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24 Mars 2015
Nelson Mandela
Un héros mondial
«L’éducation est l’arme la plus
puissante que vous puissiez
Son enfance
utiliser pour changer le monde»
- Nelson Mandela
Rolihlahla Mandela (nom de naissance de Nelson Mandela)
est née le 18 juillet 1918 dans le village de Mvezo en Afrique
du Sud. Sa mère se nommait Nonqaphi Nosekeni et son père
Nkosi Mphakanyiswa Gadla Mandela. Son prénom Rolihlahla
veut dire dans sa langue natale (le xhosa) fauteur de troubles.
Il avait également treize frères et soeurs. Selon différentes
biographies, son père était l’un des chefs de l’ethnie Xhosa.
Son grand-père est l’un des fils du roi du peuple Thembu.
Plusieurs croient que son père est mort quand Mandela avait
9 ans mais son père est mort en 1930, donc quand il avait 12
ans. Rolihlahla est le premier de sa famille à aller à l’école.
Son premier jour d’école, sa maîtresse, Mme Mdingane, lui
donne le nom de Nelson car donner un nom anglais à un
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enfant était une tradition. Lui, il préfère le nom de Madiba,
son nom de clan.
Après la mort de son père il est envoyé dans un village voisin
pour qu’un riche voisin paie ses études. C’est là que Madiba
va s'imprégner de l’ubuntu (fraternité humaine). Cette notion
est très importante pour lui et elle sera la base la Commission
Vérité et Réconciliation. Il apprend aussi à cette époque
l’histoire de son peuple.
Il entend de vieilles histoires de ces ancêtres durant la guerre
de la résistance et il rêve d’aider son peuple à accéder à la
liberté.
Ses études
«J’ai appris que le courage n’est
pas l’absence de peur, mais la
capacité de la vaincre»
-Nelson Mandela
Nelson Mandela poursuit des études dans des écoles de
missions chrétiennes. Dans ce temps, il était peu politisé. Il
s’intéressait plus à des activités sportives comme le crosscountry et la boxe.
Par contre, Nelson Mandela à été élevé pour devenir
conseiller du prince comme son père. Dans son clan on
discute de façon démocratique (tous peuvent s’exprimer)
pour prendre des décisions. C’est dans cet esprit qu’il entre à
l’université à vingt ans. Il est aussi marqué par certaines
scènes, comme le refus d'un professeur noir de s'incliner
devant un proviseur blanc.
Il s’inscrit alors à l’université Fort Hare, la seule qui est
réservée aux noirs. Il étudie l’anglais et l’histoire. Là-bas il va
rencontrer des jeunes qui vont jouer un rôle politique en
Afrique du Sud,
En 1941, Nelson Mandela vit sa première grève à Fort Hare
après laquelle il est renvoyé de l’université. On veut alors le
forcer à se marier mais il se sauve plutôt à Johannesburg. Làbas, il trouve du travail et finit par compléter un baccalauréat
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à l’université d’Afrique du sud. Sa graduation se fera à Fort
Hare en 1943. Il commence ensuite des études de droit à
l’université de Witwatersrand. Il abandonne par contre sans
avoir de diplôme en 1952. C’est en 1989 juste avant sa
libération qu’il reçoit son diplôme de l’université d’Afrique
du sud
Ses intérêts politiques
En Afrique du sud à cette époque il y avait du racisme dans
la société. Des règlements interdisaient des choses aux
noirs alors que les blancs, minoritaires dans le pays,
pouvaient les faire. Nelson Mandela vit à ce moments dans
les taudis des quartiers pauvres mais il ne perd jamais de vue
sa priorité : terminer ses études. Fort Hare, c'est aussi un
lieu où plusieurs jeunes noirs apprennent à se battre pour
leurs convictions, comme le fait Mandela.
Il fréquente ensuite l’université Witwatersrand. On
raconte que dans cette université, les Noirs n’ont pas le
droit de participer aux activités étudiantes ni aux
sports. Le racisme y est tellement présent que quand
Mandela va s’assoir à côté d’un blanc celui-ci se lève pour aller
s’assoir plus loin.
Ensuite, des lois rendent officielle la ségrégation raciale.
«Considérés comme des sous-hommes, les nons-blancs, c'està-dire les métis, les Indiens et les Noirs, sont progressivement
écartés de la gestion de la chose publique et de toute fonction
valorisante. Les Africains sont privés du droit de vote et de la
liberté d'aller où ils veulent. On attend d'eux une soumission
totale. De plus, le pouvoir continue de leur arracher leurs
terres et les confine dans des réserves.»1
C'est en 1943 que Nelson Mandela prend part à sa première
manifestation politique, une marche organisée à Alexandra
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pour protester contre la hausse du prix
des transports en commun.
Il joint un parti politique en 1944, le
«African National Congress». Ce parti
lutte contre la domination politique des
blancs qui sont en minorité dans le pays.
Il participe à la création de la ligue
jeunesse du parti ANC. Dans cette ligue
jeunesse, Mandela monte les échelons.
Il est d'abord secrétaire national et ensuite
il prend la tête de la ligue jeunesse en 1951. L'année suivante, il
devient vice-président de l'ANC. En 1952 Mandela devient
porte-parole de la campagne de défiance lancée contre
l’apartheid. Il est arrêté avec d'autres camarades.
Les opposants à l'apartheid se réunissent en 1955, dans le
Congrès du peuple. Mandela et d’autres militants sont arrêtés
et on les accuses de haute trahison. Leur procès va durer
quatre ans et demi.
Nelson Mandela est emprisonné pendant 27 ans. En 1990, le
président de Klerk change les lois et libère Mandela. Il va
être élu président de l’ANC. Mandela et de Klerk vont
mettre fin à l’apartheid, ce qui leur permettra de gagner le
prix Nobel de la paix en 1993. Un an plus tard, à l'occasion
des premières élections libres de l'histoire de l'Afrique du
Sud, Nelson Mandela est élu président de « la nation de l’arc
en ciel ». Il occupera se poste de 1994 à 1999.
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Sa vie publique
De 1990 à 1999 Nelson Mandela a été
président de l’ANC. Avec le dernier
président de l’apartheid F.W de Klerk
il réussi à s’entendre pour avoir des
élections démocratiques et
multiraciales le 27 avril 1994. Grâce à
leurs efforts les deux hommes ont pu
avoir la grande chance de recevoir un
prix nobel de la paix.
Pendant qu’il était président Nelson
Mandela a fait de grandes choses. Il a amené la paix dans son
pays. Il a aussi créée la commission de la vérité et
réconciliation. Pendant cette commission, le but: « fut de
recenser toutes les violations des droits de l'homme
commises depuis le massacre de Sharpeville en 1960, en plein
apogée de la politique d'apartheid initiée en 1948 par le
gouvernement sud-africain, afin de permettre une
réconciliation nationale entre les victimes et les auteurs
d’exactions.»6
Après sa présidence, il reste actif, il voyage beaucoup, se
prononce contre les guerres et rencontre les dirigeants de
plusieurs pays. La dernière lutte de Mandela, c’est contre le
sida, qu’il dit «être le combat le plus urgent du du nouveau
siècle»1.
Pendant toute sa vie, Mandela a fait des discours pacifistes
qui ont marqué l’histoire. Il a inspiré par sa sagesse plusieurs
jeunes
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Références
1-Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Afrique du Sud |
1918-1930 : Nelson Mandela, l'enfance d'un chef |
Jeuneafrique.com - le premier site d'information et
d'actualité sur l'Afrique
2-https://www.nelsonmandela.org/content/page/biography
3-https://fr.vikidia.org/wiki/Nelson_Mandela
4-fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela
5- http://primaire.recitus.qc.ca/sujets/16/personnagesmarquants/3945
6-http://fr.wikipedia.org/wiki/
Commission_de_la_vérité_et_de_la_réconciliation_(Afrique_
du_Sud)
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