Le Tanya du Chabbat On pourra ainsi comprendre le verset : « Et vous reviendrez et vous verrez la différence entre le tsaddik et le racha, entre celui qui sert D.ieu et celui qui ne Le sert pas ». Le Talmud pose la question suivante : le tsaddik est pourtant « celui qui sert D.ieu », et le racha, de toute évidence, « celui qui ne Le sert pas ». Pourquoi donc cette redondance ? Et le Talmud de répondre : « tous deux, « celui qui sert D.ieu » comme « celui qui ne Le sert pas », sont des justes parfaits. Néanmoins, celui qui révise son étude cent fois ne peut pas être comparé à celui qui la révise cent une fois ». Pourtant, cette réponse paraît n’éclaircir que la seconde répétition : le racha et « celui qui ne Le sert pas ». Loin d’être un racha, celui « qui ne sert pas D.ieu » est décrit ainsi parce qu’il ne fait pas plus de cent révisions de son étude de la Thora. Le problème posé par la première répétition : le tsaddik et « celui qui sert D.ieu », n’est donc pas encore résolu. De surcroît, le Talmud, dans sa réponse précédemment citée, introduit une troisième catégorie : « celui qui ne sert pas D.ieu », mais lui aussi est néanmoins un tsaddik ! C’est ce passage qui va être à présent élucidé grâce, précisément, à la distinction établie entre le tsaddik et le beinoni. La différence entre « celui qui sert D.ieu » [oved] et le tsaddik réside dans ce que « celui qui sert D.ieu » au présent [fait référence à celui] qui [peine encore] dans le service (le travail spirituel) qu’est le combat contre le mauvais penchant, pour prendre le dessus sur lui et le chasser de la « petite cité » (le corps, dont la conquête fait l’objet d’un conflit entre le bon et le mauvais penchant), de sorte qu’il ne se revête pas des membres du corps. C’est-à-dire qu’il ne s’exprime pas en pensée, en parole, et en action. Cette lutte contre le mauvais penchant est la avoda « le travail » dans lequel est encore plongé « celui qui sert D.ieu ». C’est effectivement un dur service et labeur que de combattre en permanence son mauvais penchant. C’est là le beinoni. Cette lutte incessante est celle du beinoni. Il est décrit comme « celui qui sert D.ieu », car il est encore, au moment présent, engagé dans ce service. En revanche, le tsaddik est appelé « serviteur (eved) de D.ieu », par un titre qui définit sa personne elle-même. « Celui qui sert D.ieu », le beinoni, à la différence du tsaddik (« serviteur de D.ieu »), n’est pas défini par un titre mais simplement désigné par un verbe qui exprime une description de ses actes. Le terme serviteur est pareil au titre de « sage » ou de « roi », [qui s’applique à celui] qui est déjà devenu sage ou roi. Lui aussi (le tsaddik) a déjà accompli et complètement achevé ce « service » qu’est la lutte contre le mal de l’âme animale. Il l’a chassé et celui-ci l’a quitté, laissant le siège du mauvais penchant en son cœur « vide au-dedans de lui ». Ayant achevé cette tâche, le tsaddik se voit par conséquent conférer le titre de « serviteur de D.ieu ». Les expressions « juste » et « celui qui sert D.ieu » ne sont donc pas redondantes. Car l’expression « celui qui sert D.ieu », qui décrit celui qui mène encore le combat spirituel, ne fait pas référence au tsaddik, mais au beinoni. Rabbi Chnéour Zalman va maintenant étudier la différence entre « celui qui sert D.ieu » et « celui qui ne Le sert pas » lequel, comme l’explique le Talmud, n’est pas un racha. Le [degré de] beinoni comprend également deux niveaux : « celui qui sert D.ieu » et « celui qui ne Le sert pas ». Néanmoins, il n’est pas un racha, car il n’a jamais commis la moindre transgression d’un commandement négatif tout au long de sa vie, et a également accompli tous les commandements positifs qu’il était en son pouvoir d’accomplir, [y compris le devoir d’]étudier la Thora, qui équivaut à tous [les commandements réunis], sa bouche n’ayant jamais cessé d’étudier la Thora, malgré la difficulté impliquée. Toutefois, il est défini comme « celui qui ne sert pas D.ieu » car il ne mène aucun combat contre son mauvais penchant, pour le vaincre avec l’aide de la lumière divine, qui illumine l’âme divine située dans le cerveau, lequel maîtrise le cœur – comme il a été précédemment expliqué, à savoir que l’âme divine et la lumière divine qui l’illumine sont la réponse du beinoni à son mauvais penchant. « Celui qui ne sert pas D.ieu » ne connaît pas un tel combat, car son mauvais penchant ne פרק טו ובזה יובן מ״ש ושבתם וראיתם בין צדיק לרשע בין עובד אלהים לאשר לא עבדו שההפרש בין עובד אלהים לצדיק הוא שעובד הוא לשון הוה שהוא באמצע העבודה שהיא המלחמה עם היצה״ר להתגבר עליו ולגרשו מהעיר קטנה שלא יתלבש באברי הגוף שהוא באמת אבל הצדיק נקרא עבד ה’ בשם התואר.עבודה ועמל גדול להלחם בו תמיד והיינו הבינוני כמו שם חכם או מלך שכבר נעשה חכם או מלך כך זה כבר עבד וגמר לגמרי עבודת המלחמה ובבינוני יש ג״כ שתי מדרגות עובד אלהים.עם הרע עד כי ויגרשהו וילך לו ולבו חלל בקרבו ואשר לא עבדו ואעפ״כ אינו רשע כי לא עבר מימיו שום עבירה קלה וגם קיים כל המצות שאפשר לו לקיימן ותלמוד תורה כנגד כולם ולא פסיק פומיה מגירסא אלא שאינו עושה שום מלחמה עם היצר לנצחו ע״י אור ה’ המאיר על נפש האלהית שבמוח השליט על הלב כנ״ל מפני שאין יצרו עומד לנגדו כלל לבטלו מתורתו ועבודתו ואין צריך ללחום עמו כלל כגון שהוא מתמיד בלמודו בטבעו מתולדתו על ידי תגבורת המרה שחורה וכן אין לו מלחמה מתאות נשים מפני שהוא מצונן בטבעו וכן בשאר תענוגי עוה״ז הוא מחוסר הרגש הנאה בטבעו ולכן אין צריך להתבונן כל כך בגדולת ה’ להוליד מבינתו רוח דעת ויראת ה’ במוחו להשמר שלא לעבור על מצות ל״ת ואהבת ה’ בלבו לדבקה בו בקיום המצות ות״ת כנגד כולן אלא די לו באהבה מסותרת אשר בלב כללות ישראל שנקראו אוהבי שמו ולכן אינו נקרא עובד כלל כי אהבה זו המסותרת אינה פעולתו ועבודתו כלל אלא היא ירושתנו מאבותינו וכן אף מי שאינו מתמיד בלמודו בטבעו רק שהרגיל עצמו ללמוד.לכלל ישראל וכמ״ש לקמן בהתמדה גדולה ונעשה ההרגל לו טבע שני די לו באהבה מסותרת זו אא״כ רוצה ללמוד יותר - מרגילותו s’oppose pas à lui pour le distraire de son étude de la Thora et de son service [divin] (ce combat n’est donc pas nécessaire).Par exemple, s’il est, de par sa nature innée, assidu à l’étude du fait de son tempérament mélancolique, et n’a pas non plus de lutte [à mener contre] des désirs sexuels car il est froid de nature. Et de même pour les autres plaisirs de ce monde, il ne lui est pas nécessaire de fournir un effort pour réfréner un désir, car il est naturellement insensible au plaisir.C’est pourquoi il ne lui est pas nécessaire de beaucoup méditer sur la grandeur de D.ieu, pour engendrer [à partir] de sa compréhension un esprit de connaissance et une crainte de D.ieu dans son cerveau, afin de se garder de transgresser quelque précepte négatif, il n’a pas non plus besoin de générer un sentiment d’amour pour D.ieu en son cœur pour trouver la motivation de s’attacher à Lui par l’accomplissement des commandements positifs, et l’étude de la Thora qui équivaut à tous les autres commandements réunis. De fait, l’amour latent, présent dans le cœur de tous les juifs, appelés « ceux qui aiment Son Nom », lui suffit pour trouver la motivation d’accomplir les commandements. Pour qui doit combattre son mauvais penchant, l’amour dissimulé dans le cœur n’est pas suffisant pour vaincre. Il lui faut pour cela éveiller l’amour pour D.ieu à un état actif et révélé. En revanche, pour qui n’a pas à affronter le conflit avec le mal, cet amour latent (accompagné de ses bons traits de caractère naturels) est suffisant. Aussi n’est-il absolument pas considéré comme « quelqu’un qui sert D.ieu », car cet amour latent n’est aucunement [le produit de] son action et [de] son travail. Il est notre héritage, [légué par] nos Patriarches à tout le peuple juif, comme il sera expliqué par la suite. Il est désormais établi que deux catégories de beinoni doivent être distinguées : « celui qui sert D.ieu » et « celui qui ne Le sert pas ». S’agissant de cette seconde catégorie, il n’a cependant été, jusqu’ici, question que du beinoni qui n’est pas astreint, de par sa nature, à un difficile combat contre son mauvais penchant. Un second cas va être aborbé maintenant : De même, pour qui n’est pas studieux par nature, mais s’est habitué à étudier avec une grande assiduité, et pour lequel cette habitude est devenue une seconde nature (cette assiduité est devenue naturelle pour lui), cet amour latent [pour D.ieu] lui est maintenant suffisant, à moins qu’il ne désire étudier plus qu’à son habitude. Il doit pour cela éveiller un sentiment d’amour pour D.ieu révélé en son cœur. Seul un tel amour peut lui donner la force nécessaire pour dépasser les limites de cette seconde nature. L CHABBAT PARACHAT CHEMOT SAMEDI 21 JANVIER 2017 | 23 TÉVÈT 5777 Le Tehilim du Chabbat Entrée Yéroushalaïm : Sortie 16h22 17h42 Kiryat Shmona : 16h28 17h38 Netanya : 16h41 17h43 Tel Aviv : 16h42 17h43 Achdod : 16h42 17h44 Entrée Sortie Haifa 16h31 17h41 Eilat 16h46 17h46 Éditée par Rav Smadja Beth Habbad Francophone Herzlia Pitouha 12 rehov Yaadout Admana Beth Habbad Eilat - rehov 6 rodded Téléphone : 528770612/0544749873 E-mail : mhs770@gmail.com Mon père, le Tséma’h Tsédek, me dit : “ Si vous saviez la force des versets des Tehilim, ce qu’ils accomplissent dans les sphères célestes, vous les liriez sans cesse. Sachez que les Psaumes brisent toutes les barrières, connaissent des élévations successives, auxquelles rien ne peut faire obstacle, qu’ils se déposent devant le Maître des mondes et font leur effet, dans la bonté et la miséricorde ”. (Extrait du journal du Rabbi) RÉPARTITION MENSUELLE DES TÉHILIM Dans votre synagogue, comme dans toutes celles des ‘Hassidim, on instaurera la pratique que j’ai introduite pour toutes les communautés, il y a quelques années, la lecture publique des Tehilim, selon leur répartition mensuelle, après la prière, suivie d’un Kaddish, à l’issue de chaque office. Grâce à cela, D.ieu vous accordera une bénédiction abondante, l’opulence matérielle. Cela vous sera salutaire, matériellement et spirituellement. De la part de votre ami, recherchant votre bien et vous accordant ma bénédiction matérielle et spirituelle, HAYOM YOM (Lettre, Iguerot Kodech, tome 11, page 224) HAYOM YOM | 23 TÉVÈT Dans Torah Or, au discours commençant par «Mi Sam Pe», au paragraphe introduit par «Vehanimchal Youvan»; au lieu de “car il y a le niveau d’une supériorité”, il faut lire “de même, il y a une supériorité”. Les gémissements ne sont d’aucune utilité. Une plainte n’est qu’une clé ouvrant le coeur et décillant les yeux, afin de ne pas resté assis, avec les bras croisés, mais d’organiser l’effort et l’activité. Chacun s’engagera, de la manière qu’il peut, dans la campagne de renforcement de la Torah, de sa diffusion et du respect des Mitsvot. L’un participera par ses écrits, l’autre par son enseignement et le troisième par son aide financière. Psaume de la Rabbanit Psaume du Rabbi פרק קטז י־ה ָּטה ָאזְ נוֹ לִ י ו ְּבי ַָמי ִ ב ִ ּכ:א ָא ַה ְב ִּתי ִ ּכי־י ׁ ְִש ַמע ְי ָי ֶאת־קוֹ לִ י ַּת ֲחנוּנָ י :י־מוֶ ת ו ְּמ ָצ ֵרי ׁ ְשאוֹ ל ְמ ָצאוּנִ י ָצ ָרה וְ יָגוֹ ן ֶא ְמ ָצא ָ ֵ ג ֲא ָפפוּנִ י ֶח ְבל:ֶא ְק ָרא ה ַח ּנוּן ְי ָי וְ ַצדִּ יק וֵ אל ֵֹהינ ּו:ד ו ְּב ׁ ֵשם־ ְי ָי ֶא ְק ָרא ָא ָ ּנה ְי ָי ַמ ְּל ָטה נַ ְפ ׁ ִשי ז ׁשו ִּבי נַ ְפ ׁ ִשי לִ ְמנו ָּחיְכִ י: ו ׁש ֵמר ּ ְפ ָתאיִם ְי ָי דַּ לּ ִתי וְ לִ י יְהוֹ ׁ ִש ַיע:ְמ ַר ֵחם ת־עינִ י ִמן־דִּ ְמ ָעה ֶאת־ ֵ ח ִ ּכי ִח ַ ּל ְצ ָּת נַ ְפ ׁ ִשי ִמ ָּמוֶ ת ֶא:ִ ּכי ְי ָי ָ ּג ַמל ָעלָ יְכִ י י ֶה ֱא ַמנְ ִּתי ִ ּכי ֲא ַד ֵ ּבר: ט ֶא ְת ַה ֵ ּל ְך לִ ְפנֵ י ְי ָי ְ ּב ַא ְרצוֹ ת ַה ַח ּיִים:ַרגְ לִ י ִמדֶּ ִחי ה־א ׁ ִשיב ָ יב ָמ:ל־ה ָא ָדם כּ זֵ ב ָ יא ֲאנִ י ָא ַמ ְר ִּתי ְב ָח ְפזִ י ָּכ:ֲאנִ י ָענִ ִיתי ְמאד יד נְ ָד ַרי: יג כּ וֹ ס־י ְׁשוּעוֹ ת ֶא ּ ָׂשא ו ְּב ׁ ֵשם ְי ָי ֶא ְק ָרא:ל־תגְ מוּלוֹ ִהי ָעלָ י ַּ לַ ְי ָי ָּכ טז:ידיו ָ טו י ָָקר ְ ּב ֵעינֵ י ְי ָי ַה ָּמוְ ָתה לַ ֲח ִס: ֹל־ע ּמו ַ ָלַ ְי ָי ֲא ׁ ַש ֵ ּלם נֶ גְ ָדה־ ָ ּנא לְ כ ָ ָ יז לְ ך־:ן־א ָמ ֶת ָך ּ ִפ ַּת ְח ָּת לְ מוֹ ֵס ָרי ֲ י־אנִ י ַע ְבדֶּ ָך ֲאנִ י ַע ְבדְּ ך ֶ ּב ֲ ָא ָ ּנה ְי ָי ִ ּכ יח נְ ָד ַרי ל ְי ָי ֲא ׁ ַש ֵ ּלם נֶ גְ ָדה־ ָ ּנא:ֶאזְ ַ ּבח זֶ ַבח ּתוֹ ָדה ו ְּב ׁ ֵשם ְי ָי ֶא ְק ָרא : ְ ּב ַח ְצרוֹ ת ֵ ּבית ְי ָי ְ ּבתוֹ כֵ כִ י יְרו ׁ ָּשלָ ם ַהלְ ל ּוי ָּה: ֹל־ע ּמו ַ ָלְ כ פרק קטו :ל־א ִמ ֶּת ָך ֲ ל־ח ְסדְּ ָך ַע ַ א ל ֹא לָ נ ּו ְי ָי ל ֹא לָ נ ּו ִ ּכי לְ ׁ ִש ְמ ָך ֵּתן ָּכבוֹ ד ַע ג וֵ אל ֵֹהינ ּו ַב ׁ ּ ָש ָמיִם כּ ל:יאמר ּו ַהגּוֹ יִם ַא ּיֵה־נָ א ֱאל ֵֹה ֶיהם ְ ב לָ ָּמה ה ּ ֶפה: ד ֲע ַצ ֵ ּב ֶיהם ֶּכ ֶסף וְ זָ ָהב ַמ ֲע ֵׂשה י ְֵדי ָא ָדם:ר־ח ֵפץ ָע ָׂשה ָ ֲא ׁ ֶש ו ָאזְ נַ יִם לָ ֶהם וְ ל ֹא י ׁ ְִש ָמע ּו:ּלָ ֶהם וְ ל ֹא י ְַד ֵ ּבר ּו ֵעינַ יִם לָ ֶהם וְ ל ֹא י ְִראו ז י ְֵד ֶיהם וְ ל ֹא י ְִמ ׁישוּן ַרגְ לֵ ֶיהם וְ ל ֹא י ְַה ֵ ּלכ ּו:ַאף לָ ֶהם וְ ל ֹא י ְִריחוּן ט:שר־בּ ֵט ַח ָ ּב ֶהם ֶ ׁ ח ְ ּכמוֹ ֶהם י ְִהי ּו ע ֵׂש ֶיהם כּ ל ֲא:ל ֹא־י ְֶה ּג ּו ִ ּבגְ רוֹ נָ ם י ֵ ּבית ַא ֲהרן ִ ּב ְטח ּו ַב ְי ָי ֶעזְ ָרם:ִי ְׂש ָר ֵאל ְ ּב ַטח ַ ּב ְי ָי ֶעזְ ָרם ו ָּמגִ ָ ּנם הוּא יב ְי ָי זְ כָ ָרנ ּו: יא י ְִר ֵאי ְי ָי ִ ּב ְטח ּו ַב ְי ָי ֶעזְ ָרם ו ָּמגִ ָ ּנם הוּא:ו ָּמגִ ָ ּנם הוּא יג י ְָב ֵר ְך י ְִר ֵאי:ת־בית ַא ֲהרן ּ ֵ ת־בית ִי ְׂש ָר ֵאל י ְָב ֵר ְך ֶא ּ ֵ י ְָב ֵר ְך י ְָב ֵר ְך ֶא :ל־בנֵ יכֶ ם ּ ְ יד ֵיסף ְי ָי ֲעלֵ יכֶ ם ֲעלֵ יכֶ ם וְ ַע:ם־ה ְ ּגדלִ ים ַ ְי ָי ַה ְ ּק ַט ִ ּנים ִע טז ַה ׁ ּ ָש ַמיִם ׁ ָש ַמיִם לַ ְי ָי:טו ְ ּברוּכִ ים ַא ֶּתם לַ ְי ָי ע ֵׂשה ׁ ָש ַמיִם וָ ָא ֶרץ ל־יר ֵדי ְ ֹא־ה ֵּמ ִתים י ְַהלְ לוּ־י ָּה וְ ל ֹא ָּכ ַ יז ל:י־א ָדם ָ ֵוְ ָה ָא ֶרץ נָ ַתן לִ ְבנ ְ : יח וַ ֲאנַ ְחנ ּו נְ ָב ֵרך י ָּה ֵמ ַע ָּתה וְ ַעד־עוֹ לָ ם ַהלְ ל ּוי ָּה:דו ָּמה ָ = יְ יAdo-nay Edition Beth Loubavitch Leilouy Nichmat Rav Chmouel ben Rav Chaim Hillel Azimov פרק קי פרק קח א ׁ ִשיר ִמזְ מוֹ ר לְ ָדוִ ד :ב נָ כוֹ ן לִ ִ ּבי ֱאל ִֹהים ָא ׁ ִש ָירה וַ ֲאזַ ְּמ ָרה ַאף ְ ּכבוֹ ִדי :ג עו ָּרה ַה ֵ ּנ ֶבל וְ ִכנּוֹ ר ָא ִע ָירה ׁ ּ ָש ַחר :ד אוֹ ְד ָך ָב ַע ִּמים יְ יָ וַ ֲאזַ ֶּמ ְר ָך ַ ּבל ֻא ִּמים :ה ִ ּכי גָ דוֹ ל ֵמ ַעל ׁ ָש ַמיִ ם ַח ְסדֶּ ָך וְ ַעד ׁ ְש ָח ִקים ֲא ִמ ֶּת ָך :ו רו ָּמה ַעל ׁ ָש ַמיִ ם ֱאל ִֹהים וְ ַעל ָּכל ָה ָא ֶרץ ְ ּכבוֹ ֶד ָך :ז לְ ַמ ַען יֵ ָחלְ צוּן יְ ִד ֶיד ָ יעה יְ ִמינְ ָך וַ ֲענֵ נִ י :ח ֱאל ִֹהים דִּ ֶ ּבר ְ ּב ָק ְד ׁשוֹ יך הוֹ ׁ ִש ָ ֶא ְעל ֹזָ ה ֲא ַח ְּל ָקה ׁ ְשכֶ ם וְ ֵע ֶמק ֻסכּ וֹ ת ֲא ַמדֵּ ד :ט לִ י גִ לְ ָעד לִ י ְמנַ ׁ ּ ֶשה ֹאשי יְ הו ָּדה ְמח ְֹק ִקי :י מוֹ ָאב ִסיר ַר ְח ִצי ַעל ֱאדוֹ ם וְ ֶא ְפ ַריִ ם ָמעוֹ ז ר ׁ ִ ַא ׁ ְשלִ ְ יך נַ ֲעלִ י ֲעלֵ י ְפלֶ ׁ ֶשת ֶא ְתרוֹ ָעע :יא ִמי י ִֹבלֵ נִ י ִעיר ִמ ְב ָצר ִמי נָ ַחנִ י ַעד ֱאדוֹ ם :יב ֲהל ֹא ֱאל ִֹהים זְ נַ ְח ָּתנ ּו וְ ל ֹא ֵת ֵצא ֱאל ִֹהים שוְ א ְּת ׁשו ַּעת ָא ָדם :יד ְ ּב ִצ ְבא ֵֹתינוּ :יג ָה ָבה ָ ּלנ ּו ֶעזְ ָרת ִמ ָ ּצר וְ ׁ ָ ֵ ּבאל ִֹהים נַ ֲע ֶשׂ ה ָחיִ ל וְ הוּא יָ בוּס ָצ ֵרינ ּו פרק קט א לַ ְמנַ ֵ ּצ ַח לְ ָדוִ ד ִמזְ מוֹ ר ֱאל ֵֹהי ְת ִה ָ ּל ִתי ַאל ֶּת ֱח ַר ׁש:ב ִ ּכי ִפי ָר ׁ ָשע ו ִּפי ִמ ְר ָמה ָעלַ י ּ ָפ ָתח ּו דִּ ְ ּבר ּו ִא ִּתי לְ ׁשוֹ ן ׁ ָש ֶקר:ג וְ ִד ְב ֵרי ִשׂ נְ ָאה שׂ ְטנוּנִ י וַ ֲאנִ י ְת ִפ ָ ּלה :ה ְס ָבבוּנִ י וַ ִ ּי ָ ּל ֲחמוּנִ י ִח ָ ּנם :ד ַּת ַחת ַא ֲה ָב ִתי יִ ְ וַ ָ ּי ִשׂ ימ ּו ָעלַ י ָר ָעה ַּת ַחת טוֹ ָבה וְ ִשׂ נְ ָאה ַּת ַחת ַא ֲה ָב ִתי :ו ַה ְפ ֵקד ָעלָ יו ָר ׁ ָשע וְ ָשׂ ָטן יַ ֲעמֹד ַעל יְ ִמינוֹ :ז ְ ּב ִה ׁ ּ ָש ְפטוֹ יֵ ֵצא ָר ׁ ָשע ו ְּת ִפ ָ ּלתוֹ ִּת ְהיֶ ה לַ ֲח ָט ָאה :ח יִ ְהי ּו יָ ָמיו ְמ ַע ִּטים ּ ְפ ֻקדָּ תוֹ יִ ַ ּקח ַא ֵחר :ט יִ ְהי ּו ָבנָ יו יְ תוֹ ִמים וְ ִא ׁ ְש ּתוֹ ַאלְ ָמנָ ה :י וְ נוֹ ַע יָ נוּע ּו ָבנָ יו וְ ׁ ִש ֵאל ּו וְ ָד ְר ׁש ּו שר לוֹ וְ יָ בֹ ּז ּו זָ ִרים יְ גִ יעוֹ :יב יהם :יא יְ נַ ֵ ּק ׁש נוֹ ׁ ֶשה לְ כָ ל ֲא ׁ ֶ ֵמ ָח ְרבוֹ ֵת ֶ ְ ַאל יְ ִהי לוֹ מ ׁ ֵֹשך ָח ֶסד וְ ַאל יְ ִהי חוֹ נֵ ן לִ יתוֹ ָמיו :יג יְ ִהי ַא ֲח ִריתוֹ לְ ַה ְכ ִרית ְ ּבדוֹ ר ַא ֵחר יִ ַּמח ׁ ְש ָמם:יד יִ ָּזכֵ ר ֲעוֹ ן ֲאב ָֹתיו ֶאל יְ יָ וְ ַח ַּטאת ִא ּמוֹ ַאל ִּת ָּמח :טו יִ ְהי ּו נֶ גֶ ד יְ יָ ָּת ִמיד וְ יַ ְכ ֵרת ֵמ ֶא ֶרץ זִ ְכ ָרם :טז יַ ַען ֲא ׁ ֶשר ל ֹא זָ כַ ר ֲעשׂ וֹ ת ָח ֶסד וַ ִ ּי ְרדּ ֹף ִא ׁיש ָענִ י וְ ֶא ְביוֹ ן וְ נִ ְכ ֵאה לֵ ָבב לְ מוֹ ֵתת :יז וַ ֶ ּי ֱא ַהב ְקלָ לָ ה וַ ְּתבוֹ ֵאה ּו וְ ל ֹא ָח ֵפץ ִ ּב ְב ָרכָ ה וַ ִּת ְר ַחק ִמ ֶּמ ּנוּ :יח וַ ִ ּילְ ַ ּב ׁש ְקלָ לָ ה ְ ּכ ַמדּ וֹ וַ ָּתבֹא כַ ַּמיִ ם ְ ּב ִק ְרבּ וֹ וְ כַ ׁ ּ ֶש ֶמן ְ ּב ַע ְצמוֹ ָתיו :יט ְּת ִהי לוֹ ְ ּכ ֶבגֶ ד יַ ְע ֶטה וּלְ ֵמזַ ח ָּת ִמיד יַ ְח ְ ּג ֶר ָה :כ זֹאת ּ ְפ ֻע ַ ּלת שׂ ְֹטנַ י ֵמ ֵאת יְ יָ וְ ַהדּ ְֹב ִרים ָרע ַעל נַ ְפ ׁ ִשי :כא וְ ַא ָּתה ֵא-ל ִֹהים יְ יָ ֲע ֵשׂ ה ִא ִּתי לְ ַמ ַען ׁ ְש ֶמ ָך ִ ּכי טוֹ ב ַח ְסדְּ ָך ַה ִ ּצילֵ נִ י :כב ִ ּכי ָענִ י וְ ֶא ְביוֹ ן ָאנ ִֹכי וְ לִ ִ ּבי ָחלַ ל ְ ּב ִק ְר ִ ּבי :כג ְ ּכ ֵצל ִ ּכנְ טוֹ תוֹ נֶ ֱהלָ ְכ ִּתי נִ נְ ַע ְר ִּתי ָּכ ַא ְר ֶ ּבה: יתי ֶח ְר ּ ָפה כד ִ ּב ְר ַּכי ָּכ ׁ ְשל ּו ִמ ּצוֹ ם ו ְּב ָשׂ ִרי ָּכ ַח ׁש ִמ ׁ ּ ָש ֶמן :כה וַ ֲאנִ י ָהיִ ִ ָ יענִ י ְכ ַח ְסדֶּ ך:כז ֹאשם :כו ָעזְ ֵרנִ י יְ יָ ֱאל ָֹהי הוֹ ׁ ִש ֵ לָ ֶהם יִ ְראוּנִ י יְ נִ יעוּן ר ׁ ָ ית ּה :כח יְ ַקלְ ל ּו ֵה ָּמה וְ ַא ָּתה ְת ָב ֵרךְ וְ יֵ ְדע ּו ִ ּכי יָ ְד ָך ּזֹאת ַא ָּתה יְ יָ ֲע ִשׂ ָ ָקמ ּו וַ ֵ ּיב ֹׁש ּו וְ ַע ְבדְּ ָך יִ ְשׂ ָמח :כט יִ לְ ְ ּב ׁש ּו שׂ וֹ ְטנַ י ְ ּכלִ ָּמה וְ יַ ֲעט ּו כַ ְמ ִעיל ָ ּב ׁ ְש ָּתם :ל אוֹ ֶדה יְ יָ ְמאֹד ְ ּב ִפי ו ְּבתוֹ ְך ַר ִ ּבים ֲא ַהלְ לֶ ּנוּ:לא ִ ּכי יַ ֲעמֹד יע ִמ ׁ ּש ְֹפ ֵטי נַ ְפ ׁשוֹ ימין ֶא ְביוֹ ן לְ הוֹ ׁ ִש ַ לִ ִ ימינִ י ַעד ָא ׁ ִשית אֹיְ ֶב ָ יך ֲהדֹם א לְ ָדוִ ד ִמזְ מוֹ ר נְ ֻאם יְ יָ ליְ יָ ׁ ֵשב לִ ִ יך :ג ַע ְּמךָ יך :ב ַמ ֵּטה ֻע ְּז ָך יִ ׁ ְשלַ ח יְ יָ ִמ ִ ּצ ּיוֹ ן ְר ֵדה ְ ּב ֶק ֶרב אֹיְ ֶב ָ לְ ַרגְ לֶ ָ נְ ָדבֹת ְ ּביוֹ ם ֵחילֶ ָך ְ ּב ַה ְד ֵרי ק ֶֹד ׁש ֵמ ֶר ֶחם ִמ ׁ ְש ָחר לְ ָך ַטל יַ לְ ֻד ֶת ָ יך :ד ש ַ ּבע יְ יָ וְ ל ֹא יִ ָ ּנ ֵחם ַא ָּתה כ ֵֹהן לְ עוֹ לָ ם ַעל דִּ ְב ָר ִתי ַמלְ ִ ּכי ֶצ ֶדק :ה נִ ׁ ְ ָ ּ ֲאדֹנָ י ַעל יְ ִמינְ ך ָמ ַחץ ְ ּביוֹ ם ַא ּפוֹ ְמלָ ִכים :ו יָ ִדין ַ ּבגּוֹ יִ ם ָמלֵ א גְ וִ יוֹ ת ֹאש ֹאש ַעל ֶא ֶרץ ַר ָ ּבה:ז ִמ ַ ּנ ַחל ַ ּבדֶּ ֶר ְך יִ ׁ ְש ֶּתה ַעל ֵּכן יָ ִרים ר ׁ ָמ ַחץ ר ׁ פרק קיא א ַהלְ לוּיָ ּה אוֹ ֶדה יְ יָ ְ ּבכָ ל לֵ ָבב ְ ּבסוֹ ד יְ ׁ ָש ִרים וְ ֵע ָדה :ב ְ ּגדֹלִ ים ַמ ֲע ֵשׂ י יהם :ג הוֹ ד וְ ָה ָדר ּ ָפ ֳעלוֹ וְ ִצ ְד ָקתוֹ ע ֶֹמ ֶדת יְ יָ דְּ רו ׁ ִּשים לְ כָ ל ֶח ְפ ֵצ ֶ לָ ַעד :ד זֵ כֶ ר ָע ָשׂ ה לְ נִ ְפלְ א ָֹתיו ַח ּנוּן וְ ַרחוּם יְ יָ :ה ֶט ֶרף נָ ַתן לִ ֵיר ָאיו יִ זְ כּ ֹר לְ עוֹ לָ ם ְ ּב ִריתוֹ :ו כּ ַֹח ַמ ֲע ָשׂ יו ִה ִ ּגיד לְ ַע ּמוֹ לָ ֵתת לָ ֶהם נַ ֲחלַ ת גּוֹ יִ ם :ז ַמ ֲע ֵשׂ י יָ ָדיו ֱא ֶמת ו ִּמ ׁ ְש ּ ָפט נֶ ֱא ָמנִ ים ָּכל ּ ִפ ּקו ָּדיו :ח ְסמו ִּכים לָ ַעד לְ עוֹ לָ ם ֲעשׂ וּיִ ם ֶ ּב ֱא ֶמת וְ יָ ׁ ָשר :ט ּ ְפדוּת ׁ ָשלַ ח לְ ַע ּמוֹ ִצ ָ ּוה אשית ָח ְכ ָמה יִ ְר ַאת יְ יָ ֵשׂ כֶ ל לְ עוֹ לָ ם ְ ּב ִריתוֹ ָקדוֹ ׁש וְ נוֹ ָרא ׁ ְשמוֹ :י ֵר ׁ ִ יהם ְּת ִה ָ ּלתוֹ ע ֶֹמ ֶדת לָ ַעד טוֹ ב לְ כָ ל ע ֵֹשׂ ֶ פרק קיב א ַהלְ לוּיָ ּה ַא ׁ ְש ֵרי ִא ׁיש יָ ֵרא ֶאת יְ יָ ְ ּב ִמ ְצוֹ ָתיו ָח ֵפץ ְמאֹד :ב ִ ּגבּ וֹ ר ָ ּב ָא ֶרץ יִ ְהיֶ ה זַ ְרעוֹ דּ וֹ ר יְ ׁ ָש ִרים יְ ב ָֹר ְך :ג הוֹ ן וָ ע ׁ ֶֹשר ְ ּב ֵביתוֹ וְ ִצ ְד ָקתוֹ ש ִרים ַח ּנוּן וְ ַרחוּם וְ ַצדִּ יק :ה ע ֶֹמ ֶדת לָ ַעד :ד זָ ַרח ַ ּבח ׁ ֶֹש ְך אוֹ ר לַ יְ ׁ ָ טוֹ ב ִא ׁיש חוֹ נֵ ן ו ַּמלְ וֶ ה יְ כַ לְ ֵּכל דְּ ָב ָריו ְ ּב ִמ ׁ ְש ּ ָפט:ו ִ ּכי לְ עוֹ לָ ם ל ֹא יִ ּמוֹ ט לְ זֵ כֶ ר עוֹ לָ ם יִ ְהיֶ ה ַצדִּ יק :ז ִמ ׁ ּ ְשמו ָּעה ָר ָעה ל ֹא יִ ָירא נָ כוֹ ן לִ בּ וֹ ָ ּב ֻט ַח ַ ּביהוָ ה :ח ָסמו ְּך לִ בּ וֹ ל ֹא יִ ָירא ַעד ֲא ׁ ֶשר יִ ְר ֶאה ְב ָצ ָריו :ט ּ ִפ ַּזר נָ ַתן לָ ֶא ְביוֹ נִ ים ִצ ְד ָקתוֹ ע ֶֹמ ֶדת לָ ַעד ַק ְרנוֹ ָּתרוּם ְ ּבכָ בוֹ ד :י ָר ׁ ָשע ֹאבד יִ ְר ֶאה וְ כָ ָעס ׁ ִש ָ ּניו יַ ֲחרֹק וְ נָ ָמס ַּת ֲאוַ ת ְר ׁ ָש ִעים ּת ֵ = Ado-nayיְ יָ La Torah et la crainte de D.ieu sont les clés intérieures et extérieures. L’étude et la connaissance de la Torah sont deux domaines indépendants. On distingue la Crainte Inférieure et la Crainte Supérieure, la Connaissance Inférieure et la Connaissance Supérieure et, parmi les Préceptes divins, il y a trois catégories, les “Témoignages”, les “Décrets” et les Jugements”. Le début du service de D.ieu est la soumission totale, l’acceptation du joug de la Royauté divine. Pour participer à répandre cette diffusion et faire une dédicace : tehilimyomi@gmail.com SEFER HAMAAMARIM Extrait du Séfer Hamaamarim, édition Beth Loubavitch Psaume 108 (Chir) (1) Chant, Psaume de David. (2) Mon cœur est résolu pour Toi, D.ieu. Je chanterai donc et je dirai des hymnes, y compris par mon âme. (3) Que s’éveillent la lyre et la harpe. Je réveillerai l’aube. (4) Je Te louerai parmi les nations, Eternel, je Te glorifierai parmi les peuples. (5) Car, Ton bienfait est plus grand que les cieux et Ta vérité atteint le firmament. (6) Sois exalté sur les cieux, D.ieu et montre Ta gloire sur la terre. (7) Pour que soient délivrés ceux que Tu aimes, viens en aide, de Ta main droite et sauve-moi. (8) D.ieu a dit, dans Sa sainteté, que j’exulterai, que je diviserai Che’hem et que je mesurerai la vallée de Soukkot. (9) Guilead est à moi, Menaché est à moi, Ephraïm est la forteresse de ma tête, Yehouda est mon législateur. (10) Moav est le bassin de mes ablutions. Je lancerai mon soulier sur Edom. Je ferai retentir un cri sur la Philistie. (11) Qui me conduira dans la cité fortifiée pour la conquérir ? Qui me dirigera vers Edom ? (12) N’est-ce pas Toi, D.ieu, Qui as fait cela, Qui nous as délaissés jusqu’à maintenant, Qui n’accompagnes pas nos armées, D.ieu ? (13) Accordenous maintenant Ton aide contre l’adversaire, car le secours de l’homme est vain. (14) Grâce à D.ieu, nous ferons des prouesses et Il piétinera nos oppresseurs. Psaume 109 (La Menatséa’h) (1) Au chef des chantres, de David, Psaume. D.ieu de ma louange, ne sois pas silencieux. (2) Car, la bouche de l’impie et la bouche du rusé se sont ouvertes contre moi. Ils m’ont parlé avec une langue mensongère. (3) Ils m’ont entouré de propos de haine et ils m’ont attaqué gratuitement. (4) En échange de mon amour, ils m’ont accusé, mais je prie pour eux, malgré cela. (5) Ils m’ont imposé le mal, en échange du bien, de la haine à la place de mon amour. (6) Désigne donc un impie au-dessus de lui et qu’un adversaire se tienne à sa droite. (7) Quand il est jugé, qu’il soit condamné et que sa prière soit considérée comme une faute. (8) Que ses jours soient peu nombreux. Que sa haute situation soit prise par quelqu’un d’autre. (9) Que ses enfants soient des orphelins et son épouse, une veuve. (10) Que ses enfants errent et mendient. Qu’ils quémandent la charité parmi leurs ruines. (11) Que le créancier saisisse tout ce qu’il possède et que des étrangers dilapident le fruit de son travail. (12) Que nul ne lui prodigue sa bonté. Que personne ne prenne ses orphelins en grâce. (13) Que sa postérité soit découpée. Que son nom soit effacé dans une autre génération. (14) Que l’Eternel se souvienne de l’iniquité de ses ancêtres. Que la faute de sa mère ne disparaisse pas. (15) Que leurs transgressions soient toujours devant D.ieu et qu’Il efface leur souvenir de la terre. (16) Parce qu’il ne s’est pas rappelé de pratiquer le bienfait, qu’il a poursuivi jusqu’à la mort le pauvre, le destitué et celui qui a le cœur brisé. (17) Il a aimé la malédiction et celle-ci lui est parvenue. Il n’a pas désiré la bénédiction et elle est restée éloignée de lui. (18) Il s’est couvert de la malédiction comme d’un vêtement et elle a pénétré, comme de l’eau, en ses entrailles, comme de l’huile dans ses os. (19) Qu’elle soit donc comme un habit duquel il se drape, comme une ceinture de laquelle il s’entoure toujours. (20) Ceci provient de l’Eternel, pour les actions de mes ennemis et de ceux qui disent du mal de mon âme. (21) Et, Toi, D.ieu, Mon Maître, agis avec bonté envers moi, pour Ton Nom. Parce que Ton bienfait est positif, sauve-moi. (22) Car, je suis pauvre et destitué. Mon cœur est mort en moi. (23) Comme l’ombre qui passe, j’ai disparu. Je suis retourné, comme une sauterelle. (24) Mes genoux tremblent, à cause des jeûnes et ma chair est maigre, sans graisse. (25) Je suis devenu objet de disgrâce pour eux. Ils me voient et ils hochent la tête. (26) Viens-moi en aide, Eternel mon D.ieu. Délivre- moi, selon Ta bonté. (27) Et, qu’ils sachent que c’est Ta Main, que Tu as fait cela, Eternel. (28) Qu’ils maudissent, mais Toi, Tu béniras. Ils se dressent, mais ils seront humiliés, alors que Ton serviteur se réjouira. (29) Que mes adversaires soient couverts de honte. Qu’ils portent leur mortification comme une cape. (30). Je louerai l’Eternel, avec profusion, par ma bouche et je Le glorifierai, au sein de la multitude. (31) Car, Il se tient à la droite du destitué, afin de le délivrer de ceux qui condamnent son âme. Psaume 110 (Le David) (1) De David, Psaume. Voici la Parole de l’Eternel à mon maître Avraham : “ Reste à Ma droite jusqu’à ce que Je fasse de tes ennemis un support pour tes pieds ”. (2) L’Eternel enverra le bâton soutenant ta puissance de Sion, afin que tu domines, au sein de tes ennemis. (3) Ton peuple a été volontaire, au jour de ta prouesse, à cause de ta splendeur sacrée. Car, depuis que tu as émergé de la matrice, tu possèdes encore la rosée de ta jeunesse. (4) L’Eternel a fait un serment, sur lequel Il ne reviendra pas, “ Tu seras un prêtre pour l’éternité ”, comme cela a été dit à propos de Malkitsédek. (5) C’est l’Eternel, à ta droite, qui a écrasé les rois, au jour de Sa colère. (6) Il rend le jugement parmi les nations. Le champ de bataille sera empli de leurs cadavres. Il brisera les têtes sur une large contrée. (7) Il a bu de la rivière, sur le chemin. De ce fait, Avraham a pu garder la tête haute. Psaume 111 (Halélouya) (1) Louez D.ieu ! Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, dans le cercle intime de ceux qui sont droits et dans leur assemblée. (2) Grandes sont les œuvres de l’Eternel, mais accessibles à tous ceux qui désirent les contempler. (3) Son action est majesté et splendeur. Sa justice est établie à jamais. (4) Il a perpétué le souvenir de Ses merveilles. D.ieu est clément et miséricordieux. (5) Il assure la nourriture de ceux qui Le craignent. Il se souvient toujours de Son alliance. (6) Il a révélé la puissance de Ses hauts-faits à Son peuple, afin de leur accorder l’héritage des nations. (7) Les actions de Ses mains sont vérité et justice. Toutes Ses Injonctions sont fidèles. (8) Elles sont soutenues à jamais, jusqu’à la fin des temps, faites de vérité et de droiture. (9) Il a envoyé la liberté à Son peuple, en ordonnant Son alliance pour l’éternité. Son Nom est saint et redoutable. (10) Le début de la sagesse est la crainte de D.ieu, compréhension précieuse pour ceux qui les mettent en pratique. Sa gloire est établie à jamais. Psaume 112 (Halélouya) (1) Louez D.ieu ! Heureux est l’homme qui craint l’Eternel, qui désire intensément Ses Commandements. (2) Sa descendance sera puissante sur la terre. Il sera béni d’une génération droite. (3) L’abondance et la richesse régneront dans sa maison. Sa justice sera établie à jamais. (4) Dans la pénombre, une lumière scintille pour ceux qui sont droits, car Il est amène, miséricordieux et juste. (5) Bon est l’homme qui prend en grâce et consent un prêt, mais ne gère ses propres affaires que dans la parcimonie. (6) Car, il ne chancellera jamais. On se souviendra toujours du Juste. (7) Il n’aura pas peur de la mauvaise nouvelle. Son cœur sera ferme, plein de confiance en D.ieu. (8) Son cœur s’en remettra à D.ieu. Il ne craindra rien, jusqu’à ce qu’il assiste à la chute de ses oppresseurs. (9) Il distribue ses biens aux pauvres. Sa justice sera établie à jamais. Sa puissance s’élèvera avec honneur. (10) L’impie le verra et il s’emportera. Ses lèvres grinceront et il fondra. Le désir des impies sera perdu. Applications du Beth Loubavitch sur Android et AppStore Grâce au Dvar Malhout en hébreu/français, étudiez en toute tranquilité Inscription pour recevoir le Dvar Malhout chez vous pour tous les jours de la semaine : Tél. : 01.77.38.00.95 - E-mail : dvar770@gmail.com Site internet : www.dvarmalkhout.org הי ָ פך נ ּו ִ ּכי ְ אך ש ּו ם יו ה ג: ִ ּכי סד ז: ין נָ י ם ה יג ם :ם טז יז נִ י רי ם ה ָה ם
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