REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland ********** MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE ********** SECRATARIAT GENERAL ********** CELLULE DE COMMUNICATION ********** ********** MINISTRY OF LABOUR AND SOCIAL SECURITY ********** SECRETARIAT GENERAL ********** COMMUNICATION’S UNIT ********* N°_____________/MINTSS/SG/CCai/CEA2 Yaoundé, le_____________ 126 eme jour de l'année. 19 eme semaine de l'année. Pensée du Jour : «Une fortune est plus à l'abri dans une tête que dans un sac ». FELIX LECLERC. ». ». LES TITRES DES JOURNAUX DU JOUR EN BREF LA NOUVELLE EXPRESSION : Cadavre litigieux ; Charles Etoundi et Mbarga Mboa bagarrent LE SOIR : Colère ; Les syndicalistes écrivent à Paul Biya CAMEROON TRIBUNE : Administration centrale ; Ces nominations à problème LE JOUR : Les détenus de l’Opération Epervier contestent la Cour Suprême MUTATIONS : Bafoussam ; Le vrai-faux scandale de pornographie EMERGENCE : Décentralisation ; La mauvaise foi de l’Etat LE QUOTIDIEN DE L’ECONOMIE : Route Sangmélima-Ouesso ; Le tronçon Sangmélima -Bikoula dans l’impasse REPERES : Médias ; l’agonie de la presse privée LE DEVELOPPEMENT DES TITRES POLITIQUE Le quotidien à capitaux publics retient l’attention de ses lecteurs ce matin grâce à ce titre en pôle position sur la Une : « CES NOMINATIONS A PROBLEME» de l’Administration centrale. Les dérives constatées sont entre autres le non-respect des règles et procédures . décriés lors du Conseil de Cabinet du mois de février, à l’exemple des nominations au Ministère de l’Agriculture rapportées jeudi dernier par le Premier Ministre, 1 Chef du Gouvernement. Pourtant, les actes de nomination aux divers emplois de la République sont encadrés par des textes à la tête desquels, trône la loi N°96/06 du 18 janvier 1996. Toujours dans le sillage de la gestion de la Cité, le quotidien Emergence titre grandement : « LA MAUVAISE FOI DE L’ETAT». A la réalité, le pouvoir central n’a aucun intérêt à décentraliser, bien au contraire. Classiquement, la décentralisation constitue un transfert de pouvoirs de l’Etat vers des personnes morales de droit public, distinctes de lui. L’inertie plane depuis le dernier Comité Interministériel des Services Locaux (CISL) du 24 septembre 2014, présidé par le Ministre de l’Administration Territoriale. En effet, 12 ministères étaient concernés par un tableau de compétence restant à transférer aux Communes en 2015. Selon le rapport de secrétariat permanent du CISL, seulement deux décrets ont été signés en janvier dernier par le Premier Ministre. Par ailleurs, cinq projets de décrets finalisés et transmis dans les services du PM n’ont jamais connu de suite. Tandis que quatre projets de textes émanant des Minee, Mindhu, Mintransport, et Minsanté demeurent en souffrance… Selon cette parution, il est temps de penser à un modèle qui a porté ses fruits sous d’autres cieux, le fédéralisme. Le Nigéria, les USA et le Canada sont des modèles en la matière… POLITIQUE /JUSTICE Le quotidien Le Jour nous renseigne ce matin en grande pompe : « LES DETENUS DE L’OPERATION EPERVIER CONTESTENT LA COUR SUPREME». Spéciale. Cette instance de la Cour Suprême n’a jamais autant bien porté son nom. Jean pierre Mvondo Evezo’o, nommé président de section spécialisée et Jean Claude Foe, nommé membre, pour ne citer que ceux-ci, sont suspectés d’avoir été envoyés là, pour asseoir les condamnations. De toutes les façons, hier 05 mai 2015, Me Claude Assira, avocat d’Atangana Mebara, a adressé au premier président de la Cour suprême, une demande de récusation de JeanPierre Mvondo et de Jean Claude Robert Foe. Les avocats d’Yves Michel Fotso avaient déjà émis des réserves sur la neutralité des actions de ces derniers, en début de semaine. POLITIQUE /SOCIETE Le trihebdomadaire Le Soir nous parle de la colère des Organisations syndicales en grand titre : «LES SYNDICATS ECRIVENT A PAUL BIYA». Ils dénoncent la distorsion programmée dans le secteur des Transports Rural, Péri Urbain et Urbain. Suite à plusieurs décisions prises par des autorités administratives interdisant de circuler dans des grandes villes des véhicules exerçant le transport urbain, périurbain et urbain, la situation est devenue explosive. Les travailleurs exposés aux surenchérissements, à l’arnaque et à la débrouille pour s’acquitter de leurs devoirs contractuels semblent pris au piège par le Gouvernement. 2 Jean Marie Zambo Amougou, président de la CSTC, à travers une correspondance adressée au Chef de l’Etat tire la sonnette d’alarme. SOCIETE Le quotidien La Nouvelle Expression évoque en grande titraille un cadavre litigieux au sein de la famille Mvog Ada : «CHARLES ETOUNDI ET MBARGA MBOA BAGARRENT». Le corps de Prosper Etoundi dit Kiki Etoundi, actuellement scellé à la morgue de l’hôpital Général de Yaoundé, a fait resurgir au grand jour les rivalités entre les deux frères Mvog-Ada. Tout commence par cet avis de décès publié dans l’édition N° 10814/7013 du lundi 06 avril 2015 de Cameroon Tribune. Une semaine plutard, le programme des obsèques est publié dans l’édition N°10819 du quotidien gouvernemental du 13 avril 2015. Chose curieuse, quelques noms de familles qui avaient publié l’avis de décès, manquent à l’appel. C’est le cas des familles Mvog-Ada de yaoundé, Many Ewondo et d’Essomba Many Antoine. La pomme de discorde entre les Ministres Etoundi et Mbarga Mboa, repose sur le fait que selon le programme des obsèques, le corps devait être inhumé le samedi 18 avril 2015 au cimetière de Mvolyé. Une volonté du Ministre Etoundi qui se retrouve seul dans sa position. Or les Mvog-Ada ont un caveau familial…L’affaire est en délibérée au tribunal d’Ekounou à Yaoundé. L’audience du 05 mai a été renvoyée au 12 mai 2015. « L’AGONIE DE LA PRESSE», voilà le titre qui barre la grande Une de l’hebdomadaire Repères. La presse dit non à la clochardisation et oui à un vrai statut de journaliste. Des salaires de catéchistes payés de manière irrégulière, absence de couverture sociale des personnels, endettement excessif, départs massifs des talents…les organes de presse sont au fond du gouffre. Mutations par exemple, à l’exception de Félix Cyriaque Ebolé Bola, a perdu tous ses pères fondateurs et même les deux générations ayant par la suite intégré cette rédaction, qui a réuni à un même moment, la plupart des brillants journalistes que comptait la profession. Les radios privées ont les pires salaires, soit 50 000FCFA comme à la RTS. A Magic FM, les salaires oscillent entre 50 000 et 250 000 FCFA. Economiquement asphyxiée, le pronostique vital de la presse est engagé ; d’où le péril sur la Démocratie. Le quotidien Mutations nous emmène à Bafoussam par cette grande affiche : « LE VRAI-FAUX SCANDALE DE PORNOGRAPHIE». Une vingtaine d’élèves ont été interpellés puis remis en liberté ; les autorités les soupçonnent d’avoir voulu organiser une séance de pornographie. Pour les lycéens, il était plutôt question de célébrer un anniversaire ; par ailleurs, le Préfet interdit les pantalons « slim » et « taille basse » à l’école. En effet, le 27 avril 2015, la résidence de Donatien Koagne au quartier Djemoum à Bafoussam, fait l’objet de curiosité. Des policiers y débarquent et embarquent 24 jeunes dont 23 élèves des lycées et collèges de la ville. Des soupçons vont dans tous les sens. On les soupçonne d’avoir voulu 3 organiser une séquence pornographique. Les jeunes quant à eux, s’en défendent pour parler de la célébration de l’anniversaire de l’un des leurs. Ou est la vérité ? ECONOMIE Le Quotidien de l’Economie fait sa grande Une avec la route Sangmlelima-Ouesso : « LE TRONCON SANGMELIMA-BIKOULA DANS L’IMPASSE». En visite de chantier lundi dernier, le Ministre des Travaux Publics, Patrice Amba Salla, a pu se rendre compte de l’ambleur des goulots d’étranglement qui font piétiner ce projet, et l’ont pratiquement amené à l’arrêt, depuis le 12 avril 2015. Avec seulement 23% du taux de réalisation après 30 mois de travaux, le Mintp dit désormais attendre qu’un nouveau chronogramme des travaux lui soit proposé par Kayson INC, pour envisager la prolongation de son contrat. Cependant, sur le même sujet, le pied de Une de Mutations souligne que : « AMBA SALLA S’ATTAQUE A PHILEMON YANG». Le Ministre des Travaux Publics accuse le Premier Ministre de bloquer les indemnisations du tronçon Sangmelima-Bikoula depuis trois ans. Dans l’air du temps Secteur brassicole. SABC première entreprise au Cameroun : l’entreprise brassicole a enregistré un chiffre d’affaire de 330 milliards de FCFA en 2014. (Le Quotidien de l’Economie). 12ième sommet de la CEMAC. Ayang Luc au sommet de Libreville ce jour : le président du Conseil économique et social représente le Chef de l’Etat. (Mutations). Café robusta. Les prix demeurent stables : à fin avril 2015, les prix du robusta au Cameroun sont restés stables autour de 1000 FCFA le Kg. (Emergence). Boxe. Le Cameroun conserve son titre zonal : le champion d’Afrique de la zone III a réédité cet exploit lors de la compétition disputée à Libreville du 25 au 28 avril 2015. (Mutations). Psychose du remaniement ministériel. Voici comment les marabouts arnaquent les Ministres : depuis des mois que le remaniement ministériel est annoncé, des médias ont dévoilé grâce aux nouvelles du sérail, des Ministres entrants et sortants. Les supposés sortants multiplient de plus en plus des visites chez les marabouts et prêtres exorcistes. (Le Soir). 4 Carburants. Le Gouvernement ne réduira pas les prix à la pompe : malgré une baisse des cours de pétrole de l’ordre de 50%, le Ministre des Finances affirme qu’il faut rester prudent, bien que 200 milliards d’économie pourraient être réalisés en 2015. (La Nouvelle Expression). A l’international REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Une ONG américaine dénonce les exactions des soldats de la Minusca. Cette dernière a dans un rapport, accusé les militaires tchadiens et Equato-guinéens, de perpétrer des viols sur les mineurs dans ce pays. BURUNDI : Poursuite des manifestations contre un 3ième mandat de Nkurunziza. Bien que la Cour constitutionnelle ait autorisé mardi Pierre Nkurunzeza à se présenter une 3ième fois à l’élection présidentielle, la contestation des opposants qui manifestent continue. Déjà 13 morts au Burundi suite à la répression sanglante des manifestions. MADAGASCAR : La colère des députés après les résolutions des assises. Les quelques 1800 participants ont demandé la dissolution des institutions. Alors que s’est ouverte hier mardi la première session ordinaire des parlementaires, le bureau permanent de l’Assemblée nationale dénonce ces résolutions et parlent « d’un coup d’état institutionnel ». Pour la Cellule de Communication Xaverie NGO NHYOMOG 5
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