La carte de coordination des soins - Océan Indien

19 juin 2015 IENT
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18
E
IR
SÉMINA THÉRAPEUTIQUE DU PAT
EDUCATION
LETTRE D’INFO TRIMESTRIELLE
DES
LE JOURNAL
2015
07 mars
edito
INFIRMIERS LIBÉRAUX
OCÉAN INDIEN
Président
Emmanuel ADAIN
Quoi de neuf en 2015 !
Annoncée puis reportée la Loi de Santé
focalise l’attention des médias sur la
nécessaire réforme de notre système
de santé. A l’évidence les infirmiers,
notamment les libéraux, ont du mal à trouver leur place
dans ce texte.
Quelle que soit l’issue des débats, il restera aux
professionnels de santé la capacité de s’organiser,
d’échanger et de proposer.
Votre URPS a fait le choix d’être acteur plutôt que
spectateur de ses changements. Mandaté par vous
lors des dernières élections en 2010, vous avez élu
des représentants syndicaux afin qu’ils contribuent à
l’organisation de l’offre de soins. La convention relevant
plus du travail des syndicats.
Nous lancerons très prochainement une carte de
coordination des professionnels soignants à destination
de nos patients. Cet outil a pour ambition des renforcer
notre lisibilité dans le parcours de soins tant pour les
autres professions de santé que pour les hôpitaux.
Nous participons activement aux travaux du programme
PLEXUS. Expérimentation inédite qui nous permet de
disposer de fonds pour tester et faire reconnaître des
modes collaborations et d’organisation autre que ceux
proposer par les autorités de tutelles. OUI les IDEL sont
capables de s’organiser, de se regrouper et de travailler
ensemble avec d’autres professions.
Enfin, les IDEL à La Réunion ont démontré qu’ils veulent
investir tous les champs de notre profession, y compris
la recherche !
Le travail ne manque pas et nous aurons à cœur de
démontrer notre savoir-faire lors de notre prochain
congrès en juin 2015.
Avec vous au cœur de l’action !
Très sincèrement.
LE JOURNAL DES INFIRMIERS LIBERAUX à LA REUNION
32 rue Roland Garros - 97400 Saint-Denis
Directeur de la publication Emmanuel Adain
Rédactrice en chef Gaëlle OLLIVIER GOUAGNA
Nombre d’exemplaires : 1800
Mise en page LATCHO’DROM - Fabienne Desperches
Impression CBL Calligraphy Saint-Denis
A l’initiative de votre URPS
Vos soignants mieux
informés.
Lancement de la première carte de
coordination des soins à la Réunion
(5 spécimens avec cette lettre info).
Il s’agit d’un outil simple et pratique qui va
permettre d’améliorer son parcours de soins
en apportant une coordination réussie entre
les différents professionnels de santé.
Votre patient sera actif de son parcours.
Offrez-lui cette carte en apposant votre tampon et demandez-lui
de proposer à ses professionnels de santé de faire de même.
En cas d’hospitalisation, le service aura ainsi toutes les
coordonnées des intervenants santé pour pouvoir préparer un
retour à domicile le plus efficace possible.
Cette carte est gratuite !
Commandez-la par lot sur notre site INTERNET et la livraison
se fera sous les 8 jours.
http://ocean-indien.infirmiers-urps.org/
Un nouveau PSAD
Le Groupe Clinifutur (Cliniques Ste Clotilde, St Vincent, Orchidées, Jeanne d’Arc,..)
vient d’ouvrir une structure de coordination de retour à domicile de type prestataires de
santé a domicile (PSAD). Cette structure Clinic-A-Dom est constituée à ce jour de 3 IDE
expérimentées dans le métier ou issues des établissements.
Conscient des enjeux de qualité de prise en charge, de continuité des soins et des
attentes des patients le groupe Clinifutur souhaite ainsi accompagner les patients “audelà de ses murs”.
L’objectif est créer un trait d’union, un lien fort entre les professionnels d’établissement
et ceux de ville. L’ambition première est bien de fluidifier le parcours du patient et
d’organiser une prise globale (médicale, sociale,…) en mettant à disposition des IDE
libéraux :
• Une équipe compétente, disponible 7J/7 24h/24 et familière des protocoles et
exigences des médecins prescripteurs des établissements
• Du matériel de qualité (pompes PCA, Nutrition, pansements complexes, stomies,…)
mais aussi sets de soins, containers DASRI,…
• Un accompagnement à l’utilisation des matériels et une hotline technique 24h/24
• Des supports d’informations patients complet et concis ainsi que des livrets « navette »
domicile/établissement
Conscient que “la prise en charge du patient ne s’arrête pas à ses murs” Clinic-A-Dom
se veut être un service proposé aux patients et a son entourage dans le respect de
leur libre choix.
Clinic-A-Dom : 02 62 48 64 64
Mail : ideclinic-a-dom@clinic-a-dom.re
LES INFIRMIERS AU COEUR DU PROJET
DOSSIER
Faisabilité de la Recherche
Paramédicale en ambulatoire
et réalités du territoire
de la Réunion.
Pascale Wanquet-Thibault
Cadre supérieur de santé, responsable
pédagogique, consultante, formatrice
Certificat d’Approfondissement de la
Démarche Clinique Infirmière CADCI, et
filière clinique infirmière de l’EHESP.
Cet article émane en grande partie de la table ronde que
l’URPS infirmiers Océan indien a organisée lors de la 1ère
journée de recherche paramédicale du 6 février 2015 et est
complété par une interview de Pascale Wanquet-Thibault.
Cadre de réflexion : Beaucoup de soignants posent un regard aiguisé sur leur pratique mais leur analyse doit être portée plus loin que
la clinique. Ils doivent être capables de produire des savoirs et de les utiliser. La profession infirmière ne peut que grandir par la recherche
avec la maîtrise et la production des savoirs, et, l’attractivité et la valorisation de la profession.
1 La recherche à la Réunion
et les partenariats
(Marie Paule Gonthier, Dr en nutrition, chercheur UMR détroit, et Maxime Cournot,
cardiologue UMR détroit, chercheurs affiliés à CYROI)
En 2015, la recherche en santé est un projet translationnel
et interdisciplinaire. Cet état de fait ouvre des horizons de
collaboration plus vaste entre la structure publique de la recherche
et le monde des professionnels libéraux, les établissements
privés (réclamant la possibilité de participer à la création du
savoir), les associations (exemple de l’ORS) et l’industrie.
Deux possibilités s’ouvrent aux nouveaux acteurs de la
recherche : être de simples prestataires de services pour les
structures déjà reconnues, ou être des initiateurs de projets de
recherche.
Un des partenaires potentiels du monde libéral pourrait
être CYROI (Cyclotron Réunion Océan Indien) qui est une
plate-forme de recherche et d’innovation en santé et dans
les biotechnologies. Elle met en œuvre un plateau technique
pluridisciplinaire de haut niveau. Ce plateau technique est mis à
disposition des laboratoires publics et des entreprises souhaitant
développer des programmes de recherche et/ou d’innovation.
Il apparait clairement que la thématique des maladies
métaboliques représentée par plusieurs équipes de recherche
peut être identifiée comme un lien d’intérêt entre les deux
mondes (public/libéral).
L’unité mixte de Recherche DéTROI (Diabète-athérothrombose
Thérapies Réunion Océan Indien) souhaite comprendre la
relation diabète/complications vasculaires avec comme ambition
de découvrir des nouveaux marqueurs biologiques. Les infirmiers
libéraux auraient toute leur place dans un projet de cohorte en
population générale, la convocation écrite étant difficilement
possible à La Réunion.
2 La recherche en soins primaires
(Jean-Marc FRANCO,, Maitre de conférences associé, Directeur du Département de
Médecine Générale, UFR santé de la Réunion, Coordonnateur du DES de Médecine Générale ;
Patrick Gaillard, Maitre de conférences associé, Responsable des thèses et de la recherche en
MG, Département de Médecine Générale - UFR santé, Président du Collège des Généralistes
Enseignants Océan Indien).
Selon Maxime Cournot, Marie Paule Gonthier
CIC= Centre d’Investigation Clinique ; CIRE = Cellule Interrégionale d’Epidémiologie ;
DRCI= Délégation à la Recherche Clinique et à l’Innovation UMR =Unité de Recherche
Mixte ; UFR = Unité de Formation et de Recherche
La recherche en soins primaires est une démarche destinée
à identifier des problèmes spécifiques au champ des soins
primaires et à l’amélioration de la pratique.
Cette recherche est en lien direct avec le soin et indispensable
aux bonnes pratiques. Elle a un spectre très large car elle
englobe la médecine générale mais bien sur tout le premier
recours paramédical ainsi que les intervenants socio-sanitaires.
Elle nécessite de fait d’inventer de nouvelles méthodes de
collaboration.
Quel est l’intérêt de la recherche ambulatoire ?
Il faut savoir que la prise en charge en contexte de soins
primaires est non seulement différente de celle réalisée en
milieu hospitalier mais la population recrutée dans un CHU ne
représente pas la population générale (ratio de 1/1000 patients
présentant un problème de santé (carré de White, 1961).
De plus, l’approche du patient en soins primaires est multiple
(marguerite des compétences) et centrée sur le patient.
Enfin, parce qu’il n’existe pas de recommandations adaptées
à l’ambulatoire (majorité des recherches en hospitalier) la
recherche active y est indispensable.
Plusieurs obstacles sont identifiés : un manque de formations
disponibles et inadaptées car plutôt hospitalières, un défaut de
diffusion et de réseau, un manque de ressources de publications
reconnues et difficultés de financement.
Les champs d’action sont multiples et il faut privilégier les
réseaux, partenariats indispensables. Enfin il est important
de privilégier des thèmes qui couvrent des problématiques à
prévalences élevées et une recherche centrée sur le patient et
non sur les pratiques professionnelles.
Il existe des opportunités de financements qui sont encore peu
adaptés à la pratique libérale, cependant l’URPS Infirmiers
mobilisera tous les acteurs de la filière pour permettre aux
professionnels de s’investir.
3 L’intérêt de la recherche paramédicale en général et en
ambulatoire
Interview Pascale Wanquet - Thibault
Qu’est-ce que la recherche infirmière ?
Pour Liliana Jovic , la recherche est :
« Un mode particulier d’acquisitions des connaissances utilisant
des moyens structurés et systématiques pour recueillir des
données, c’est à dire des méthodes, en vue de mieux comprendre
et expliquer les phénomènes ».
Cette définition appliquée à l’exercice infirmier permet donc
de développer un corpus de connaissances qui lui est propre,
indépendant de la recherche médicale, puisque les exercices
professionnels sont complémentaires, mais différents.
La recherche permet à terme de développer une discipline
infirmière basée sur des données scientifiques.
Elle permet aux professionnels et étudiants d’acquérir des
savoirs basés sur des preuves (EBN = Evidence Base Nursing)
et non plus des savoirs empiriques transmis oralement.
Est-ce que cette discipline ne concerne que les infirmières
hospitalières ?
Cette discipline concerne l’ensemble des infirmières quels que
soient leurs lieux d’exercices et leurs fonctions. Elle s’applique
aussi bien aux infirmières exerçant en milieu institutionnel qu’en
libéral, mais aussi les infirmières en santé au travail ou en milieu
scolaire. Elle concerne les infirmières ayant une activité clinique,
les infirmiers spécialisés, les cadres managers comme les
cadres formateurs,
Pourquoi pensez-vous que les IDEL sont concernés ?
Les IDELS sont concernés parce que leur activité est spécifique,
elle est différente en de nombreux points de l’activité d’une
infirmière en milieu hospitalier. Dans ce contexte d’exercice, de
nombreux paramètres changent permettant de faire des travaux
EN CONCLUSION :
de recherche spécifiquement adaptés à ce secteur d’activité.
Par ailleurs, la clientèle peut être la même que celle de l’hôpital,
mais certains patients suivis en libéral ne sont pas des clients de
l’institution hospitalière. Les problématiques qu’ils posent comme
les solutions proposées doivent donc être spécifiquement étudiées.
Quels sont les thèmes dont les IDEL devraient se saisir ?
Les thèmes sont extrêmement nombreux compte tenu de
l’extrême variété des types de soins et de prise en charge
dans ce secteur d’activités. Par ailleurs, l’absence quasi-totale
de travaux dans ce domaine augmente considérablement le
choix de thèmes de recherche. Toutefois, en priorité, les IDELS
devraient s’orienter vers des travaux permettant d’identifier
les populations qu’elles soignent, les soins qu’elles effectuent,
leurs spécificités, l’environnement. Ces travaux permettraient
d’avoir une meilleure visibilité de la situation. Par ailleurs, il est
souhaitable qu’elles s’emparent de travaux qui mettent la partie
autonome de leur rôle en évidence dans la mesure où toute leur
activité dépend toujours d’une prescription médicale.
Faut-il avoir des diplômes ou des qualifications particulières
pour se lancer ?
Pour se lancer, il faut avoir envie et être accompagné ou faire
partie d’un groupe qui mène une recherche. L’initiation par
l’immersion est très intéressante, même s’il ne faut pas négliger
un apport méthodologique minimum pour comprendre les
étapes, connaitre certains termes, etc. la recherche n’est pas
réservée à des spécialistes, elle concerne toutes les infirmières.
Cette recherche est-elle dépendante de la recherche médicale ?
La recherche infirmière peut se faire au sein de la recherche
médicale, par exemple médecins et infirmiers travaillent autour
d’une même thématique, mais chaque profession établit un
travail de recherche dans son champ d’activité. Mais la recherche
infirmière peut aussi être complètement indépendante de la
recherche médicale.
On a parlé de bilan d’activité pour les IDEL, a quoi cela
correspond-il au juste ?
Le bilan d’activité pour l’IDEL correspond à une identification
précise quantitative et qualitative de l’activité (de préférence
annuelle) : caractéristiques de la population soignée en terme
d’âge, de niveau socio-économique, de sexe, situation familiale,
etc., caractéristiques du motif initial de PEC, type de soin(s),
durée de la PEC, spécificités de la PEC, présence de douleur,
de stress, d’anxiété, etc.
Ce bilan d’activités peut également identifier des activités
annexes comme des réunions de synthèse, des échanges avec
l’hôpital, une équipe mobile, etc.
Ce bilan qualitatif permet de produire une photographie de
l’activité d’une infirmière, d’un cabinet.
Il rend le travail visible, pas uniquement sur le plan comptable.
Il permet d’entamer un travail descriptif de la qualité de l’activité
infirmière. Son intérêt pour la recherche est d’identifier rapidement
ce que l’infirmier fait souvent, de voir s’il y a une périodicité des
PEC. Il permet entre autre de dégager des questions récurrentes
et d’évaluer la faisabilité d’un travail de recherche.
Un bilan d’activité peut également permettre d’envisager des
réorientations, des besoins en santé de la population non satisfaits.
Il se fait à priori à partir de ce que les professionnels connaissent
de leur activité mais qu’elles vont objectiver. Il nécessite
l’établissement d’une structuration permettant de saisir des
données utiles.
En conclusion, en 2015, la connaissance de l’activité libérale est un préalable pour énoncer des priorités de recherche : un bilan d’activités
permettrait une visibilité du travail et un questionnement indispensable sur son exercice propre et celui de la communauté des infirmiers
libéraux. Les projets sélectionnés dans le cadre du PHRIP ont pour objectif d’une part de fournir des connaissances fondées sur des
bases scientifiquement validées pour contribuer à l’amélioration continue de la qualité des soins délivrés par les auxiliaires médicaux et
d’améliorer les pratiques. La recherche permet la visibilité du travail.
NOS INFIRMIERS ONT DU TALENT
>Thomas Pavady
Diplômé
infirmier
d’état
depuis 2003, Thomas Pavady
a décidé d’intégrer le monde
libéral en 2009.
Et depuis 2014 il est titulaire
du Diplôme Universitaire de
Plaies et cicatrisation proposée
en formation continue par le
Service Universitaire de Formation
Permanente (SUFP http://sufp.univ-reunion.fr/).
Pour Thomas les plaies chroniques peuvent être
vécues « comme un acte monotone, peu valorisant »
entrainant une baisse de la vigilance qui augmente
ainsi le risque de retard à la cicatrisation. Au regard
des difficultés sur le soin d’une plaie qui peut durer de
quelques jours à quelques mois voire des années pour
quelques cas, il a vécu « comme un échec en soins »
le simple fait que la plaie ne répondait pas comme
souhaitée à sa prise en charge globale.
Fort de ce constat, il a décidé de consacrer une partie de
son temps libre à trois semaines de cours intensifs et à
l’écriture de son mémoire intitulé « Surveillance et suivi
des facteurs de risques dans la prise en charge a domicile
de la plaie du pied diabétique » pour l’obtention de son DU.
Depuis la fin de l’année 2014, il met ses connaissances à
la disposition de tous ses collègues du Sud et de l’Ouest
de la Réunion qui sont en difficulté lors d’une prise en
charge de plaies. Depuis un mois, il reçoit 2 à 3 appels
par semaine.
Quelques fois un simple conseil par téléphone peut
suffire à débloquer la situation. Cependant il se
déplace également au chevet du patient pour aider à la
compréhension de la problématique subie par l’IDEL.
Enfin, il a mis en place un outil de suivi des plaies.
Ainsi des données pertinentes et référencées sont
disponibles pour pouvoir rapidement avoir une photo
d’une situation qui peut être partagée facilement avec
les autres professionnels de santé (médecin généraliste,
diabétologue, médecin hospitalier) en charge du patient.
Cette motivation à la mise en place d’un mini « réseau » ciblé
sur la prise en charge des plaies démontre de l’intérêt des
IDEL à développer des systèmes propres d’organisation.
Ces derniers sont importants car près de 70% des IDEL
réunionnais affirment avoir occasionnellement des
difficultés dans la prise en charge des plaies. Le futur
projet GECO PLAIES (amélioration de la prise en
charge des plaies grâce à de l’e.expertise) prendra bien
évidemment en considération toutes les initiatives
comme celle de Thomas Pavady.
L’URPS VOUS INFORME
La filière Déchets
d’activités de soins à risque infectieux (DASRI) des patients
en auto-traitement (PAT) est maintenant opérationnelle à la Réunion.
Pourquoi ?
L’enjeu de la filière est de soustraire ces déchets perforants du circuit des déchets ménagers où ils sont susceptibles de blesser
les personnes de collecte et de tri. Cette filière Dastri, depuis le mois d’avril 2014 à La Réunion, répond ainsi à une problématique
majeure de santé publique mais également à une exigence environnementale.
Comment ?
Ce nouveau dispositif de gestion des DASRI doit permettre aux patients en auto-traitement, d’éliminer leurs déchets de manière
simple et sécurisée. Tous les patients en auto-traitement peuvent se procurer gratuitement une boîte à aiguilles jaune à couvercle
vert dans toutes les pharmacies de la Réunion sur simple présentation de leur ordonnance. Lorsque la boîte à aiguilles est pleine,
il suffit au patient de la rapporter dans le point de collecte proche de chez lui après avoir actionné la fermeture définitive. Ce retour
est également GRATUIT.
210points
de collecte pharmacies.
Les coordonnées de tous
les points de collecte sont
disponibles sur le site DASTRI :
nous-collectons.dastri.fr
Pour qui ?
Les patients qui se soignent hors structure de soins et sans l’intervention d’un professionnel de
santé bénéficient désormais de ce dispositif. Le nombre de patients en auto-traitement relevant
de cette filière à la Réunion est évalué à 25 200 personnes (produisant environ 20 tonnes par
an de DASRI).
Et après.
Les déchets collectés subissent un pré-traitement par désinfection (broyage et désinfection avant
acheminement en installation de stockage de déchets ultimes).
Les quantités collectées sont de 4.1 tonnes d’avril à décembre 2014 (soit près de 20% du
gisement estimé). Une marge de progression est donc identifiée.