturel Régional (PNR), de manière concertée avec l'ensemble des acteurs du territoire. Il est porté par la structure porteuse du CDDRA ou du PNR et est destiné à soutenir des actions spécifiques aux problématiques liées au monde rural : agriculture, forêt, gestion de l’espace. Le PSADER fait l’objet programme opérationnel d'actions, volontaire et concerté sur 6 ans avec engagements financiers contractuels (désignation des maîtres d'ouvrage, du mode de financement, des échéances des opérations, etc). Les PSADER en Rhône-Alpes : http://www.territoires.rhonealpes.fr/rubrique.php3?id_rubrique=1133 1.3. LEADER LEADER signifie « Liaison Entre Action de Développement de l’Economie Rurale ». Il s’agit d’un programme européen qui vise à faire des territoires ruraux des pôles équilibrés d’activité et de vie. Ce programme permet de soutenir des actions innovantes s’inscrivant dans cette stratégie et sert de laboratoire d’expérimentation pour l’ensemble des territoires ruraux. Une approche novatrice qui constitue pour le projet de territoire une réelle valeur ajoutée grâce au soutien d’actions pilotes et innovantes (en terme de méthode, de contenu) afin de tirer le meilleur parti de leurs atouts. Le programme LEADER est porté par une structure appelée le groupe d’action locale (GAL) qui assure l’accompagnement et le suivi des porteurs de projets mais aussi l’animation et l’évaluation du programme. L’instance décisionnelle du GAL doit être composée à 50% de représentants du secteur privé et à 50% de représentants du secteur public. ème La nouvelle autorité de gestion (Région Rhône-Alpes) souhaite que les futurs territoires LEADER (5 génération de programme) coïncident avec les limites des territoires existants (CDDRA, PNR, PNR en préfiguration) et que leur gouvernance s'appuie sur les instances existantes. Les premiers territoires LEADER sélectionnés en Rhône-Alpes seront connus début 2015, toute l’actualités du programme LEADER 5.0 en Rhône-Alpes sur : http://www.caprural.org/leader50/cadre-regional/2691-quel-cadre-envisage-pour-le-prochain-leaderen-rhone-alpes-leader-50 35/64 Le 06/06/14 2. Politiques thématiques territorialisées 2.1. Animation des sites N2000 Le réseau Natura 2000 est constitué d’un ensemble de sites qui abritent des espèces et des milieux naturels rares ou menacés à l’échelle européenne. Chaque site Natura 2000 est doté d’un comité de pilotage (COPIL) qui réuni l’ensemble des acteurs du territoire et d’un document d’objectifs (DOCOB) qui définit les principaux enjeux du site, les objectifs de gestion et les mesures à mettre en œuvre afin de conserver dans un état favorable les habitats et les espèces, qui ont justifié la désignation de ce site pour intégrer le réseau Natura 2000. Pour permettre une meilleure prise en compte des enjeux locaux, l’État s’est engagé à transférer l’animation des sites Natura 2000 aux collectivités territoriales. Natura 2000 en Rhône-Alpes http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/natura-2000-r926.html 2.2. Plan Pastoral Territorial (PPT) Le plan pastoral territorial est un contrat pluriannuel ayant comme objectif la mise en valeur des espaces pastoraux, afin de préserver ce patrimoine naturel riche d’enjeux à la fois agricole, environnementaux, paysagers et touristiques. Ce plan vise, à partir d’une large concertation établie à l’échelle d'un petit territoire ou massif pastoral, la mise en place d’une programmation pluriannuelle en vue de l’attribution de crédits d’amélioration pastorale et d’animation : équipements, foncier, conditions de travail, actions agro-environnementales, multi-usages des espaces… Les Plans Pastoraux Territoriaux en Rhône-Alpes : http://planpastoral.rhonealpes.fr/spip.php?rubrique65 3. Contrat de milieu Un contrat de milieu (généralement contrat de rivière, mais également contrat de lac ou contrat de nappe) est un accord technique et financier entre partenaires concernés pour une gestion globale, concertée et durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente. C'est un programme opérationnel d'actions, volontaire et concerté sur 5 ans avec engagement financier contractuel (désignation des maîtres d'ouvrage, du mode de financement, des échéances des travaux, etc). Ces contrats sont signés entre les partenaires concernés : préfet(s) de département(s), agence de l’eau et les collectivités locales (conseil général, conseil régional, communes, syndicats intercommunaux ...). Une structure porteuse, en général un syndicat de rivière, anime et coordonne le montage, la mise en œuvre et la gestion administrative du contrat. Le Comité de rivière, qui est l’instance de gouvernance, valide les grandes étapes de son élaboration et s’assure du bon déroulement. Les contrats de milieu en Rhône-Alpes et les structures porteuses : http://www.riviererhonealpes.org/carte.php 4. Contrat de territoire « corridors biologiques » Le Contrat de territoire « corridors biologiques » est destiné à soutenir des acteurs locaux dans la conduite de projets opérationnels visant à préserver ou restaurer la connectivité écologique d’un territoire. Ces projets doivent intégrer dans une approche globale à la fois les espaces naturels remarquables et les étendues de « nature ordinaire » permettant de faire le lien entre ces espaces. Ces contrats d’une durée de 5 ans, sont signés entre les partenaires concernés : collectivités locales (conseil général, conseil régional, communes, EPCI, syndicats intercommunaux ...), agence de l’eau, associations, gestionnaires d’infrastructures linéaires, etc. Une structure porteuse, en général une collectivité territoriale, assure le suivi administratif et financier du projet, l’animation du comité de pilotage, la coordination des actions du contrat et la maîtrise d’ouvrage de certaines actions. Les contrats de territoires « corridors écologiques » en Rhône-Alpes : http://biodiversite.rhonealpes.fr/spip.php?rubrique39 5. Contrat territorial – Agence de l’Eau Loire Bretagne 36/64 Le 06/06/14 La politique territoriale de l’agence de l’eau Loire Bretagne est le cadre général dans lequel elle déploie ses moyens pour l’atteinte des objectifs environnementaux fixés par le Sdage, les objectifs du Grenelle et les objectifs d’autres directives liées à l’eau. Le contrat territorial en est l’outil central qui permet la mise en œuvre opérationnelle de la politique territoriale de l’agence de l’eau Loire Bretagne: - il assure la cohérence des actions sur un territoire donné et la sélection des opérations les plus efficientes, - il permet de traiter l’ensemble des problématiques : agriculture, cours d’eau et zones humides, pollution domestique et industrielle, gestion quantitative, gestion foncière (multi-thématique), - il rassemble et mobilise les acteurs locaux autour d’objectifs communs (multi-partenarial). Le contrat territorial n’est pas signé par le préfet de département. Il peut s’appliquer sur les AAC (aire d’alimentation des captages), sur les zones humides et sur toutes les unités hydrographiques cohérentes avec des enjeux de reconquêtes ou de préservation de la qualité de ces eaux. Pour en savoir plus : http://www.eau-loire-bretagne.fr/nos_missions/aides_financieres 6. Plan de gestion d’une Réserve Naturelle Régionale Une Réserve Naturelle Régionale (RNR) est un espace naturel, à forts enjeux de conservation en termes de biodiversité et d'espèces emblématiques, protégée sur le long terme grâce à une 2 réglementation adaptée et une gestion locale, planifiée et concertée pour répondre à des menaces pesant sur le site à court ou moyen terme. Le plan de gestion de la RNR, d’une durée de 5 voire plus exceptionnellement 10 ans, rédigé par le gestionnaire et validé par le Conseil régional, constitue pour le gestionnaire le document essentiel pour définir, programmer et contrôler la gestion de manière objective et transparente. Il comporte une description et une analyse de l’état initial de la réserve, une évaluation de sa valeur patrimoniale (avec définition des objectifs de gestion), une programmation des opérations (acquisition de connaissances, suivi scientifique ; surveillance et police de la nature ; gestion conservatoire du patrimoine naturel ; accueil du public, communication et éducation à l’environnement ; sensibilisation des populations, animation de la concertation, démarches partenariales et contractuelles), les modalités d’évaluation du plan et les engagements financiers pluriannuels des partenaires. Les Réserves Naturelles régionales en Rhône-Alpes : http://biodiversite.rhonealpes.fr/spip.php?rubrique11 2 art. L.332-2 du Code de l’environnement 37/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°7 Recommandations pour élaborer les PAEC (source : travaux du groupe de travail MAEC Rhône-Alpes) Fruit des expériences de la précédente programmation ainsi que des travaux techniques conduits par le groupe de travail MAEC Rhône-Alpes, cette annexe reprend des recommandations en matière de : • rôle attendu de l’opérateur, • partenariat à réunir au sein du PAEC, • gouvernance au sein du PAEC, • contenu du diagnostic de territoire, • modalités de poursuite des actions au-delà des MAEC, • modalités de suivi et d’évaluation. 1. Rôle de l’opérateur Il construit le PAEC en concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire. Il assure la mise en œuvre du PAEC : • • • • • • • • • • Mise en relation et mobilisation des acteurs du territoire (dont les contractants de MAEC), Inscription dans un cadre territorial plus vaste : articulation/mise en synergie avec outils complémentaires, valorisation économique du projet… Suivi et reporting auprès des acteurs du territoire (dont les contractants de MAEC), Suivi et reporting auprès des instances départementales et régionales Mise en œuvre de la démarche d’évaluation, Animation et information adaptée et ciblée auprès des agriculteurs du territoire, Réalisation des diagnostics d’exploitation (triple dimension agricole, environnementale et économique) préalable à la contractualisation de MAEC, Interface entre agriculteur et administration, accompagnement pour le dépôt des dossiers et la souscription des contrats MAEC, Accompagnement technique pour la mise en œuvre des MAEC, pour l’évolution des systèmes d’exploitation, pour le suivi des résultats de l’exploitation, Retour d’information auprès des agriculteurs sur la mise en œuvre du PAEC et les résultats (impacts). Le cas échéant, si l’opérateur confie/délègue une partie de ses fonctions à une structure d’animation technique. Il convient : • bien définir les rôles respectifs des 2 structures en amont de la mise en œuvre du projet, • porter une grande vigilance à la coordination et la concertation entre opérateur et structure(s) délégataires de l’animation technique • préserver la fonction d’assemblier à l’opérateur, garant de la démarche collective, garant des enjeux agro-environnementaux 2. Partenariat à réunir au sein du PAEC Il convient de réunir l’ensemble des acteurs du territoire : • Agriculteurs locaux, organisations professionnelles agricoles, organismes de développement agricole • Organismes de protection de l’environnement, • Collectivités locales et leur groupement • Acteurs des principales filières agricoles sur le territoire (coopérative, négoce agricole) • Représentant DDT, financeurs 38/64 Le 06/06/14 3. Gouvernance au sein du PAEC Il est nécessaire distinguer deux types de missions. Les missions de pilotage : • Suivi des indicateurs et démarche d’évaluation • Validation de la méthode de ciblage des parcelles et des exploitations • Garant des synergies/articulations avec les actions complémentaires • Recherche d’une valorisation économique du projet Les missions de mutualisation et d’information : • assurer un suivi/accompagnement des agriculteurs engagés, • contribuer à un effet d’entraînement auprès des agriculteurs plus « réticents » vis-à-vis des engagements MAEC L'information/formation sont indispensables entre l'opérateur, la DDT et l'organisme de contrôle ASP pour une bonne interprétation des cahiers des charges et une meilleure évaluation de leur application. Avant toute contractualisation, il semble indispensable que l’ASP et l’opérateur se rencontrent pour un échange sur l’interprétation des exigences formulées dans les cahiers des charges MAEC. 4. Contenu du diagnostic de territoire Il convient de réaliser un état des lieux permettant de caractériser trois principales dimensions du territoire : agronomique, environnementale et économique : • Géographie/localisation/périmètre : zonage administratif (communes et EPCI), altitude, climat • Les projets de développement, les démarches territoriales contractualisées existantes : PSADER, PNR, PPT, Natura 2000, projet de candidature LEADER 5.0, contrat de corridors écologiques, contrat de rivière, SAGE, contrat de biodiversité, Plans Climats Energie Territoriaux (PCET), TEPOS, les schémas directeurs sur le territoire : les mesures issues du Programme de Mesure du SDAGE sur les masses d’eau du territoire notamment présence de captages prioritaires, réservoirs biologiques et corridors écologiques issus du SRCE, existence de démarches environnementales (HVE). Il s’agit de décrire comment les différents acteurs interviennent dans le territoire (qui fait quoi), quelles sont les responsabilités et les compétences portées par chacun de ces acteurs, quels sont les moyens humains en termes d’ETP et les moyens financiers présents sur le territoire. • Les systèmes agricoles : type de productions, situation de l’activité agricole en termes d’activités et de ressources économiques, structuration des filières, emplois directs et indirects, signes de qualité dont AB (si aire d’appellation : cartographie), les fonctionnements des systèmes agricoles ayant un impact sur l’environnement (types de rotation, fréquences moyennes de traitement, dates de fauche, fréquence et doses moyennes de fertilisation…) • Les milieux naturels : Inventaire des espaces naturels à enjeux et à gestion spécifique (ZNIEFF, ZICO, ZPS, Natura 2000, arrêtés préfectoraux de protection de biotopes, espaces naturels sensibles des départements, réserves naturelles nationales et régionales, forêts RTM, sites gérés par les conservatoires d’espaces naturels, inventaires zones humides, inventaires pelouses sèches …), sites et paysages classés remarquables, exceptionnels, sites inscrits, présence d’espèces rares de faune et de flore (liste rouge des espèces menacées en Rhône-Alpes), zonage des grands ensembles de végétation : landes, zones humides, pelouses, espaces boisés, etc.… Au-delà d’une simple description, il s’agit de traduire les besoins précis des espèces/milieux au regard des pratiques agricoles (par exemple la présence de telle espèce remarquable implique une hauteur de végétation à telle période, la présence des pollinisateurs abeilles domestiques comme sauvage nécessite des ressources florifères à telle période…) • Qualité des eaux souterraines et superficielles, disponibilité de la ressource hydrique • Les autres enjeux environnementaux : érosion des sols, adaptation au changement climatique, énergie (consommation, énergie renouvelable dont méthanisation, émission/stockage gaz à effet serre), gestion des déchets agricoles… • Les autres activités économiques caractéristiques du territoire : tourisme (dont agrotourisme), industries (dont agroalimentaire), etc.… • Les démarches qualité des produits agricoles (AOC, AOP/IGP/AB), marques produits locaux, • Les démarches de certification environnementale (HVE, …) 39/64 Le 06/06/14 • Le cas échéance, les démarches agro-environnementales précédemment mises en oeuvre sur le territoire (OLAE, CTE/CAD, MAET, opérations exemplaires…) 5. Stratégie du PAEC L’état des lieux doit permettre d’analyser les opportunités/menaces du système agro-environnemental du territoire et de déterminer les enjeux agro-environnementaux qui seront travaillés par le PAEC en cohérence avec le projet de territoire. Il identifie, en outre, les acteurs clés du PAEC: • Rappel des enjeux du territoire et la stratégie globale de développement local du territoire ( les enjeux fonciers, le développement touristique par exemple…) • Avec quels acteurs du territoire, il convient de travailler lors de la construction du PAEC mais aussi tout au long de la durée du PAEC, • Les conséquences possibles de l’évolution climatique (si données suffisantes sur le territoire), • Les opportunités et menaces pesant sur les habitats et espèces concernés (risques de disparition de certains milieux et habitats), maintien d’infrastructures agro-écologiques, problématiques paysagères d’enfrichement, de fermeture des milieux, d’intensification (arrachage des haies, retournement des prairies permanentes, agrandissement des parcelles, diminution de la diversité des cultures...) • Les opportunités et menaces pesant sur les systèmes agricoles concernés : évolution des systèmes agricoles entre les deux derniers recensements agricoles, pratiques menacées de disparition, tendance d’évolution des systèmes en place, débouchés, marchés, etc. • Les interactions entre milieu et activités agricoles (opportunités et menaces) • Les marges de manoeuvre en matière d’amélioration des pratiques agricoles pesant sur l’environnement (réduction des intrants, meilleure gestion des effluents agricoles, amélioration de la gestion agro-pastorale des surfaces herbagères…) er • Place de l’agriculture biologique, articulation possible avec d’autres outils de soutien PAC (1 nd et 2 piliers) en particulier le dispositif ICHN revalorisé, • Bilan des précédentes démarches agro-environnementales : les dynamiques enclenchées, points forts, points faibles et enseignements utiles pour la mise en œuvre du PAEC (il convient d’argumenter en quoi il est important de continuer à accompagner le territoire au travers des nouveaux dispositifs MAEC). Ces analyses permettront de dégager : • La stratégie de développement du territoire dans laquelle s’insère le PAEC et les synergies à mettre en place, les canaux de communication et d’échanges entre l’animation du PAEC et les autres acteurs du territoire, comment les autres actions de développement mises en œuvre sur le territoire peuvent faciliter la mise en place de MAEC et leur pérennisation audelà des 5 ans d’engagement d’un contrat, • les enjeux environnementaux du territoire ciblés (un territoire PAEC pourra combiner plusieurs enjeux), • le cas échéant, ajuster le projet PAEC et les zones d’intervention prioritaires (ZIP), • les zones d’intervention au sein des périmètres des PAEC où seront ciblées la mise en œuvre des MAEC retenues • les marges de progrès collectives et individuelles pour réduire les impacts environnementaux : MAEC et actions complémentaires à mettre en œuvre (investissements, formations, conseils, conversion Agriculture Biologique, autres actions relevant de dynamiques de développement local comme les PNR, les PSADER, les PIDA…) • les implications des acteurs de filières du territoire dans le PAEC : valorisations économiques • les liens tourisme, industrie avec les activités agricoles : valorisations économiques Ce travail peut être synthétisé sous la forme d’un tableau rassemblant les enjeux et les mesures fléchées pour y répondre : contrats MAEC, actions complémentaires y compris mesures issues de programmations PNR, PSADER, collectivités dont conseils généraux. Ce travail peut aussi contribuer à identifier des soutiens financiers complémentaires. Il s’agira de prévoir une animation du PAEC la plus efficiente dans le cadre du projet de territoire plus global. Qu’elle soit internalisée ou externalisée, il conviendra de l’intégrer à l’ingénierie territoriale en place. Les ressources financières pour le financement de l’animation sont limitées. Il n’est pas recommandé de mobiliser une ingénierie d’animation exclusivement dédiée au PAEC. 40/64 Le 06/06/14 6. Modalités de suivi et d’évaluation Il s’agit de définir à l’horizon de la fin du PAEC : - les objectifs de contractualisation (ex : nombre de contrats, nombre d’hectares engagés…), - les attendus en matière d’impacts des MAEC au regard des enjeux environnementaux ciblés : évolution des habitats et suivi des populations animales/végétales selon des méthodes proposées par l’opérateur, qualité des eaux, évolution des pratiques agricoles (IFT moyen,…). Il convient de définir des indicateurs de suivi et d’évaluation qui doivent, au regard d’un état initial et des objectifs à atteindre définis au moment de la candidature PAEC, permettre : • de suivre le rythme de contractualisation, • de suivre également les actions complémentaires / mesures d’accompagnement mises en œuvre (formations, investissements, diagnostics…), • de mesurer les impacts des actions du PAEC mises en œuvre au regard des enjeux environnementaux ciblés, • de suivre la consommation budgétaire. Au moins un des indicateurs doit être cartographique. Utiliser le zonage d’intervention MAEC (couche SIG), défini lors de la candidature, pour le suivi et l’évaluation du PAEC (localisation des surfaces et mesures contractualisées) Au cours de la durée du PAEC, à l’aide des indicateurs de suivi et d’évaluation proposés, l’opérateur devra prévoir de faire un bilan final du PAEC. 7. Perspectives d’actions à l’issue du PAEC A l’issu de la période contractuelle d’une MAEC (5 ans) et au terme du PAEC, un bilan technicoéconomique avec les exploitations devra identifier si les évolutions de pratique ont permis d’atteindre un nouvel équilibre économique et technique pour le système agro-environnemental. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter : 1. Les pratiques agricoles sont stabilisées. Elles ne génèrent plus de charges spécifiques ni de manque à gagner et/ou les cahiers des charges ont pu être valorisés via la mise n marché des productions agricoles. Les MAEC ne sont pas reconduites. Le PAEC peut éventuellement se prolonger dans le cadre du projet de territoire en partenariat avec les filières locales (formations, conseils, investissements…). 2. Les cahiers des charges mis en œuvre via les MAEC n’ont pas permis d’atteindre les objectifs agro-environnementaux. Un nouveau PAEC est préparé avec des MAEC plus contraignantes. 3. De nouveaux enjeux agro-environnementaux sont pointés. Un nouveau PAEC est proposé avec des MAEC totalement revisitées (nouvelles ZIP,…). 4. Les pratiques agro-environnementales issues du PAEC sont satisfaisantes mais les cahiers des charges ne trouvent pas d’équilibre économique en dehors d’un soutien public. L’opérateur du PAEC en demande la reconduction. L’opérateur, dès la candidature, explicitera les perspectives envisagées à l’issue du PAEC. L’option 4 n’est pas l’option prioritaire et le projet doit précisément être construit pour l’éviter. L’opérateur devra expliciter, dans la candidature, comment il s’organise pour éviter ce scenario. 8. Soutien financier pour l’élaboration des PAEC Le PDR ne prévoit pas de soutien spécifique pour la phase d’émergence des PAEC. Il convient de trouver, le cas échéant, des marges de manœuvre au niveau des moyens d’animation déjà en place (appuis à l’émergence de projets de territoire des fonds CASDAR, animation de contrats rivières, contrats corridors…) 41/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°8 Recommandations pour la conduite de diagnostic et proposition de liste de données de base et d’indicateurs à renseigner (source : synthèse des expériences du Réseau technique chambre d’agriculture, des PNR et des Conservatoires des espaces naturels de Rhône-Alpes) Cette annexe n’est ni un document de collecte ni un outil de diagnostic d'exploitation; il s'agit seulement de recommandations et de proposition de liste de "données de base", ni limitative ni exhaustive, • pour la mise en œuvre de diagnostics "globaux", qui puissent aborder les dimensions agroenvironnementales, économiques et socio-territoriales de l'exploitation, • pour la construction de modèles de documents de collecte d’information sur l’exploitation, dans le cadre de la préparation et de la mise en oeuvre par l’opérateur, en fonction du contexte local, de diagnostics d'exploitation "globaux" préalables à l'engagement des Mesures agroenvironnementales et Climatiques (MAEC) Le diagnostic d’exploitation est un outil d’aide à la décision Pour l’opérateur ou la structure en charge de l’animation PAEC, il doit permettre : - de décliner les enjeux et mesures du PAEC au cas particulier de l’exploitation agricole, - de justifier, tant sur la capacité de l’exploitant à la mettre en œuvre telle ou telle mesure proposée, que sur la pertinence de telle ou telle mesure à répondre aux enjeux agrienvironnementaux identifiés pour le PAEC, - d’améliorer ou maintenir les pratiques favorables en identifiant les moyens complémentaires aux MAEC à mettre en place (conseils, formations, démonstration, investissements, aménagements…). Pour l’exploitant, il doit permettre - de l’aider dans son choix de MAEC et la localisation de ces engagements, - de s’assurer de la viabilité économique des engagements contractés, - d’identifier les nouvelles compétences et techniques agricoles à maîtriser - de vérifier la faisabilité économique des projets d’investissement à envisager de manière concomitante. Le diagnostic d’exploitation peut également être un outil mobilisable pour le suivi et l’accompagnement des engagements des contrats MAEC activés mais également le suivi des actions complémentaires à mettre en place dans le cadre PAEC. Phase 1 : Diagnostic croisé Au côté des informations d’identification de l’exploitation, il convient de prévoir 3 volets pour ce type de diagnostic global : • économique, • social, • Environnemental. Identification exploitation Nom/Prénom de l'exploitant (+ ceux des associés) Dates de naissance (+ celles des associés) Interlocuteur(s) pour le diagnostic d'exploitation Société Statut juridique Statut fiscal Adresse siège Commune Téléphone Mail Nombre d'exploitations regroupées Historique (résumé synthétique / événements marquants) Projet de l'exploitation (Pistes d'amélioration, Plan d'action, contact avec des personnes ressource) 42/64 Le 06/06/14 Description de l’outil de production et dimension économique de l’exploitation: Ce volet doit permettre de connaître comment fonctionne l’exploitation. Il convient de décrire de manière la plus fine possible les pratiques agricoles actuelles à l’échelle de l’exploitation et/ou d’îlots de parcelles afin de mieux cerner les marges de manœuvre de l’exploitant et l’adaptation de son système aux enjeux environnementaux. Type de données de base (*) Type de sols Accidents de culture ces dernières années : ravageurs, gibiers, adventices, météo... Utilisation de la surface SAU (Surface) Surfaces : maîtrise foncière Nombre d'îlots Rotation des cultures Assolement (surfaces cultures principales) Variétés cultivées Variétés menacées (en référence à la liste régionale) Surface totale en légumineuses Rendements moyens/type de culture Production auto-consommée ( % de la production ou quantité) Surface en PP > 30 ans sans retournement Surface en PT > 5 ans sans retournement Surface en landes boisées (« sylvopasto ») Surface en CIPAN/cultures intermédiaires Surface pâturée totale Pratiques de pâturage Surface fauchée totale Dates de fauche (+ précoce/+tardive)/prairies de fauche Types de fourrage Quantité de fourrage produit Dont fourrage auto-consommé Quantité de fourrage acheté Mode de récolte, de séchage et de distribution du fourrage grossier Utilisation de surfaces pastorales collectives/individuelles (hors exploitation) Techniques culturales : type de travail du sol Techniques culturales : utilisation d'Outils d'Aide à la Décision Vignes/Vergers : présence d'enherbement inter-rang Quantité d'engrais minéraux achetée/an Quantité de chaux/magnésium achetée/an Surface traitée (phytos) Mode de gestion des fonds de cuve/du matériel de pulvérisation Local/armoire de stockage des phytosanitaires 43/64 Indicateurs proposés (**) Surface moyenne des îlots Durée de la rotation / succession culturale Part de cultures arables dans la SAU Part de la culture majoritaire Nombre de cultures dans la SAU Production (quantité) Stockage du carbone Spécialisation herbagère (prairies temporaires + STH)/SAU) % Prairies fauchées précocement/tardivement sec, ensilage herbe/Maïs, enrubannage... autonomie fourragère Dont % surfaces en non labour (/cultures annuelles) ? Quantités totales en N/P/K Quantités totales en CaO/Mg IFT herbicide/Hors herbicide Le 06/06/14 % SAU à moins de 2 km, 2-5 km, + 5 km... Éclatement du parcellaire Gestion du troupeau Chargement (UGB/ha) Production d'effluents UGB (calcul) Races élevées Association de protection d'une race menacée Nombre de traitement par animal Résultats techniques : production laitière, production de viande Quantité de concentrés achetés/distribués/ax Gestion des effluents Type d'effluents Capacité des ouvrages de stockage effluents Quantité effluents à maîtriser Surface épandable Surface épandue Bâtiments et autres moyens de production Type de bâtiment : paillage ou non, type de stabulation, nombre de cornadis Date de construction des bâtiments Matériel : mode de gestion Irrigation : consommation d'eau Accès à l'eau : eau du réseau, source... ? Système d'économie d'énergie Énergies renouvelables Consommation d'énergie : fioul/tracteurs Consommation d'énergie : électricité Consommation d'énergie : chauffage (gaz, fioul hors tracteurs...) Commercialisation et transformation des produits Production sous signe de qualité Production sous marque ou cahiers des charges / production (hors SOQ) Transformation fermière : consommation d'emballage (cartons, verre...) Transformation fermière : consommation carburants spécifiques (hors tracteurs) Circuits de commercialisation Transformation fermière Oui/Non, préciser les races concernées Quantités/types Recours au service de CUMA (Pour quel matériel?) Oui/Non/type de système Oui/Non/type d'énergie Oui/Non/Type Oui/Non/Type Ex : Part circuits courts/CA part de la production transformée/production totale (quantité ou €) * donnée de base : donnée élémentaire collectée auprès de l'exploitant qui peut constituer un indicateur en lui-même mais aussi être prise en compte dans un calcul d'indicateur plus complexe ** indicateur proposé : exemple non exhaustif d'indicateur calculé à partir de plusieurs données de base, à comparer si possible à des références locales si disponibles (départementales, régionales, nationales sinon) 44/64 Le 06/06/14 Une analyse des résultats de l’exploitation doit permettre d’évaluer la solidité financière de l’exploitation, la prise de risque, l’opportunité ou parfois la nécessité de passer par un dispositif de type MAEC… Le niveau d’analyse dépend du projet d’exploitation, notamment de l’importance des investissements envisagés. Type de données de base (*) EBE (Excédent Brut d'Exploitation) Chiffre d'Affaire (CA) Charges d'exploitation Annuités/emprunts Subventions d'exploitation, dépendance aux aides Viabilité économique Autonomie financière Capacité autofinancement Taux de spécialisation économique Dépendance aux intrants Indicateurs proposés (**) Efficacité économique : EBE/produits des activités Efficacité économique Efficacité économique Autonomie financière : revenu disponible % (aides totales/résultat courant) résultat courant / nbre UTAF Annuité/EBE Autofinancement /EBE>10% % (CA fourni par atelier principal/CA global) %(coût des intrants/CA hors primes) * donnée de base : donnée élémentaire collectée auprès de l'exploitant qui peut constituer un indicateur en lui-même mais aussi être prise en compte dans un calcul d'indicateur plus complexe ** indicateur proposé : exemple non exhaustif d'indicateur calculé à partir de plusieurs données de base, à comparer si possible à des références locales si disponibles (départementales, régionales, nationales sinon) Dimension sociale Ce volet doit permettre de situer l’exploitation dans son environnement social et professionnel Type de données de base (*) UTH total Nombre de salariés Temps d’astreinte quotidienne moyen (moyenne temps passé sur l’exploitation /jour) Adhésion service de remplacement Participation à un système d’entraide Participation à un système de collecte des déchets Activités liées à l'agriculture : agrotourisme, ferme pédagogique, vente directe Autres activités professionnelles : déneigement, animaux en pension, travaux forestiers Accueil de stagiaires/groupes/professionnels Appartenance à un collectif : groupement d'employeurs, CUMA, groupes d'agriculteurs... Adhésion à un bulletin technique d'alerte, de conseil Accès à des formations Responsabilité professionnelle et/ou collectivités Nombre de jours de congé dégagés par an Identification des principales contraintes/conditions de travail (dont période surcharge de travail) Transmissibilité Indicateurs proposés (**) Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui/Non Oui/Non/Type collectif Oui/Non/Type bulletin Oui/Non/Type capital d’exploitation / nbre UTAF * donnée de base : donnée élémentaire collectée auprès de l'exploitant qui peut constituer un indicateur en lui-même mais aussi être prise en compte dans un calcul d'indicateur plus complexe ** indicateur proposé : exemple non exhaustif d'indicateur calculé à partir de plusieurs données de base, à comparer si possible à des références locales si disponibles (départementales, régionales, nationales sinon) 45/64 Le 06/06/14 Dimension environnementale Ce dernier volet doit permettre au minimum d’identifier où sont les zones à enjeux sur l’exploitation. Il s’agit de préciser ce qu’il est souhaitable de préserver/maintenir/modifier sur l’exploitation en lien avec les enjeux du territoire : • description des habitats optimums, • écologie des espèces ciblées, • identification de corridors, • qualité des eaux, • parcelles concernées ou linéaire de cours d’eau à enjeu qualité des eaux… Les secteurs favorables seront repérés sur l’exploitation (par exemple : prairies à enjeux, zones de nidification potentielles ou avérées, mare en bon état de conservation, prairies naturelles en bord de cours d’eau, présence de ripisylve, de bandes enherbées…) Les états défavorables à restaurer (par exemple : haies discontinues, prairies dégradées, cultures inadaptées sur captage, landes embroussaillées…) pourront également être identifiés. Type de données de base (*) Indicateurs proposés (**) Description de l'environnement : présence d'enjeux environnementaux forts sur le parcellaire Surfaces/type d'enjeux ? Principales infrastructures agro-écologiques : linéaires de haies, béalières, murets de terrasses, ripisylves, cultures mellifères, etc. Entretien des infrastructures agro-environnementales Entretiens des chemins Présence de ruches sur l'exploitation et à proximité des parcelles et prise en compte dans les pratiques agricoles Bilan des démarches agro-environnementales précédemment mises en oeuvre Description des démarches agro-environnementales en cours d’engagement * donnée de base : donnée élémentaire collectée auprès de l'exploitant qui peut constituer un indicateur en lui-même mais aussi être prise en compte dans un calcul d'indicateur plus complexe ** indicateur proposé : exemple non exhaustif d'indicateur calculé à partir de plusieurs données de base, à comparer si possible à des références locales si disponibles (départementales, régionales, nationales sinon) Ce travail peut se faire grâce à une cartographie préétablie lors du diagnostic de territoire (simple replacement des enjeux environnementaux sur l’exploitation), une cartographie ou une méthode d’évaluation des zones à enjeux (définition de bandes tampon à enjeu en bords de cours d’eau), une cartographie d’habitat remarquables (Natura 2000), la localisation d’espèces ciblées par les mesures et/ou une phase de terrain plus fine au cas par cas sur les îlots de l’exploitation (par exemple : expertise de la qualité des prairies ou zones humides, diagnostic des bâtiments et structures de stockage, inventaire et expertise des infrastructures agro-écologiques…)… 46/64 Le 06/06/14 Phase 2 : Synthèse des enjeux agro-environnementaux Cette phase du diagnostic vise à croiser les enjeux afin de localiser les secteurs d’engagements possibles au vu des enjeux environnementaux, des pratiques et des capacités de l’exploitation à les mettre en place. Ce travail doit permettre, dans l’absolu, de faire ressortir les atouts et contraintes de l’exploitation et d’identifier les marges de manœuvre et de progression de l’exploitant : • localiser les secteurs de dysfonctionnements ou à risques (pratiques non compatibles vis-àvis des enjeux) et au contraire les secteurs de pratiques favorables répondant aux enjeux du territoire. Un simple croisement pratiques actuelles/pratiques recommandées sur les zones à enjeux peut suffire mais pour certains enjeux (qualité de l’eau par exemple), il peut être utilisé une méthode d’évaluation spécifique en ce sens (vulnérabilité des parcelles aux transferts d’intrants…), • de prioriser les secteurs d’intervention sur l’exploitation (engagements prioritaires, secondaires…) en fonction des enjeux et des risques identifiés, • de préciser les marges de progression vis-à-vis des pratiques recommandées (dates de fauche ou de pâturage, chargements pratiqués vis-à-vis des pratiques recommandées sur les secteurs à enjeux, évolution de l’IFT, modification des pratiques de fertilisation, changements de pratiques d’entretien des IAE et nouveaux matériels… afin de permettre d’identifier la prise de risque et le bénéfice de l’engagement dans la MAEC. Il peut être intéressant d’intégrer, par exemple pour les systèmes herbagers, une analyse plus fine de l’autonomie fourragère (type bilan fourrager) à mettre en perspective avec la mise en place des MAEC et leurs impacts potentiels sur le rendement des prairies (notamment en cas de fauches tardives, d’arrêt de fertilisation…). Des simulations de ce type peuvent également être effectuées sur les paramètres économiques. Le but est de déterminer in fine l’impact qu’auront les mesures sur les différents volets du diagnostic afin de mesurer l’effort à fournir et la marge de progression impliquées par ces mesures. Phase 3 : proposition de modalités de gestion Il s’agit de s’entendre sur les pratiques. Le diagnostic se doit d’être finalement un outil pour se concerter sur des moyens d’exploitation et de gestion à mettre en œuvre sur les parcelles les plus adaptées possibles au cas de l’exploitation et de ses enjeux. Il doit permettre d’aboutir à des préconisations d’actions sur les éléments ciblés par le diagnostic de territoire. Il s’agit ici de mobiliser les connaissances entre pratiques et enjeux environnementaux afin de localiser au mieux les mesures ou autres actions les plus pertinentes sur chaque parcelle et les articuler en fonction du fonctionnement de l’exploitation et des enjeux identifiés du territoire. 47/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°9 Synthèse des conditions de mise en œuvre et des paramètres à ajuster pour chacun des engagements unitaires et chaque MAEC système MAEC à enjeu localisé : listes des engagements unitaires Sous réserve de la validation du cadre national et du PDR de Rhône-Alpes par la Commission européenne (ensemble des documents disponibles et régulièrement mis à jour sur le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr, rubrique « Elaboration des PAEC ») Référence DCN 10.1-8 10.1-9 10.1-10 10.1-11 10.1-12 10.1-13 Code EU Libellé EU Particularités Conditions de mise en œuvre Critères à ajuster/définir au niveau régional Critères à définir au niveau du territoire Conditions ouverture EU sur le territoire (exigences contenu PAEC, basé sur diag. terr.) Enherbement sous cultures ligneuses pérennes COUVER_03 (arboriculture viticulture Pépinières) ● liste des familles végétales et des mélanges autorisés sur interrang ● surface minimale à enherber sur parcelle engagée Couverture des interCOUVER_04 rangs de vigne par épandage d'écorces ● composition du paillage à utiliser ● le cas échéant, surface minimale à contractualiser par exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé COUVER_05 COUVER_06 COUVER_07 Enjeu eau uniquement Création et entretien d'un maillage de zones de régulation écologique ● le ou les couverts à implanter ● les localisations pertinentes sur territoire/exploitation ● période intervention mécanique interdite ● le cas échéant, quantité apports fertilisants autorisés Création et entretien d'un couvert herbacé (bandes ou parcelles enherbées) ● les localisations pertinentes des couverts herbacés ● lliste des couverts autorisés ● caractéristiques et localisation des parcelles à engager ● le cas échéant, si enjeu DFCI, obligation d'entretien du couvert avant 30/06 Création et entretien d'un couvert d'intérêt floristique ou faunistique ● le cas échéant, commission technique locale ● liste des couverts à implanter ● localisations pertinentes des parcelles, ● caractéristiques implantation / déplacement ● caractéristique intervention mécanique et apports azotés Amélioration d'un COUVER_08 couvert déclaré au titre du gel pour territoires à enjeu eau 48/64 ● liste des couverts (éligibles au gel) à implanter ● localisations pertinentes des parcelles ● Taille minimale/maximale du couvert ● période intervention mécanique interdite ● si apports azotés autorisés à l'implantation Le 06/06/14 Couverture des interrangs de vigne 10.1-14 COUVER_11 10.1-20 Broyage et COUVER_16 enfouissement des pailles de riz 10.1-21 HERBE_01 Enregistrement des interventions mécaniques et des pratiques de pâturage HERBE_03 Absence totale de fertilisation minérale et organique sur prairies et habitats remarquables 10.1-22 10.1-23 10.1-24 10.1-25 HERBE_04 HERBE_06 HERBE_07 ● Type de couverture autorisée, liste végétaux ● modalités d'entretien ● surface minimale à engager / exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● période intervention mécanique interdite et si enjeu DFCI, obligation d'entretien du couvert lutte contre érosion ● coefficient d'étalement ● nombre minimal d'année sur 5ans où broyage-éparpillement à réaliser ● modalités d'enfouissement des pailles Ne peut être souscrit seul A souscrire avec tout EU portant sur fauche/pâturage modèle de cahier d'enregisrement ou a minima contenu minimum exigé ne pas activer pour enjeu eau ● surfaces en prairies et milieux remarquables éligibles ● le cas échéant, interdiction apports magnésiens et chaux ● le cas échéant, recommandations mode de gestion Ajustement de la pression de pâturage sur certaines périodes (chargement à la parcelle) Souscrire HERBE_01 ● surfaces en prairies permanentes et milieux remaquables éligibles ● période restriction pâturage ● le cas échéant, période interdicton fauche ● chargement maxi/ mini pour éviter sur/sous-pâturage ● le cas échéant, chargement instantané mini/maxi Retard de fauche sur prairies et habitats remarquables Souscrire HERBE_01 Adaptation rémunération si combinaison avec HERBE_03 ● surfaces prairies et milieux éligibles ● diag. exploi. pour localisation pertinente parcelles ● période interdiction fauche ● recommandations techniques de fauche ● le cas échéant, coef. d'étalement Cumul MAEC SHP & Herbe_07 interdit ● prairies permanentes cibles (habitats, habitats d'espèces d'intérêt communautaire) en privilégiant les secteurs où les menaces de banalisation des prairies sont plutôt fortes ● Choix de 20 plantes indicatrices sur une liste nationales de 40 plantes indicatrices Maintien de la richesse floristique d'une prairie naturelle 49/64 Le 06/06/14 10.1-26 10.1-27 10.1-28 10.1-29 10.1-30 10.1-31 HERBE_08 Gestion pastorale Souscrire HERBE_01 Cumul MAEC SHP & Herbe_09 possible uniquement pour les zones à fort enjeu biodiversité (N2000) et enjeu DFCI Combinaison HERBE_09&10/ OUVER_02&03 possible Alternance possible Herbe_09&OUV ER_01 HERBE_10 Gestion de pelouses et landes en sousbois Souscrire HERBE_01 Combinaison HERBE_09&10/ OUVER_02&03 possible Diag. initial pour définir le prog. travaux d'entretien HERBE_11 Absence de pâturage et de fauche en période hivernale sur Souscrire prairies et habitats HERBE_01 remarquables humides HERBE_12 Maintien en eau des zones basses de prairies HERBE_09 HERBE_13 ● prairies permanentes et milieux remarquables à enjeux forts, non-mécanisables éligibles ● période réalisation fauche ● le cas échéant, autorisation pâturage automne et période Entretien des prairies Souscrire remarquables par HERBE_01 fauche à pied Maintien des surfaces en herbe en zones humides 50/64 ● surfaces éligibles : estives collectives ou individuelles, modèle de plan de alpages, landes, parcours gestion pastorale ou a ● liste des structures agréées minima contenu minimum pour l'élaboration du plan de exigé gestion pastoral incluant un diag. Initial des surfaces engagées ● surfaces éligibles en sous bois ● liste structures agrées pour réalisation prog. travaux entretien ● contenu minimal prog. travaux entretien ● surfaces prairies et milieux humides éligibles ● période interdiction pâturage/fauche modèle ou contenu minimum du plan de gestion (entretien et fonctionnement batardeau, gestion du troupeau) ● surfaces prairie et milieux remarquables éligibles ● liste structures agrées élaboration plan de gestion ● date inondation minimale modèle plan de gestion ou contenu a minima exigé ● prairies et milieux remarquables éligibles sur certains territoires humides où il existe un risque avéré de disparition pratiques ● liste de structures agréées pour l'élaboration du diagnostic et du plan de gestion simplifié ● part minimum surfaces en PN et LD dans la SAU exploitations ● prescriptions supplémentaires, nombre d'années ou fauche/pâturage sont autorisés ● le cas échéant, modulation critères éligibilité Le 06/06/14 10.1-33 10.1-34 10.1-35 10.1-38 10.1-39 10.1-40 10.1-41 10.1-42 10.1-43 IRRIG_03 Maintien de l'irrigation gravitaire traditionnelle IRRIG_04 Développement des cultures de légumineuses dans les systèmes irrigués (une culture/assolement) IRRIG_05 Développement des cultures de légumineuses dans les systèmes irrigués (deux cultures/assolement) Rhône-Alpes non concerné. Opération à fermer lors révision PDRR enjeu disponibilité de la ressource en eau ● définition locale des territoires à enjeux quantitatifs ● seuils de contractualisation des surfaces de l'exploitation (au mini.60%) ● conditions de dérogation d'implantation CIPAN enjeu disponibilité de la ressource en eau ● définition locale des territoires à enjeux quantitatifs ● seuils de contractualisation des surfaces de l'exploitation (au mini.60%) ● conditions de dérogation d'implantation CIPAN ● définition locale des territoires à enjeux maintien biodiversité lié à la présence de cultures irriguées par submersion ● liste structures agrées pour réalisation diag. exploitation ● conditions de dérogation d'implantation et non reprise de nivellement IRRIG_08 Maintien de cultures irriguées par submersion favorables à la biodiversité LINEA_01 Entretien de haies localisées de manière pertinente LINEA_02 Entretien d'arbres isolés ou en alignements ● arbres éligibles (essences, localisation) ● seuil minimal de contractualisation ● plan de gestion (modalités d'entretien, matériel autorisé, etc) LINEA_03 Entretien des ripisylves enjeux eau et biodiversité ● ripisylves éligibles (localisation, essences) ● plan de gestion (modalités d'entretien, période d'intervention, matériel autorisé, enlèvement des embâcles, essences à réimplanter, etc) LINEA_04 Entretien de bosquets enjeux eau et biodiversité ● bosquets éligibles (localisation, essences, densité de plantation, surface minimale) ● plan de gestion enjeux eau essentiellement ● localisation des talus éligibles (risque érosif ou enjeu biodiversité : corridors ou habitat d'espèces) ● dates d'interdiction d'intervention mécanique LINEA_05 Entretien mécanique de talus enherbés enjeux eau, érosion et biodiversité 51/64 ● typologie de haies éligibles (choix des essences et localisation) ● plan de gestion (modalités d'entretien, matériel autorisé, etc) Le 06/06/14 10.1-44 10.1-45 10.1-46 10.1-47 10.1-48 10.1-49 LINEA_06 LINEA_07 LINEA_08 LINEA_09 Entretien des fossés et rigoles de drainage et d'irrigation, des fossés et canaux en marais et des béalières ● type d'ouvrages éligibles (fossés, rigoles, béalières, canaux) ● plan de gestion (modalités d'entretien et de réhabilitation) basé sur un diagnostic hydraulique Mares et plans Restauration et/ou d'eau à finalité entretien de mares et piscicole plans d'eau inéligibles ● taille minimale et/ou maximale des mares et plans d'eau éligibles à l'aide ● liste de structures agrées pour l'élaboration du plan de gestion des mares et plans d'eau ● réalisation d'un plan de gestion (modalités d'entretien, dates d'intervention, lutte contre les invasives, conditions d'abreuvement des animaux, etc.) modèle de plan de gestion ou contenu minimal du plan de gestion des mares et plans d'eau Création de bande refuge ● liste de structures compétentes pour établir la localisation annuelle des bandes refuges ● surfaces cibles (habitats, habitats d'espèces) à mettre en bande refuge ● période de non-intervention ● largeur bande refuge ● le cas échéant, déplacement des bandes refuges Maintien des infrastructures agroécologiques ● localisation des zones où il existe un réel risque d'arrachage ou de suppression des IAE, ou pauvres en IAE, ou fort enjeu biodiversité ● nombre de points minimum par hectare de SAU en fonction des cibles et enjeux locaux ● caractéristiques haies basses et haies hautes ● taux minimum d'IAE bocagères/total des IAE en fonction des cibles et enjeux locaux ● possibilité d'imposer une obligation de progressivité afin de répondre aux enjeux du territoire Diag. exploitation initial MILIEU_01 Combinaison Mise en défens possible avec temporaire de milieux EU HERBE avec remarquables ajustement rémunération MILIEU_02 Remise en état des surfaces prairiales après inondation dans les zones d'expansion des crues sur prairies, landes et parcours longuement ou régulièrement inondés 52/64 ● liste structures compétentes pour localisation annuelle des surfaces à mettre en défens ● surface cibles (habitats, habitats d'espèces) à mettre en défens ● période mise en défens ● coefficient d'étalement ● période pendant laquelle les surfaces engagées doivent être propres de tout débris déposés par crues Le 06/06/14 10.1-50 10.1-51 10.1-53 10.1-54 10.1-55 10.1-56 MILIEU_03 Combinaison possible avec Entretien des vergers HERBE_03 : hautes tiges et prés prévoir vergers ajustement rémunération ● localisation pertinente des vergers à entretenir ● essences éligibles ● densité minimale/maximale des arbres/ha ● conditions d'entretien des arbres et du couvert herbacé sous les arbres MILIEU_04 Exploitation des roselières favorables à la biodiversité ● localisation des roselières à engager ● type de roselières éligibles ● conditions d'exploitation de ces roselières ● structures agréées pour réalisation diag. parcellaire ● programme de travaux pour ouverture et pour entretien parcelles concernées Non cumulable avec "dispositif d'aides aux investissements à vocation pastorale" Ouverture d'un milieu Alternance OUVERT_01 en déprise possible avec Herbe_09 Diag. parcellaire initial Maintien de l'ouverture par élimination mécanique ou OUVERT_02 manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Alternance possible avec HERBE_09, HERBE_10 et OUVERT_03 ● espèces ligneuses et autres vgtx indésirables ou envahissants ● modalités élimination rejets ligneux et aures végétaux (périodicité, méthode élimination mécanique) Alternance possible avec HERBE_09, HERBE_10 et OUVERT_02 A étudier (pratique traditionnelle en zone montagne Brûlage ou écobuage organisée OUVERT_03 dirigé collectivement pour lutter fermeture milieu associée à gestion pâturage) PHYTO_01 Ne peut être souscrit seul A souscrire avec Bilan de la stratégie tout EU relaif à de protection cultures réduction traitements phytosanitaires 53/64 ● structures agréées pour réalisation diag. parcellaire ● programme de travaux de brûlage et écobuage ● modalités d'interventions et d'entretien (périodicité, etc…) ● liste des techniciens agréés (appui SRAL) ● méthode(s) ou référentiel(s) pour réaliser bilans ● liste des substances dont utilisation doit faire l'objet de préconisations de réduction ● nombre de bilan à réaliser par technicien agréé ● programme de travaux de brûlage et écobuage ● modalités d'interventions et d'entretien (périodicité, etc…) Le 06/06/14 10.1-57 10.1-58 10.1-59 10.1-60 10.1-61 PHYTO_02 PHYTO_03 PHYTO_04 Absence de traitements herbicides A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être proposé pour enjeu biodiversité Ne concerne pas les surfaces en herbes et milieux remarquables Absence de traitements phytosanitaire de synthèse A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être proposé pour enjeu biodiversité Ne concerne pas les prairies permanentes Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements herbicides PHYTO_05 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides PHYTO_06 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides sur grandes cultures avec une part importante de maïs, tournesol, prairies temporaires et gel sans production intégrée dans des rotations ● types de cultures éligibles ● coefficient d'étalement ● le cas échéant, seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● types de cultures éligibles ● coefficient d'étalement ● le cas échéant, seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être liste des strutures de proposé pour formation (et le contenu enjeu des formations) agréées biodiversité Ne concerne pas les prairies permanentes A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être liste des structures de proposé pour formation (et le contenu enjeu des formations) agréées biodiversité Ne concerne pas les prairies permanentes Seules les surfaces en grandes cultures sont éligibles 54/64 liste des structures de formation (et le contenu des formations) agréées ● types de cultures éligibles ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir IFT référence herbicide pour chaque type de cultures éligibles ● définir IFT herbicide maxi à ne pas dépasser pour chaque type de cultures éligibles ● types de cultures éligibles ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir IFT référence horsherbicide pour grandes cultures éligibles ● définir IFT hors-herbicide maxi à ne pas dépasser pour grandes cultures éligibles ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir IFT référence horsherbicide pour chaque type de cultures éligibles ● définir IFT hors-herbicide maxi à ne pas dépasser pour chaque type de cultures éligibles Le 06/06/14 10.1-62 10.1-63 10.1-64 10.1-65 10.1-66 10.1-67 PHYTO_07 PHYTO_08 PHYTO_09 PHYTO_10 PHYTO_14 PHYTO_15 ● types de cultures éligibles ● coefficient d'étalement ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir les techniques de lutte biologique pouvant être utilisées Mise en place de la lutte biologique Mise en place d'un paillage végétal ou biodégradable sur cultures maraichères enjeux qualité eau, disponibilité ressource hydrique et érosion Paillage plastique interdit Diversité de la succession culturale en cultures spécialisées (tabac et légumes) Effet indirect diminution émissions gaz à effet de serre Absence de traitements herbicides sur l'interrang en cultures pérennes A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être proposé pour enjeu biodiversité Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements herbicides Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être liste des structures de proposé pour formation (et le contenu enjeu des formations) agréées biodiversité Ne concerne pas les prairies permanentes A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être liste des structures de proposé pour formation (et le contenu enjeu des formations) agréées biodiversité Ne concerne pas les prairies permanentes 55/64 ● cultures maraichères éligibles ● composition du paillage à utiliser ● stade culture à partir duquel paillage doit être en place ●seuil de contractualisation des surfaces maraichères de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● surface minimale exploitée en cultures spécialisées ●seuil minimal de contractualisation des surfaces éligibles de l'exploitation ● définir si succession de 2 cultures non spécialisées est autorisée ● types de cultures éligibles ● seuil de contractualisation des surfaces de cultures éligibles de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● surface minimale sans intervention herbicide ● types de cultures éligibles ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir IFT référence herbicide pour chaque type de cultures éligibles ● définir IFT herbicide maxi à ne pas dépasser pour chaque type de cultures éligibles ● types de cultures éligibles ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir IFT référence horsherbicide pour grandes cultures éligibles ● définir IFT hors-herbicide maxi à ne pas dépasser pour grandes cultures éligibles Le 06/06/14 10.1-68 PHYTO_16 Réduction progressive du nombre de doses homologuées de traitements phytosanitaires hors herbicides sur grandes cultures avec une part importante de maïs, tournesol, prairies temporaires et gel sans production intégrée dans des rotations liste des structures de formation (et le contenu des formations) agréées ● seuil de contractualisation des surfaces de l'exploitation ● définir si diagnostic parcellaire exigé ● définir IFT référence horsherbicide pour chaque type de cultures éligibles ● définir IFT hors-herbicide maxi à ne pas dépasser pour chaque type de cultures éligibles MAEC système Sous réserve de la validation du cadre national et du PDR de Rhône-Alpes par la Commission européenne (ensemble des documents disponibles et régulièrement mis à jour sur le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr, rubrique « Elaboration des PAEC ») Référence DCN Code MAEC Système Libellé MAEC Système 10.1-6 SGC Opération systèmes grandes cultures changement 10.1-7 SGC - ZI 10.1-3 SPE - élevage Opération systèmes de grandes cultures adaptée aux zones intermédiaires– changement Opération systèmes polycultureélevage d'herbivores « dominante élevage » Particularités Ligne de partage Conditions de entre MAEC mise en Système à définir œuvre au niveau régional A mobiliser en priorité pour enjeu eau mais peut aussi être proposé pour enjeux biodiversité et qualité des sols Interdiction régulateurs de croissance sauf sur orge brassicole Cumul obligatoire avec LINEA_09 Rhône-Alpes non concerné. Opération à fermer lors révision PDRR Ouverte sur les ZAP où les exploitations PE « dominante élevage » sont menacées 56/64 Critères à ajuster/définir au niveau régional ● pourcentage légumineuses à atteindre en année 3 ● part minimale de cultures arables dans SAU (70% au minimum) ● nombre maximum de 10 UGB (modulation possible en région) ● plafond régional montant par exploitation dans respect limites nationales ● SPE "élevage"/"céréales" : part minimale grandes cultures dans SAU ● SPE "céréales"/ SHP : part maximale d'herbe dans SAU ● SPE "céréales"/SGC : présence minimum d'UGB herbivores ● part minimale d'herbe dans SAU ● part maximale de maïs dans surface fourragère ● plafond régional montant par exploitation Critères à définir au niveau du territoire Conditions ouverture MAEC Système sur le territoire (exigences contenu PAEC, basé sur diag. terr.) ● IFT herbicides et horsherbicides maximal à ne pas dépasser Le 06/06/14 10.1-4 SPE - céréales Opération systèmes polycultureélevage d'herbivores « dominante céréales » 10.1-5 SPE Opération monogastriques systèmes polycultureélevage de monogastriques 10.1-1 SHP - Indiv. Opération individuelle systèmes herbagers et pastoraux maintien Ouverte sur les ZAP où les exploitations PE « dominante céréales » sont menacées Cibler les zones où il existe un risque de disparition des pratiques Surfaces collectives utilisées par l'exploitation sont inéligibles 10.1-2 SHP - EC Opération collective systèmes herbagers et pastoraux maintien Mesure dédiée spécifiquement aux entités collectives pastorales Cibler les zones où il existe un risque de disparition des pratiques 57/64 ● SPE "élevage"/"céréales" : part minimale grandes cultures dans SAU ● SPE "élevage"/ SHP : part maximale d'herbe dans SAU ● SPE "élevage"/SGC : présence minimum d'UGB herbivores ● part minimale d'herbe dans SAU ● part maximale de maïs dans surface fourragère ● plafond régional montant par exploitation ● le cas échéant, respect part minimale de légumineuse ● part dans l'alimentation (fabrication aliment ou contrat achat-revente céréales) ● selon décision régionale, plafond régional montant par exploitation ● plafond régional montant par exploitation ● niveau de risque du territoire ● taux minimal de surfaces cibles à engager selon risque défini ● taux minimal de spécialisation ● taux de chargement maximal ● liste locale de 20 plantes indicatrices à partir liste nationale de 40 plantes ● critère d’éligibilité : respect effectif mini et maxi à l'échelle unité pastorale Le 06/06/14 ANNEXE N°10 Les autres dispositifs du PDRR pouvant être mobilisés pour la mise en place des actions complémentaires du PAEC Pour financer les actions d’accompagnement, il est envisageable de mobiliser des contreparties nationales et du FEADER sur les dispositifs ci-après (à titre indicatif). 1. Mesure 7.6 : actions de sensibilisation environnementale Animation des PAEC pour leur mise en œuvre, après recherche d’une mutualisation préalable des démarches territoriales d’animation Bénéficiaire: opérateur du PAEC (qui conduit en direct l’animation ou sous-traite) ou directement organisme de développement agricoles et acteurs de l’environnement Eligibilité: – démarchages auprès des propriétaires ou gestionnaires pour la mise en œuvre des mesures contractuelles (contrats, MAEC), et non contractuelles (chartes), – appui technique et administratif aux bénéficiaires (agriculteurs) pour le montage de contrats – actions de sensibilisation, de communication et d’accompagnement des porteurs de projet – suivi de la mise en œuvre des PAEC – évaluation des PAEC (dont propositions de mise à jour) – conduite d’études, d’inventaires et de suivis scientifiques TMAP : 100% 2. Mesure 2 : conseils pour adaptation des systèmes de production Conseils pour l’adaptation des systèmes de production : faciliter la mutation des systèmes agricoles (triple performance) – Bénéficiaire : organisme qui fournit un conseil à l’utilisateur final – Eligibilité : coûts relatifs au conseil fourni (rémunérations, frais généraux et frais liés à l’action) – Pour les MAEC : diagnostics d’exploitation TMAP : 100% (plafonné) 3. Mesure 1 : formations, acquisition de compétences, actions de démonstration et échanges d’expériences Actions à destination des agriculteurs concernés par le PAEC Actions de formation et d’acquisition de connaissances : – Bénéficiaires : OPCA, organismes de formation professionnelle continue publics et privés Actions d’information et de démonstration : – Bénéficiaires : établissements publics ou privés, associations et organismes intervenant dans le champ de l’information, de la diffusion et du transfert des connaissances scientifiques et techniques et de l’innovation Stages d’échanges d’expériences : – Bénéficiaires : établissement qui organise le stage ou la visite (établissements publics ou privés, associations et organismes intervenant dans le champ de l’information, du transfert des connaissances et de l’innovation TMAP : 100% 58/64 Le 06/06/14 4. Mesure 4 : investissements Projet portant sur la préservation ou la reconquête de la qualité de l’eau, ou de la biodiversité en milieu agricole Qualité de l’eau : équipements aménagements – de limitation des pollutions ponctuelles et dispositifs de traitement des effluents phytosanitaires – de lutte contre le transfert des polluants par ruissellement – de mise en défense des zones touchées par des pressions polluantes - nitrates et matières organiques Biodiversité : équipements ou aménagements – d’implantation d’infrastructures agro-écologiques – d’intervention en zones sensibles, notamment les prairies humides – de préservation ou restauration de milieux spécifiques - habitats, paysages Bénéficiaires : agriculteurs, groupements, collectivités locales… TMAP : 60 % en taux de base avec majoration de 20% si mise en œuvre par un bénéficiaire ayant souscrit une MAEC pour ce territoire 59/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°11 Gouvernance régionale du dispositif MAEC Les mesures 10.1 et 10.2 du PDRR faisant l’objet d’un cadrage national, la gouvernance régionale du dispositif MAEC en Rhône-Alpes s’organise de la manière suivante : Autorité de gestion FEADER Région Rhône-Alpes Co-pilotage du dispositif MAEC Région Rhône-Alpes - Direction agriculture et développement rural DRAAF Rhône-Alpes – Service économie agricole et développement rural Ces deux structures sont appuyées techniquement par d’autres directions et services : • Région Rhône-Alpes - DCESE • Région Rhône-Alpes – DTMP • DRAAF- Service alimentation • DREAL Rhône-Alpes • DDT – Service économie agricole • DDT – Service environnement Coordination technique du dispositif MAEC DRAAF Rhône-Alpes – Service économie agricole et développement rural Service instructeur des contrats MAEC DDT service économie agricole (campagne PAC) Service de proximité – animation départementale Dans la phase d’élaboration d’une candidature PAEC, le service de proximité apporte un appui technique et méthodologique aux territoires et aux structures porteuses. Il accompagne les opérateurs tout au long de la durée du PAEC retenus. Chaque année, il peut convier les opérateurs à une réunion pour faire le bilan de la campagne écoulée, préparer la campagne suivante et partager les bonnes pratiques, mutualiser les expériences et les valoriser (en complémentarité avec le réseau rural régional). Le cas échéant, selon le contexte départemental, la DDT peut également s’appuyer sur la commission départementale d’orientation agricole (CDOA) comme lieu d'échanges entre les partenaires locaux sur le sujet et comme lieu d’information sur les dynamiques territoriales pouvant déboucher à terme sur l’émergence d’un PAEC. Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute-savoie DDT – Service économie agricole DDT – Service économie agricole DDT – Service économie agricole DDT – Service économie agricole DDT – Service environnement DDT – Service économie agricole DDT – Service économie agricole DDT – Service environnement Comité technique régional « environnement et climat » Conformément au cadrage national, ce comité est consulté sur : • La stratégie agroenvironnementale et climatique régionale, • Les modalités de sélection des PAEC et des contrats MAEC, • La pré-affectation des moyens financiers entre PAEC, • L’évaluation du dispositif sur la programmation 2014-2020 60/64 Le 06/06/14 Ce comité est composé de membres désignés et d’experts/personnalité qualifiées : Membres désignés, ou leur représentant Monsieur le Président du Conseil Régional de Rhône-Alpes Monsieur le Préfet de Région Monsieur le Directeur régional de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt Rhône-Alpes Madame la Directrice régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de RhôneAlpes Monsieur le Préfet de l’Ain Monsieur le Préfet de l’Ardèche Monsieur le Préfet de la Drôme Monsieur le Préfet de l’Isère Monsieur le Préfet de la Loire Monsieur le Préfet du Rhône Monsieur le Préfet de la Savoie Monsieur le Préfet de la Haute Savoie Monsieur le Délégué régional de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse Monsieur le Délégué régional de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne Monsieur le Délégué régional de l’Agence de Services et de Paiement Monsieur le Président du Conseil Général de l’Ain Monsieur le Président du Conseil Général de l’Ardèche Monsieur le Président du Conseil Général de la Drôme Monsieur le Président du Conseil Général de l’Isère Monsieur le Président du Conseil Général de la Loire Monsieur le Président du Conseil Général du Rhône Monsieur le Président du Conseil Général de la Savoie Monsieur le Président du Conseil Général de la Haute Savoie Monsieur le Président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Rhône-Alpes Monsieur le Président de Coop de France Rhône-Alpes-Auvergne Monsieur le Président de CORABIO Monsieur le Président du Conservatoire des espaces naturels de Rhône-Alpes Monsieur le Président de la FRAPNA Monsieur le Président de la LPO Monsieur le Président de la fédération régionale des chasseurs de Rhône-Alpes Monsieur le Président de l’Union régionale des fédérations de pêche de Rhône-Alpes Monsieur le Président du Syndicat des apiculteurs professionnels de Rhône-Alpes Monsieur le Président de la Fédération Régionale des Syndicats d’Exploitants Agricoles Rhône-Alpes Monsieur le Président des Jeunes Agriculteurs de Rhône-Alpes Monsieur le Secrétaire général de la Confédération paysanne de Rhône-Alpes Monsieur le Président de la Coordination rurale Monsieur le Commissaire du Massif Central Monsieur le Commissaire du Massif des Alpes Monsieur le Commissaire du Massif du Jura Monsieur le Président du CESER Monsieur le Délégué régional Rhône-Alpes du FAFSEA Monsieur le Délégué Sud-Est de VIVEA Madame la Directrice de Caprural Experts invités, Personnes qualifiées Madame la Déléguée régionale de l’Institut National de la Recherche Agronomique Monsieur le Directeur de l’IRSTEA Monsieur le Directeur de Vetagrosup Monsieur le Directeur de l’ISARA Une structure porteuse : • Natura 2000 • contrat de rivière • contrat corridor • PNR • CDDRA ou GAL • pastoralisme 61/64 Le 06/06/14 Secrétariat technique MAEC Cette instance est chargée de préparer les travaux du comité technique régional « environnement et climat » : • Analyse technique des candidatures PAEC, • Préparation des campagnes annuelles de contractualisation (ajustement cahier des charges appel à candidatures PAEC selon évolutions réglementaires), • Bilan des campagnes de contractualisation, • Travaux d’harmonisation interdépartementale, recueils d’expérience, réflexions méthodologiques. Ce secrétariat est composé des services Région, Etat et co-financeurs concernés par la mise en œuvre du dispositif MAEC régional : • Région Rhône-Alpes DADR • DRAAF - SREADER • Région Rhône-Alpes DCESE • DREAL - REMIP • 8 DDT-SEA • 8 DDT-SEN • AELB • AERMC • 8 Conseils généraux • Délégation régionale ASP 62/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°12 Format technique des fichiers cartographiques fournis dans le dossier de candidature PAEC Le périmètre du territoire PAEC Une liste des communes est à fournir. Les zones d’intervention prioritaires (ZIP) proposées A chaque enjeu environnemental identifié au sein du PAEC, correspond une zone d’intervention prioritaire (ZIP). Le contour de chaque ZIP doit être numérisé avec un niveau de précision correspondant à une échelle au 1/5.000ème, et fourni au format tab ou shp, en système de projection Lambert 93. Les données attributaires doivent comporter au minimum : - CODE_ZIP : code de la ZIP - ENJEU_ZIP : enjeu de la ZIP - CODE_PAEC : code du territoire PAEC - NOM_ZIP : un libellé 63/64 Le 06/06/14 ANNEXE N°13 Recommandations pour présenter le budget prévisionnel et le plan de financement du PAEC L’ensemble des postes financiers doit être présenté dans un tableau récapitulatif, chaque dimension du PAEC doit faire l’objet d’un poste de dépense (animation, contrats, formations, conseils, investissements, …). Il est demandé de préciser également les contreparties nationales sollicitées. Les différents postes du PAEC Campagne N Budget prévisionnel Campagne Les N+1 autres années du PAEC Total Plan de financement prévisionnel Financeur(s) FEADER Autofinancement public(s) national(aux) (années n+2 à n+6) Contrats MAEC Contrats Actions utiles à la mise en place des contrats Autres actions complémentaires MAEC 1 MAEC 2 MAEC 3 Animation Sensibilisation/communication Suivi PAEC/indicateurs Bilan/évaluation Conseils Diagnostics expl. initiaux Suivi/accompagnement expl. après contractualisation Formations Actions de démonstration Investissements Autres actions (à préciser) Un modèle plus détaillé, à joindre au dossier de candidature, sera mis à disposition via le site internet : www.feader.rhône-alpes.agriculture.gouv.fr, rubrique « Elaboration des PAEC » 64/64
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