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Sommaire
N°25
mars
avril
2015
EDI
TO
Tous contre la loi Macron - Page 2
La CGT a 120 ans - Page 2
Victoire communiste à Vénissieux - Page 2
Dossier : élections départementales - Page 3
Henri Gastou nous a quittés - Page 4
Communiqué des listes A.U.D.E. - Page 4
Nos cartons rouges - Page 4
Déclaration de Pierre Laurent le 29 mars
une réponse politique nouvelle à
gauche, c’est désormais l’urgence !
Les premiers résultats du second tour des élections
départementales confirment que la droite conquiert la
majorité dans de nombreux départements.
Pour la première fois, le Front national fait
élire de trop nombreux conseillers départementaux. Les populations de ces départements vont
connaître des jours difficiles avec
des attaques redoublées contre les
politiques de solidarité, d’action
sociale et d’éducation, les services publics départementaux, la
culture.
Je veux les assurer qu’elles pourront compter sur les communistes
dans les combats qui les attendent.
Le Parti communiste a tout fait pour
empêcher ces gains de la droite
et de l’extrême droite. Au premier
tour, en rassemblant partout pour
des choix de gauche avec les candidats du Front de
gauche et souvent d’autres forces, totalisant 9,4 % des
voix. Au second tour, en mobilisant partout dans la clarté pour faire barrage à la droite et à l’extrême-droite.
Des centaines d’élus de gauche n’auraient pu gagner
sans ce travail de rassemblement mené par les communistes. Un grand nombre de conseillers départementaux communistes et du Front de gauche sont élus ce
soir, confirmant la place du PCF dans la vie politique.
Déjouant tous les pronostics, le Val de Marne devrait
garder une présidence communiste et l’Allier se joue
dans un mouchoir de poche. Tous les communistes sont
prêts à prendre leurs responsabilités dans les départements pour plus de justice et d’égalité.
Le Parti socialiste subit pour sa part une lourde défaite
avec la perte de nombreux départements. Les électrices
et les électeurs expriment une nouvelle fois leur rejet
de la politique du gouvernement, et de son absence de
résultat. La responsabilité de François Hollande et de
Manuel Valls est grande dans le retour aux affaires de la
droite dans une majorité de départements.
A l’occasion des multiples initiatives et rencontres
tenues par les militants communistes sur l’ensemble
du territoire, nous avons constaté l’immensité de la
défiance et du désarroi de millions de Français, qui
confrontés à la violence du quotidien, se sentent totalement trahis. Continuer à rester sourd à ce qui sonne
clairement comme un appel à un changement de cap
politique serait engager la France dans le scénario du
pire. Les communistes ne s’y résoudront jamais.
Au lendemain, de ce scrutin, rien n’est désormais plus
urgent que de construire dans les luttes, dans l’action
quotidienne et la solidarité concrète, dans le débat
politique, une réponse politique neuve, clairement
citoyenne et populaire, clairement à gauche...
J’appelle toutes les forces citoyennes, politiques et sociales disponibles à la construction d’un mouvement de
gauche alternatif ample et populaire, à vocation majoritaire pour ouvrir à nouveau l’espoir. Communistes et
autres composantes du Front de gauche, écologistes,
socialistes refusant l’impasse
actuelle, militants de Nouvelle Donne, citoyens, syndicalistes, militants de toutes
causes… doivent converger
pour construire ce nouvel
espoir.
Pierre LAURENT
secrétaire national
du PCF
Parti Communiste Français - Section de Carcassonne - 93 rue Aimé Ramond
120 ans et pas une ride.
Une dame toujours aussi
alerte et vigoureuse.
Tous à l’offensive
contre la loi Macron !
Cette loi scélérate que le gouvernement nous présente
comme le projet « pour la croissance et l’activité » va en
réalité ramener le monde du travail à l’époque napoléonienne.
La défaite cinglante du parti au pouvoir aux élections
départementales ne changera pas le cap de la politique menée par Hollande et Valls qui se veulent inflexibles. Ils vont continuer à nous imposer une logique
capitaliste favorisant toujours plus les actionnaires
et les multinationales au détriment des salariés, des
retraités et des chômeurs. Il serait temps que les élus
socialistes de notre département au lieu de recevoir
manuel Valls avec enthousiasme s’opposent enfin à
des choix choquants quand on se revendique de «
gauche ».
Le contenu vénéneux des 106 articles toxiques du
projet arrive au sénat du 12 au 27 avril. Savez-vous ce
qu’ils prévoient comme recul de vos droits ?
Les garanties du salarié en cas de licenciement volent
en éclat : les nouveaux plans sociaux vont être expédiés en 4 mois au lieu d’un an, ce qui ne laissera pas
le temps de saisir les prud’hommes.
La maison mère et les holdings seront exonérées de
tout paiement d’indemnités.
Le périmètre des licenciements pourra être réduit à un
salarié dont on veut se débarrasser.
Il n’y aura plus de peine de prison en cas de délit d’entrave au bon fonctionnement des institutions représentatives du personnel, ce qui fera les beaux jours de
certains patrons « voyous ».
Savez-vous que la modification de l’article 2064 du
code civil permettra que des contrats de travail deviennent des contrats civils ordinaires et ne relèvent
plus du Code du travail, ni des Prud’hommes ? Que
le travail de nuit sera aggravé ? Que la protection des
enfants de 14 à 18 ans sera affaiblie, que le statut des
handicapés au travail va régresser ?
Savez-vous que nos hôpitaux publics pourront investir
dans des hôpitaux privés à l’étranger ? Qu’il y a un
programme de 8 à 10 milliards de privatisations ?
Savez-vous qu’une sorte de « livret ouvrier » (qui existait sous Napoléon III) va être instauré sous forme de
« carte de sécurité professionnelle » ?
NON ! La loi Macron (cet ancien banquier de la banque
Rothschid) n’est pas une loi pour la croissance et
l’activité. Ce qui relance l’économie et fait baisser le
chômage, ce n’est pas de faciliter les licenciements. On
n’embauche pas un salarié parce qu’il sera plus facile
de le licencier mais parce qu’il y a du travail !
Nous, les communistes, avec toutes les forces progressistes, allons mener le combat pour empêcher
cette régression historique. Déjà, le 9 avril, nous
serons en lutte aux cotés des syndicalistes et des
citoyens engagés et nous continuerons. Le peuple de
gauche est toujours là !
Il y a 120 ans naissait la C.G.T. C’était l’époque bénie où les patrons pouvaient envoyer les enfants de 6 ans pousser les wagonnets dans les mines,
où les ouvriers des tanneries avaient les mains brûlées par les acides.
Conscients de l’utilité de s’unir pour donner plus de poids à leur action, les
fédérations de métier, bourses, syndicats indépendants, décident de se
rassembler à Limoges en septembre 1895 et créent la CONFEDERATION
GENERALE DU TRAVAIL (C.G.T.), une organisation unitaire suffisamment
puissante pour faire face à l’exploitation capitaliste. Mais ce portrait ne
serait pas complet si l’on ne soulignait pas le rôle déterminant joué par
ses militants contre les nazis durant la seconde guerre mondiale.
Son histoire est chaotique. La répression patronale et gouvernementale
ne l’a pas fait reculer. Les revers subis ne sont rien en regard des victoires
qu’elle a engendrées.
1936 - Accords Matignon : Semaine de 40 heures, droits syndicaux,
congés payés.
1945 - Comités d’entreprise, sécurité sociale.
1968 - Augmentation du S.M.I.C. de 30% et 40% (ouvriers agricoles),
4ème semaine de congés payés. 10% augmentation salaires. Paiement
des jours de grève.
Aujourd’hui, la plus importante organisation de salariés, la C.G.T. reste
toujours le fer de lance de l’action syndicale, c’est pourquoi, elle s’oppose
avec vigueur à la politique de régression sociale mise en place par le
gouvernement actuel. Toutes les tentatives pour réduire son action ont
échoué.
A l’occasion de cet anniversaire, dans le cadre du 1er mai à Conques et le
3 mai à St Obre une dimension particulière sera donnée à cet événement.
Longue vie et Bon Anniversaire.
Jean GODET
Pas dit,
pas vu
à la Télé
Élections municipales partielles
à Vénissieux (Rhône)
VICTOIRE DE MICHÈLE PICARD (PCF),
MALGRE LA TRICHE ET L’OBSTRUCTION…
Jusqu’au bout, la droite aura tenté l’obstruction: dans deux
bureaux de vote vénissians, des assesseurs de l’UMP ont fait
obstacle au dépouillement, au point que le préfet du Rhône a
porté plainte.
Mais rien n’y a fait : près d’un an après une élection qui avait
été annulée, Michèle Picard a de nouveau été portée à la mairie. Elle a recueilli 42,9% des voix, devant le candidat de l’UMP
Christophe Girard (32.2 %), le FN (12,6 %) et le PS (12,3 %).
L’abstention reste forte, atteignant 60,54 %. Après un an de
temps perdu, la maire a insisté sur la nécessité pour la ville de
« reprendre sa marche en avant pour appliquer le contrat communal déjà légitimé en 2014, pour l’intérêt général et les services publics de proximité. Cette victoire permet également au
PCF d’obtenir 6
conseillers métropolitains de
Lyon supplémentaires : ils
seront 15 (sur
165 sièges).
Michèle GODET
ECHOS COMMUNISTES - mars-avril 2015 - page 2
Elections départementales des 22 et 29 mars
Les listes
soutenues par le
Front de gauche
réalisent un score
de 9,4 % au niveau
national
La totalisation des résultats publiés ce matin par le
ministère de l’Intérieur rend
volontairement illisibles les
scores des candidates et candidats présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF et le Front
de gauche, avec dans de
nombreux cantons un large
rassemblement de forces de
gauche et écologistes.
La réalité de ces totalisations
est la suivante : les listes soutenues par notre rassemblement réalisent un score de 9,4
% au niveau national. Le PCF
avec le Front de gauche fait
plus que résister, il progresse
par rapport aux élections
départementales de 2008 et
2011. Ces résultats sont un
encouragement à poursuivre
le travail de rassemblement
et d’espoir pour une autre
politique à gauche. L’heure
est maintenant au rassemblement le plus large à gauche
pour empêcher l’élection de
nouveaux élus de droite et
d’extrême droite qui ont dans
leur viseur les services publics
et les politiques de solidarité
et de progrès social portés par
les départements. La question
essentielle, celle qui doit nous
mobiliser et nous rassembler
jusqu’à dimanche prochain,
est le maintien et le renforcement de ces politiques publiques.
Parti communiste français
Paris, le 23 mars 2015
1er tour des départementales :
Communiqué de la
Fédération du PCF
de l’Aude...
Départementales à Carcassonne
le PS fait carton plein grâce au FN...
Au plan national, un électeur sur deux ne
s’est pas déplacé.
Le PS subit une cuisante défaite, puisqu’il
passe de 27,4% en 2008 à 21,3 % et perd 24
départements.
La droite est le grand vainqueur de ces élections, sauf dans le grand Sud Ouest. Le Front
de gauche, avec 178 conseillers départementaux, dont 166 communistes, est 3ème en
terme d’élus, loin devant le Front national
qui n’arrive à conquérir aucun département.
Dans l’Aude, la droite est en miettes et le FN
fait près de 40 % au second tour. Avec moins
de 30 % des inscrits, le PS rafle 18 cantons
sur 19 grâce à un charcutage des cantons en
sa faveur, une barre à 12,5 % des inscrits et
un bon relais d’élus locaux...
Au plan politique, la campagne lancinante
des médias, sous la baguette de Manuel
Valls, a fait le reste. Le FN surmédiatisé ne
pouvait que servir d’épouvantail pour amener des électeurs à « faire barrage au FN ».
On comprend mieux aujourd’hui pourquoi
les médias nationaux ont assuré la promotion permanente de l’extrême droite : le FN
n’est favorisé que parce qu’il sert les intérêts
du gouvernement en bute à la colère de l’élec-
La fédération du PCF de l’Aude remercie les électrices
et les électeurs qui ont voté pour nos candidat-e-s afin
d’exprimer le refus de l’austérité et l’opposition aux
politiques libérales, menées par les gouvernements
successifs de l’UMP puis du PS.
Malgré les bons scores réalisés par nos candidats dans
le cadre du Front de gauche ou des listes A.U.D.E., le
mode de scrutin majoritaire ne nous permettra pas
d’être présents dans l’assemblée départementale. Un
scrutin proportionnel à un tour aurait évité l’instrumentalisation du vote d’extrême droite auquel on a assisté
torat populaire.
Sur les 3 cantons de Carcassonne, nos listes
A.U.D.E. regroupant ACC11, EELV, le Front
de Gauche et des citoyens, progressent par
rapport aux municipales de 2014 et aux cantonales de 2011. Sur la Ville, nous faisons
10,7 % des voix et sur le département, nos
listes avoisinent les 10 %.
Sur le canton Carcassonne 1 (CentreNord), avec 614 voix et 11,7 % nous arrivons
derrière le FN, l’UMP et le PS. Nous dépassons le score de 10 % dans 11 bureaux sur 15
avec des pointes à 14,8 % sur Giono 2 et 14,5
% sur Castors 2. L’élection des candidats PS
dans une triangulaire de second tour se fait à
5 voix près devant les candidats de l’UMP qui
ont décidé de déposer un recours auprès du
Tribunal administratif de Montpellier.
Sur le canton Carcassonne 2 (est), nous
faisons 9,6 % avec 747 voix. Nous dépassons
les 10 % dans 6 bureaux sur 11 à Carcassonne
et dans 5 communes sur 8 : Villefloure (15,4
%), Couffoulens (14,2 %), Verzeille (13,3 %),
Leuc (12,2 %), et Cavanac ( 10,7 % ). Les candidats du PS sont élus, grâce au bon report
des voix de nos électeurs dans une triangulaire FN-PS-UMP.
Sur le canton de Carcassonne 3 (sud),
nous faisons 815 voix et 10,7 %. L’UMP ne
passe pas la barre des 12,5 % des inscrits.
Nous dépassons les 10 % dans 9 bureaux de
la ville sur 13, avec des pointes à 14,9 % à
l’école Barbès, et plus de 14 % à Paul Eluard
1 et 2. Dans les communes, à noter les bons
résultats de notre liste à Roullens (20,1 %),
Montclar (16,7 %) et Rouffiac (16,6 %). Nous
dépassons les 10 % dans 4 communes sur 6.
Les candidats du PS sont élus dans un duel
face au FN grâce au bon report de nos voix et
de celles de la droite qui se répartissent entre
FN et PS.
Les communistes, qui ont pris une large part
dans cette campagne, vont poursuivre leurs
efforts avec d’autant plus d’ardeur au vu de
ces résultats. Leur objectif maintenu est de
rassembler plus largement encore autour des
idées de justice sociale, de démocratie et de
respect de l’environnement. Le mot d’ordre
du Front de gauche « l’humain d’abord » est
plus que jamais à l’ordre du jour. Cela va passer dans les prochaines semaines par un renforcement des luttes sociales pour infléchir
le plus à gauche possible la dramatique politique du gouvernement...
et la réduction du débat démocratique de ce deuxième
tour.
Pour nous, le Front national n’est pas un parti comme
les autres : son fond de commerce, c’est la division des
travailleurs pour mieux occulter la responsabilité de la
Finance mondialisée et des politiques qui la servent.
Jamais notre parti ne favorisera l’élection d’un-e candidat-e de la droite et encore moins de son extrême.
Nous n’aurons de cesse de combattre ces idées, en
toutes circonstances.
Cela ne nous conduit pas non plus à donner un blanc
seing aux candidats socialistes qui doivent impérativement tenir compte des mécontentements qui s’expriment massivement et impliquent un changement radical
de la politique gouvernementale en l’orientant résolument à gauche.
Voilà pourquoi, nous faisons confiance à nos électeurs
pour choisir les candidats les plus proches de nos valeurs républicaines. Empêcher l’élection d’un conseiller
départemental d’extrême droite s’inscrit dans notre volonté de construire une alternative de gauche, sociale
(25 mars 2015)
et écologique.
ECHOS COMMUNISTES - mars-avril 2015 - page 3
Henri Gastou
nous a quittés
Homme de caractère et de conviction,
Henri Gastou militant
du Parti communiste
et de la CGT nous a
quittés en ce mois de
mars, veille des élections départementales.
Défenseur infatigable de la Sécurité sociale, depuis sa
mise en place par le
ministre communiste
Ambroise Croizat à
la Libération, Henri
avait été adjoint au
maire de Carcassonne
délégué au sport. Très
grand sportif, nageur
émérite et dévoué à ce
sport, Henri contribua à faire vivre cette
discipline sur la ville.
Henri était de toutes
les luttes, un militant de ce communisme municipal au
service des citoyens,
quelles que soient
leurs convictions
politiques. C’est pourquoi, il était apprécié
largement au-delà
de nos rangs. Avec sa
disparition, c’est une
page de notre histoire
locale qui se tourne...
Elections départementales
Communiqué
des listes A.U.D.E.
Le Collectif A.U.D.E. ( ACC11,
EELV, Ensemble-FDG, Nouvelle
Donne, PCF-FDG, PG-FDG et citoyens ) remercie les électeurs et
les électrices qui ont fait preuve
de clairvoyance en lui accordant
leurs suffrages, malgré le peu de
place accordée à ses candidats
dans les médias. Si le rassemblement des forces de gauche républicaines, progressistes et écologistes n’a pas suffi à changer la
donne dans le département, il
a du moins montré qu’il portait
l’espoir de plus d’un électeur sur
dix : Cependant, nous n’oublions
pas que, écœuré-e-s par les trahisons de la majorité gouvernementale et le matraquage médiatique, un électeur sur deux ne
s’est pas déplacé. Il laisse ainsi
la place aux idées réactionnaires,
voire à des idéaux fascisants
contraires à l’intérêt général. Une
véritable alternative sociale, économique, écologique et démocratique se construit. Nous appelons
les citoyennes et citoyens à venir
la construire avec nous.
Carcassonne
le 22 mars 2015
Le Patriote, hebdomadaire
communiste de l’Ariège,
publie un « J’Accuse ! »,
numéro spécial pour exprimer la colère qui est la
nôtre devant la montée des
extrêmes droites.
Pour le commander :
05 61 67 02 92 ou
pcf.ariege@wanadoo.fr
ECHOS COMMUNISTES - mars-avril 2015 - page 4
À Louis Gallois,
grand « patron de gauche » qui penche très
à
droite. Adoré des médias, le président du Cons
eil
de surveillance de PSA a enfilé les perles sur
Europe 1 (29 mars). L’accord PSA (8000 suppressio
ns
de postes) ? « C’est un modèle assez exemplaire
.»
Le crédit d’impôt compétitivité (CICE) ? « le risqu
e,
c’est que le CICE relance les augmentations
de
salaires. » Qu’il se rassure: on en est très loin...
À la CFDT, qui délocalise au
Maroc...
Le « Canard enchaîné » nous
apprend que la CFDT
a signé un contrat pour la
gestion de certains
de ses fichiers informatiques
(ge
sions prélèvements de cotisat stion des adhéions, etc.) avec une
filiale de Neoxia, basée au Ma
roc. Le syndicat n’a
pas démenti l’information du
« Canard ». Reste à
connaître le salaire des emplo
yés marocains !
À Thierry Mandon,
qui trouve la France encore trop dépensière…
Pour le secrétaire d’État à la réforme de l’État, « on
a pris une fessée »... et cela le conduit à encore
plus d’austérité. Car, c’est entendu, le problème
c’est que nous sommes « recordman de la dépense publique,
recordman du déficit. Il n’y a pas plus keynésien
que la France ». Encore un prix Nobel d’économie
qui s’ignore…
À Bruno Le Roux,
qui estime que ceux qui ne s’allient pas avec le
PS sont bêtes. « Nous avons perdu par bêtise politique, par divisions factices », a osé le président du
groupe PS à l’Assemblée nationale. Que la gauche
soit divisée, cela paraît incontestable. Mais à qui
la faute ? Si M. Le Roux pense que le rejet de la
Iigne libérale est une « division factice », il n’a pas
compris grand-chose à la gauche...
DEPUIS CENT DIX
ANS LA GAUCHE A
Ses JOURNAux,
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