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L'horizon
temporel
du paysage
L'urbanisation
est omniprésente.
Sous l'influence prédominante
de l'humain, la terre est entrée
dans une nouvelle époque
géologique où l'impact des activités
industrielles transforme rapidement
l'environnement à une échelle à la
fois locale et globale. Comment, dans
ce contexte, l'architecte paysagiste
peut-il repousser les limites de sa
discipline et même la transcender
afin de restaurer, renouveler,
revitaliser et régénérer des paysages
urbains de façon plus systémique ?
Alors que les écosystèmes paysagers
se modifient à une vitesse jamais
observée dans l'histoire de
l'humanité, l'architecte paysagiste
mise davantage sur ses expertises
transversales et une capacité
de conception à long terme afin
de mieux intégrer les besoins
des générations à venir et ceux
de leur environnement.
Dégénération
/ Régénération
Va au-delà de la notion de
développement durable
en explorant les processus
et les relations dynamiques par
lesquels les paysages évoluent.
Voir la
programmation
complète
Rendez-vous
au Marché
Bonsecours
les 27 et 28
mars 2015
aapq.org/evenement/congres2015
▶ Inscription + Accueil + Mot d'ouverture
8 h 15 À 9h30 ― Salle Vieux-Montréal + Ville-Marie
Accueil et déjeuner léger
▷ Conférence en anglais avec traduction simultanée en français
9 h 30 à 10 h 00 ― Salle Ville-Marie
PAYsages planétaires :
vers un paradigme de réenchantement
La capacité de comprendre l'évolution des paysages et de s’y adapter est essentielle à la survie
humaine. Pendant des millénaires, différentes cultures ont développé des techniques intégrant
des histoires, des chansons, des rituels, et des habitations afin de s’orienter dans leur
environnement et de communiquer la connaissance de ces lieux à travers les générations.
Il y a cinquante ans, cependant, les images reçues de la Terre depuis l'espace ont radicalement
transformé les perceptions de notre maison planétaire. De plus en plus, les paysages sont
compris par l’intermédiaire d’une vue en hauteur, représentée par des photographies satellites
et des visualisations cartographiques interactives, tels des mondes virtuels. Paradoxalement, ces
perspectives synoptiques sont simultanément distantes et intimes, révélant des interconnexions à
travers de vastes échelles d'espace et de temps.
Paysages Planétaires examine comment l'imagerie de l’ère spatiale façonne non seulement
notre compréhension du monde, mais aussi de nouvelles possibilités de réimaginer - et même de
réenchanter - nos relations avec ce dernier. Cette présentation démontrera comment les architectes
paysagistes peuvent utiliser les visualisations de mégadonnées (Big Data) de la NASA et d’ailleurs
afin d’aider leurs clients à développer une compréhension des processus écologiques à grande
échelle.
Crédit Photo: NASA/GSFC Scientific Visualization Studio / Greg Shirah / Horace Mitchell / GSFC
David McConville
Buckminster Fuller
Institute + Société des
arts technologiques
David McConVille dirige SAT[ori], un
nouveau programme à la Société des
arts technologiques qui réunit artistes,
scientifiques, concepteurs, architectes
et professionnels des technologies autour
de projets de recherche intégrative.
Artiste et chercheur, il utilise les
visualisations scientifiques dans le but
d’élargir nos perspectives sur la planète
terre. Il est également président de
l'Institut Buckminster Fuller et fondateur
de la firme The Elumenati.
▷ Table ronde
10 h 00 à 11 h 30 ― Salle Ville-Marie
Paysages culturels et risques naturels :
la QUESTION DE LA résilience au Québec
Suite aux dévastations causées par les grands séismes et tsunamis au cours des dernières décennies,
la notion de résilience a gagné en reconnaissance auprès des instances internationales, des autorités,
des professionnels et surtout des sociétés locales confrontées à des phénomènes lourds d’impact tant
au plan physique, environnemental que social ou économique. Cette notion s’ajoute à, voire ordonne,
celles de préparation, de mitigation, de gestion ou de réduction des risques de catastrophes d’origine
naturelle ou humaine.
En parallèle, la notion de paysage culturel, cette réalisation humaine conjuguant géographie,
société, histoire, a elle aussi gagné en reconnaissance. Désormais inscrite dans des instruments formels
comme la Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO ou les lois québécoises sur l’aménagement,
le développement durable et le patrimoine culturel, elle jouit d’une appropriation sociale, notamment
par sa dimension identitaire, voire économique.
En 2015, le développement des connaissances et le croisement des regards scientifiques,
professionnels et sociétaux, permettent d’explorer le thème de la résilience appliqué aux ensembles
complexes, vivants et multidimensionnels que sont les paysages culturels. Qu’en est-il au Québec ?
Comment a-t-on tiré les leçons du grand verglas de 1998 et envisage-t-on l’impact des changements
climatiques sur les paysages ?
Dinu Bumbaru
animateur
ICOMOS-ICORP
Héritage Montréal
Diplômé en architecture et en
conservation des universités de Montréal
et de York (R.U.), Dinu Bumbaru travaille
depuis 1982 à Héritage Montréal,
organisation indépendante vouée
à la protection, la revitalisation et
l’enrichissement du patrimoine
architectural, urbain et paysager dans
la métropole et à l’échelle nationale.
Il est actif au sein de la société civile
avec Les amis de la montagne,
Culture Montréal, le Conseil régional
de l’environnement, la Fédération
Histoire Québec, ainsi que l’ICOMOS,
organisme-conseil auprès de l’UNESCO
dont il a été Secrétaire général.
▷ Micheline Clouard Vlan Paysage
▷ Jean-François Barsoum IBM
Micheline Clouard, architecte paysagiste, a fondé Vlan en 1999 avec Julie
Saint-Arnault. Forte d’une pratique multidisciplinaire et d’une approche
paysagère sensible, elle réalise plusieurs projets urbains d’envergure qui
révèlent l’essence du lieu et leur redonne un nouveau cycle de vie.
Jean-François Barsoum a conseillé de nombreuses organisations dans
l’élaboration de leurs stratégies organisationnelles. Il a été consultant
et conférencier notamment sur les thèmes des villes intelligentes, de
l'innovation et des changements climatiques sur tous les continents. Il a
dirigé le Défi des Villes plus intelligentes de la Ville de Québec en 2013 et,
depuis 2011, il fait partie du conseil d’administration du volet canadien du
Projet climatique d'Al Gore. Il travaille actuellement comme consultant
délégué principal aux Villes Intelligentes (Eau et Transport) pour IBM.
—
—
▷ Caroline Larrivée Ouranos
▷ Pierre Bouchard Soverdi
Pierre Bouchard est membre du CA de SOVERDI depuis 2012. Il agit comme
consultant en matière environnementale et d'aménagements urbains.
Architecte paysagiste de formation, Pierre a travaillé à la Ville de
Montréal, après un début de carrière dans le secteur privé. Il a dirigé de
nombreux projets d'aménagement au service des Parcs et en a été le
directeur pendant six ans. On lui doit la mise en application de la
Politique de protection des milieux naturels de la Ville de Montréal ainsi
que l'élaboration du plan d'action de verdissement de la Ville duquel
découle le Plan canopée.
Urbaniste, Mme Larrivée a œuvré comme aménagiste dans le secteur
privé, pour des institutions académiques et pour l’Administration
régionale Kativik. À ce titre, elle a collaboré à des projets de recherche sur
les impacts des changements climatiques pour les communautés nordiques.
Elle travaille chez Ouranos depuis 2006 où elle est chef d’équipe spécialisée
en vulnérabilités, impacts et adaptation, de même que coordonnatrice du
programme Environnement nordique.
▷ Conférence de la relève
11 h 30 à 11 h 50 ― Salle Ville-Marie
réhabiliter une friche industrielle :
la biodiversité commE point de départ
Dans un contexte de densification et de désindustrialisation des villes, l’aménagement des espaces
verts urbains implique de nouvelles considérations. Plusieurs anciens terrains industriels se retrouvent
abandonnés aux limites des quartiers de plus en plus habités. Des habitats écologiques se forment
naturellement sur ces friches urbaines végétalisées.
Le comportement végétal spontané et adapté aux conditions particulières de ces sites non entretenus
génère des paysages différents que ceux des parcs aménagés et par conséquent, des perceptions
et des pratiques distinctes. L’esthétique et l’écologie de ces espaces accordent de nouvelles valeurs
à l’expérience du parc urbain. La considération de la biodiversité qui y vit est porteuse d’une nouvelle
approche d’aménagement.
▶ Lunch et salon des exposants
12 h 00 à 15 h 00 ― Salle de bal
Caroline Magar
Les Amis du Champ
des Possibles
Coordonnatrice du développement
pour les Amis du Champ des Possibles
depuis 2014, Caroline est designer de
l’environnement et a travaillé comme
professionnelle agréée LEED pour
la firme d’architecture Aedifica
pendant quatre ans. Dans le cadre de sa
maîtrise en architecture de paysage à
l’Université de Montréal, elle s’intéresse
à la réhabilitation des friches urbaines
végétalisées et contaminées comme sites
de biodiversité urbaine.
Un buffet sera servi
SALON RECHERCHE
ET DÉVELOPPEMENT
Le Salon des exposants
devient le Salon recherche
et développement.
Plus de 50 organisations
viendront vous présenter
leurs plus récents produits
et innovations.
Préparez vos questions
et suggestions.
entrée
▷ Conférence en français et en
anglais avec traduction simultanée présentée par
15 h 15 à 16 h 00 ― Salle Ville-Marie
DE marais à sommet :
l’architecture temporelLE du dépotoir FREShkills
Autrefois une étendue de 3 000 hectares de zones marécageuses et boisées, le dépotoir Fresh Kills,
le plus vaste au monde en 1955, est aujourd’hui marqué par des monticules et de la végétation créés
par des architectes paysagistes, des ingénieurs et des écologistes.
Actif de 1948 à 2001, ce dépotoir de Staten Island a du rouvrir brièvement après sa fermeture en 2001
afin d’accueillir les débris du World Trade Center suite aux attentats du 11 septembre, accolant
ainsi une connotation lugubre au paysage de Fresh Kills. S’étalant jusqu’en 2036, ce projet offre une
perspective historique sur les méthodes de mise en valeur des terres et des pratiques en gestion
des déchets solides, une partie intégrante à la fois de la croissance et du développement de la ville
de New York.
La présentation explorera les processus de transformation d'un dépotoir à ciel ouvert en un site
d’enfouissement sanitaire fortement réglementé, et insistera également sur l'importance des nouvelles
technologies et de la planification à long terme dans la réhabilitation du site en espace public
multifonctionnel. Alors que plus de la moitié des dépotoirs du Québec sont désuets, quelles leçons
peut-on tirer de Fresh Kills afin de s’assurer d’une meilleure conception de projets similaires à venir
dans la province?
▶ Textures croisées + Remise des prix Todd 2015 + Soirée lounge
16 h 00 à 00 h 00 ― Salle du Vieux-Montréal
Robin Geller
Département
de l'assainissement
de la Ville de New York
À titre de gestionnaire de la phase
finale du projet Freshkills Park, Mme
Geller assure le lien entre le service
d'assainissement et celui des parcs de
la Ville de New York, les deux grandes
directions responsables de la conversion
du site en parc. Elle a précédemment
travaillé au sein du bureau de gestion
des matières résiduelles, principalement
dans la division d'ingénierie
d'enfouissement ainsi que pour
l’entreprise privée comme consultante
en environnement.
ACTIVITÉS, Annimation et performances
Espace projections
art-chitecture
de paysage
The Force Majeure
Et plusieurs autres
En collaboration avec Le Pamphlet, une programmation de projets mariant art et
artchitecture de paysage sera projetée dans l'espace central pendant les pauses. La nature
des sujets traités aura pour but d'enrichir et de soutenir les réflexions engendrées par la
programmation principale.
L'oeuvre qui ouvrira le congrès est une création du collectif The Force Majeure, Santa
Cruz, une audacieuse vision à grande échelle des artistes de renommée mondiale Helen et
Newton Harrison, qui propose de réduire l'entropie des écosystèmes planétaires dans le
contexte des changements climatiques causés par l'humain. Leur proposition se distingue
par son échelle, son cadre holistique, et sa collaboration entre artistes et scientifiques.
Leur devise est: penser globalement, agir globalement.
La programmation complète de l'Espace projections sera dévoilée une semaine
avant l'événement.
Environnement sonore
régénéraSons
Antoine Bédard
Montag
Créée sur mesure pour le congrès
de l’AAPQ, Antoine Bédard (aka Montag)
diffusera une atmosphère inspirée
du contexte de création de l’association,
Expo67, du dôme géodésique
de Buckminster Fuller, ainsi que du
thème de la régénération. Entre
la musique électro-acoustique
composée pour différents pavillons
de l'exposition universelle et le jazz
montréalais enlevant de l'époque,
l'ambiance musicale nous reflétera
aussi la philosophie inhérente
de l'oeuvre de Fuller : l’importance
d’une expérience directe dans le
développement de notre
compréhension du monde.
Activité réseautage
textures croisées
Afin de faciliter les rencontres entre
les membres de l’AAPQ et les domaines
professionnels connexes, une activité
réseautage est proposée sous le thème
Textures croisées. Ayez vos textures
en main.
▶ SOIRÉE LOUNGE
27 mars
▶ COCKTAIL
28 MARS
Le premier cocktail annoncera et
célébrera les récipiendaires les prix
Todd 2015. De délicieuses bouchées
thématiques seront servies vers 18h
par le Petit extra, suivi de performances des DJ Kiroko et Vo Dao, sur
des images de la VJ Chocobeets.
Le second cocktail sera une
occasion pour tous de se dire au
revoir et à l'année prochaine!
▶ Inscription + Mots d'ouverture
8 h 15 À 9 h 15 ― Salle Vieux-Montréal
Accueil et déjeuner léger
▷ Conférence en anglais avec
traduction simultanée en français présentée par
9 h 15 à 10 h 00 ― Salle Ville-Marie
Paysages adaptatifs : risque, écologie et éducation
Gagnant du Buckminster Fuller Challenge et de la compétition Rebuild by Design, Living Breakwaters
est un projet de design global visant à accroître la résilience côtière le long du littoral nord-est des
États-Unis.
Cette approche d’adaptation aux changements climatiques propose des stratégies pour l’atténuation
des inondations, le renforcement de la biodiversité des habitats côtiers, l'enrichissement et
la réhabilitation des pêcheries et autres moyens de subsistance historiques, et un engagement
communautaire à travers divers partenariats et programmes éducatifs novateurs. La dimension
pédagogique du projet aura un impact sur la prochaine génération de gestionnaires du littoral et
tire parti de l'expertise des membres de l'équipe de SCAPE Studio qui a su faire des percées inédites
auprès des organismes gouvernementaux en établissant de nouveaux précédents quant à la
planification des infrastructures et des paysages.
Les approches multicouches déployées dans ce projet peuvent-elles servir à repenser notre relation
avec le fleuve Saint-Laurent et avec nos paysages côtiers ?
Gena Wirth
Scape Studio, New York
Formée à la Harvard University
Graduate School of Design en
architecture de paysage et en urbanisme,
Gina Wirth agit à titre de chef de projet
chez SCAPE Landscape Architecture
où elle puise dans sa formation et son
expérience interdisciplinaires pour
créer des paysages riches écologiquement
et pertinents culturellement, autant
à l’échelle du site qu’à celle de
ses infrastructures.
▷ Conférence
10 h 00 à 10 h 30 ― Salle Ville-Marie
industrialisation et sols contaminés :
les solutions sont dans les gènes
La génomique est porteuse de solutions biologiques pour contrer les impacts de l’accélération de
la mondialisation sur notre environnement, qu’il s’agisse des ressources naturelles qui s’épuisent
rapidement, de la pollution grandissante et des changements climatiques. Cette science peut
contribuer à la décontamination des terrains, à la conservation de la diversité génétique naturelle
des forêts, à la prédiction de l'apparition des infestations et la dispersion des insectes, et même
à éliminer la création de gaz à effet lors de la transformation du CO2 en composés organiques.
En génomique, les connaissances acquises sur un organisme spécifique permettent d’en apprendre
sur les autres organismes des règnes animal et végétal conférant à cette approche une force
unificatrice pour les écosystèmes. De plus en plus de gouvernements et d’entreprises ont recours
à la génomique pour répondre de manière plus écologique à une foule de questions liées au vivant.
Regards sur cet outil de pointe dans la régénération des paysages.
Catalina López Correa
Génome Québec
Médecin diplômée de l’Université
Pontificia Bolivariana de Colombie
et détentrice d’une maîtrise en génétique
humaine de l’Université Paris VII –
Institut Pasteur ainsi que d’un doctorat
en biosciences médicales de l’Université
catholique de Louvain, Catalina López
Correa, en tant que vice-présidente
aux affaires scientifiques chez Génome
Québec, établit les orientations
stratégiques et scientifiques de
l'organisation.
▶ Pause
10 h 30 à 11 h 00 ― Salle Vieux-Montréal
Café Dispatch
▷ Conférence en anglais avec traduction simultanée en français
11 h 00 à 11 h 45 ― Salle Ville-Marie
le droit à la ville : un terrain VACANT à la fois
De nombreuses municipalités du Québec sont parsemées de parcelles de terrain abandonné, oublié
et barricadé. New York aussi. Des centaines de sites appartenant à la ville et situés principalement
dans les communautés à faible revenu languissent.
Regroupés, ces espaces perdus dans une négligence bureaucratique sont plus grands que la plupart
des parcs de la ville, dont Central Park. Afin de faire face à cette problématique, 596 Acres crée en
2011 une plate-forme à code ouvert interactive ayant pour but de faciliter la transformation par la
communauté de ces espaces présumés inaccessibles en visualisant non seulement leur nombre et
leur emplacement, mais également les informations et les processus nécessaires à leur
transformation par la collectivité en espaces verts partagés.
Imaginé par une avocate et un programmeur, ce projet a jusqu’ici permis la transformation
de plus de sept acres de terrains vacants en jardins communautaires à New York uniquement,
en collaboration avec l’administration municipale. Au-delà de l’agriculture urbaine et des nouvelles
technologies de communication, c’est du droit à la ville dont il est question dans ce projet, le droit
de se transformer soi-même en transformant son environnement de manière à contrecarrer
la répartition inéquitable des espaces verts en ville.
596 Acres collabore actuellement au déploiement de cette nouvelle approche d’accès au territoire
avec des groupes provenant de 15 villes dans le monde, dont Montréal. Est-ce que le mouvement
s’étendra au reste du Québec ?
▶ Lunch
12 h 00 à 13 h 00 ― Salle Vieux-Montréal
Paula Z. Segal
596 Acres, New York
Directrice et fondatrice de 596 Acres,
Paula Z. Segal est diplômée de la City
University of New York Law School
où elle s’est spécialisée en droit civil
et en droit de la personne. Associée
fondatrice du cabinet Mohen et Segal
qui se spécialise dans les services
juridiques pour les organismes
travaillant à développer une économie
plus durable, Paula s’est impliquée
dans divers projets promulguant
davantage de justice sociale.
Un buffet sera servi
▷ Table ronde
13 h 00 à 14 h 30 ― Salle Ville-Marie
Nunavik et le Plan nord :
au-delà des frontières
En tant que concepts, le jardin, le paysage et l’état sauvage n’ont pas du tout la même résonance ni
pertinence dans la perception Inuit du Nunavik. Perçue principalement comme un territoire pour
la plupart des gens du sud du Québec, cette région est avant tout une demeure, sinon un pays,
pour les quelque 12 000 personnes qui y habitent. Cette société du nord du Québec est d’ailleurs
passée d’une société préindustrielle à postindustrielle dans un laps de temps d’environ 30 à 50 ans.
Et les transformations se poursuivent.
Alors qu’on prévoit d’ici à 2035 des investissements publics et privés de 50 G$ pour Le Plan Nord, quels
rôles l'architecte paysagiste devra-t-il jouer au nord du 49e parallèle ? Plusieurs des questions qui
émergent de cette question viennent simultanément défier et élargir les présuppositions
académiques et professionnelles rattachées à notre champ d’expertise. Comment réfléchir les
questions liées au développement des paysages du nord en termes de siècles, au-delà des frontières
temporelles, géographiques, conceptuelles et professionnelles ?
Après une brève introduction au Nunavik et à ses habitants, ce panel examinera les multiples
dynamiques qui caractérisent le développement nordique actuel et à venir.
Peter Jacobs animateur
Université de Montréal
Professeur à l’école d’architecture de
paysage depuis 1971, Peter est président
émérite de la Commission de la
planification environnementale de l’UICN
et président de la Commission de la
qualité environnementale Kativik. Il est
membre agréé et membre de l’Ordre des
Associés de l’AAPC et de l’ASLA et
membre élu de l’Académie Royale des
Arts du Canada et est lauréat de plusieurs
prix professionnels, académiques et
communautaires.
▷ Marie-Pierre McDonald Administration régionale Kativik
▷ Paula Meijerink
Wanted Paysage
L’architecte paysagiste Marie-Pierre McDonald a remporté le prix
d’excellence étudiant 2012 de l’AAPQ pour le projet Wanaki, terre de leurs
enfants. Portant sur la relocalisation de la communauté de Kitcisakik,
ce projet lui a permis de développer une meilleure compréhension
des besoins et des valeurs des Amérindiens et de réaliser l’importance
du processus participatif. Elle travaille maintenant au Nunavik où elle est
responsable de la refonte des plans d'aménagement de 14 villages.
Née aux Pays-Bas, Paula détient un diplôme d’ingénieure et a étudié
la philosophie avant d’obtenir sa maîtrise en architecture de paysage
à la Harvard Graduate School of Design. Cofondatrice de Wanted Paysage,
elle a également mis sur pied l’organisation On Asphalt qui a pour but
de transformer la perception culturelle des espaces asphaltés et de
proposer des alternatives plus écologiques et d’une plus grande qualité
spatiale et visuelle.
—
—
▷ Claire Lemieux
WSP Canada Inc.
▷ Un quatrième participant sera dévoilé sous peu.
Détentrice d’une maîtrise en géographie physique, Claire Lemieux
possède une grande expérience en gestion, conception et supervision
de projets d’aménagement et de dynamique sédimentaire des cours
d’eau ainsi qu’en restauration de milieux dégradés, en aménagement
de milieux naturels et en stabilisation de berges par le génie végétal
en milieu urbain, agricole et agroforestier. Mme Lemieux a entre autres
géré la restauration végétale d’un site minier de 410 ha dans le Nord
du Québec dans le but de constituer une couverture végétale permanente
et autosuffisante à partir de plantes fourragères.
Plus de détails à venir.
▷ Conférence en anglais avec traduction simultanée en français
14 h 30 à 15 h 10 ― Salle Ville-Marie
Paysages post-planétaires : la science-fiction comme outil de design anticipatif
J.G. Ballard observait que le 20 e siècle a connu la fin de l’affect. Sa vision du temps rétrograde était
connectée aux progrès technologiques et aux registres biologiques qui étaient restés dormants
depuis des éons ; ces idées de paysage / géopanorama ont été explorées dans des romans comme
« Le monde englouti », ou bien dans des collections d’histoires, tels que les « Mémoires de l'ère
spatiale ». Les décalages temporels mondiaux dont Ballard a fait la cartographie dans sa sciencefiction sont de plus en plus pertinents dans un contexte contemporain où nos modèles scientifiques
révèlent les couches plus profondes des systèmes épigénétiques et le microbiome humain.
Ces décalages offrent une image de la ville en tant que super-organisme dont les réseaux s’étendent
à toutes les échelles. Des penseurs comme Ballard nous aident à comprendre les implications
de ce nouveau modèle de paysage global dans lequel chaque agent est inséparable de son contexte,
qui lui-même peut être une entité vivante. La science-fiction nous propose non seulement
des concepts et des modèles extraordinairement utiles pouvant nous aider à nous réconcilier
avec les implications du monde en réseau émergeant dans lequel nous vivons, mais également
des outils pour comprendre de manière rétroactive la temporalité autrefois invisible du paysage /
géopanorama que nous avons toujours habité.
Ed Keller
Center for Transformative
Media - The New School,
New York
Ed Keller est un designer, professeur,
écrivain, musicien et artiste multimédia qui
est aujourd’hui directeur du Center for
Transformative Media à la New School,
et professeur agrégé à la Parsons The New
School for Design. Avant de se joindre
à Parsons, il a enseigné dans les
départements d’aménagement des
universités Columbia et Southern
California Institute of Architecture.
Avec Carla Leitao, il cofonde AUM Studio,
une agence d'architecture et de nouveaux
médias. Son travail, aux intersections
de l'écologie, l’architecture, le cinéma et
la technologie, a été présenté dans un très
grand nombre de plateformes
à l’international.
▶ Pause
15 h 10 à 15 h 40 ― Salle Vieux-Montréal
▷ Atelier Fish Bowl
15 h 40 à 17 h 10 ― Salle Vieux-Montréal + Ville-Marie + Salle de bal
Atelier 50 > 50
Enchevêtrement paysage et profession
L​ es projets d'architecture de paysage sont souvent primés au moment de leur conception ou peu
après leur inauguration, lorsqu'ils sont encore intacts, détachés des immanquables difficultés
inhérentes à la nature même de l'environnement dans lequel, ils évolueront.
Aucune reconnaissance n'est d'ailleurs dédiée au développement de ces projets dans le temps, à ce
qu'ils sont devenus suite aux modifications causées par des forces d'ordre écologique, social,
psychologique, économique, légal et/ou politique. Un recul temporel sur ces projets met en
évidence la complexité des enjeux liés à la praxis de l'architecte paysagiste dans sa temporalité
et à l'inéluctable enchevêtrement du paysage et des silos professionnels. Comment ces projets
s’inscrivent-ils dès leur genèse dans ces dynamiques évolutives ?
À l'occasion du 50 e anniversaire de l'AAPQ, l'Atelier 50>50 portera des regard​s​​constructifs sur ​
quelques projets q
​ uébécois​marquants des cinq dernières décennies afin de dégager les enjeux
clés qui inspireront les cinq prochaines​. Les observations qui se dégageront de cet exercice serviront
de base de réflexion pour établir les thématiques du Sommet Mondial du Design organisé en 2017 à
Montréal et auquel les associations québécoise, canadienne et internationale d'architecture
de paysage participeront. ​
▶ Cocktail d'au-revoir
17 h 10 à 19 h 00 ― Salle Ville-Marie
Raquel Penalosa
IFLA
Au cours de ses 25 ans de pratique en
architecture du paysage et en design
urbain, Raquel Peñalosa a travaillé en
Amérique et en Europe. Spécialiste des
approches collaboratives et citoyennes,
elle est impliquée dans des projets tels
que Mandalab, Imaginons Saint-Marc,
Art of Hosting, À table citoyen, 100 en
1 jour. Elle collabore également à la
création d'événements tels que Flora
Montréal 2006|2007, Écocité Sommet
Mondial 2011, Sommet Mondial du Design
2017. Déléguée canadienne IFLA depuis
2011, elle préside IFLA AMERICAS et le
Centre d'Écologie Urbaine de Montréal
depuis 2014.
Bouchées et rafraichissements
seront servis
En 1965, alors que les architectes paysagistes du pays et plusieurs de l'international s'activent
à concevoir le site d'Expo 67 sur l'île Sainte-Hélène, une vingtaine de professionnels fondent
l'Association des architectes paysagistes du Québec (AAPQ). En 2015, c'est plus de 600 membres qui invitent
les milieux professionnels de l'aménagement et le grand public à célébrer le demi-siècle de l'association.
INFORMATIONS
Marché Bonsecours
350 rue St-Paul Est
Vieux-Montréal, Québec
H2Y 1H2
Métro Champ de Mars
marchebonsecours.qc.ca
© OLIVIER BLOUIN
aapq.org/evenement/congres2015 Renseignements : projet@aapq.org
L’Association des architectes paysagistes du Québec tient à remercier ses partenaires :