Avril 2015 - Paroisse de Lectoure

Magazine des paroisses du secteur de la Lomagne du Gers
n° 19
Engagés
au service de l’autre
alain pinoges/ciric
bimestriel - avril 2015 - 3 e
en
vies
Lomagne
Participation annuelle 15 € - participation de soutien à partir de 20 €
■■ Notre-Damede-Fleurance
Vie paroissiale
pages 5-6
Paraboles
■■Saint-Blaisedu-FezensaguetLomagne
La charité,
c’est l’affaire de tous
page 7
32
■■ n.-d.-de-tudetsaint-clair
Le club Bon Accueil
à Saint-Clar
page 17
Villes et villages jumelés
Se sentir Gersois et Européen
■■ saint-jacquesen-lectourois
Témoignage
d’une catéchumène
page 18
pages II - III
2
Dossier
Dossier
édito
Engagement
Pendant le Carême, et dans la
semaine sainte, il nous est demandé
de nous engager à la suite du Christ,
comme ses amis le firent après son
départ et sa résurrection. Nous
engager concrètement, au service
de nos frères, de nos amis, de nos
patients, de nos concitoyens… non
pas en pensées et en prières mais
concrètement. Jésus attend de nous
de l’écoute, de la tendresse, de la
présence. Il ne s’agit pas de dire
« Je prie, je verrai cela plus tard, je
t’écouterai après… »
Non, Jésus attend que nous nous
levions, que nous fassions pour
l’autre ce dont il a besoin dans
l’instant.
Souvent, nous essayons de
manipuler Dieu dans nos prières,
en lui demandant d’intervenir pour
telle ou telle situation, nous osons
même penser « Mais si Tu existes,
fais que… ».
Jésus a essayé lui aussi mais a
vite accepté « Que ta volonté soit
faite ».
Alors soyons aussi des hommes
(et des femmes !) de volonté, au
service des autres, au service de
Dieu. Comme tous ces bénévoles
dont vous lirez les témoignages
dans ce bulletin qui a voulu saluer
l’engagement.
Bonne lecture, et surtout, belles
rencontres !
Maryse Pascau
Vies en Lomagne
Rédaction : 30, rue Nationale - 32 700 Lectoure
Tél. 05 62 68 83 83
Directeur de publication : Abbé David Cenzon
Rédactrice en chef : Maryse Pascau
Régie publicitaire : Bayard Service Régie
Imprimerie : Merico Delta Print (12)
ISSN : 1165-6484 - Dépôt légal à parution Abonnement annuel : 15 � - Abonnement de soutien : 20 �
(verser au compte de la paroisse)
Crédits photos : Vies en Lomagne, sauf mentions spéciales
Vies en Lomagne n°19 - avril 2015
Engagement, vie as
Nombreux sont celles et ceux qui renoncent à une position de simple
spectateur, s’engagent pour une cause et mettent leur pensée
et leur action au service des autres.
Pourquoi, comment et où s’engager ?
L
a réponse à cette question est à
la fois simple et difficile. En effet,
s’engager c’est se lancer dans une
histoire d’amour et de joie, donner de soi
en étant selon l’expression de Benoît XVI
« disponible à se perdre pour l’autre »,
chacun à sa manière, en fonction de
ses « talents ». L’engagement est donc
davantage une question de volonté que
de compétence. Là réside la difficulté…
Mais où s’engager ? Pourquoi pas dans
une association ? Leur nombre est
pléthorique. Le centre d’économie de
la Sorbonne et le Centre national de
la recherche scientifique recensent en
France 1 300 000 associations actives,
tous domaines confondus. Le choix
est donc vaste et permet de trouver
l’engagement qui convient à chacun :
humanitaire, social, culturel, politique, sportif, spirituel, vie conjugale,
religieuse…
De plus, autorisées par la loi en 1901,
certaines associations comme la Croix
Rouge, le CCFD, Médecins sans frontière, le club du Vieux Manoir, les
Amis de Flaran, les Restos du cœur, le
Secours catholique, le scoutisme, etc.
sont reconnues d’utilité publique depuis
1948. Elles bénéficient des compétences
de 16 millions de bénévoles actifs dont
le nombre progresse de 4 % par an.
Voici quelques exemples d’engagement
S’engager pour soigner
Avant même d’avoir achevé ses études, le
Dr A. Ludger, médecin à Puycasquier, a
mis très jeune ses talents et son énergie au
service des corps et des cœurs meurtris.
Quelle fut l’origine de sa décision ? Il
nous livre les motivations de son engagement auprès des malades et handicapés
à Lourdes, dans le cadre de l’association
Hospitalité Sainte-Bernadette, durant le
pèlerinage annuel des malades :
« S’engager pour défendre ses convictions me semble une chose naturelle
que j’ai acquise grâce à mon éducation
familiale et confessionnelle. Le choix de
la médecine a toujours été une évidence :
être au service, soigner les corps et
écouter les âmes. Se rapprocher de
l’autre en le rassurant. De là à suivre le
chemin qui mène à Lourdes, il n’y avait
qu’un pas. Une première expérience en
tant qu’étudiant, une découverte, celle
d’un autre monde, une bulle d’amitié,
de partage, de véritable compassion, une
leçon de vie et d’amour déclinée par les
malades et les soignants. Cette première
cure demandait à l’évidence, des piqûres
de rappel, et cet engagement dans le
pèlerinage des malades est devenu,
pour moi, un acte indispensable. Il m’a
rappelé les vraies valeurs de la vie. Il m’a
permis de les remettre à leur place dans
un quotidien trop souvent matérialiste.
Donner de son temps pour les autres,
c’est l’immense plaisir de voir la lumière
dans leurs yeux… Alors, comment ne
pas s’engager ? »
S’engager contre la misère
et donner de l’espoir
Nombreuses sont les associations caritatives, souvent moins célèbres et
médiatisées que les Restos du cœur mais
cependant très actives. Ainsi le Secours
catholique, fondé le 8 septembre 1946
par l’abbé Jean Rodhain, à l’appel de
Dossier
3
ssociative, bénévolat
l’assemblée des cardinaux et évêques
de France, a pour mission « de faire
rayonner la charité chrétienne par une
solidarité concrète en France et dans le
monde ».
Une bénévole parmi les 67 000 de cette
association témoigne : « Pourquoi mon
engagement au Secours catholique ?
Parce que le chemin vers Dieu passe
obligatoirement par celui de nos frères.
Mgr Rodhain disait : "Nous sommes les
mains du Cœur de Dieu".
J’ai fait partie pendant quelques années
de l’équipe Action internationale du
Secours catholique qui m’a ouvert les
yeux sur la détresse des personnes vivant
dans des pays tellement éloignés de
nous qu’on pourrait presque les oublier.
Pendant mes années d’enseignement,
j’ai essayé de sensibiliser les jeunes à
une société plus juste, plus solidaire.
La jeunesse est ouverte à ce genre de
discours et son enthousiasme pour la
cause, vous aide à agir. Il y a eu la vente
de petites bougies que chacun s’efforçait
de vendre autour de lui… Nous arrivions
à un bénéfice substantiel qu’ils étaient
heureux d’envoyer vers l’Inde, le Pérou
ou Haïti, ou bien un mini vide-grenier
organisé pendant les récréations d’une
journée. Les idées ne manquaient pas…
J’ai quitté l’équipe mais, avec l’aide d’une
autre bénévole, nous participons à la
Journée nationale, une journée pour ne
pas oublier que la misère existe, qu’elle
est quotidienne, qu’elle frappe et détruit
moralement des femmes, des enfants, des
personnes isolées, qu’il y a désormais,
installée dans notre pays, la précarité… »
À la fin de son témoignage, cette personne ajoute : « Nous pouvons trouver
des prétextes pour ne rien faire, ne pas
agir, ne pas penser. Nous pouvons rester
dans nos tranquillités. La charité n’a que
faire des discours bien conçus, élitistes.
La charité, c’est d’abord avoir un cœur,
l’ouvrir, donner de soi sans contrepartie,
sans attente, gratuitement ».
Bel exemple d’un engagement pour « être
près de ceux qui sont loin de tout ».
Marguerite Aris avec la collaboration
de Pierre-Marc Sabarros.
S’engager pour sauver des vies
« C’est le rêve de tout jeune enfant ou adolescent d’être pompier. »
à l’exemple des sapeurs pompiers. En France, ils sont environ 200 000
hommes et femmes qui vivent un engagement quotidien au service des autres.
Et à Saint-Clar ?
Ils sont vingt-et-un pompiers volontaires, dont deux femmes et parmi eux
deux infirmiers. Tous ont une profession. Ils vivent donc cet engagement en
même temps que leurs métiers.
Pour eux, solidarité, disponibilité, service ne sont pas de vains mots. C’est
le seul service public, présent jour et nuit, répondant aux divers besoins,
toujours plus nombreux dans le secours à la personne.
Conditions d’engagement
Être âgé de 16 à 55 ans - Jouir de ses droits civiques - Exercer son activité
avec obéissance, discrétion et responsabilité - remplir les conditions d’aptitude
physiques et médicales en fonction des missions exercées - Être disponible
particulièrement en journée. À Saint-Clar, certains ont la possibilité de quitter
leur travail.
La formation
Tout sapeur-pompier volontaire bénéficie d’une formation initiale, adaptée
aux missions exercées dans son centre de secours : service à la personne,
secourisme, incendie, opérations diverses. Ils ont d’un à trois ans pour se
former. Ils ne partent en intervention qu’après être formés. Tous les premiers
vendredis du mois, après le travail, ils ont une rencontre sur le maintien des
acquis, appelée manœuvre.
Témoignage de Pierre-Marc
« C’est le rêve de tout jeune enfant ou adolescent d’être pompier. Je
connaissais ce milieu, ma mère Nicole étant chef de centre avant son décès.
Ainsi en mai 2005, âgé de 17 ans et étant étudiant, j’ai pu m’engager, voulant
me donner aux autres et aimant l’esprit d’équipe.
Vous n’entendez plus la sirène… car tout pompier a sans cesse sur lui un
"sélectif" qui le prévient pour une intervention. C’est le centre de traitement
de l’alerte à Auch qui nous avertit. Pour un malaise, il faut quatre pompiers ;
pour le feu, six pompiers, pour les accidents cinq à sept pompiers. Il y a 43
centres de secours dans le département du Gers, regroupés en compagnie.
Pour Saint-Clar, c’est la Ténareze - Lomagne.
Chaque soir, sur notre logiciel d’internet, nous devons signaler notre présence
pour le lendemain. Travaillant à Condom, je fais surtout des interventions
de nuit, avec astreinte chez moi, à raison d’une semaine mensuelle car nous
sommes quatre équipes de nuit. Nous faisons environ 150 interventions par
an : 70 % de secours à la personne, 15 % incendies, 15 % accidents, plus les
opérations diverses. Nous sommes des volontaires et non des bénévoles. Nous
percevons par heure d’intervention 8 à 11 euros selon le grade de l’armée.
Le chef de centre est lieutenant, je suis sergent et très heureux d’être pompier
volontaire.
Il y a, à Lectoure, une section «jeunes sapeurs-pompiers» pour les 12 à 16
ans, le samedi matin pour apprendre les gestes qui sauvent.
Venez nous rejoindre car nous ne sommes pas assez nombreux. Nous vous
ferons partager notre passion. »
n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
4
Dossier
S’engager dans la vie
religieuse et consacrée
Témoignage de frère Jean Guerric Espiau, originaire de Montesquieu (Gers), moine de l’abbaye cistercienne
de Sainte-Marie-du-Désert, dans la Haute-Garonne, près de Cadours.
E
n octobre prochain, j’aurai la joie
de célébrer mon jubilé, c’est-à-dire
les cinquante ans de mon premier
engagement dans la vie monastique
cistercienne, après deux ans de noviciat. C’était le 7 octobre 1965, en
la fête de Notre-Dame-du-Rosaire.
Dans le chapitre de l’abbaye de SainteMarie-du-Désert, j’étais entouré de mes
anciens condisciples du grand séminaire
d’Auch, venus pour leur retraite de début
d’année scolaire. L’année suivante, ils
se joindraient aux séminaristes de la
région à Toulouse. Le regretté abbé
Paul Cantaloup, supérieur, avait été
invité à prononcer l’allocution d’usage.
L’excellent exégète qu’il était parla du
Cantique des cantiques, ce livre biblique
qui, à travers les amours d’un homme et
d’une femme, nous dit l’amour de Dieu
pour son peuple élu, pour chacun(e)
de nous. Saint Bernard, le plus connu
de nos Pères dans la vie cistercienne, a
longuement commenté ce livre.
Le premier à s’engager, c’est Dieu, qui
veut contracter avec nous une alliance
d’amour. Notre engagement n’est qu’une
réponse à cet appel. « Un témoin de
l’évangile, rappelle le pape François, est
quelqu’un qui a rencontré Jésus-Christ,
qui l’a connu, ou plutôt, qui s’est senti
connu de lui, reconnu, aimé, pardonné,
et que cette rencontre a touché en
profondeur, le remplissant d’une joie
nouvelle et donnant un nouveau sens à
la vie. » Cette rencontre, où je me suis
senti aimé et pardonné, je l’ai faite peu
avant mon départ au service militaire,
au cours de la retraite que nous suivions
au séminaire, début octobre, guidé
par un jésuite. Elle a été, je pense, à la
racine de ma vocation monastique, du
désir de m’engager pour toujours sur
cette voie, ce que j’ai fait par mes vœux
définitifs, nous disons solennels, encore
un 7 octobre, en 1968.
Cette année 2015, cinquante ans après
Vies en Lomagne n°19 - avril 2015
Frère Guerric, moine cistercien.
la promulgation du décret Perfectae
Caritatis et la fin du concile Vatican
II, l’église célèbre une Année de la Vie
consacrée. Est-ce pour regarder avec
nostalgie vers le passé ? Pour pleurer sur
les misères de notre temps, où les vocations se raréfient, où des communautés
disparaissent ?
Il est vrai que la période postconciliaire,
qui semblait ouvrir un avenir plein de
promesses, a connu, à côté de très belles
réalisations, bien des tâtonnements, des
erreurs, des défections, dans l’ensemble
de la vie de l’église, dans la vie religieuse,
dans chacune de nos vies. Nos itinéraires ne sont pas toujours rectilignes,
comme celui de notre frère Marie-Joseph
Cassant, mort en 1903 à l’âge de 25 ans
et déclaré bienheureux par le saint pape
Jean-Paul II en 2004. Jour après jour, il
s’est laissé saisir par l’amour du Christ,
dans le quotidien de sa vie monastique,
à travers les épreuves physiques et
spirituelles. Son exemple et celui de
bien d’autres saints, nous invitent à
poursuivre la route dans l’espérance
et la joie, nous sachant toujours des
pécheurs pardonnés, que le Seigneur ne
cesse d’appeler à son intimité.
Non, penser à nos premiers engagements ne doit engendrer ni nostalgie,
ni découragement. Écoutons plutôt ce
que nous écrivait tout récemment la
congrégation romaine pour la vie consacrée, se référant au pape François : « La
vie consacrée, alimentée à l’espérance
de la promesse, est appelée à continuer
le chemin sans se laisser conditionner
par ce qu’on laisse derrière soi : quant à
moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte : oubliant ce qui
est en arrière, et lancé vers l’avant, je
cours vers le but (Philippiens 3.13-14).
L’espérance n’est pas basée sur nos
forces et notre nombre, mais sur les
dons de l’Esprit : la foi, la communion,
la mission. Les consacrés sont un peuple
qui s’est rendu libre en professant les
conseils évangéliques, qui les poussent à
regarder dans la foi au-delà du présent,
et les invitent à élargir le regard pour
reconnaître un bien plus grand qui sera
bénéfique à tous ».
L’équipe de
Notre- Dame-de-Tudet-Saint-Clair
Paroisse Notre-Dame-de-Fleurance
5
Vie paroissiale
Fleurance : «  Fête de la réconciliation et B’ABBA »
P
ar un pluvieux petit matin morose
de la mi-carême, tous les enfants
du secteur Lomagne qui vont faire
prochainement leur première des communions, accompagnés de leurs parents,
se pressent au presbytère. Les enfants ont
rendez-vous pour « se réconcilier avec
Jésus. Le presbytère, peu à peu, se met
à ressembler à une ruche bruissante !
Les cinquante-cinq enfants vont se
préparer avec leurs catéchistes, à recevoir
ce sacrement de réconciliation qui, pour
certains, est « nouveau ». Tout ce petit
monde se dirige vers l’église, où les
attendent les abbés Cenzon, de Lary,
Sanon, Tognon et le père Jean-Baptiste,
chanoine, pour leur donner ce sacrement.
Un temps commun de préparation autour de l’évangile de Zachée est proposé
aux enfants. Puis chacun (y compris les
catéchistes) a pu rencontrer un prêtre.
Retour par groupe au presbytère pour
finaliser ce temps autour d’un dessin et
d’une méditation (toujours avec Zachée).
Pendant ce temps, d’autres catéchistes
accueillent la trentaine de parents pour
un « B’Abba » Mais enfin, c’est quoi un
Les parents sont prêts pour le « B’abba ».
« B’Abba » ? C’est un petit-déjeuner catéchétique convivial, afin qu’ils puissent
échanger entre eux sur la transmission
de la foi à leurs enfants.
Les parents sont arrivés « fatigués, speed,
curieux ou intimidés » ne sachant pas
« ce que l’on allait leur demander ».
Mais ils vont repartir « contents de
leur nouvelle expérience » voire même
« joyeux » après « avoir passé une
matinée formidable », on « remercie
chaleureusement » les organisateurs
(trices) ! Ils ont découvert, à travers
l’écoute de la « parabole de l’Enfant
prodigue et les échanges suscités par le
choix des jeux de cartes successifs » que
malgré des vies différentes, ils se posent
les mêmes questions et ont les mêmes
préoccupations, les mêmes idées sur les
grandes lignes de l’éducation de leurs
enfants.
Certains ont « osé » le covoiturage
Les enfants avant le départ vers l’église.
n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
6
Paroisse Notre-Dame-de-Fleurance
et sont arrivés à six : « On est
moins intimidés et on apprend
déjà à se connaître dans la voiture ».
Bien que les femmes soient majoritaires,
il y a aussi des papas… On les applaudit
bien fort et on leur demande comment
les faire venir plus nombreux ? Voici
leur souhait : « Organiser un apéritif,
avec match à la clé » et ils sont d’accord
pour « une séance de catéchèse à la
mi-temps ! » Alors oui, en voilà une
bonne idée pour l’équipe d’animation
paroissiale !
Tout le monde s’est ensuite retrouvé pour
une prière finale avec la récitation d’un
beau « Notre Père » sous la houlette
de l’abbé Charles de Lary, si heureux
d’avoir, pour un temps, retrouvé son ancienne paroisse en pleine effervescence…
que tous et toutes soient remerciés !
Les catéchistes : Annick, Brigitte,
Cécile, Chantal, Françoise, Geneviève,
Huguette, Joëlle, Josiane, Juanita,
Marie-Agnès, Marie-France, Roselyne,
Sylvie, Vicky
La prière finale.
à votre service pour organiser de nouveaux « B’Abba »
sur le thème de votre choix, s’adresser à vos presbytères respectifs
g.fourcade@gmail.com animatrice pastorale responsable des catéchistes
Lourdes, pourquoi pas moi ?
Corinne SImon/ciric
Chaque année, au mois d’août, le diocèse d’Auch
organise un pèlerinage à Lourdes pour accompagner les
malades et les personnes handicapées du Gers. Ce sont
quatre jours de partage, de joie, d’échange auprès de
tous les blessés de la vie. Tous ceux qui ont vécu cela ne
sont pas repartis tels qu’ils étaient venus. Environ 100
à 110 malades font cette démarche qui, pour certains
est la seule sortie de l’année. Mais pour cela, il faut des
accompagnants, hommes et femmes et pourquoi pas
C’est une vraie famille où l’on se sent bien !
vous ? L’Hospitalité Notre-Dame-de-Lourdes est une
grande famille, la première fois on hésite, on ne connaît
pas, qu’est-ce que je vais y faire ? Quatre jours ! C’est
long ! Et puis quelqu’un que je connais y participe déjà
et insiste pour que j’y vienne, et alors… pourquoi ne
pas essayer ? Allez, c’est décidé, j’y vais ! Et je découvre,
j’y suis accueilli (e) et bien que je sois un peu perdu(e)
dans l’espace qui nous est réservé, je sens comme une
chaleur, un accueil, c’est vrai, c’est une vraie famille où
l’on se sent bien. Je pensais que c’était uniquement à
moi d’apporter du réconfort à toutes ces personnes qui
souffrent et je m’aperçois qu’en fait, ce sont elles qui
nous apportent, c’est un échange, on communique, on
passe des moments forts. Et puis, il y a les célébrations
auxquelles on participe et qui ont été préparées par
toute une équipe et qui rejoignent le thème du pèlerinage
de cette année qui est Lourdes, la joie de la mission.
Le temps passe et c’est déjà le jour du retour, ces quatre
jours, on ne les a pas vus passer, j’ai découvert, j’ai aimé
et c’est promis je reviendrai.
Cette année, le pèlerinage se déroule du 21 au 24 août,
alors n’hésitez pas, on a besoin de vous. Et si vous ne
pouvez pas vous libérer, pourquoi ne pas y participer
financièrement, en donnant un peu, pour permettre à
ceux qui voudraient venir, et qui n’ont pas les moyens
pécuniaires, d’y participer. Merci à toutes et à tous.
Contact : Danièle Guilbert - 06 82 85 40 01
contact
Presbytère : 135, rue Pasteur - 32 500 Fleurance - Tél. : 05 62 06 11 05 - Courriel : paroisse.fleurance@wanadoo.fr
Site : http://notredamedefleurance-catho32.cef.fr
Vies en Lomagne n°19 - avril 2015
Paroisse Saint-Blaise-du-Fezensaguet-Lomagne
7
La charité,
c’est l’affaire de tous (suite)
Mardi 17 mars, un partage
de carême pour la paroisse
C’est la Société Saint-Vincent-de-Paul,
déjà présentée dans le dossier du
journal N° 18 en page 4 par Thierry
Boyer, qui était notre invitée à la soirée,
cette année. Le témoignage devant des
membres de toute la paroisse, car sept
clochers sur douze étaient représentés,
fut très instructif et émouvant. À
L’image de leur fondateur, le père
Ozanam* et sous le patronage de saint
Vincent de Paul, les « confrères » qui
sont les membres actifs de chaque
conférence (groupe de personnes), ainsi
que les bénéficiaires de cette charité de
proximité, comme Zohra, qui témoigne
très émue de sa prise en charge, sont
un écho à cette pensée du saint patron :
« J’ai peine de votre peine ! »
Thierry et Sandrine nous décrivent
toutes les formes d’aide qu’ils tentent
d’apporter à leurs frères et sœurs
dans la peine ou le besoin. Un exposé
également riche sur le travail en commun avec les autres associations, car
« personne n’est de trop pour soulager
la misère » dit Sandrine, en expliquant
que d’autres associations caritatives
ont davantage de moyens, suivant les
situations rencontrées. Ils répondent
aussi aux questions des participants :
« Tout le monde peut le faire, on
s’entraide au début et puis on prend
vite l’habitude ». Il n’y a que deux
conférences dans le Gers et pourtant
des centaines de personnes sont suivies, chaque année. C’est dire le fort
engagement de tous les membres ! Alors
après Auch et récemment Saint-Majan,
à l’initiative du père Adler, Mauvezin,
avec l’aide de la paroisse, sera-t-elle la
troisième conférence du Gers ?
*On apprend que père Ozanam est
parent éloigné de Claire de Castelbajac.
Thierry raconte le lien qu’il a avec elle
et le couvent de Boulaur où elle repose :
c’est là qu’il a reçu l’appel à aider les
plus fragiles. Avec certains, il a organisé
une chorale animée par sœur Agnès
les dimanches après-midi, un lien qui
dure, unit, rassemble…
La soirée se termine par un partage de
mets simples que chacun apportés et la
discussion se poursuit avec ses voisins
de tablée. Discrètement les enveloppes
de dons sont données à Thierry pour
son œuvre et elles sont bien sûr plus
nombreuses que le nombre de participants. Merci à tous et à la mairie
de Monfort qui a prêté la salle du
troisième âge pour cet événement.
L’équipe de rédaction
de la paroisse Saint-Blaise
du Fezensaguet Lomagne
L’accueil des participants à Monfort.
La charité, une affaire de famille.
Un partage dans la joie.
Une comédie musicale
pour Claire de Castelbajac
La comédie musicale réalisée par le
père Jean-Marie Luc sur la vie de
Claire de Castelbajac « La joie en
plein cœur » est arrivée à Paris en
décembre 2014 après une tournée en
province. Devant le succès rencontré,
avec plus de deux mille spectateurs,
elle a été rejouée en mars 2015
dans la capitale. Une soixantaine de
jeunes acteurs bénévoles chantent et
dansent sur scène encadrés par des
professionnels. Thierry Boyer de la
Société Saint-Vincent-de-Paul, nous
a annoncés, lors de la rencontre du
17 mars à Monfort, qu’un spectacle
sur le même thème, un ange
passe, serait donné à l’initiative de
l’association SSVP, à l’institut SaintChristophe de Masseube, le samedi
2 mai 2015 à 20 h 30.
n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
8
Paroisse Saint-Blaise-du-Fezensaguet-Lomagne
« En tout, aimer et servir ! »
Les offices religieux en établissements d’hébergement
Avec l’accord des personnes représentées et de l’équipe d’aumônerie, Roselyne, Odette, Monique, Daniel…,
de ces établissements, qu’il faut remercier de leur engagement, voici quelques photos et petites phrases
relevées chez certains résidents :
La salle de l’hôpital
Père Christian donne la paix
E
n 2014, devant le Parlement européen, le pape François soulignait le
lien entre la personne, la dignité
et la transcendance, car la personne
humaine est « créée à l’image de Dieu
et pour la ressemblance avec lui »
(Gn 1,26).
« On prie, on rencontre des
personnes que l’on ne voyait
plus ! » nous dit Marguerite
(dite « Margot »)
La chorale
« Oh vous savez, on prie tous les
jours, mais avec la messe il y a
la communion en plus »,
rajoute Lucienne.
Si toute vie est un parcours fait d’ombre
et de lumière, notre rôle est d’aider à ne
pas se résigner à un destin inexorable. À
Mauvezin, dans les deux établissements
hébergeant des personnes âgées, l’hôpital
local et la résidence d’Albret, l’abbé
Christian Sanon célèbre chaque mois
« Et puis on chante et j’aime
tant chanter ! » nous dit une
pensionnaire de la Résidence
d’Albret.
la messe aux résidents. Combien de ces
aînés témoignent d’une jeunesse d’esprit
qui donne de la valeur aux années qu’il
reste à vivre, avec la force de l’Espérance !
Geneviève et Marie qui assistent
régulièrement à ces messes
Les jeunes de l’aumônerie de Mauvezin
vous invitent à leur pèlerinage à Lourdes !
Notre prochain « pélé » à Lourdes
aura lieu le 30 mai 2015. Nous
profitons des pages dans ce
journal pour inviter les paroissiens
qui veulent se joindre à nous
à se faire connaître auprès des
responsables de l’aumônerie :
Nicole et Christian 05 62 06 86 45 et
07 85 80 90 36. Nous emporterons
un repas « sorti du sac » pour
pique-niquer ensemble. Les
renseignements nécessaires vous
seront communiqués
à l’inscription.
N’hésitez pas à venir
nous rejoindre. Nous
clôturerons ensemble le
mois de Marie dans un
sanctuaire rénové. Nous serons
ravis de partager cette journée avec
vous et le père Christian qui nous
accompagnera.
L’équipe d’aumônerie
Devant la grotte de Lourdes.
contact
Presbytère : 4 place du 8 mai - à Mauvezin. Tél. : 05 62 06 81 39
Courriel : paroisse.mauvezin@orange.fr - Permanences les lundis de 9 h 30 à 11 h et jeudi de 14 h à 17 h.
Vies en Lomagne n°19 - avril 2015
Église du Gers en mouvement
Rémi Roux, Scop Ethiquable de Fleurance
Le social avant le financier
Rémi Roux, 50 ans, est l’un des fondateurs de « Ethiquable »,
une société de distribution de produits alimentaires, basée à Fleurance.
N
é à Toulouse au
sein d’une famille
catholique et engagée, Rémi Roux fêtera ses
cinquante ans cette année.
Comme ses huit frères et
sœurs, dont plusieurs sont
médecins comme leur
père, Rémi a eu envie « de
faire quelque chose pour
les autres ».
Après ses études à l’école
de commerce, il a travaillé dans plusieurs entreprises, avant de racheter la « Maison de
Fleurance », avec deux
amis, en 2003. Tous les
trois ont créé, sous la
marque « Ethiquable »
une SCOP (société coopérative et participative),
dont les capitaux appartiennent aux employés,
qui se la transmettent de
salarié à salarié. Le nom
« Ethiquable » réunit les
valeurs exprimées par
les deux mots éthique et
équitable. Éthique comme
Rémi Roux défend le commerce équitable.
les principes de la morale. Équitable, comme
sont des prix plus élevés
mais destinés à aider les
petits producteurs à se
développer et à devenir
autonomes. « La SCOP
a un but plus social que
financier. Elle a été agréée
entreprise solidaire. »
Cette année, huit millions de produits, provenant du monde entier,
ont été vendus à quatre
mille magasins en France,
d’autres à Berlin et mille
en Belgique.
Le dernier projet de Rémi
et son équipe, « Paysans
d’ici », permet aux petits paysans bio de bénéficier d’une démarche
solidaire, en leur permettant d’écouler des
produits gersois issus de
l’agriculture familiale et
traditionnelle.
Bernadette Armengaud
I
allô ! Monseigneur
Vers les
périphéries…
Ce titre peut paraître un peu
bizarre, mais vous reconnaissez
une expression chère à notre pape
François lorsqu’il invite sans cesse
l’Eglise à aller vers les « périphéries
existentielles… ». Non seulement
notre Eglise n’est pas une secte coupée du monde, mais, depuis sa naissance, elle est envoyée en mission.
Tout baptisé est invité à sortir de
chez lui pour rencontrer son frère,
surtout celui qu’il ne connaît pas.
Les médias contribuent merveilleusement à ce travail. Dans le diocèse,
nous n’avons pas un réseau numérique spécifique, mais avec les journaux paroissiaux nous allons à la
rencontre de la vie. Nous sortons de
chez nous pour parler sur le terrain
avec les gens du travail, des associations, des diverses réalités gersoises,
afin de mieux nous connaître et de
mieux nous rencontrer. Merci à
toutes les équipes qui œuvrent dans
ce sens. Elles font œuvre de salut
et d’évangélisation… Bravo ! Vous
êtes dans la dynamique voulue par
le concile Vatican II lorsqu’il disait
que la presse n’a pas seulement un
objectif missionnaire, mais qu’elle
a aussi une fonction sociale importante. Alors, bonne route pour la
suite et merci de toute cette vie que
vous nous donnez comme offrande
à Notre Seigneur !
+ Maurice Gardès,
archevêque d’Auch,
le samedi 7 février 2015
billet
La loi et les cultes
La loi du 9 décembre 1905 est à relire
par les temps qui courent. Elle précise
que « la République ne reconnaît aucun culte ». Cet extrait de l’article 2
est cité par certaines personnes (élus
ou particuliers) qui se refusent à entrer dans des lieux de culte et s’insurgent contre les représentants de la
République qui osent le faire.
Que ces personnes aient des réticences à entrer dans une église, cela
peut se comprendre. Mais se référer
à l’article cité, c’est mal connaître la
loi de 1905. L’article 2 dit en effet
que « la République ne reconnaît,
ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Pour qui sait lire, il est
clair que la non-reconnaissance par
la République est une affaire d’argent
public, et non une interdiction faite à
des personnes.
« Reconnaître » et « connaître » sont
deux choses différentes. Le mot reconnaître a le sens juridique très précis d’accorder (et en l’occurrence de
ne pas accorder) un statut de droit
public. La République ne reconnaît
aucun culte, c’est-à-dire qu’elle n’accorde à aucun culte un statut de droit
public. Il n’y a donc plus de « religion
d’état », les conseils économiques des
paroisses ne sont plus des organismes
d’état, les bâtiments publics ne portent plus de signes religieux, le gouvernement n’a plus à rédiger le catéchisme (comme jadis Napoléon).
Mais cela ne veut pas dire que la
République ignore les religions et
leurs fidèles, ni qu’elle les enferme
dans les sacristies. Elle ne reconnaît
pas les cultes, mais elle a tout intérêt
à les connaître. La loi de 1905 est une
loi de libre circulation pour tous.
Jacques Fauré
mars-avril 2015 - paraboLes 32
II
Église du Gers dans la société
Villes et villages jumelés
se sentir Gersois et europé
La plupart des villes du Gers et beaucoup de villages sont jumelés avec d’autres villes ou villages de l’espace
européen. Ces amitiés durables et ces liens vivants disent que notre département se veut ouvert aux autres.
I
l semble qu’il existe environ 20 000*
jumelages entre des villes de toute l’Europe, et le Gers n’est pas en reste. Par
contre, l’origine de ces relations n’est pas
toujours la même. Pour le Gers, nous
avons choisi, sans prétendre être complet,
trois exemples différents. À Mirande, la
volonté de contacts est venue très vite,
puisque le jumelage y existe depuis cinquante ans. L’émigration italienne des
années 20 est à l’origine de contacts familiaux entre Gers et Italie, et s’est traduite par le jumelage de Ruda (région
de Trieste, nord de Venise) avec Castin
et Duran. L’exode au début de la guerre
de 39-45 a amené à Lectoure des réfugiés
alsaciens de Saint-Louis et cet événement
a donné lieu à un autre type de jumelage.
Au-delà de ces origines différentes, les
jumelages entre villes ont en commun de
pratiquer surtout des échanges socioculturels. Et comme cela se passe au niveau
de la commune, ces échanges n’ont rien
de théorique. Il s’agit plutôt de visites
sur le terrain, de partages d’expériences
et de savoir-faire dans les domaines les
plus divers. Cela se fait avec le concours
des associations locales. Il faut noter aussi
l’implication des établissements scolaires.
Et tout cela n’est pas étranger à la vocation de l’Europe, souvent évoquée par
les papes : « Réconcilier l’homme avec
son semblable, en s’acceptant les uns les
autres entre Européens de diverses traditions culturelles ou familles de pensée. »
(Jean Paul II)
Jacques Fauré
* À consulter : www.twinning.org
du Conseil des communes et régions
d’Europe
MIraNDe
50 ans de jumelage
LeCToUre eT saINT-LoUIs
Début juillet 1965,
quatre villes d’Europe
sont
devenues
jumelles sous la halle de
Mirande : se sont retrouvées Korntal près
de Stuttgart, Tubize
près de Bruxelles, San
Mauro Torinese près
de Turin. Dans les
années 90 viendra se
joindre L’Eliana près
de Valencia. Cinquante
ans de rencontres, tout
particulièrement avec Journée de l’Europe à Mirande en 2012.
les scolaires des écoles On échange… autour de produits locaux.
primaires, du collège
et des deux lycées. Des jeunes sont allés faire chez les uns et les autres des
« eurostages » : dans la restauration, le petit artisanat, dans des garages et
autres services. Il y a eu des échanges entre associations : pompiers, anciens
combattants, clubs, activités culturelles diverses. Des relations durables entre
les générations et les personnes, dans l’amitié, et jusqu’à des mariages.
2015 est l’année du cinquantenaire. La semaine précédant la journée de l’Europe, des activités seront proposées : marchés européens, des « Europiades »
avec des activités sportives, divers ateliers. Et le samedi 2 mai une grande
journée européenne à la salle Beaudran rassemblera la population et des personnalités avec des danses, un repas festif, de la musique.
Gérard Marcadet
paraboLes 32 - mars-avril 2015
après l’exode de 19
Septembre 1939. Après huit jours d’errance, 3 000 réfugiés de Saint-Louis
(Haut-Rhin) entassés dans des wagons à
bestiaux, arrivent en gare de Lectoure. La
population lectouroise met tout en œuvre
pour les accueillir le mieux possible. Les
repas sont servis sous la halle aux grains,
la municipalité de Saint-Louis s’installe
dans une maison rue Nationale. Malgré
les différences de culture et de langage, des
liens étroits se créent, plusieurs mariages
seront célébrés plus tard. Après l’armistice, les réfugiés retournent à Saint-Louis
occupée par les Allemands. Quelques
jeunes refusent de partir et s’engagent
dans la résistance.
En 1979, création à Saint-Louis de l’association des amis de Lectoure, et dans notre
ville, celle des amis de Saint-Louis. C’est le
début de nombreux contacts et d’échanges
entre les populations, notamment par
trains spéciaux, en 1980 vers Lectoure,
l’année suivante vers Saint-Louis. En
1984, c’est le 40e anniversaire de la libération de Saint-Louis.
Par la suite, les deux associations continuent ces contacts : repas choucroute à
Église du Gers dans la société
éen
L’Espagne aussi a des villes partenaires
de communes gersoises,
dont Ampuero jumelée avec Éauze.
Dossier réalisé par Joseph Bec, Jacques Fauré, Claude Baudé, Gérard Marcadet
DUraN eT CasTIN
939
Jumelage européen avec ruda
Échange de cadeaux entre les présidents des comités
de jumelage de Saint-Louis et de Lectoure.
Lectoure, repas gascon à Saint-Louis avec
daube ou cassoulet. Mais aussi : expositions, échanges scolaires, théâtre, marchés
de Noël, etc.
Des liens personnels très forts ont permis
de maintenir la relation entre nos deux
cités à travers les divers changements
politiques.
Propos recueillis par Claude Baudé
Le jumelage entre Castin et
Duran en France et Ruda
en Italie (Frioul) existe depuis 2000. À l’origine, des
habitants de Duran, descendants d’émigrants italiens
des années 20, rendaient
régulièrement visite à leur
famille dans la commune
de Ruda. De là est née l’idée
d’un jumelage, avec les tra- En 2014, Oreste Ulian est devenu membre d’honneur
vaux d’un comité, présidé de l’association nationale des partisans d’Italie.
par Gérard Grossac et Joël De g. à dr. Gilbert Ulian, ancien maire de Duran,
Dabezies, qui ont abouti son père Oreste, Palmina Miam, maire de Ruda.
aux cérémonies officielles
de jumelage, du 14 au 17 juillet à Ruda et du 25 au 29 août à Castin et Duran.
Le jumelage avec Ruda se veut partie prenante d’une véritable politique européenne, invitant les collectivités locales à participer au maintien de la paix. Les
rencontres du jumelage sont l’occasion de manifestations où la population est
largement présente, avec la participation des association locales. Rencontre
musicales, échanges autour de l’environnement, rencontres entre jeunes sportifs, visites diverses, cours d’italien, etc. Ces rencontres ont lieu tous les deux
ans, et l’année intermédiaire est occupée par un voyage découverte soit en
France, soit en Italie (cette année en Toscane début mai). Il faut noter aussi, en
2006, la soirée mémorable où italiens et français ont vécu ensemble la finale du
Mundial qui opposait leurs équipes nationales.
Jacques Fauré
mars-avril 2015 - paraboLes 32
III
IV
Église du Gers dans son temps
brèves diocésaines
b’abba
B’abba est un outil catéchétique
convivial qui permet de parler
ensemble de la foi. Dans une
ambiance sereine et détendue, on
découvre des récits de la Bible
réactualisés afin de mieux discerner
la présence de Dieu dans ce monde.
On y parle aussi de l’éducation des
enfants, de la souffrance, de la fin de
vie, etc.
Contact : Bernadette Coustham :
bernanet@orange.fr
09 81 99 77 83
Geneviève Fourcade :
06 17 07 93 37
g.fourcade@gmail.com
Joëlle Portello : 06 43 15 02 80
joelle.portello@orange.fr
emmaüs
L’association Emmaüs Gers
Gascogne a besoin de bénévoles.
Pour réagir devant la souffrance
et l’exclusion des pauvres, devenez
aujourd’hui « amis d’Emmaüs ».
Communauté Emmaüs Gers
Gascogne « Lamothe » RN 21
Auch. Tel : 05 62 63 36 02
emmausgersgascogne@orange.fr
pèlerinages diocésains
2015
• Lourdes, dimanche 23 août :
journée diocésaine avec les malades
handicapés
• La Turquie « Sur les pas de saint
Paul » du 2 au 11 septembre
• La Croatie, du 25 septembre au
3 octobre.
Contact : service diocésain des pèlerinages. JeanPierre Roussel. Lieu dit
Guinlet. 32800 Eauze - Tél. :
05 62 09 94 54/06 20 66 75 25
pelerinagesdiocesainauch@
orange.fr
Vie consacrée
La commission diocésaine de la vie
consacrée propose :
• jeudi 12 mars, journée doctrinale
chez les Petites Sœurs des pauvres,
« Consacrées du diocèse qui
sommes-nous ? »
• dimanche 26 avril, journée
diocésaine festive de la vie
consacrée, avec messe présidée par
Mgr Gardès, cathédrale d’Auch,
15 h 30.
site Internet du diocèse :
http://auch.catholique.fr
paraboLes 32 - mars-avril 2015
Les mots de la foi
Descendu aux enfers
«e
nfer » vient du mot latin
« infernus », profondeur,
lieu destiné aux supplices
des condamnés. Dans le langage courant, le mot évoque des situations angoissantes ou des souffrances sans issue. Il refait surface actuellement dans
des récits littéraires ou historiques.
Beaucoup de religions ont placé le
séjour des morts, sous terre, dans les
profondeurs.
Dans la religion chrétienne, le mot désigne l’aboutissement d’un refus volontaire et absolu de Dieu, et de tout
secours offert par lui ; une auto exclusion définitive de la communion avec
lui. « Celui qui n’aime pas demeure
dans la mort. »
Dans le credo nous affirmons que le
Christ, après la mort sur la croix, est
« descendu aux enfers ». L’enfer est un
état et non un lieu. Mort pour nos péchés, le Christ a connu réellement l’état
de mort. Il est « descendu » dans les
profondeurs de l’humanité que l’Écriture appelle enfer, (ou shéol). Jésus est
venu libérer les âmes saintes qui attendaient leur libérateur. Il n’est pas
descendu aux enfers pour délivrer les
Icône orientale de la descente de Jésus
aux enfers.
damnés, ni pour détruire l’enfer, mais
pour libérer les justes qui l’avaient précédé. L’acte de salut opéré par le Christ
n’excepte aucun vivant, toutes les vies
avant et après lui, sont récapitulées dans
l’acte d’amour du Christ, « il reviendra
dans la gloire pour juger les vivants et
les morts ».
La descente de Jésus aux enfers est l’accomplissement jusqu’à la plénitude de
l’annonce évangélique du salut.
Claude Baudé
découverte
Le pigeonnier de Jordanis, à auch
Le pigeonnier de Jordanis porte la date de 1774. Il
est peut-être le dernier pigeonnier daté de la région,
le droit de colombier ayant été aboli par un décret
du 4 août 1789. Jusque-là, le droit de colombage
était réservé aux seigneurs, propriétaires de terres
nobles.
Le pigeonnier de Jordanis est un bâtiment en
pied, indépendant de toute autre bâtisse, très bien
conservé et entretenu comme il se doit par la famille
de Pierre Esquerré. D’une surface couverte de
60 m², en hexagone, ses murs sont en pierre et il est
inscrit sur la liste des monuments historiques depuis
1973.
Les bandeaux bien visibles sont des obstacles,
interdisant l’accès aux prédateurs. Le premier rang Jordanis et son pigeonnier
se trouvent à l’est d’Auch,
enduit de matériau lisse est éloigné du sol de 3 à
4 mètres pour protéger les pigeons, des belettes,
chemin du Haget.
fouines, rats et autres.
Outre cette protection, des pierres arrondies sur l’extérieur empêchent l’accès
aux lucarnes d’envol, côté soleil levant.
Les propriétaires accueillent avec gentillesse et un peu de fierté, des groupes
de marcheurs amoureux du patrimoine gascon.
Colette Sabathé
Vie des paroisses
13
carnet
Sépultures
« Dieu donne la vie pour toujours. »
Paroisse Notre-Damede-Fleurance
Fleurance
• 2 février, Brigitte Calderon 80 ans.
• 5 février, André Daries 90 ans.
• 9 février, Maurice Castadere
70 ans.
• 13 février, Roland Lille 83 ans.
• 25 février, Pierrette Bayles 83 ans.
• 25 février, Pierre Dugros 89 ans.
• 26 février, Yvonne Mascarade
95 ans.
• 27 février, Raymonde Dubois
94 ans.
• 2 mars, Lucienne Tounique 91 ans.
• 2 mars, Geneviève Unusic 92 ans.
• 4 mars, Jeanne Verdier 93 ans.
• 6 mars, Fernande Allegranza
94 ans.
• 6 mars, Anita Upherte 89 ans.
• 10 mars, Adorine Soro 91 ans.
• 11 mars, Jeanne Cantaloup 87 ans.
• 13 mars, Élie Los 92 ans.
• 13 mars, Véronique Hombrouckx
49 ans.
• 16 mars, Alice Oulès 97 ans.
• 21 mars, Roger Lacoste 96 ans.
• 25 mars, Anna Bozza 97 ans.
• 25 mars, Paul Sillières 93 ans.
• 26 mars, Maria Yuste 84 ans.
Montestruc
• 2 février, Yvette Lannes 94 ans.
• 19 mars, Yvette Carême 90 ans.
• 26 mars, Yvette Saint-Laurent
84 ans.
Castelnau d’Arbieu
• 3 février, Jean Magnié 72 ans.
Notre-Dame-de-Gaillan
• 10 février, Jean Brembilla 74 ans.
Saint-Brès • 11 février, Marie-Jeanne Caubet
100 ans.
• 14 février, Martine Etcheverry
63 ans.
• 11 mars, Eva Lacourt 95 ans.
Tourrenquets
• 17 février, Marie-Chantal Grazide
51 ans.
Crastes
• 17 février, Guy Valette 49 ans.
Sainte-Radegonde
• 25 février, Elodie Benazet 101 ans.
La Sauvetat
• 3 mars, Éliette Odorico 88 ans.
Roquefort
• 3 mars, Germaine Cortade 92 ans.
Pis
• 5 mars, Michel Lerda 64 ans.
Lagarde
• 10 mars, Émile Galli 80 ans.
Mirepoix
• 10 mars, Francis Pommies 72 ans.
Tourrens
• 23 mars, Éloi Cassé 94 ans.
Maravat
• 27 mars, Yvonne Fourcade 87 ans.
Brugnens
• 27 mars, François Mingous 88 ans.
Paroisse Saint-Blaisedu-Fezensaguet-Lomagne
Sérempuy
• 4 février, Jacky Dutilleul, 74 ans
Mauvezin
• 9 mars, René Labédan, 90 ans
• 16 mars, Madeleine Leroy née
Castet, 87 ans
• 25 mars, Ferdinand Steen, 90 ans
Bouvées
• 18 mars, Maurice Faget, 94 ans
Paroisse Notre-Damede-Tudet Saint-Clair
Bivès
• 2 février, Gilberte Saint-Amans,
Castéron
• 11 mars, Bruno Vanzetti, 84 ans
Estramiac
• 23 mars, Nicolas Daubas, 51 ans
Gaudonville
• 7 mars, Jean-Marie Magnain,
60 ans
Isle-Bouzon
• 10 février, Marcel Giraud, 84 ans
• 3 avril Christian Constantinople,
67 ans
Saint-Clar
• 24 février, Maria Juarez, 94 ans
Saint-Créac
• 4 mars, Maurice Dirat, 69 ans
Tournecoupe
• 27 février, Jean Audisio, 95 ans
Paroisse
Saint-Jacques-en-Lectourois
Castet-Arrouy
• 2 avril, André Pouches, 86 ans
Gimbrède
• 4 mars, Catherine Lenoble, 59 ans
Lagarde-Fimarcon
• 2 avril, Henri Pasini, 68 ans
Lectoure
• 7 février, Renée Nascimbene,
70 ans
• 9 février, Maria PolleseL, 98 ans
• 10 février, Robert Segrestan, 89 ans
• 17 février, Sarah Lasseran, 92 ans
• 20 février, Annie Lhospital, 87 ans
• 5 mars, Marcel Mayor, 83 ans
• 9 mars, Louis Verdun, 91 ans
• 10 mars, Jean-Baptiste Deganuto,
83 ans
Mas d’Auvignon
• 27 février, Sylvie Lauze, 88 ans
Miradoux
• 13 mars, Jeanne Lacour, 101 ans
Plieux
• 21 mars, Raymond Biraud, 81ans
Pouy-Roquelaure
• 5 février, Raymonde Long, 85 ans
Saint-Avit
• 13 février, Joséphine Quattrin,
102 ans
Saint-Martin-de-Goyne
• 24 février, Christiane Baldassari,
76 ans
Sainte-Mère
• 26 février, René Calestroupat,
87 ans
• 28 février, Andrée Kozlowski,
99 ans
• 12 mars, Lucette Fave, 90 ans
Terraube
• 25 février, Léa Irague, 95 ans
• 17 mars, Maria Fabre, 97 ans
POMPES FUNÈBRES
Bayard Service Régie
Fleuriste décorateur
160, rue de la sur - 31700 Beauzelle
10, rue de la République 32120 Mauvezin
✆ 05 62 74 78 26
Fax 05 62 74 78 21
05 62 06 94 11
BALEUR
pompesfunebresbaleur@orange.fr
RUE DES JUSTICES
Galerie MARCHE U
32120 MAUVEZIN
Tél. 05 62 06 92 20
Fax 05 62 06 94 87
n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
14
Vie des paroisses
calendrier des messes
Notre-Dame-de-Fleurance
Messe à Fleurance tous les
dimanches et fêtes à 10 h 30
Messe dans le rural : le samedi
à 18 h 30 et le dimanche à 9 h 00
JUIN
Samedi 6 juin
Le samedi messe anticipée à 18h
• Bajonnette
Dimanche 7 juin
• Réjaumont
Samedi 13 juin
• Lagarde
MAI
Samedi 2 mai
Dimanche 14 juin
• Taybosc
• Pas de messe dans le rural
Fleurance – première des communions
• Sainte-Radegonde
• Biane
Dimanche 3 mai
Samedi 20 juin
Samedi 9 mai
Dimanche 21 juin
• Saint-Brès
• Maravat
Dimanche 10 mai
Notre-Dame-de-TudetSaint-Clair
Samedi 27 juin
• Mirepoix
Jeudi 14 mai – Fête de l’Ascension
• Fleurance 10 h 30
Sauf le 30 mai
25 avril à Sérempuy
2 mai à Solomiac
9 mai à Sarrant
16 mai à Sainte-Gemme
23 mai à Saint-Antonin
6 juin à Bouvées
13 juin à Mansempuy
20 juin à Avensac
27 juin à Homps
• Puységur
Dimanche 28 juin
• Miramont-Latour
Saint-Blaise-du-FezensaguetLomagne
Messes le dimanche
(sauf mention spéciale)
Tous les dimanches :
Saint-Clar : 10 h 30
(sauf mention spéciale)
• Sainte-Christie
Le dimanche et les jours de fêtes
19 avril
Samedi 16 mai
• Cadeilhan
• Pauilhac
Dimanche 17 mai
Samedi 23 mai
Dimanche 24 mai
Samedi 30 mai
• Monfort 9 h 30
• Mauvezin 11 h
Sauf le dimanche 7 juin, messe
de communion et profession de foi,
à 10 h 30 à Mauvezin
Dimanche 31 mai
Messes en semaine
• La Sauvetat
Lundi 25 mai
• 10 h 30 Lamothe Endo
• Lalanne
• Pas de messe dans le rural
Peinture • Vitrerie
PaPiers Peints
reVêtements de façades
iBre Jean-Claude
tél. 05 53 48 08 44
Port. 06 21 75 33 88
à la chapelle de Mauvezin :
Mardi, mercredi, vendredi
et samedi à 8 h 30
Jeudi à 18h à l’église Saint-Michel
Froid
Climatisation
ÉleCtriCitÉ
tél. 05 62 06 29 54
Chemin de Las-Laquès - 32500 Fleurance
E-mail menastori@wanadoo.fr
Site www.menastori.fr
sarl
• 10 h 30 : Mauroux
avec la FNACA
10 mai
• Saint-Clar
Bénédiction des orgues
par monseigneur Gardès.
Jeudi 14 mai : l’Ascension
• 10 h 30 : Magnas
Dimanche 14 juin
• Tudet à 10 h 30
Cars teyssié
Excursions - Tourisme
France - Étranger
Lectoure - FLeurance
✆ 05 62 06 28 76
Fax 05 62 64 28 66
Providence DESBARATS
17, rue Alexandre Laffont
32500 FLEURANCE
7j/7 et 24h/24
Tél. 05 62 05 64 27
teyssietransports@orange.fr
École St-JoSeph - École St-laurent
Cuvée fûts de Chêne
vin de pays - Côtes de GasCoGne
32480 Berrac
Tél./Fax 05 62 28 83 40
ImmaCulée
ConCeptIon
• Maternelle
• Primaire
• Garderie - Étude
jusqu’à 18h.
Collège
St-JoSeph
lyCée
St-Jean
• 6e à 3e
• Demi-pension
• Externat - Internat
• Séries L, ES, S
• Demi-pension
• Externat - Internat
8, rue Ste-Claire
1, rue Abbé-Tournier
Ch. de Lamarque
lectoure tél. 05 62 68 81 08
Magasin ouvert du mardi au dimanche
47 rue Nationale
32700 Lectoure
05 62 29 26 73
www.saintjosephlectoure.com
ÉCole St-laurent
• Maternelle
• Primaire
• Garderie - Étude
jusqu’à 18h.
48, rue Jean-Jaurès
Tél. 05 62 06 12 25
Collège St-JoSeph
• 6e à la 3e
• Demi-pension
• Externat
Rue Ramon
Tél. 05 62 06 13 96
Fleurance
www.saintjosephfleurance.com
kOAgyGet vous ?tv 05 62 74 78 26n
Vie des paroisses
15
calendrier des messes
Dimanche 21 juin
• Saint Clar, messe des familles avec
le verre de l’amitié
Dimanche 28 juin
• Mauroux
Rural 11h :
24 mai Pentecôte
AVRIL
26 avril
31 mai
• 10 h 45 Cathédrale, une seule
Messe pour toute la Paroisse
• Sempesserre
Pas de messe dans le rural
Saint-Jacques-en-Lectourois
MAI
3 mai
JUIN
7 juin
• Castéra-Lectourois
• Castet-Arrouy, Esclaux
• 10 h 45 Cathédrale
premières communions
• 11h Larroque-Engalin
• 10 h 45 Cathédrale de Lectoure :
Professions de foi
• 10 h 45 Cathédrale confirmations
• 11h Flamarens
10 mai
Tous les samedis : 18 h 00 :
Saint-Esprit
Tous les dimanches :
• 8 h 30 : Providence
• 9 h 00 : Carmel
• 10 h 45 : Cathédrale
14 mai Jeudi de l’Ascension
17 mai
21 juin
• Saint-Avit-Frandat
27 juin
• Mas d’Auvignon
Retrouvez tous ces horaires de messes sur le site Messe Info :
http://egliseinfo.catholique.fr
Corinne SImon/ciric
ATTENTION ! En raison de problème de santé de nos prêtres âgés
au service de nos paroisses, et du
départ de l’abbé Commenges pour
Condom (l’abbé Cenzon assurant
aussi l’aumônerie du Carmel),
nous n’avons prévu qu’une seule
messe par dimanche dans le rural
pour ce trimestre. Merci de votre
compréhension.
• Marsolan
14 juin
Sylvie et éric GRANDé
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et de 14 h 30 à 19 h
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n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
16
Paroisse Notre-Dame-de-Tudet-Saint-Clair
Culture au cœur de Saint-Clar
La médiathèque : bilan très positif
Depuis son ouverture en 2012, la fréquentation de la médiathèque est en hausse,
pourquoi un tel succès ?
Les enfants à la médiathèque écoutent le conte.
I
nstallée dans l’ancien presbytère
rénové, la nouvelle médiathèque vise
plusieurs objectifs qui expliquent son
développement : être un lieu de culture,
un lieu d’accueil et un lieu de vie.
Un lieu culturel ouvert à tous
En effet, avec plus de 760 adhérents en
2014, tous les âges sont représentés.
On compte cependant une majorité
d’adultes, 61 %, malgré la gratuité de
l’abonnement jusqu’à 18 ans.
Le succès se remarque aussi dans l’origine
des abonnés. Si 67 % viennent de St Clar
et de son canton, la médiathèque attire
également les habitants des départements
limitrophes du Gers et quelques lecteurs
parisiens…
Pour intéresser un vaste public, Florianne
Garonne, bibliothécaire, précise : « la
médiathèque a développé des partenariats avec différentes structures telles
que la Médiathèque départementale du
Gers, l’ACLED de St Clar, le Musée
Vies en Lomagne n°19 - avril 2015
de l’école, la ludothèque de Fleurance,
l’office du tourisme, la maison de retraite
et la librairie-tartinerie de Sarrant ».
Une association, « les Amis de la médiathèque », a été créée et permet le
fonctionnement de ce lieu culturel
grâce à la participation active de bénévoles qui aident lors des animations.
« N’hésitez pas à venir nous rejoindre !
Nous sommes toujours à la recherche
de personnes volontaires… sans les
bénévoles, les activités sont limitées »
ajoute F. Garonne.
Un lieu d’accueil et de vie
L’accueil des enfants
• dans le cadre scolaire du mercredi
matin
• pour les cours d’anglais des 5-8 ans
tous les 15 jours
• pour écouter des contes, participer
à des ateliers, admirer un spectacle de
marionnettes…
L’accueil des adolescents et des adultes :
• ateliers autour de la BD
• conversations en espagnol, en anglais
• formation à l’informatique
• ateliers d’écriture
Le succès de la médiathèque est également dû à son cadre agréable, lieu
de vie, espace de rencontre. Certaines
personnes n’hésitent pas à pousser la
porte et à s’installer confortablement
pour lire, parler de leurs lectures, écouter
de la musique, utiliser la wifi ou les
ordinateurs car on s’y sent « comme chez
soi ». La consultation des documents sur
place reste libre et gratuite.
« Soyez curieux, la médiathèque se fait
par vous et pour vous » nous rappelle
Mme Garonne. Alors, n’hésitez pas,
poussez la porte vous aussi, en lecteur
curieux ou en futur bénévole désireux
de donner de son temps.
Anne Rouzaud avec l’aimable
collaboration de Florianne Garonne
Paroisse Notre-Dame-de-Tudet-Saint-Clair
17
Le bénévolat dans la vie associative
Le club Bon Accueil à Saint-Clar
A
ssociation régie par la loi du
1 er  juillet 1901, le club Bon
Accueil est affilié à la Fédération
départementale du Gers « GénérationMouvement », appelé auparavant « les
Aînés ruraux ». Le siège est à Auch, à
la Mutualité sociale agricole.
« En dehors de toute idéologie politique,
philosophique ou religieuse, quels que
soit le sexe, la race, la nationalité des
personnes, le club a plusieurs objectifs :
- d’aider les adhérents à lutter contre
l’isolement.
- de favoriser leur maintien à domicile.
- de favoriser le rapprochement des
générations.
- de participer à l’animation de la vie
communale dans le respect des convictions de chacun.
- d’organiser des déplacements, voyages,
activités et manifestations dans l’intérêt
des membres.
- d’organiser des actions de solidarité, de
loisirs, culturelles et sportives. » (Statuts
du club).
Les activités du club
sont nombreuses et variées
- Les lundis et les vendredis de 14 heures
à 16 heures se déroule la marche. Vous
pouvez vous joindre à ce groupe en les
retrouvant au monument aux morts,
bâtons en mains… Dix marcheurs vous
accueilleront avec joie. Ces marches
sont adaptées à un public le plus large
possible, autour de Saint-Clar.
- Les mercredis de 14 heures à 15 h 30,
à la salle du club, vingt-deux choristes
se retrouvent pour apprendre de nouvelles chansons, répéter et préparer des
concerts, animation dans des maisons
de retraite.
Le mardi 21 avril, au Mouzon à Auch,
rencontre de toutes les chorales du
département.
Vous aimez chanter, vous détendre, vivre
l’amitié, venez nous rejoindre. Notre chef
de chœur, Jean-Claude Bouffil, espère de
nouveaux choristes.
- Tous les jeudis de 14 heures à 17 heures,
dans la salle très accueillante du club,
jeux de société, plusieurs tables pour la
belote, le scrabble etc.
- Les premiers mardis du mois : initiation
à l’informatique.
- Tous les samedis matin (sauf pendant
les vacances scolaires) onze personnes
sont inscrites pour l’aquagym à Lavit
de Lomagne. Nous faisons cette activité
avec le club de Mauvezin.
Des actions de solidarité. Chaque année,
est organisée la « Fête humanitaire »
avec la participation des chorales de
l’inter club et les danseurs d’Urdens, au
profit de diverses associations. En 2014,
ce fut pour l’association « Handicap
auditif » du Gers et pour le centre des
enfants handicapés de Roquetaillade.
Chaque association a reçu 1 300 euros.
- Fin novembre une quinzaine de personnes du club participe à la collecte de
la Banque alimentaire à l’Intermarché
de Saint-Clar.
Le repas des anniversaires
Chaque trimestre, c’est dans la joie
que ces dames repartent avec une jolie
plante et ces messieurs avec une bonne
bouteille de vin… pour avoir vieilli d’un
an ! Une animation est prévue : chants,
danses, lotos, etc.
Des voyages
Certains sont d’un jour comme le 9 juin :
le petit train d’Artouste dans les Pyrénées.
Du 6 au 12 juillet 2015 : Tour de
Bretagne.
Venez nous rejoindre.
Marguerite Aris
Des moments d’amitié, de partage et de détente.
n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
18
Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois
Témoignage d’une catéchumène
- Comment et pour quelles raisons
vous est venue l’idée de demander
le baptême ?
- Je ne parlerais pas d’une idée mais
plutôt d’un besoin voire d’une cohérence, entre ce que je ressens, ce que
je fais déjà, comme aller à l’église ou
prier, et ce que cela représente : une vie
chrétienne dans laquelle je fais mien le
Credo en me confiant à Dieu.
J’ai commencé à penser réellement à me
faire baptiser quand j’ai rencontré le
prêtre qui a célébré notre mariage. J’ai
beaucoup de chance d’avoir croisé son
chemin, car c’est sa qualité d’écoute et
son ouverture d’esprit qui m’ont permis
d’appréhender la religion catholique et
l’idée de demander le baptême. Ensuite
les épreuves douloureuses que j’ai
traversées m’ont montré que je trouvais
de la force dans ma croyance en la vie
éternelle, finalement la base du baptême.
À chaque grossesse je disais que je me
ferai baptiser avec l’enfant à naître…
sans le faire. Finalement la jeunesse, l’assiduité et la ferveur de la communauté
catholique de Lectoure m’ont aidée à me
lancer dans la préparation au baptême.
- Quel est votre parcours ?
Dans la vie et par rapport
à la religion ?
- Née au sein d’une famille athée,
de parents baptisés, j’ai pourtant le
sentiment d’avoir été élevée dans des
valeurs chrétiennes, d’amour, de respect,
de joie, de justice, et de courage.
Me marier à l’église et baptiser mes
enfants n’ont jamais fait de doute pour
moi.
Mon intérêt et mes questionnements
sur la foi sont d’ailleurs très anciens,
puisque dès le primaire, je cherchais
un missel pour apprendre le Notre
Père et le Je vous salue Marie, et je ne
comprenais pas pourquoi je n’allais pas
au catéchisme. J’ai été gardée par une
dame très pratiquante qui me chantait
des cantiques, et me parlait souvent de sa
foi et de ses attentions pour son église.
Adolescente, je suis restée attentive
à mes amis catholiques pratiquants,
dont je partageais les valeurs ; il ne me
manquait plus que de découvrir l’amour
de Dieu, et le message du Christ.
Je pense que mon goût pour le chant
Vies en Lomagne n°19 - avril 2015
Corentine et son parrain Frédéric Pagnacco.
classique m’a aidé à prier, et à rentrer
dans les églises. J’ai ainsi découvert que
je m’y sentais bien.
Aux côtés de mon mari, je me suis
réjouie d’approfondir la foi chrétienne,
et une raison de me rendre à la messe.
Si j’ai commencé par les dates symboliques comme Noël, Les Rameaux, ou
Pâques, je m’y suis rendue ensuite plus
régulièrement, jusqu’à devenir celle qui
rappelle l’horaire le dimanche matin.
- Comment êtes-vous entourée ?
Que vous apporte cette préparation
au baptême ?
- Je suis entourée par quatre personnes
et monsieur l’abbé David Cenzon. Mes
accompagnateurs sont tout simplement
exceptionnels. Et c’est une grâce qu’ils
aient été mis sur ma route. Leur foi n’est
pas seulement sincère et profonde, elle
est aussi réfléchie. En cela, ma préparation à leur côté est une chance. Cette
étape et les réunions qui la jalonnent
m’apparaissent parfaitement indispensables en termes de connaissance et
d’approfondissement des notions de la
foi chrétienne.
- Comment se passe-t-elle
concrètement ? Le temps,
les réunions…
- Nous nous réunissons une fois par
mois. Après avoir pris des nouvelles
des uns et des autres, et nous être un
peu restaurés, nous échangeons sur
le sujet proposé au préalable. Mes
accompagnateurs me font l’honneur
de prendre le temps de réfléchir au
thème choisi avant de venir. Après des
éclaircissements, ou des explications
précises et liturgiques, viennent ensuite
des témoignages, toujours très forts
en émotions, car alors chacun se livre.
Enfin, nous finissons par une prière
commune, avant de nous quitter au
bout de 2 h 30 voire 3 heures d’échanges.
- Comment vous sentez-vous
à l’approche de la célébration ?
- J’ai hâte ! J’ai d’abord craint de ne pas
savoir à quoi m’attendre, et j’ai regretté
de ne pas avoir déjà participé à une vigile
pascale, comme nous l’avez proposé
notre prêtre de famille. Maintenant je
me dis qu’ainsi chaque moment sera une
découverte. Tant le feu sur le parvis que
l’entrée progressive, la lecture des textes,
et le baptême que je découvrirai le samedi 4 avril au soir avec la communion
et les dons de l’Esprit saint, entourée
de mes proches, et de mes merveilleux
accompagnateurs. Un grand moment
de joie à venir et à partager.
Corentine Quéméré
Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois
19
Merci Mireille !
Fête de départ pour Mireille, après des années d’engagement auprès du Secours catholique.
C
’était un mardi de janvier, un mardi
ordinaire pour la plupart, mais un
mardi particulier pour l’équipe du
Secours catholique de Lectoure.
Ce jour-là, nous souhaitions remercier
Mireille Tombu notre doyenne pour ses
très nombreuses années d’engagement
à nos côtés.
Pensez donc, Mireille notre nonagénaire
souhaitait « faire valoir ses droits à la
retraite » ! Quelle idée !
Monsieur le curé a accepté de nous
héberger au presbytère et avait même
eu la délicate attention de chauffer la
Artisans, commerçants,
écoles, entrepreneurs...
faites-vous connaître,
contactez-nous
au 05 62 74 78 26
salle depuis la veille. Nous nous sommes
retrouvés une trentaine d’amis, avec
monsieur le curé, vers 16 heures pour
entourer Mireille et tirer les rois.
Différents types de galettes étaient
représentés, selon la recette préférée de
chacune de celles qui ont mis à profit
leurs talents de pâtissières.
Bien sûr le cidre, le vin blanc et le jus
de fruit ont coulé à flot.
En l’absence de Denise Castadère,
notre présidente (grippée), Huguette
Berthomieu a remis une belle plante
et des gâteries, avec les remerciements
de l’équipe, à notre invitée d’honneur.
Puis nous avons assisté à la projection
de photos du dernier défilé de mode du
Secours catholique.
Mireille nous a remerciés et rassurés en
nous disant qu’elle continuerait à venir
de temps en temps nous dire bonjour à
la boutique.
Voilà un bel après-midi de partage et
de convivialité, Merci Mireille pour
votre engagement et votre immense
gentillesse.
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n°19- avril 2015 Vies en Lomagne
20
Paroisse Saint-Jacques-en-Lectourois
Le premier engagé
N
ingram
ous approchons de la semaine
sainte. Saint Luc nous dit que
Jésus « prit résolument le chemin
de Jérusalem » (9, 51). Et, en relisant la
Passion, nous allons voir comment « Il
nous aima jusqu’à la fin » (Jn 13, 1) en
donnant sa vie pour nous.
Parler d’engagement, n’est-ce pas
d’abord contempler le Seigneur, lui qui,
« de condition divine… est devenu semblable aux hommes… jusqu’à la mort
et le mort sur une croix » ? (Ph.2). Car,
« au commencement », Dieu, le premier,
s’est engagé dans le monde, d’abord en
le créant, puis en s’y incarnant : « Le
Verbe s’est fait chair, il a demeuré parmi
nous ». Nos engagements, grands ou
petits, ne sont jamais qu’une réponse à
cet engagement originel. C’est pourquoi
ils peuvent être tenus. Il est urgent de
bien le comprendre et de le dire.
Parmi toutes les crises que notre époque
peut dénombrer, il y a, avouons-le,
celle de l’engagement. En tous les
domaines : mariage, vie religieuse ou
sacerdotale, responsabilités politiques,
etc. Pourquoi ? Sommes-nous donc
plus volages, inconstants, désabusés
qu’autrefois ? Idéaliser le passé est une
tentation récurrente. Nous ne sommes
sans doute ni meilleurs, ni pires que nos
pères. Peut-être, simplement, avons-nous
peur.
L’homme du XXIe siècle, s’il n’est pas
nécessairement clairvoyant, est doté
d’une forme de lucidité sur ses faiblesses, son insuffisance, ses lâchetés.
« Comment peut-on s’engager pour la
vie aujourd’hui ? », entend-on souvent.
C’est une bonne question ! S’y dérober
en affirmant : « Parce qu’on l’a toujours
fait ! », est un peu court.
Ma seule réponse : parce que, Lui, le premier, s’est engagé. Quand je m’engage,
c’est Lui, d’abord, qui s’engage. Si je ne
compte que sur mes forces humaines,
j’ai bien raison de trembler ou de faire
marche arrière. Prendre des risques,
voire jouer sa vie, s’aventurer jusqu’au
bout dans une voie inconnue, en suis-je
capable ? De moi-même, rien n’est moins
sûr, mais si j’ai cette confiance qu’un
Autre trace mon chemin, et qu’appuyée
sur Lui, tout devient possible, alors, je
peux sans crainte ni présomption dire
« oui ». D’autre part, ce que je choisis
maintenant, suis-je certaine de le vouloir
demain ? Ne puis-je pas changer ? C’est
toute la question de la fidélité. Si je pense
que tout est relatif, si je ne crois pas que
la Vérité existe - non en moi, mais en
Celui qui a dit : « Je suis la Vérité », se
donner le droit d’évoluer paraît logique,
humain. La persévérance ne peut se
fonder que sur la bonté, la beauté, la
vérité de ce à quoi je m’engage.
Pour être témoins du Christ par notre
engagement dans l’Église, quel qu’il soit,
il nous faut sans cesse recevoir de Lui
l’humilité et l’audace qui nous feront
dire par Lui, avec Lui, comme Lui : « Me
voici, ô Dieu pour faire ta volonté »
(Hébr. 10).
Les sœurs du Carmel
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Presbytère : 30, rue Nationale - 32 700 Lectoure - Tél. : 05 62 68 83 83 - Courriel : paroisselectoure@wanadoo.fr
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