N° 290 Pâques 2015

La Brise
N° 290
Pâques 2015
Bulletin mensuel adressé aux chrétiens de la paroisse Notre Dame et Sainte Thérèse de La Baule, résidents ou de passage.
Edito
« DE LA MORT A LA VIE »
Passion et Pâques 2015 : « la mort et la vie en plein
duel », chante l’assemblée des croyants à la messe de
Pâques ! Avec Jésus triomphe la Vie. Rappelonsnous, c’était il y a deux mille ans.
7 avril de l’an 30 : (date communément admise), un
vendredi, hors des murs de Jérusalem un condamné
vit ses trois dernières heures, crucifié au milieu de
deux bandits. Son nom : Jésus de Nazareth.
L’homme cloué entre terre et ciel nous livre Sept
paroles qui constituent le sommet de son Evangile.
Depuis deux mille ans elles ont toujours le même
poids de vérité.
La première parole et la septième commencent par le
mot « Père » : une inclusion qui manifeste que, durant
ces trois heures, Jésus est en communion avec le
Dieu qu’il nomme Père.
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
«Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font !»
Lc 23, 34. Une parole de miséricorde pour ses
bourreaux.
«En vérité, je te le dis: aujourd’hui, avec moi, tu seras
dans le paradis.» Lc 23, 43. Une parole de compassion
et d’espérance adressée au bon larron.
«Femme, voici ton fils» Jn 19,26 - «Voici ta mère !» Jn
19, 27
Une parole d’avenir pour sa mère et pour sa famille
spirituelle représentée par le disciple bien-aimé.
«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?»
Mt 27, 46 et Mc 15, 34 Une parole de souffrance
morale devant un Dieu qui semble absent : «Mon Dieu,
pourquoi ?» C’est le début du psaume 21 …
«J’ai soif » Jn 19, 28 : une parole de souffrance
physique, le cri d’un moribond vidé de son sang, tout le
corps en feu, « pour que toute l’Ecriture soit
accomplie. »
«Tout est accompli » Jn 19, 30 Une parole de serviteur
fidèle: Jésus a mené jusqu’à son terme l’œuvre confiée
par son Père.
«Père, entre tes mains, je remets mon esprit» Luc 23,
46. Une parole de confiance totale: il s’en va dans la
paix, Dieu sauve de la mort «Oui, ma chair reposera en
sûreté (ps 15).
3 avril 2015 : Vendredi Saint chez nous.
Il y a deux mille ans, « les gens s’en retournaient en se
frappant la poitrine » (Lc 23,48).
Aujourd’hui «Lèverons-nous les yeux vers celui que
nous avons transpercé ?» (Jn 19,37)…
Et aussi le verrons-nous dans le plus humble de nos
frères en agonie ?
9 avril de l’an 30 : au lendemain du sabbat, de grand
matin, le tombeau est vide… Surprise pour tous les
témoins : trois femmes, Pierre et Jean, Marie
Madeleine, deux disciples en route vers Emmaüs. Le
soir, dans le cénacle fermé, Jésus se manifeste aux
onze… Pierre dira « Il s’est manifesté, non pas à tout
le peuple, mais à nous ses témoins » (Ac.2).
Paul écrira aux Corinthiens: « Il s’est montré à
l’avorton que je suis. ». Alors, « S’il n’est pas
ressuscité, notre foi ne mène à rien… Mais non ! Il
est bien ressuscité, prémices de ceux qui se sont
endormis… » (1Co 15, 17-20)
Ce paradoxe chrétien a traversé les siècles, faisant de
nous des êtres qui oscillent entre le doute (s’il n’est
pas…) et la croyance ferme « mais non, il est bien… »,
même si le côté victoire demeure fermé à nos
regards ; nous sommes voués au pari audacieux insensé ?- de croire sans avoir vu.
Nous reste le témoignage de ces Galiléen/nes et
Judéen/nes du premier siècle. L’espace d’un instant,
ils ont vu de leurs yeux vu Celui qui nous maintient
debout et nous redonne Souffle. Pierre dit de lui : « Ce
Jésus que vous avez crucifié, Dieu l’a sauvé de la
mort ». Non pas qu’il lui ait épargné la mort, mais il lui
donne pleine vie par-delà le tombeau.
5 avril 2015 : Pâques chez nous ! Dès maintenant
Jésus vivant nous sauve du désespoir existentiel qui
fait croire à la fin de toute chose au moment de la mort
biologique ; il sème au plus intime la lumière d’une
espérance. Grâce à lui, d’innombrables croyants
entrevoient
à
l’horizon
un
soleil
nouveau.
Paradoxalement, ils ne vivent pas l’illusion d’un long
fleuve tranquille, mais, envers et contre tout, ils
gardent foi et se laissent guider par le chant discret
d’une source d’eau vive.
Réel inconfort de nos existences affrontées à deux
extrêmes :
« Mon
Dieu,
pourquoi
m’as-tu
abandonné ? » et « Père, je remets mon esprit
entre tes mains », avec le murmure du Ressuscité
sur l’autre rive : « Resurrexi… Je m’éveille, je suis
à nouveau avec Toi » (ps138,18).
Oui, Christ est vraiment ressuscité !
Claude BERNARD
CÉLÉBRATIONS DE LA SEMAINE SAINTE 2015
Pour bien vivre la Semaine Sainte dans les paroisses :
Notre Dame et Ste Thérèse de La Baule et La Trinité d’Escoublac-Pornichet
DIMANCHE DES RAMEAUX – 29 mars 2015
Acclamons Jésus Sauveur de tous les hommes avec nos rameaux qui seront bénis à toutes les messes.
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Chapelle du Sacré Cœur : 19 h 00 (samedi 28 mars)
Eglise Notre Dame : 10 h 30
Eglise Ste Thérèse : 9 h 00 - 11 h 15 et 19 h 00
Les enfants sont invités à apporter de grandes branches fleuries en venant participer à l’Eucharistie
soit à : 10 h 30 à Notre Dame ou à 11 h 15 à Ste Thérèse.
CÉLÉBRATION DU SACREMENT DE RÉCONCILIATION
 Lundi 30 mars
19 h 00
Eglise St Pierre à Escoublac
RENCONTRES PERSONNELLES AVEC UN PRETRE
 Chaque samedi possibilité de rencontrer un prêtre pour recevoir
le Sacrement du Pardon de 17 h 30 à 18 h 30 à l’Eglise Notre Dame de La Baule
 Samedi saint 4 avril
de 11 h 00 à 12 h 00 dans les deux Eglises Notre Dame et Ste Thérèse à La Baule
CÉLÉBRATIONS DE LA SEMAINE SAINTE
Jeudi saint 2 avril
Célébration de la Cène du Seigneur
Vendredi saint 3 avril
Chemin de Croix
Célébration de la Passion
19 h 00 Eglise Ste Thérèse à La Baule
19 h 00 Eglise St Sébastien de Pornichet
15 h 00 Eglise Ste Thérèse à La Baule
20 h 00 Eglise Notre Dame à La Baule
20 h 00 Eglise St Pierre d’Escoublac
Samedi saint 4 avril
VEILLEE PASCALE
21 h 00 Eglise Notre Dame à La Baule
21 h 00
Dimanche 5 avril - JOUR DE
Eglise STE THERESE à La Baule
Eglise NOTRE DAME à La Baule
Eglise Notre Dame des Dunes à Pornichet
PAQUES
9 h 00 - 11 h 15 - 19 h 00
10 h 00 - 11 h 15
Eglise Notre Dame des Dunes à Pornichet
9 h 45
Eglise St Pierre d’Escoublac
10 h 30
Eglise St Sébastien de Pornichet
11 h 15
Carême 2015 :
ça vaut bien d’y consacrer une
« Journée de Pardon »!
Non pas pour nous culpabiliser, frapper notre poitrine mais avant tout :
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Ouvrir notre cœur à la Miséricorde divine,
La célébrer avec beaucoup de joie
Et pour mieux la vivre nous-mêmes dans nos relations humaines, sociales….
Avant de nous dire comment se passera le déroulement de cette journée de Pardon, je vous fais part du
témoignage d’un adulte qui nous dit dans ce qu’il raconte :
« Ne passez pas à côté d’un Sacrement qui est « source inépuisable de joie et d’espérance ».
Voici ce témoignage :
« Seigneur, j’ai eu faim de Toi : au cours d’un séjour dans une Abbaye, j’ai demandé le Sacrement de
Réconciliation afin de déposer à tes pieds mes blessures, ma détresse, mon tourment, ma misère, ma
tristesse… J’avais quitté l’Eglise depuis 25 ans, aussi n’avais-je pas les mots justes à trouver pour te
parler. Alors, dans ces moments-là que faire, Seigneur ? J’ai pleuré… longtemps… me semble-t-il.
Quand j’ai relevé les yeux vers le prêtre, ce n’est pas son regard que j’ai croisé mais le tien posé sur
moi. Ah, Seigneur j’ai pensé aux paroles du chant : « Oh Seigneur, ce regard, je ne l’oublierai
jamais… »
Chaque fois que j’y pense, j’en ai le cœur qui brûle ! Ce n’était pas un regard de jugement ni de
condamnation. Ce fut un regard d’amour qui m’a atteint au plus intime de moi-même, chassant cette
solitude intérieure qu’aucun regard humain ne peut rejoindre, le souvenir de ce regard brûlant d’amour
c’est mon seul savoir théologique et la source inépuisable de ma joie d’exister et de mon espérance.
Donne Seigneur, la même certitude à d’autres.
Inspire-leur : la parole qui réconforte, le geste qui accueille afin que tous reconnaissent que tu es
vivant au milieu de nous et que ton Evangile continue aujourd’hui à s’écrire en nos vies comme une
parole toujours neuve… »
Laissons-nous rejoindre par la Miséricorde de Dieu ce :
Mercredi 25 mars – Fête de l’Annonciation à Marie
Laissons-nous visiter par la Miséricorde du Seigneur.
Où cela se passe-t-il ?
Mercredi 25 mars de 15 h 00 à 21 h 00 à l’Eglise Ste Thérèse
Plusieurs prêtres seront heureux de vous accueillir et vous offrir, si vous le demandez, la grâce sacramentelle du
Pardon de Dieu : pour la donner aux autres, il faut la recevoir soi-même.
Des chrétiens préparent cette démarche vous aidant à aller rencontrer un prêtre pour parler avec lui de sa vie et,
éventuellement, recevoir le Sacrement de réconciliation.
Merci de venir vivre cette démarche en communauté ecclésiale.
D’autres moments, aussi pour le Sacrement de Réconciliation sont possibles :
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Chaque semaine, le samedi soir à l’Eglise Notre Dame de La Baule de 17 h 30 à 18 h 30
Au presbytère Notre Dame – 2 avenue des Alcyons pour échanger avec un prêtre, recevoir le
Sacrement de la Réconciliation
Dans le cadre d’une célébration communautaire du Pardon :
le lundi 30 mars à 19 h 00 à l’Eglise d’Escoublac.
Que l’appel à la « Conversion du cœur » entendu par une foule impressionnante, heureuse de chanter la joie
d’accueillir le Pardon de Dieu.
A continuer : OUI… crois à la force de l’Evangile et tu seras comblée de bonheur.
Le Carême demeure toujours un temps privilégié pour se laisser toucher par l’amour miséricordieux du Seigneur.
Père Jean PROVOST
Curé de la paroisse
POUR LES ENFANTS
Pour les enfants de CM1
Sortie au calvaire de Pontchâteau
Mercredi 8 avril de 14 h 30 à 18 h 00
Les joies, les peines Et l’espérance de
nos communautés chrétiennes
POUR LES ADULTES
MESSE CHRISMALE
Mardi saint 31 mars à 18 h 00
à l’Eglise de Vertou
Messe du Souvenir
Journée des déportés
Dimanche 26 avril 2015
Messe à 10 h 30 à l’Eglise Notre Dame
Entrent par le baptême dans la famille de Dieu :
7 mars
11 avril
26 avril
Roméo PIRIOU
Joséphine et Gaspard LORY
Constantin REGNIER
Par le mariage scellent leur alliance entre eux et
avec Dieu :
11 avril
Marie-Charlotte CORDIER et Edouard COURANT
FORMATION BIBLIQUE
« LECTURE DES ACTES DES APÔTRES »
Les lundis 23 mars et 27 avril
de 14 h 30 à 16 h 15
salle s/s Eglise Notre Dame de La Baule
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Les jeudis 26 mars et 30 avril
de 20 h 15 à 22 h 15
Salle à l’Eglise Ste Thérèse La Baule les Pins
Durant ce mois écoulé nous ont quittés :
20 février
25 février
27 février
7 mars
L’équipe EAP se réunira le
Jeudi 9 avril à 14 h 30 à Ste Thérèse
10 mars
CHANTER POUR MIEUX CELEBRER
11 mars
14 mars
20 mars
Répétitions de chants inter-paroisses les :
Jeudi 9 avril 2015
20 h 30 à la salle Ste Bernadette de Cuy
Paul GABORIT
Christophe SAILLANT
Michel ROLLAND
Maud COLLARO
Renée SAUSSEREAU
Véronique DELALANDE
Jean de CASTEL
François BONNAIRE
René NAGGIAR
Marguerite DELEVAULT
Georgette BRIGOT
René HULOT
Claude IMBERT
La prochaine Brise paraîtra le
Dimanche 3 mai 2015
C'est quoi l'A.C.I ? Venez et voyez :
le jeudi 9 avril 2015 à 20 h 00 au Carré Ste Anne
28 bd Mermoz à SAINT-NAZAIRE
Pour vous qui cherchez, seul ou en couple, à rejoindre une équipe de réflexion, l’ACI,
Action Catholique des Milieux Indépendants, organise une soirée découverte.
L’ACI, c’est prendre le temps de se poser en équipe, une fois par mois autour d’un
accompagnateur, pour partager en confiance et en amitié ses expériences de vie et
de foi.
Ce temps de partage, qui s'appuie sur des propositions élaborées chaque année par
le mouvement, comprend une méditation de la Parole de Dieu et un échange sur des
thèmes d'actualité (en 2014-2015 : les mutations dans notre monde).
Pour plus de renseignements : 06 82 45 19 05 acistnaz@gmail.com
OPERATION CARÊME 2015
« école paroissiale de Komiguéa »
CAMPAGNE DENIER DE L’EGLISE 2015
Cette année dans le cadre du
jumelage diocésain avec le
Bénin nous avons choisi
d’apporter notre aide aux
enfants de la petite école
paroissiale du village de
Komiguéa situé à 15 km de
Parakou.
Le village de Komiguéa compte
environ 2000 habitants.
La communauté catholique
compte 500 personnes dont 100 catéchumènes.
Les habitants vivent de la culture (maïs, mil,
ignames, soja, arachide) et de l’élevage. La
quasi-totalité des maisons sont faites de la
brique traditionnelle en terre cuite, couvertes de
tôles, avec très peu de mobilier intérieur.
Certaines familles font du tissage.
Voici les enfants
d’une famille sur
leur métier à tisser,
ils sont très fiers
de montrer qu’ils
savent s’en servir.
Depuis octobre 2014 une petite école a ouvert
ses portes à Komiguéa. Une seule classe
accueille une quarantaine d’enfants âgés de 4-5
ans.
Les besoins sont nombreux comme nous l’a fait
savoir le père Luquiau : «Nous avons besoin de
ressources pour l'équipement pédagogique :
livres de français, de maths) et nous ouvrons
aussi une bibliothèque paroissiale (nous avons
déjà des livres qu'on nous a donnés mais il
manque les manuels scolaires qu'il faudra
payer…) »
Une vente de gâteaux a été organisée
le 8 mars dernier,
et a remporté un vif succès auprès des
paroissiens.
MERCI à tous ceux qui ont préparé les gâteaux
et MERCI POUR VOTRE GENEROSITE
« 250 € » au profit de ce projet.
Régine DENISOT
Chers amis,
L’Eglise catholique à Nantes, en France,
dans le monde, est bien vivante !
Avec courage et simplicité,
le Pape François lui rappelle sa mission,
Cette année, vous-même avez peut-être rencontré
Une catéchiste,
Une animatrice de mouvement
Un prêtre, un diacre,
Un aumônier d’hôpital,
Une religieuse, un séminariste,
Une personne de l’Eglise catholique qui vous a accueilli,
écouté, qui prié avec vous et pour vous.
C’est notre joie d’être présents à vos familles, au nom du
Christ.
C’est notre joie d’être à votre service.
Vous-même souhaitez notre présence dans les moments
heureux et difficiles.
Nous avons besoin de votre aide.
Faites vivre l’Eglise ça vaut le coup !
Merci d’y contribuer en participant au denier de l’Eglise.
L’Eglise vit de vos dons et seulement de vos dons.
Avec vous, elle regarde l’avenir.
Pour aujourd’hui et demain, merci de donner.
Jean-Paul James
Evêque de Nantes
La Société de Saint Vincent de Paul qui
a pour devise :
« Aimer, Partager, Servir » est, tout au
long de l’année à La Baule engagée sur
le terrain de l’action solidaire auprès
des plus démunis, des petits, des
exclus en cherchant à atténuer leurs
souffrances.
Pour ce faire, elle a besoin de bénévoles hommes et
femmes.
Vous pouvez ? vous aussi, nous accompagner
dans sa mission :
 soit en offrant un peu de votre temps,
 soit en contribuant à l’œuvre sur le plan financier
Si vous désirez répondre à cet appel, nous vous
invitons à rendre visite à notre service accueil le :
Mercredi de 15 h 00 à 17 h 00
au 37 avenue Marcel Rigaud à La Baule
Grégoire AHONGBONON
Réparateur de pneus devenu :
"Réparateur de vies"
Grégoire AHONGBONON, béninois de 63 ans, n'est
ni prêtre, ni médecin, ni guérisseur. Père de 6
enfants, il se définit comme simple "réparateur de
pneus".
Comment est-il devenu "réparateur de vies" ?
Il a raconté son parcours personnel lundi 23 février
2015 dans la salle de réunion de Ste Thérèse.
C'est en voulant "chercher Dieu dans les pauvres",
qu'il a été conduit à regarder un homme souffrant de
trouble mental, abandonné dans la rue, cherchant sa
nourriture dans une poubelle. Peu à peu, poussé par
sa foi et sa confiance dans la providence, il a créé
des centres d'accueil pour ces malades mentaux de
Côte d'Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, du Togo.
Dans ces pays d'Afrique, il y a très peu d'hôpitaux
psychiatriques et tout est payant comme il n'y a pas
de sécurité sociale. De plus, on considère les "fous"
comme possédés par le diable, contagieux. Alors, ils
sont couramment attachés à des troncs d'arbres,
enchaînés à l'extérieur des villages ou abandonnés à
leur sort dans les grandes villes. Ils sont parfois
battus dans des camps de prière tenus par des
sectes, car on croit qu'en faisant souffrir le corps, on
peut chasser les mauvais esprits qui l'habitent. Ne
recevant aucune subvention des gouvernements
africains, Grégoire fait appel à des donateurs
européens ou canadiens.
L'association "Partage Bretagne" soutient l'œuvre
de Grégoire depuis 13 ans. Elle a financé la
construction d'un centre d'accueil pour malades
mentaux à Djougou au Bénin : entre 150 et 200
hommes et femmes y sont accueillis en permanence.
Vous pouvez vous aussi venir en aide à ces hommes
et à ces femmes qui n'ont pas choisi de naître en
Afrique, qui n'ont pas choisi la maladie. Avec un don
de 100 €, vous payez les médicaments psychotropes
indispensables pour 3 malades pendant un an. Vous
pouvez aussi contribuer à la formation d'un infirmier
psychiatrique, qui peut être un ancien malade guéri
dans un centre d'accueil de Grégoire. Le coût des
études, à Ouagadougou, est estimé à 2 300 € par
étudiant, par an, et la formation dure 3 ans. Pour
cela, vous pouvez mettre en place un virement
permanent mensuel de 10 € ou plus, pour une durée
de 3 ans par exemple.
Pour obtenir d'autres renseignements, vous pouvez
me contacter :
Michel Trégret, 18 Tragouet
44160 Sainte Anne sur Brivet.
mictregret@hotmail.fr - ou encore consulter
partagebretagne@canalblog.com
Vous trouverez photos et articles sur Grégoire
AHONGBONON en tapant son nom dans un moteur
de recherche type Google.
Michel Trégret (membre de l'association)
« ALEGRIA »
Le Festival catholique des
jeunes sous le sigle HAPPY
DAY a rassemblé à Nantes
les 14 et 15 mars 2000 jeunes
collégiens âgés de 11 à 15 ans venus de tout le diocèse
pour «plonger ensemble dans la joie de Pâques ».
10 Jeunes de LA BAULE et PORNICHET étaient de la
fête. Partis en car de l'église Sainte-Thérèse à 11h30, nous
avons été accueillis à 14 h dans la Cathédrale pour le
lancement des festivités organisées par différents groupes.
Le groupe de Grand Air avait préparé un atelier chant pour
donner envie à tous les jeunes des aumôneries du diocèse
de chanter dans un micro comme à la télé. Notre atelier a
eu beaucoup de succès pendant les 45 minutes accordées. Nos jeunes ont pu alors visiter la Cathédrale et y
découvrir le tombeau de François II Duc de Bretagne et
père de notre Duchesse bien-aimée Anne de Bretagne.
Après différents jeux de catéchèse sous forme de danse,
de réflexion, de mime ou de théâtre à l'extérieur de la
cathédrale, les jeunes ont pris la direction de l'église
Sainte-Madeleine à pied. Un long cortège de 1000 jeunes
a marché pendant 45 minutes sous la bonne garde de
bénévoles qui balisaient le chemin. Confiants, ils sont
arrivés au point fixé, prêts à sortir du sac leur pique-nique
pour reprendre des forces avant de pouvoir assister au
concert du groupe Hopen, dans l'église Sainte-Madeleine
de 19h15 à 20h30.
1000 jeunes ont pu chanter, danser en louant le Seigneur
sous une musique très rythmée. Ils ont laissé leur place
aux 1 000 autres jeunes qui attendaient avec impatience. A
la fin du concert, retour par le même chemin vers la Cathédrale où ils ont entendu un témoignage bouleversant de
Ladji Diallo de 21h15 à 22h30.
800 jeunes ont été hébergés pour une bonne nuit de repos
par des familles nantaises venues les chercher. Dimanche
après un bon petit déjeuner, retour à la Cathédrale dès
9h30 pour nous préparer à la messe de l'appel décisif des
80 catéchumènes dont Léa et Nolwenn qui se préparent
toutes deux à l'aumônerie Grand Air pour recevoir le Sacrement du Baptême . Ces 80 catéchumènes ont pu se
préparer entourés de leurs parrains et marraines et de
leurs accompagnateurs à célébrer une messe de 1h30.
L'évêque Monseigneur Jean-Paul JAMES les a nommés
un à un et appelés pour recevoir une écharpe violette qu'ils
porteront jusqu'à leur baptême. Après avoir pris le temps
de prendre des photos à la sortie de la messe, les jeunes
se sont rassemblés sur le cours St Pierre pour y déjeuner
avant de retourner à la Cathédrale avec notre évêque pour
chanter encore avant l'envoi vers nos différentes paroisses.
Nous étions de retour à l'église Sainte-Thérèse où les
parents nous attendaient à 17 h 15.
Voici parmi d'autres 2 témoignages de jeunes :
«J'ai aimé le témoignage de Ladjy Diallo et le concert
du groupe Hopen le samedi » mais ce que j'ai préféré
c'est l'appel décisif de dimanche dit, Nolwenn une de nos
2 catéchumènes.
Théo confirme « qu'il a trouvé très touchant le témoignage de Ladji, c'est un excellent comédien ! Au moment du concert, on se serait cru dans une boîte de
nuit géante. A Happy Day, on rencontre plein de jeunes
chrétiens comme nous et l'on remarque alors que
l’Église est bien plus jeune qu'on le croit !!! »
Un grand merci au Père Aubin qui nous accompagnait.
Pour nous animateurs, accompagnateurs, ce fût un grand
moment d'énergie positive et de Foi !
Christine et Jean-Pierre GIRAULT
Réjouissons-nous pour ceux
qui veulent s’engager par le
Sacrement du mariage !
L’Eglise aide ceux qui veulent s’aimer pour toute la Vie :
c’est dans cette optique que se sont réunis les samedis
17 janvier et 28 février dans la salle paroissiale de St
Sébastien, 25 jeunes couples désireux d’approfondir
leur choix, accompagnés par l’Equipe de préparation au
mariage commune à La Baule et Pornichet.
A l’issue d’un temps de réflexion en petits groupes, les
futurs mariés se sont retrouvés pour apporter leur
témoignage lors d’une mise en commun avec l’équipe
pastorale.
Lorsque leurs porte-paroles ont formulé les mots
importants qui sont venus à l’esprit de chacun des
jeunes couples quant à ce qu’est le mariage, il va sans
dire que «l’amour» qu’ils se portent en est le ciment,
mais le fondement du mariage, c’est l’engagement que
les jeunes prennent l’un vis-à-vis de l’autre. Le «choix
d’officialisation » est issu d’une «décision mûrement
réfléchie» qui s’appuie sur le «respect», la
«confiance », mais aussi la liberté du consentement
«être libre d’aimer et d’être aimé». La «promesse
mutuelle», «l’union pour la vie» sont pour eux des
termes signifiants en tant que «piliers» du mariage
chrétien que l’Eglise nomme la fidélité de l’engagement
et l’indissolubilité du lien. La fécondité de l’amour est
suggérée par les termes «famille», «équilibre»,
«partage».
La 2ème question concernait ce qui leur paraît
important dans une vie de couple :
«Avancer avec amour, complicité, humour. Prendre le
temps de se poser, d’écouter l’autre, communiquer,
dialoguer. Etre attentif à l’autre, tel qu’il est, faire des
concessions. Etre honnête, ne pas se mentir, se dire
pardon pour retrouver du sens. Cheminer vers une vie
nouvelle, différente d’une relation dans la fusion, avec
des hauts et des bas, se soutenir mutuellement dans les
épreuves, et être entouré. Avoir des projets communs,
former une famille, une équipe, mais aussi garder une
part de liberté tout en respectant la liberté de l’autre».
La 3ème question interrogeait les représentations
concernant le mariage, à la mairie et à l’église :
Pour les couples présents, le mariage à la mairie
«définit des droits et devoirs, apporte une sécurité
en s’appuyant sur le code civil qui protège le
couple. Il a une dimension patrimoniale (Nom,
filiation, livret de famille), administrative et
matérielle (incidence sur les impôts).» Si le mariage
à l’église comporte parfois des aspects liés à la
«tradition (modèle des parents), l’échange des
consentements est un moment spirituel fort unique qui
se réfère à des valeurs. C’est un acte sacramentel,
durant lequel Dieu est témoin de chaque union qui est
bénie pour porter témoignage de l’Amour divin, ce qui
lui confère une dimension intemporelle ».
Enfin, à la question « êtes- vous prêts à vivre cette
belle aventure et quel sens y donnez-vous ? », trois
réponses porteuses de Foi et d’Espérance nous ont été
faites : «Oui, c’est une quête du bonheur dans laquelle
nous cherchons comment y arriver». «Oui, nous vivrons
une nouvelle dimension du réel avec la famille et les
enfants, différente de celle rêvée » (Ndlr : Plusieurs
couples ont déjà des enfants). «Oui, l’aventure a déjà
commencé par une vie ensemble depuis plusieurs
années ; le mariage va nous éclairer ; la lumière peut
faiblir mais il nous faut la raviver ».
Françoise Leber
« Tous acteurs en liturgie »
Le 28 février, à la salle de Ste Thérèse, environ 80
acteurs de la liturgie (lecteurs, sacristains,
fleuristes, animateurs et organistes) ont participé
pour la première fois et à l’initiative des deux
E.A.P, Notre-Dame et Ste Thérèse de La Baule, et
La Trinité d’Escoublac-Pornichet à une journée de
partage, réflexion, formation animée par le
S.D.P.L.S (Service diocésain de pastorale
liturgique et sacramentelle).
Après le visionnement d’une célébration
dominicale, les participants ont pris conscience
que chaque paroissien est célébrant avec le prêtre
qui préside. En effet, pour que Dieu agisse en
nous, il nous faut agir, en prenant connaissance
de l’importance des rites, de leur sens, et en les
respectant. Certains sont immuables (l’accueil, le
temps de la parole, la prière eucharistique,
l’envoi), d’autres doivent évoluer.
Dans le but d’améliorer nos messes, quatre
ateliers ont permis à chacun de découvrir la
nécessité de bien préparer la liturgie :
 En amont, lecture attentive des textes, choix
des chants, préparation des objets, du
fleurissement.
 Le jour de la célébration, les animateurs ont
attiré notre attention à travers des exercices,
sur l’importance des déplacements, des
attitudes, du ton.
Chacune de ces actions se réfère à une
symbolique qui est une «rupture» avec le langage
ordinaire et permet à l’assemblée d’être en
communion. L’étymologie du terme liturgie nous
rappelle en effet la notion de peuple (LIT) et
d’action (URGIE).
Si être acteur nous demande de l’humilité,
rappelons-nous « qu’être chrétien c’est se
laisser ressusciter à soi et à l’autre dans le
mystère de la liturgie ».
Marie-Françoise Denis et
Françoise Leber
Prière
« IL EST VIVANT ! »
Il est vivant ! Tu l’as vu la première.
Parle, Marie de Magdala !
- Hors du tombeau, debout dans la lumière,
il dit : « Marie » ! C’était sa voix !
Nous l’avons vu ressuscité, nous, témoins de la Vérité !
Il est venu, il reviendra ! Amen ! Alléluia ! Alléluia !
Le cœur brûlant, vous alliez, près du Maître, vers Emmaüs, sur le chemin…
- Nous étions deux ! Il s’est fait reconnaître, le soir, à la fraction du pain !
Vous étiez onze, nous dit l’Ecriture, la nuit couvrait Jérusalem…
- Il a paru ! Il montrait ses blessures ! Il a soufflé son Esprit Saint !
Est-ce Jésus, celui qui t’a fait signe de l’approcher, dis-nous, Thomas ?
- Sur mon Seigneur et mon Dieu, moi, indigne, j’ai vu les marques de la Croix !
Depuis Damas, tu ne peux plus te taire…
Confirme-nous ce que tu crois.
- Moi, Paul, je dis qu’ils étaient cinq cents frères,
Témoins du Christ, tous à la fois !
Paroisse Notre Dame et Sainte Thérèse
Siège social : 2 avenue des Alcyons – BP 125 – 44504 LA BAULE Cedex
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