Le ministre de l'Agriculture visite les périmètres villageois du Guidimakha Lire page 5 HORIZONS Clôture d'une session de formation sur la lutte contre la criminalité pharmaceutique Lire page 5 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 PRIX : 100 UM Le Président de la République reçoit l'ambassadeur d'Afrique du Sud, le directeur du bureau régional du HCR au Moyen-Orient et le président fondateur de l'Institution Transparency International L e Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, SEM. Luis Pienar, ambassadeur de la République d'Afrique du Sud accrédité en Mauritanie. Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a également reçu, hier, M. Amine Aouad, directeur du bureau régional du Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le Chef de l’Etat a aussi reçu, le même jour, le Professeur Eigen Peter, président fondateur de l'institution de Transparency International, actuellement en visite Mauritanie. Lire page 3 Le Premier ministre reçoit directeur du bureau régional du HCR au Moyen-Orient et en Afrique du Nord Formation et perfectionnement professionnel dans les pays de l’UMA Les travaux d'un colloque sur la formation et le perfectionnement professionnel dans les pays du Maghreb arabe, organisé par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration et celui de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication ont débuté, hier, à Nouakchott. Lire page 4 Atelier sur l'indicateur de la pauvreté urbaine Lire page 5 Vers l’amélioration de la gestion des prisons L e Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a reçu en audience, hier à Nouakchott, le directeur du bureau régional du Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, SEM Amine Aouad, actuellement en visite en Mauritanie. Les entretiens ont porté sur les domaines de coopération entre la Mau- ritanie et le HCR et les moyens de les renforcer davantage. L'entrevue s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril. Les travaux d'un atelier d'évaluation de la situation des prisons en Mauritanie, organisé par le ministère de la Justice, avec l'appui du Comité International de la Croix Rouge (CICR) en Mauritanie ont débuté, hier, à Nouakchott. Cette rencontre de deux jours permettra aux participants d'élaborer un plan d'action annuel visant à amé- liorer la situation des prisons en Mauritanie et à créer ne structure qui aura à suivre son exécution. Ce plan d'action se fera sur la base d'un diagnostic approfondi sur les différents domaines relatifs aux prisons, notamment la santé, la nutrition et la maintenance des bâtiments des prisons. Lire page 4 HORIZONS N° 6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 ANNONCES ADRESSES UTILES Police Secours Sapeurs Pompiers Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo Page 2 Avis aux Employeurs 17 18 4525 39 90 4525 25 18 4525 23 08 4529 84 88 4525 11 71 COMMISSARIATS DE POLICE Commissariat TZ - 1 Commissariat TZ - 2 Commissariat Ksar 1 Commissariat Ksar 2 Commissariat El Mina 1 Commissariat El Mina 2 Commissariat Sebkha 1 Commissariat Sebkha 2 Commissariat Riadh 1 Commissariat Riadh 2 Commissariat Arafat 1 Commissariat Toujounine 1 Commissariat Dar Naïm 1 Commissariat Dar Naïm 2 Commissariat Teyarett 1 Commissariat Teyarett 2 Commissariat Spécial Aéroport Commissariat Voie publique Direction Régionale de la Sûreté Police Judiciaire 4525 23 10 4524 29 52 4525 21 66 4525 27 38 4525 12 97 4524 25 24 4525 38 21 4524 29 82 4524 29 35 4524 29 50 4525 10 13 4525 29 30 4524 29 56 4524 29 53 4525 24 71 4524 29 51 4525 21 83 4525 29 65 4525 21 59 4525 54 49 HÔPITAUX Centre Hospitalier National Hôpital Cheikh Zayed Polyclinique PMI Pilote PMI Ksar PMI Teyarett 4525 21 35 4529 84 98 4525 12 12 4525 22 16 4525 20 19 4525 35 94 Le Directeur Général de la CNSS informe l'ensemble des employeurs affiliés à la Sécurité Sociale qu'au terme de l'arrêté n° 561/MFPTMA du 7 avril 2015, les déclarations sont désormais trimestrielles et doivent être déposées à la Caisse avec le règlement correspondant, dans les 15 premiers jours de chaque trimestre civil, pour les cotisations du trimestre civil précédent. Les employeurs occupant plus de 19 travailleurs ne sont plus tenus de déposer des déclarations mensuelles, Le Directeur Général Mohamed Aly DEDEW CLINIQUES Clinique Moulaty Clinique Najar Clinique Kissi Clinique Dr. Moumine Clinique Makam Ibrahim Clinique Ben Sina Clinique Tisram Clinique 2000 Clinique El Qods Clinique Adama Diani Clinique Bien-être Clinique Chiva 4525 13 41 4525 49 42 45 29 27 27 4525 10 02 4525 57 60 4525 08 88 4525 87 66 4529 33 33 4525 82 61 4525 59 34 4525 13 35 4525 80 80 BANQUES BAMIS BADH BMCI BNM BCI BACIM BANK CHINGUETTI BANK GBM SOCIETE GENERALE MAURITANIE ATTIJARIBANK MAURITANIE HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE 4525 14 24 4525 59 53 4525 24 69 4525 26 02 4529 28 76 4529 19 00 4525 21 73 4525 12 62 4529 70 00 45 29 63 74 AMI FAX: 45 25 55 20 E-mail : Chaabrim@gmail.com amiakhbar@gmail.com B P: 371/ 467 Direction des Ressources: 45 25 27 77 Siège:45 25 29 70/45 25 29 40 MAURITANIENNE D’INFORMATION DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE HORIZONS N° 6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 ACTUALITE Le Président de la République reçoit l'ambassadeur d'Afrique du Sud... L e Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, SEM. Luis Pienar, am bassadeur de la République d'Afrique du Sud accrédité en Mau ritanie. L'audience a porté sur les différents aspects de la coopération entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans tous les domaines. ... le directeur du bureau régional du HCR au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ... Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, hier au Palais présidentiel à Nouakchott, M. Amine Aouad, directeur du bureau régional du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au MoyenOrient et en Afrique du Nord. Au terme de l'entrevue, le responsable onusien a déclaré à l'AMI qu'il est venu exprimer, au nom du HCR, sa gratitude au Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, pour l'accueil et l'hébergement en Mauritanie d'un grand nombre de réfugiés. ''C'est l'occasion d'apprécier hautement la générosité du peuple mauritanien envers ces réfugiés et l'atmosphère de sécurité et de paix dont ils jouissent depuis leur arrivée en Mauritanie'', a ajouté le responsable du HCR. M. Amine Aouad a ajouté que son institution apprécie l'effort entrepris par la Mauritanie pour instituer des lois spécifiques aux réfugiés. Le HCR, a-t-il dit, ne ménagera aucun effort pour soutenir cette démarche sur la scène internationale. Il a salué les organisations de la société civile mauritanienne qui ont aidé les réfugiés hors des camps d'hébergement. L'audience s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du Président de la République, M. Ahmed Ould Bahiya. ... et le président fondateur de Transparency International Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu, en audience, hier au Palais présidentiel à Nouakchott, le Professeur Eigen Peter, président fondateur de l'insti- tution de Transparency International, actuellement en visite Mauritanie. A l'issue de l'audience, le président fondateur de l'institution de Transparency a déclaré à l'AMI qu'il est Page 3 venu exprimer sa satisfaction pour les efforts déployés par la Mauritanie dans la promotion du secteur des pêches et l'amélioration de sa contribution dans l'économie nationale, surtout après l'initiative de Son Excellence le Président de la République, au mois de janvier dernier, portant sur la transparence dans le domaine des pêches. Le Professeur Eigen Peter a souligné que la Mauritanie a réalisé beaucoup de choses dans le domaine au cours des quatre derniers mois, rappelant l'organisation par le ministère des Affaires économiques et du Développement de plusieurs débats et rencontres impliquant la société civile et les secteurs public et privé dans la réalisation des opportunités de transparence dans ce secteur. L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires économiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah. Le ministre de la Justice reçoit l'ambassadeur de France Le ministre de la Justice, M. Sidi Ould Zeïne, a reçu en audience, hier à Nouakchott, l'ambassadeur de France en Mauritanie, SEM Joël Meyer. les deux pays et les moyens de les développer davantage, s'est déroulée en présence du procureur général près la Cour suprême, du secrétaire général du ministère de la L’entrevue qui a porté sur les relations de coopération existant entre Jstice et de deux chargés de mission au sein du même département. Le ministre de la Défense reçoit l’ambassadeur d’Espagne Le ministre de la Défense nationale, M. Diallo Mamadou Bathia, a reçu en audience, hier à Nouakchott, l'ambassadeur du Royaume d'Espagne en Mauritanie, SEM. Antonio Torres. Intervenant au cours de la rencontre, le ministre a qualifié les relations mauritano-espagnoles d'excellentes, notamment dans le domaine de la défense. Le diplomate espagnol a, de son côté, apprécié le niveau de coopération existant entre les deux pays et le rôle primordial que joue la Mauritanie dans la sécurité de la région du Sahel et du Sahara. Cette rencontre intervient en prélude à la visite du ministre de la Défense nationale au Royaume d'Espagne sur invitation de son homologue espagnol, prévue le 23 du mois courant. L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général de brigade Mohamed Ould El Hadi, du directeur des Relations extérieures, le colonel Mohamed Lemine Mohamedou Chourfa et du directeur de la Chancellerie et de la Législation, directeur de cabinet du ministre par intérim, le colonel Sidaty Hamad. Le ministre des Affaires islamiques se rend au Soudan Le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Ahmed Ould Ehel Daoud, a quitté Nouakchott, hier, à destination du Soudan dans le cadre d'une visite de travail visant le renforcement des relations de coopération entre les deux pays. Départ du gouverneur de la BCM pour le Maroc Le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), M. Abdel Aziz Ould Dahi, a quitté Nouakchott, hier, pour Rabat. Dans la capitale marocaine, le gouverneur de la BCM représentera la Mauritanie, les 21 et 22 mai 2015, aux travaux d'un séminaire régional de haut niveau, organisé par Bank Al Maghreb et le Fonds Monétaire International (FMI). Le gouverneur est accompagné, au cours de ce voyage, par son conseiller et le directeur du change à la BCM. HORIZONS N°6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 ACTUALITE Formation et perfectionnement professionnel dans les pays de l’UMA Les travaux d'un colloque sur la formation et le perfectionnement professionnel dans les pays du Maghreb arabe, organisé par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration et celui de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication ont débuté, hier, à Nouakchott. Les participants à cette rencontre suivront, 4 jours durant, des exposés portant sur la situation de la formation et du perfectionnement professionnel dans les pays du Maghreb ainsi que leur rôle dans la lutte contre le chômage. Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l'Administration, M. Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna a, dans un mot prononcé pour l'occasion, souligné que ce colloque s'inscrit dans le cadre de l'action menée par les autorités publiques visant à redynamiser les institutions de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et à promouvoir l'action commune dans le but de répondre aux aspirations de ses populations. Le ministre a ajouté que le secteur du travail occupe une place de choix dans le programme du Président de la République qui fait de la formation professionnelle un levier du développement économique et social du pays. Il a aussi insisté sur la nécessité d'accorder une importance à la formation professionnelle pour répondre aux aspirations des peuples maghrébins afin d'atteindre les objectifs du développement durable des pays de l'UMA. L'ambassadeur de Libye en Mauritanie, SEM. Hacene Mohamed Kheliva El Karge, s'est félicité, quant à lui, de l'organisation de cette rencontre maghrébine qui examine le phénomène du chômage, qui constitue l'un des soucis majeurs des pays de l'Union. Il a mis en exergue l'importance de l'élaboration d'un manuel maghrébin sur les concepts de l'emploi et de la formation professionnelle. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication, de la ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargée des Affaires maghrébines et africaines et des Mauritaniens de l'Etranger ainsi que des ambassadeurs des pays de l'UMA accrédités auprès de la Mauritanie. Le ministre de l'Agriculture visite les périmètres villageois du Guidimakha Le ministre de l'Agriculture, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar, a visité, hier, plusieurs périmètres villageois, qui entrent dans le cadre des aménagements que mène le département, en vue d'augmenter les superficies cultivées au Guidimakha. La visite a permis au ministre de s'informer sur l'état des stations de pompage et les canaux d'irrigation ainsi que sur le niveau de préparation de la campagne d'hivernage 2015-2016 pour la culture du riz. A cette occasion, le ministre a insisté sur la nécessité de rembourser les crédits agricoles contractés auprès de la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD), pour pouvoir obtenir de nouveaux crédits pour le financement de la campagne actuelle. Il a ajouté que son département travaille pour la résolution des pro- blèmes posés, notamment ceux relatifs aux questions techniques dans certains périmètres dans le but d'assurer la participation de tous les agriculteurs à la campagne d'automne. Le ministre avait tenu, lundi soir, une réunion avec les agriculteurs du Guidimakha au cours de laquelle il a parlé des interventions du secteur dans la wilaya. Il a déclaré qu'il y a eu un bond qualitatif en matière d'aménagements agricoles qui a permis d'atteindre 900 ha aménagés, ou en cours de réalisation, avec un rendement de 6 tonnes/ha. Il a attiré l'attention sur le fait que des efforts ont été également fournis pour la promotion des cultures pluviales, à travers l'offre de grillages pour 18 sites et la distribution de grillages à un certain nombre de coopératives agricoles, en plus d'un programme de construction de grands barrages, pour l'aménagement de 4000 ha supplémentaires. Le ministre effectue actuellement un périple qui l’a déjà conduit dans les wilayas du Trarza et du Brakna dans le cadre de la préparation de la campagne agricole 2015-2016. Le ministre de l'Equipement visite le Port de Tanit Le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Isselkou Ould Ahmed Izidbih, a visité, hier, le Port de Tanit pour la pêche artisanale pour s'informer sur l'avancement des travaux de réalisation dans cette infrastructure située à 60 kilomètres au nord de Nouakchott. Le ministre s'est enquis auprès de la société chargée de l'exécution des travaux, sur les difficultés ou obstacles qui pourraient entraver les travaux. Le Port de Tanit comprend une station de dessalement, un marché aux poissons d'une superficie de 1740 m2, une centrale électrique, des chambres froides et des bâtiments administratifs. La fin des travaux du projet dont le coût total est estimé à 16 milliards d'ouguiyas est prévue en 2015. Le ministre a également visité les travaux de la route reliant Nouamghar à la route Nouakchott-Nouadhibou. D'une longueur de 55 kilomètres, cette route est exécutée par l'ENER, pour un coût de 4 milliards d'ouguiyas, supportés par le budget de l'Etat. La fin des travaux de cette route est prévue en novembre prochain. Page 4 Le ministre de l'Education nationale se réunit avec les syndicats de l'enseignement privé le ministre de l'Education nationale, M. Ba Ousmane, s'est réuni, hier, à Nouakchott, avec les syndicats de l'enseignement privé. Au cours de cette réunion, le ministre a insisté sur l'importance de l'enseignement privé et le rôle qu'il joue dans l'accroissement du taux de scolarisation. Il a appelé les syndicats à œuvrer pour le développement de l'enseignement, précisant que le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, accorde un intérêt particulier à la modernisation de l'enseignement. Il a noté que la déclaration, par le Président de la République, de l'an- née 2015, année de l'enseignement, prouve cet intérêt. Le ministre a aussi exhorté les syndicats à respecter les critères de professionnalisme en matière de gestion pédagogique et d'éthique. Les responsables des syndicats ont exprimé, pour leur part, leur disposition de soutenir le secteur de l'éducation nationale pour la réalisation des missions qui lui sont confiées. La réunion s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l'Education nationale, du conseiller du ministre chargé de l'Enseignement privé et des directeurs de l'Enseignement privé et des Examens et de l'Evaluation au sein du département. Vers l’amélioration de la gestion des prisons Les travaux d'un atelier d'évaluation de la situation des prisons en Mauritanie, organisé par le ministère de la Justice, avec l'appui du Comité International de la Croix Rouge (CICR) en Mauritanie ont débuté, hier, à Nouakchott. Cette rencontre de deux jours permettra aux participants d'élaborer un plan d'action annuel visant à améliorer la situation des prisons en Mauritanie et à créer une structure qui aura à suivre son exécution. Ce plan d'action se fera sur la base d'un diagnostic approfondi sur les différents domaines relatifs aux prisons, notamment la santé, la nutrition et la maintenance des bâtiments des prisons. L’atelier, 2è du genre, regroupe les procureurs de la République, les gestionnaires et les responsables de la sécurité des prisons au niveau des wilayas du Hodh Charghi, du Hodh El Gharbi, du Gorgol, du Brakna, du Guidimakha et du Tagant. Dans un mot prononcé pour la circonstance, le secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Lemine Ould Sidi Baba, a indiqué que cette rencontre, qui regroupe les différentes structures concernées par la gestion des prisons, constitue la meilleure méthode pour diagnostiquer la situation des prisons, à travers l'inventaire de leurs problèmes et la recherche de solutions adéquates afin d'élaborer une stratégie visant la promotion des prisons. Il a ajouté que l'amélioration des conditions des prisonniers et leur insertion constituent deux axes principaux de l'action du gouvernement visant à instaurer une gestion rationnelle des prisons et la recherche de solutions à l'ensemble de leurs problèmes. De son côté, le chef de délégation du CICR en Mauritanie, M. Alain Schmid, a indiqué que cet atelier identifiera l'ensemble des problèmes posés au niveau des prisons à travers l'échange des points de vue avec leurs gestionnaires en vue de trouver les meilleures solutions. HORIZONS N°6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 ACTUALITE Ministère de la Culture et de l’Artisanat Mise en place d’un programme national de développement culturel La ministre de la Culture et de l'Artisanat, Mme Hindou Mint Aïnina, a présenté au cours du dernier conseil des ministres, du jeudi 14 mai 2015, une communication portant sur un Programme National de Développement Culturel (PNDC). Il s’agit d’une mesure novatrice.En ce sens que ce programme vise à préserver les différentes composantes de l'identité culturelle du pays, et à promouvoir une approche centrée sur l'insertion des activités culturelles dans le modèle économique national et régional à travers une production qui génère des emplois et des ressources utiles au développement. Présentée à la veille du 21 mai, Journée internationale pour la Diversité culturelle, cette communication vient en appoint aux différentes actions qui s’insèrent dans le programme du ministère de la Culture et de l’Artisanat et qui seront, désormais, renforcées par la ratification par notre pays de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Cette ratification, qui était tacitement dans nos différentes politiques culturelles, vient aussi répondre à une récurrente revendication de nos opérateurs culturels qui peinaient à trouver des soutiens nationaux et internationaux, à leurs demandes de subventions. Ce problème est ainsi réglé et le département de la Culture poursuit sa mission suivant les orientations du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz très attaché à la préservation de l’identité nationale. Dans toute politique culturelle, le rôle de l’Etat est de définir, de formuler et de mettre en exergue la signification de celle-ci et son rôle dans la construction des fondements de la Nation. Ainsi, pour lancer un programme de développement culturel, l’Etat se doit de s’assurer qu’il respecte l’unité de la nation et participe à la préservation de sa souveraineté. Ce qui implique la mise en valeur, la préservation et la sauvegarde du patrimoine contenu dans des coutumes et savoirs de tous ordres que l’on observe à travers des pratiques quotidiennes, individuelles et collectives. Il s’agit d’héritages millénaires cristallisés dans nos us et coutumes, enfouis dans les replis de nos sites archéologiques et historiques et qui se retrouvent être exprimés dans nos arts, nos folklores, nos musiques, nos proverbes, nos poésies et nos techniques traditionnelles porteuses de connaissances raffinées et inestimables. La richesse et la diversité, manifestées à travers les différentes composantes de notre culture, nous dictent la promotion du développement et la préservation de nos patrimoines face à la mondialisation des industries culturelles. C’est là une exigence à laquelle nous devons rester attentifs car, faute d’un effort national conséquent, nous courons le risque d’ébranler les fondements qui constituent le socle de notre nation. Or, la culture est le plus grand symbole de toute souveraineté nationale. Son renouvellement constant permet de préserver l’âme plurielle de ses peuples et de maintenir celle-ci dans une perpétuelle dynamique. Il n’y a nul besoin de rappeler que notre pays a connu une accumulation de cultures, fruits d’anciennes civilisations, qui constituent dans leurs ensembles notre héritage culturel, et marquent notre spécificité. Cet héritage constitue la souverai- neté de notre fierté, parce qu’il définit notre identité, et sa mise en valeur permettra de créer une industrie culturelle capable de contribuer au développement économique du pays. En cela, la communication du jeudi 14 mai rentre dans le cadre de l’action gouvernementale qui doit assurer les conditions politiques, adminis tratives et techniques à même de permettre le lancement d’une véritable stratégie pour la conservation de notre patrimoine et la réalisation d’actions culturel d’envergure. Celles-ci pourraient apparaître, entre autres, sous les formes suivantes: - l’élaboration d’une politique culturelle, pour la conservation de nos identités, et lui donner les instruments nécessaires à sa promotion. - l’instauration et la consolidation de cadres juridiques qui régulent les différentes actions culturelles - la réhabilitation des institutions gouvernementales en charge de la culture et les renforcer - la mise en place de programmes capables de créer une nouvelle dynamique dans le travail culturel - la reconsidération des relations entre les acteurs culturels indépendants et les organes institutionnels en charge de la Culture. Le Programme National de Développement Culturel (PNDC), qui va s’étaler sur les cinq prochaines années, se fixe pour objectif l’exécution d’une politique culturelle ambitieuse. Ainsi, pour la première fois dans notre pays, seront initiées des activités de haut niveau auxquelles prendront part les acteurs culturels mais aussi les différentes composantes de notre société civile, sous la supervision et en collaboration avec plusieurs secteurs administratifs de l’Etat. Le PNDC sera financé sur budget de l’Etat, avec l’appui de nos partenaires au développement. Ministère de la Culture et de l’Artisanat Clôture d'une session de formation sur la lutte contre la criminalité pharmaceutique Les travaux de la session de formation opérationnelle à la lutte contre la criminalité pharmaceutique en Mauritanie ont été clôturés, hier après- midi à Nouakchott. La rencontre était organisée conjointement par la direction de la Sureté nationale et l'Organisation Internationale de la Police Judiciaire (Interpol). Des attestations ont été remises aux participants à l'atelier qui ont recommandé la mise sur pied d'une commission ministérielle de lutte contre le trafic illicite de médicaments. M. Mohamed Ould Saleck, chargé de mission au ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, secrétaire général par intérim, a affirmé que les recommandations issues de la formation seront prises en ligne de compte dans le cadre des efforts déployés par les pouvoirs publics pour contrecarrer la menace occasionnée par ces faux médicaments. Il a ajouté que les résultats obtenus par les participants auront un impact positif sur le niveau d'opérationnalité de tous les acteurs du domaine. A son tour, le porte-parole des participants, M. Hamoud Vadel, directeur Page 5 de la Pharmacie et des Médicaments au ministère de la Santé, a expliqué que cette formation donnera un élan aux efforts entrepris en Mauritanie pou relever ce défi. Il a ajouté, que compte tenu de l’importance du défi et de la nécessité de l'affronter immédiatement, les efforts de tous doivent être conjugués en vue de protéger les populations mauritaniennes et les résidents contre ce danger réel. De son côté, M. Thierry Tuina, expert international à Interpol et responsable de la lutte contre la falsification des médicaments en Afrique, a exprimé ses remerciements à la Mauritanie pour l'hospitalité généreuse et félicité le pays pour l'action menée contre la falsification des médicaments. Il a assuré qu'Interpol restera toujours aux côtés de la Mauritanie. Notons que la cérémonie de clôture s'est déroulée en présence du Commissaire principal Ahmed Ould Eleya, directeur de la Police judiciaire et de la Sécurité publique à la direction générale de la Sureté nationale. Atelier sur l'indicateur de la pauvreté urbaine Les travaux de l’atelier de présentation des résultats de la nouvelle méthodologie de mesure de l'indicateur de la pauvreté urbaine pour mesurer et dénombrer la prévalence de la pauvreté urbaine ont débuté hier à Nouakchott. La rencontre, qui est organisée par la Communauté Urbaine de Nouakchott avec la collaboration de l'Institut arabe de Développement des Villes et l'Office National des Statistiques, regroupe les représentants des neuf (9) communes de Nouakchott et des parties concernées par les questions de développement urbain. Elle vise à présenter les résultats essentiels de l'étude sur la pauvreté urbaine appliqués à la ville de Nouakchott et à examiner les programmes et projets, qui doivent être conçus pour atténuer l'impact de la pauvreté urbaine, à la lumière des résultats de cette étude. Le premier vice-président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, M. Satigui Ould Jidou, s'est félicité de la tenue de cette rencontre scientifique et a rappelé que la nouvelle méthodologie utilisée a été développée par l'Institut arabe pour le Développement des Villes et la commission économique et sociale pour l'Asie Occidentale (CESAO). Il a indiqué que l'Institut arabe pour le Développement des Villes, a choisi la ville de Nouakchott, en plus de deux autres cités arabes, à savoir Tripoli au Liban et Tunis, comme expériences pilotes d'application de cette méthodologie. Dr Ousmane Mohamed Nour, coordinateur du projet de la pauvreté urbaine et expert en études démographiques à l'Institut précité, a souligné l'importance de cette étude, qui est la première du genre dans le domaine de la pauvreté urbaine. Le wali du Tagant visite la commune de Soudoud Le wali du Tagant, M. Abderrahmane Ould Mahfoud Ould Khattry, a visité mardi une école fondamentale et un centre de santé à Achram pour s'informer du fonctionnement de ces deux structures. Sur place, le wali a exhorté les responsables à s'acquitter pleinement de leurs responsabilités. Au terme de la visite, le wali a présidé une réunion au cours de laquelle il a expliqué qu'il est venu s'informer des conditions des populations en cette période difficile, conformément aux orientations du Président, M. Mohamed Ould Abdel Aziz, visant à rapprocher l'administration des citoyens et d'en faire faire un vrai levier de développement. M. Abderrahmane Ould Mahfoud Ould Khattry a exhorté les habitants de la commune de Soudoud à éviter toute action de nature à handicaper l'effort de développement comme les différends stériles et l'urbanisation anarchique car cela est de nature d'éparpiller les moyens de l’Etat. Le maire de Soudoud a, quant à lui, insisté sur les difficultés auxquelles la commune fait face et plaidé pour la réhabilitation des barrages, l'accès à l'eau et l'offre des aliments de bétail. Le wali avait, auparavant, effectué des visite similaires au niveau des localités de Letvetar, Kouroukline, Agouedine, Amreiche, Ajoueineki, où il a tenu des réunions avec les populations et pris connaissance de leurs doléances. Le président de la Zone Franche de Nouadhibou reçoit l'ambassadeur d'Espagne Le président de l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Daf, s’est entretenu, hier à Nouadhibou, avec l'ambassadeur d'Espagne en Mauritanie, SEM Antonio Torres, de la coopération existant entre les deux pays. La rencontre s'est déroulée en présence du secrétaire général de l'Autorité de la Zone Franche et de la conseillère chargée des Affaires économiques et commerciales de l'ambassade d'Espagne à Dakar. HORIZONS N°6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 Page 6 OPINION Marche en avant : Une éventuelle source d’inspiration pour l’administration Pour ceux qui en ont entendu parler de loin, la ‘’marche en avant’’ est, dans l’agroalimentaire précisément, une approche consistant à « organiser les étapes de fabrication d’un produit selon des procédures respectant, à chaque maillon de la chaine, de la livraison à l’assiette, les règles d’hygiène et de sécurité alimentaire en vigueur » ; nombreux étant les objectifs pouvant être recherchés à travers cette approche tels que la qualité hygiénique, la compétitivité commerciale, l’accès à de nouveaux marchés plus rémunérateurs, la promotion d’un label national, etc. Dans ce qui suit, il est essayé de montrer comment cette approche peut-elle constituer une source d’inspiration dans une tentative d’accroissement des performances de notre Administration publique et de garantie de justice sociale pour les administrés. Cet essai fait de l’homme (ressources humaines) le produit à valoriser et de l’Administration ou les institutions, les politiques et stratégies ainsi que l’arsenal juridique régissant l’action entière de l’Etat, l’espace (entreprise) au sein duquel se déroulent toutes les étapes du processus. Les objectifs se résument, eux, dans des ressources humaines suffisamment préparées pour le combat de construire et de faire émerger un pays capable d’un côté, de garantir à ses citoyens la sécurité et le bonheur et de l’autre, d’intégrer le concert des nations pour y apporter une contribution en faveur de l’humanité tout entière. Dans cet exercice de transposition de ladite approche dans l’Administration, les étapes sont raccourcies et les opérations, par étape, fortement simplifiées. Source d’approvisionnement : A l’instar d’un verger pour une entreprise agroalimentaire qui commercialise un fruit quelconque, une Administration publique valorise les ressources humaines que lui ‘’offre’’ la fonction publique ou qu’elle recrute suivant le rythme des besoins socle d’une base de données adaptée à la gestion de l’ensemble des personnels de l’administration publique et parapublique. nés, progressivement, du départ à la retraite et la mort des agents ou suite à un certain niveau soutenu de croissance économique. Au niveau de cette source d’approvisionnement, les soins à prendre en matière de sécurité et de qualité, se rapportent surtout au système éducatif, seul gage d’avoir un produit valeureux et valorisable : nature des programmes pédagogiques de la maternelle à l’Université, adéquation formation-emploi, infrastructures, encadrement, système de valeurs, etc. Il s’agit en somme de disposer, à l’origine, des conditions requises pour avoir des ressources humaines (un produit) capables, suite aux traitements à subir ultérieurement, de jouer les rôles pour lesquels ces ressources auraient été destinées. Maillon de réception et de tri : La matière première, objet de réception et de tri, est constituée d’abord par les personnels de la fonction publique, des Etablissements publics à caractère administratif et éventuellement de la SNIM qui représente un réservoir de cadres auxquels on peut faire recours, surtout pour les secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie. Il y a ensuite les sortants des établissements de formation professionnelle et des universités mauritaniennes et étrangères; ces demandeurs d’emploi, représentent un potentiel dont l’Administration est appelée à y puiser pour satisfaire ses besoins changeants. Dans l’opération de tri proprement dite et conformément à la logique de l’approche, la priorité serait à une connaissance précise de l’effectif global et à l’établissement de listes pour chacune des catégories de personnels ci-dessus identifiées. Il s’agit explicitement de répertorier et ordonner, dans une perspective de bonne gouvernance, ces principaux inventaires réalisés pour en faire le Maillon de traitement: L’opération de traitement commence par la préparation et la mise sur pied d’une base de données opérationnelle, complète et fiable, et ce à partir des éléments issus du tri réalisé au niveau du maillon précédent. C’est, en fait, établir des fichiers, indexés sur le numéro national d’enrôlement, pour chaque catégorie de personnels ; la configuration générale de cette base de données, étant fortement dépendante, à l’échelle temporelle et organisationnelle, de l’évolution des objectifs des politiques suivies par l’Etat et le gouvernement. Concernant les ressources humaines de la fonction publique, il faut d’abord identifier les fonctionnaires et les contractuels de l’Etat et s’assurer (1) de la conformité du fichier global avec celui de la solde au budget, (2) de la véracité des diplômes détenus et (3) de la conformité des données de l’Etat civil des agents avec les dates d’obtention des diplômes, etc. Ensuite, cette action devra permettre, suite à la disparition des auxiliaires, de répartir la catégorie des fonctionnaires suivant la nature des divers corps et intercorps professionnels prévus par la loi. Ces traitements sont destinés à garantir, au sein de cadres de carrière adéquats, des procédures claires et équitables de recrutement, d’avancement et d’accès même aux postes intra et extra les corps en place. Enfin, font partie de la configuration de la base de données à créer et des traitements à faire subir au produit tant les listes des auteurs de fautes graves de gestion administrative ou financière commises lors de l’exercice des fonctions occupées dans le passé que celles des détenteurs de profils et d’expériences qui les prédisposent aux hautes fonctions à l’échelle nationale et internationale, etc. D’autre part, un traitement similaire ou comparable (statuts particuliers), est à faire, au niveau central, pour les personnels des établissements publics à caractère administratif et de toute autre institution éligible à être incluse dans ce processus. Quant à la catégorie des demandeurs d’emploi, son traitement se limite essentiellement à une actualisation régulière des fichiers des insérés dans un emploi, des bénéficiaires de financement pour un auto-emploi et du reste des personnels inscrits sur la liste générale. Pour cette dernière frange, il faut tenir compte de l’âge dans les opportunités d’emploi créées et lui accorder une indemnité de chômage tout en prévoyant les garde-fous possibles contre la tricherie. Dans ce cadre, l’inventaire des cadres mauritaniens à l’étranger doit être disponible ainsi qu’une politique pour leur retour et la conservation des compétences ayant choisi volontairement de regagner le pays à la fin de leurs études. Au niveau des détails de ces traitements de notre produit humain, figurent des plans prévisionnels de recrutement tenant compte des départs à la retraite et de formation continue ; un passage obligatoire de certains profils des diplômés chômeurs par l’ENAJEM, devra être un axe de ce genre de formation. La généralisation des règlements intérieurs, des codes de procédures et de déontologie et enfin, la restauration du système d’évaluation (notation) et de l’ancienne procédure de visite de moralité, représenteraient une étape importante sur la voie d’un management par la qualité où la normalisation (normes) est le motclé A un autre niveau de détails des traitements, figurent l’application obligatoire d’un modèle unique de présentation des CV de manière à faciliter l’opération de vérification des rubriques les plus déterminantes dans les nominations aux postes techniques et politiques. Ceci signifie la définition préalable de critères objectifs, transparents et équitables pour l’accès à tous les niveaux de l’Administration et aux diverses formes de récompenses morales (décorations) de cette dernière; lier l’utile à l’agréable dans le choix de responsables pour les postes politiques, consisterait, là, à combiner les critères de compétence et d’expérience avec ceux traditionnels d’équilibre en matière de tribu, d’ethnie, de région, de notabilité religieuse et du genre. Aussi, l’application du principe de la sanction et de la récompense devra être de rigueur sachant que la première, dissuade les malfaiteurs et la deuxième, incite à plus d’engage- ment pour mieux faire dans l’intérêt du citoyen et de la République. Dans un environnement adéquat, les traitements ci-dessus, doublés d’une volonté politique réelle, devront déboucher sur (i) une organisation adaptée et fonctionnelle des institutions de l’Etat, (ii) un redéploiement équitable des ressources humaines et (iii) des conditions de vie et de travail incitatives. On devra aussi gagner, dans les mêmes conditions, un vrai corps diplomatique équitablement déployé ainsi que le placement de maximum de cadres nationaux dans les institutions internationales. C’est enfin au niveau de cette étape du processus de la marche en avant que la nature et la quantité totale des déchets sont identifiées, c’est-à-dire la partie à recycler déterminée et le reste, détruit avec les méthodes les plus respectueuses de l’environnement. La reconversion, selon les besoins du marché, des agents qui le peuvent parmi le surplus ou la masse des non qualifiés, est bel et bien un procédé de recyclage des déchets et de revalorisation des rejets. Aussi, les retraités maintenus encore au travail, les détenteurs de diplômes falsifiés ou obtenus par la voie de cursus tordus, la non-conformité des données de l’Etat civil avec celles des diplômes, les prévaricateurs non repentis, représentent quelques exemples de ces déchets dont certains peuvent aisément être décelés dès l’étape de réception du produit (inventaire initial au niveau de la réception et du tri). Par ailleurs, le souci d’atteindre les résultats escomptés de cette approche en matière de bonne gouvernance, exigerait d’avoir disponibles, auprès de la Primature et de la Présidence de la République, certains répertoires de la base de données recommandée. Ainsi, il sera facilement possible à ‘’ces manipulateurs de produit’’ de vérifier les propositions de nomination faites par les Ministres et être suffisamment éclairées dans leurs décisions de redéploiement général des ressources humaines du pays dans l’Administration et ailleurs. Que ces instances sachent l’importance, pour le fonctionnement des différentes institutions de l’Etat, du ‘’management par la qualité’’, celui fondé essentiellement sur la certification ISO, conçue d’ailleurs dans une optique de qualité, de sécurité et d’efficacité. Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb HORIZONS N°6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 Agriculture A Page 7 ENVIRONNEMENT Effets négatifs sur l'environnement (3) u cours des 30 prochaines années, de nombreuses nuisances causées par l'agriculture à l'environnement resteront graves. Il se peut, cependant, que certaines puissent s'aggraver plus lentement que par le passé, et que d'autres puissent même régresser. L'agriculture a un impact énorme sur la planète. L'agriculture constitue la principale utilisation des terres par les humains. En 1999, les pâturages et les cultures représentaient à eux seuls 37% de la surface émergée du globe. Plus des deux tiers de la consommation humaine d'eau sont destinés à l'agriculture. En Asie, cette part en représente quatre cinquièmes. La culture et l'élevage ont un profond effet sur l'environnement au sens large. Ce sont les causes principales de la pollution de l'eau par les nitrates, les phosphates et les pesticides. Ils constituent aussi les principales sources anthropiques des gaz à effet de serre - le méthane et l'oxyde nitreux - et ils contribuent massivement à d'autres types de pollution de l'air et de l'eau. L'étendue et les méthodes de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche sont les principales causes de perte de biodiversité dans le monde. Les coûts externes de ces trois secteurs peuvent être considérables. Dans tous ces cas, les rendements sont susceptibles d'augmenter ou de baisser de 2,5 pour cent ou moins d'ici 2030 et de 5 pour cent ou moins d'ici 2050. Il est important de noter qu'il s'agit là uniquement de changements résultant du réchauffement de la planète en l'absence de tout autre facteur. En pratique, l'évolution de la technologie réduira ou compensera probablement l'impact du changement climatique. Les innovations technologiques les plus importantes comprendront l'amélioration des variétés végétales et des pratiques agricoles, qui feront augmenter les rendements. Les facteurs comme l'expansion de l'agriculture sans labour et de l'irrigation s'allieront à la dissémination des nouvelles variétés végétales pour réduire la vulnérabilité de certains systèmes au changement climatique. Il semble que l'échauffement de la planète bénéficiera à l'agriculture des pays développés situés dans les zones tempérées, mais qu'il aura un effet négatif sur la production de nombreux pays en développement des zones tropicales et subtropicales. Le changement climatique pourrait donc renforcer la dépendance des pays en développement envers les importations et accentuer les différences existant entre le nord et le sud en matière de sécurité alimentaire. Certaines tendances du futur amortiront le choc. L'amélioration des communications et des routes permettra aux aliments d'être transportés plus rapidement vers les régions affectées par la sécheresse ou les inondations. La croissance économique et la hausse des revenus permettront tout de même à la plupart des habitants de la plupart des pays d'améliorer leur nutrition. Du fait que les gens vont continuer de se transférer des activités agricoles vers l'industrie et les services, et des zones rurales et marginales vers les centres urbains, le nombre de pays incapables d'acheter des produits alimentaires importés et de personnes vulnérables aux baisses locales de production alimentaire va diminuer. Les inégalités en sécurité alimentaire risquent de s'aggraver La sécurité alimentaire des popula- tions et pays pauvres pourrait pourtant souffrir du changement climatique. Même à l'horizon 2030, il restera encore des centaines de millions d'humains sous-alimentés ou à la limite. Ils seront particulièrement vulnérables à la perturbation de leurs revenus ou de leurs disponibilités alimentaires du fait de récoltes perdues ou de phénomènes extrêmes comme la sécheresse ou les inondations. Tant que les échanges agricoles ne seront pas entièrement libéralisés et que les communications avec les régions marginales resteront insuffisantes, des différences persisteront entre les prix locaux, nationaux et internationaux, ce qui entraînera un risque de hausse rapide, même si elle n'est parfois que temporaire, des prix alimentaires dans les zones touchées par les phénomènes extrêmes. Les impacts négatifs du changement climatique frapperont surtout les pauvres. Les plus durement touchés seront les petits agriculteurs et les autres groupes à faibles revenus dans les régions sujettes à la sécheresse, aux inondations, à la pénétration d'eau de mer et aux ondes de tempête, et les pêcheurs affectés par le déclin des captures suite à la hausse de température de l'eau et aux déplacements des courants. Les régions qui souffriront probablement le plus de la variabilité accrue du climat et des épisodes extrêmes sont généralement celles qui sont déjà handicapées par ces mêmes phénomènes. Beaucoup de régions menacées par la hausse du niveau de la mer sont déjà pauvres et risquent de ne pas connaître un développement économique suffisant pour s'offrir une protection contre les inondations. Le problème posé d'une accentuation de la vulnérabilité alimentaire due au changement climatique sera sans doute particulièrement grave dans 30 à 40 pays, surtout en Afrique. D'après certaines estimations, dès 2020 ou 2030, le changement climatique pourrait entraîner, dans cette région, une baisse de la production céréalière de 2 à 3%, suffisante pour accroître de 10 millions le nombre d'habitants menacés par la faim. Il s'agit là d'un effet projeté en l'absence d'autres changements et il pourrait être compensé par une croissance même modeste des rendements, mais il représente tout de même un obstacle supplémentaire pour l'agriculture africaine. Impact des pratiques agricoles sur l’environnement Les impacts néfastes sur l’environnement de certains systèmes de production agricole intensifs ne sont plus à démontrer tant au niveau des nuisances engendrées (pollution de l’air, de l’eau, des sols) que de la perte de biodiversité aux différents niveaux d’organisation du vivant (populations, communautés, paysages) ou encore de la qualité sanitaire des productions. Depuis quelques années se mettent cependant en place de nouveaux systèmes plus respectueux de l’environnement (agriculture raisonnée, agriculture biologique, etc.) dont la multiplicité est regroupée sous le vocable d’agriculture durable ou encore de soutenable dans le sens où elle prévoit plus de durabilité dans l’exploitation des ressources naturelles, des impacts moindres sur l’environnement, une meilleure qualité sanitaire et organoleptique des productions ainsi qu’une meilleur répartition des bénéfices. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) fait partie d’un des 34 points-chauds de biodiversité identifiés dans le monde tant au niveau de la présence d’une flore et d’une faune rare et endémique à l’espace méditerranéen mais également de par l’existence d’agro-écosystèmes façonnés par des milliers d’années de pratiques agricoles traditionnelles ayant permis l’existence d’écosystèmes à forte valeur patrimoniale tant au niveau naturel que culturel. La région PACA constitue donc un site atelier privilégié pour tester par des approches transdisciplinaires la mise en place de systèmes d’exploitation plus respectueux de l’environnement tout comme la réhabilitation ou la restauration des agro-écosystèmes dégradés par des pratiques intensives tant au niveau de leur patrimoine naturel que culturel. Une agriculture respectueuse de l’environnement Si la destruction et la fragmentation des écosystèmes sont reconnus comme une des premières cause de destruction de la biodiversité, les pollutions induites par les pratiques agricoles modifient et altèrent les fonctions des agrosystèmes ainsi que les services écosystémiques rendus par les éléments connexes aux parcelles cultivées (haies, bandes herbeuses, bords de rivières, etc.) dans les matrices de paysages agricoles. Ces services concernent notamment la fourniture d’insectes auxiliaires pour lutter contre les prédateurs et parasites des cultures mais aussi des insectes pollinisateurs. Si de nombreux travaux ont déjà été effectués sur les services écosystémiques rendus par les écosystèmes et la biodiversité qu’ils abritent, il reste cependant maintenant à les mettre en œuvre notamment dans le cadre de la reconversion de systèmes intensifs ou de la mise en place de systèmes d’agriculture durables dans des paysages encore structurés par des systèmes de production intensifs. Dans le cadre d’abandon de systèmes agricoles conventionnels ou de leur conversion, la mise en place d’opérations d’ingénierie écologie pour « recapitaliser » le patrimoine naturel perdu est à l’état embryonnaire d’autant plus quand les destructions ont concerné des agrosystèmes modelés par des siècles de pratiques traditionnelles (parcours pastoraux par exemple) abritant eux-mêmes un important patrimoine culturel agricole peu connu. Pour aller plus loin dans l’étude de l’impact des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, il faut maintenant réussir à identifier les équilibres clés entre impacts attendus des services écosystémiques et pratiques agricoles conventionnelles. En effet, trop souvent les expérimentations ont été menées dans des systèmes binaires opposant agriculture conventionnelle à exploitation expérimentale sans intrants. Au niveau de la restauration des agro-écosystèmes dégradés, les fronts de sciences se situent non pas dans la restauration de leurs composantes mais dans la structuration et dans le rétablissement des interactions biotiques complexes qui sont le fruit de pratiques agricoles multiséculaires pour des climats et des sols très particuliers. La diversité génétique, barrage anti-réchauffement Face à la hausse du mercure, il est crucial de préserver la diversité gé- nétique des espèces végétales et animales exploitées par l’homme, estime l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Or un cinquième des variétés sauvages seraient au bord de l’extinction. Les effets négatifs du réchauffement climatique sur l’agriculture mondiale sont connus: baisse des rendements, nouvelle répartition des terres arables, mortalité accrue et fertilité en baisse dans les élevages, arrivée de nouveaux nuisibles, perte de synchronisme entre les plantes et leurs pollinisateurs, etc. Selon la FAO, l’un des moyens de s’adapter au choc climatique réside dans la diversité génétique des espèces cultivées ou élevée. Qu’elles soient animales ou végétales, des espèces «pouvant survivre et produire dans les conditions climatiques à venir seront essentielles dans les futurs systèmes de production», juge l’organisme onusien, évoquant la possibilité d’introduire des variétés dans des endroits où elles étaient absentes. Par ailleurs, parmi les causes de disparition d’espèces agricoles, l’abandon de variétés cultivées par les agriculteurs, qui disparaissent si aucun effort n’est fait pour les conserver. Et si elles constituent un barrage contre le réchauffement climatique, du moins à condition d’être sauvegardées, elles sont actuellement les plus menacées. «Des évènements catastrophiques comme les inondations ou les sécheresses, dont on s’attend à ce qu’elles deviennent plus fréquentes avec le réchauffement, peuvent constituer un danger immédiat pour la survie de lignées et d’espèces qui ne sont cultivées que dans de petites régions spécifiques», explique la FAO. Parmi ses préconisations, l’organisation propose la mise en place de banques génétiques, incluant les variétés mineures, et la promotion d’échanges entre agriculteurs. Le temps presse: de tels projets agricoles de réhabilitation d’une espèce «mettent du temps afin d’atteindre leurs objectifs et doivent être débutés plusieurs années en avance». (A SUIVRE) Baba D. Traoré cjpodzara@yahoo.fr HORIZONS N° 6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 Page 8 ECONOMIE Agriculture en Afrique : Une affaire de femme En Afrique subsaharienne, les femmes produisent jusqu’à 80% des denrées alimentaires destinées à la consommation des ménages et à la vente sur les marchés locaux, selon un rapport de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Dans le cas de cultures comme le riz, le blé et le maïs, qui représentent environ 90% de la nourriture consommée par les habitants des zones rurales, ce sont essentiellement les femmes qui plantent les graines, s’occupent du désherbage, cultivent et récoltent les produits agricoles et en vendent les excédents. Quant aux cultures secondaires (légumineuses et légumes, par exemple) la FAO indique que «La contribution des femmes... est encore plus importante». La FAO ajoute qu’on a l’impression que seules les femmes s’occupent de produire ces cultures. En outre, ce sont elles qui cultivent et entretiennent les jardins qui assurent le bienêtre nutritionnel et économique indispensable. Nourrir le continent Toutefois elles continuent dans une large mesure à jouer un rôle de second plan, attirent très peu l’attention et ne reçoivent que très peu d’aide. Mais cette situation est en train de changer parce qu’elles sont à l’avant-garde des efforts visant à transformer le paysage agricole de l’Afrique. Prenons l’exemple de Grace Kamotho, maître de conférence à l’Université de Karatina au Kenya, où elle forme également les agriculteurs aux nouvelles pratiques et techniques agricoles permettant de réaliser des gains de productivité. «En tant qu’Africaine », a-t-elle déclaré à Afrique Renouveau, «Je reconnais qu’on associe davantage les femmes à la préparation des aliments, aux soins et à la famille, et je comprends combien il importe d’apporter aux familles une alimentation appropriée et équilibrée.» Mme Kamotho a récemment participé à un atelier de formation sur la production de légumes de serre, au Centre pour le Développement agricole et la coopération du Volcani Institute, en Israël. Elle y a notamment acquis des connaissances sur la production de semences et la culture de jeunes plants de légumes. L’accent mis sur les légumes dans le cadre de cette formation lui a paru nécessaire car dans les zones rurales d’Afrique, les légumes complètent les repas à base de maïs, de riz, de pomme de terre, de manioc et d’igname, et constituent une bonne source de protéine. «Ce sont généralement les femmes qui font les courses ou qui procurent à leurs familles de quoi manger. Dans certains cas, il s’agit d’aliments qu’elles font pousser dans des potagers,» ajoute-elle. Mais les agricultrices ne se contentent pas de labourer le sol : elles assurent également la gestion prudente de la production en décidant de ce qu’il faut garder pour le ménage et de ce qu’il faut vendre. «Quand une sécheresse ou une crise économique frappe, les femmes sont les plus touchées, car elles doivent trouver des moyens de subvenir aux besoins de leurs familles», explique Mme Kamotho. Comparaison agriculteurs/ agricultrices Malgré le rôle et l’influence des femmes, celles-ci continuent à bénéficier d’un appui bien inférieur à celui des hommes. Un rapport de la Banque mondiale indique qu’au Nigéria, par exemple, alors que les femmes représentent environ 60% à 80% de la main-d’œuvre agricole, ce sont généralement les hommes qui prennent les décisions importantes concernant la gestion des exploitations. «De ce fait, les services de vulgarisation agricole du pays se concentrent habituellement sur les hommes et leurs besoins en matière de production.» Dans leur ouvrage intitulé Transforming Gender Relations in Agriculture in Sub-Saharan Africa : Promising Approaches (Transformer les relations de genres dans le secteur agricole en Afrique subsaharienne: des approches prometteuses), Marion S. Davis, Cathy Farnworth et Melinda Sundell affirment que la productivité des femmes est inférieure à celle des hommes parce qu’elles ont un accès limité à des ressources telles que la terre, le crédit et d’autres facteurs de production. Dans une interview accordée à IRIN, un service d’information du secteur humanitaire des Nations Unies, Mme Sundell a déclaré qu’au Kenya, la valeur des outils des agricultrices était environ cinq fois inférieure à celle de leurs homologues masculins. L’accès au crédit est inévitable pour l’acquisition de terres, de machines, d’engrais, de systèmes d’irrigation et de semences de qualité et l’engagement d’ouvriers. Lorsque l’obtention des femmes au financement est limité par rapport à celui des hommes, il en résulte un déséquilibre qui affecte la capacité des femmes à négocier leur rôle au sein des ménages, selon le Centre international de recherches sur les femmes (CIRF). Certaines banques ne facilitent pas l’accès au capital nécessaire, demandant notamment un garant de sexe masculin ou exigeant du bénéficiaire qu’il sache lire et écrire, note la Banque mondiale dans son Manuel sur la parité hommes-femmes dans le secteur de l’agriculture 2009. Makhtar Diop, le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, fait observer que «le statu quo est inacceptable et la situation doit évoluer afin que tous les Africains puissent bénéficier de leurs terres.» Problèmes de financement Le CIRF estime que les agricultrices propriétaires de terres et qui ont accès à des modes de financement disposent d’un plus grand pouvoir de négociation et gèrent mieux leurs revenus. En outre, il est établi que les femmes sont généralement plus nombreuses que les hommes à dépenser leurs revenus en frais d’alimentation, d’éducation et de soins de santé pour leurs familles. L’ONU et d’autres organisations non gouvernementales étudient et mettent en œuvre des projets qui offrent aux agricultrices un meilleur accès au microcrédit. The Hunger Project (THP), une ONG internationale basée aux États-Unis, qui a des bu- reaux partout dans le monde, a créé un programme de micro financement qui offre une formation, des conseils financiers et des crédits aux agricultrices africaines. À ce jour, THP a prêté environ 2,9 millions de dollars aux agricultrices béninoises, burkinabés, éthiopiennes, ghanéennes, malawiennes, mozambicaines, sénégalaises et ougandaises. Celles-ci ont de ce fait augmenté leur production agricole. Soro Yiriwaso, une autre institution de microfinance au Mali, aide les femmes dans le sud du pays à renforcer la sécurité alimentaire. Les femmes représentent 93,5% des emprunteurs de Soro Yiriwaso, et les deux tiers de son portefeuille de prêts sont consacrés à l’agriculture. Entre 2010 et 2012, dans le cadre de son programme Prêt de campagne, l’institution a accordé des crédits agricoles à des femmes membres de coopératives reconnues dans 90 villages au début de la saison des semis. Ces prêts sont remboursés avec intérêt après la récolte. La bouée de sauvetage des dirigeants africains Les dirigeants africains se sont également engagés à aider les agricultrices dans le cadre de la Déclaration de Maputo de 2003 (Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine), qui vise à accroître le soutien offert aux petits exploitants agricoles. ActionAid, une organisation humanitaire internationale, a exhorté ces dirigeants à tenir leur promesse afin que les agriculteurs puissent poursuivre leur lutte contre la faim. «Si les femmes bénéficient d’un accès égal à la terre et aux semences, tout comme leurs homologues masculins, nous pourrons réduire de 140 millions le nombre de personnes qui souffrent de la faim, soit une réduction d’environ 17%.» L’une des raisons pour lesquelles les femmes africaines sont largement exclues de la prise de décision dans leurs foyers, au sein de leurs communautés et sous-représentées dans des rôles, tient à leur taux élevé d’analphabétisme. Mais, selon Swedish International Agricultural Network Initiative (SIANI), lorsqu’on leur en donne la possibilité, les femmes gèrent leurs exploitations aussi bien si ce n’est mieux que les hommes. Dans une étude menée à l’ouest du Kenya, SIANI a constaté que les ménages dirigés par des femmes avaient des rendements agricoles inférieurs de 23% à ceux des ménages dirigés par des hommes. SIANI a at- tribué cet écart à l’accès moins sécurisé des femmes à la terre et à la faiblesse de leurs niveaux d’instruction. Un agriculteur zambien a confié à SIANI que «parfois lorsque les hommes meurent en laissant leurs femmes et leurs enfants, leurs exploitations continuent de fonctionner - parfois encore mieux que de leur vivant. Ceci est dû au fait que les femmes participent à la planification et à la prise de décisions». Un avenir très prometteur Heureusement, l’avenir est prometteur pour les agricultrices. Elles bénéficient de plus de possibilités de formation, de mesures incitatives et d’autres programmes destinés à fournir aux petites exploitantes agricoles des informations, des compétences et d’autres intrants pour améliorer la qualité et la quantité de leurs récoltes. C’est ainsi que dans la région de Mbeya en Tanzanie, la Fondation Bill et Melinda Gates offre aux agricultrices une formation en agronomie qui examine les normes et attitudes sexistes qui les dissuadent de s’engager dans la production de café. Ces agricultrices apprennent à améliorer la qualité et la quantité de café, et augmentent ainsi leurs revenus. L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), une organisation qui favorise la productivité et les moyens de subsistance des petits agriculteurs, s’est associée au ministère tanzanien de l’Agriculture pour lancer le programme de gestion intégrée de la fertilité des sols afin de promouvoir l’amélioration de la santé des sols grâce à la culture intercalaire de céréales et de légumineuses. Dans le cadre de ce programme, les femmes reçoivent des renseignements sur la fertilité des sols par le biais de radios communautaires, de téléphones portables et d’agents de vulgarisation agricole. Toute transformation agricole en Afrique passera par la participation des femmes. «Investir dans l’autonomisation économique des femmes est un investissement à haut rendement, qui aura des effets multiples sur la productivité, l’efficacité et la croissance inclusive du continent», explique Kathleen Lay de ONE, une organisation qui milite en faveur de l’élimination de la pauvreté dans le monde. Le Centre international de développement des engrais, une organisation qui axe ses efforts sur l’amélioration de la productivité agricole dans les pays en développement, résume ainsi le concept: «L’agriculteur africain est principalement une agricultrice, capable de nourrir sa famille et son continent si on lui en donne les moyens nécessaires.» L’agronomie au féminin Choisies et formées pour tenir des responsabilités et chercher à résoudre les problèmes dans leurs pays respectifs, les femmes africaines agronomes doivent encore affronter un ennemi : l’idée reçue qu’elles ne peuvent être pionnières en matière d’innovation. Même si ces spécialistes se battent pour obtenir les chances d’améliorer leurs carrières, elles sont persuadées d’être capables de renverser de vieux stéréotypes. Elles ne sont pas seules dans ce combat. Les Femmes Africaines dans la Recherche et le Développement Agricole (AWARD), un programme de perfectionnement professionnel basé à Nairobi qui soutient les femmes agronomes à travers l’Afrique subsaharienne, est en train de modifier la donne. Le programme AWARD est en effet devenu un moyen de révéler chez les femmes africaines des aptitudes qui, bien que reconnues, sont rarement promues. La popularité croissante du programme AWARD n’est pas un hasard. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus des deux tiers des Africaines sont employées dans le secteur agricole et produisent près de 90% des denrées alimentaires sur le continent. En outre, les recherches entreprises par le programme AWARD auprès de 125 organismes agricoles africains sur les femmes dans l’agriculture ont révélé que bien que celles-ci produisent, transforment et assurent la vente de la majorité des cultures vivrières en Afrique, seul un chercheur en agronomie sur quatre est une femme. Au vu de la nécessité urgente d’accroître le nombre de femmes qualifiées dans le secteur agricole, depuis 2008 le programme AWARD offre des bourses à des femmes agronomes, afin que les connaissances et l’expertise acquises profitent à d’autres. Les femmes qui obtiennent ces bourses gagnent de nouvelles compétences et travaillent pour des institutions d’enseignement ou des programmes de recherche. Une fois leurs études ou leur formation terminées, elles peuvent se présenter en toute confiance à des postes élevés au sein de l’administration de leur pays ou au sein d’autres organisations. HORIZONS N° 6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 Page 9 MAGAZINE Hygiène de vie Fibres solubles et insolubles : quelles différences ? Les fibres sont considérées comme des atouts minceur et sont réputées pour la perte de poids, mais saviez-vous qu’il existe deux types de fibres ? Les aliments peuvent être composés de fibres solubles et de fibres insolubles, mais elles ne jouent pas le même rôle sur l’organisme. Nous vous disons tout sur les fibres. Les bienfaits des fibres solubles sur l’organisme Quel est le rôle des fibres solubles dans l’organisme ? Comme leur nom l’indique, les fibres solubles sont solubles dans l’eau. Elles regroupent les pectines, les gommes et les mucilages. Lorsqu’elles entrent en contact avec les liquides, elles deviennent visqueuses et facilitent le glissement des résidus. De ce fait, elles diminuent l’absorption des graisses, du mauvais cholestérol sanguin et des triglycérides et permettent de prévenir les maladies cardiovasculaires. Elles ont également l’avantage de ralentir l’absorption des glucides, et donc de freiner la montée de la glycémie, ce qui est primor- dial dans la prévention du diabète de type 2. Elles stimulent moins le transit digestif que les fibres insolubles, ce qui les rend douces pour l’intestin, elles réduisent les inconforts digestifs et préviennent les diarrhées tout en favorisant l’équilibre de la flore intestinale. Enfin, comme elles ralentissent la digestion, elles prolongent la sensation de satiété et permettent donc de mieux contrôler son poids. Comme ce sont des fibres solubles dans l’eau, il est indispensable de consommer suffisamment d’eau (au moins 6 verres) tout au long de la journée pour bénéficier de leurs bienfaits. Où trouve-t-on des fibres solubles ? Il faut savoir que la plupart des aliments fibreux contiennent à la fois des fibres solubles et des fibres insolubles. Si les fibres solubles peuvent se trouver dans les fruits (riches en pectine comme les pommes, poires, oranges, pamplemousses, fraises) et légumes (asperges, haricots, choux de Bruxelles, carottes), leur peau est souvent plus riche en fibres insolubles. On trouve également des fibres solubles dans les légumineuses, l’avoine (et particulièrement le son d’avoine), l’orge, le psyllium, les graines de lin et de chia L’utilité des fibres insolubles A quoi servent les fibres insolubles ? Les fibres insolubles ne se dissolvent pas dans l’eau et ont un pouvoir de gonflement très Combien d’œufs peut-on consommer dans la semaine ? L’œuf est un aliment riche en vitamines A, D et B12, en minéraux (phosphore et sélénium) et en protéines dites complètes (il renferme les 9 acides aminés essentiels au corps). L’œuf est un excellent substitut à la viande. Cet aliment pas cher, a longtemps été désigné comme un produit qui augmente le taux de cholestérol dans le sang. Seulement, des études récentes ont confirmé le contraire. On peut manger des œufs à n’importe et on peut les préparer de multiples façons. Il est idéal de les consommer au petit-déjeuner car ils apportent l’énergie nécessaire pour toute la journée. Qui doit particulièrement manger des œufs ? Pour consommer l’œuf en toute sécurité, il est conseillé aux personnes non sportives et de taille moyenne, de ne pas dépasser quatre œufs par semaine. Les personnes fortes et sportives peuvent en consommer 7, sans que cela devienne une habitude permanente. L’œuf est une source importante de choline, un nutriment qui favorise le bon fonctionnement du cerveau et donc l’amélioration de la mémoire. Il est conseillé aux femmes enceintes et aux personnes âgées. Les personnes qui n’ont pas d’appétit devraient manger des œufs car ils apportent de grosses quantités de vitamines, de minéraux et de protéines, indispensables pour l’organisme. Les propriétés de l’œuf Manger des œufs aide à prévenir le vieillissement, la cataracte et les maladies cardiovasculaires, grâce aux puissants antioxydants (notamment la vitamine E) contenus dans le jaune d’œuf. L’œuf contient du phosphore, un minéral indispensable pour la peau, les os et les dents. Il est idéal pour favoriser la santé du cerveau et la résistance physique des sportifs. L’œuf contient du fer, un minéral nécessaire pour lutter contre l’anémie. Sa forte teneur en vitamine A aide à prévenir beaucoup de problèmes oculaires, augmente les défenses de l’organisme et a de grandes propriétés anti-cancérigènes. L’œuf est riche en zinc. Il favorise le stockage d’insuline, fondamental en période de croissance. Il lutte contre la fatigue, stimule le système immunitaire et aide efficacement à la cicatrisation des blessures. L’œuf contient de la vitamine B7, un composé très utile pour l’entretien des cheveux, de la peau et des ongles. Cette vitamine a aussi la capacité de maintenir des niveaux normaux de sucre dans le sang. La vitamine B9 ou acide folique est un autre composant bénéfique, qui permet de repousser les effets nocifs du tabac et de certains médicaments. élevé. Les plus connues sont la lignine, la cellulose et l’hémicellulose. Elles accélèrent le transit et favorisent la satiété, contribuant ainsi au contrôle de l’appétit et du poids. Elles préviennent la constipation en favorisant un fonctionnement régulier de l’intestin et une bonne santé du système digestif. Elles augmenteraient ainsi l’élimination des substances cancérigènes et préviendraient certains cancers digestifs ou colorectaux, mais elles ne présentent pas les mêmes bienfaits que les fibres solubles quant à la prévention des maladies cardiovasculaires. Quelles sont les sources de fibres insolubles ? On trouve des fibres insolubles dans la peau des fruits et des légumes, le son de blé, les légumes, certaines légumineuses (haricots rouges, lentilles, pois chiches, entre autres), les céréales complètes, les oléagineux (surtout dans leur peau), les graines, les feuilles et les racines. Fibres solubles et insolubles : lesquelles privilégier ? Comme nous venons de le voir, les fibres solubles et insolubles n’ont pas les mêmes bienfaits pour l’organisme. Les recommandations journalières en matière de fibres (de 25 à 40 grammes par jour) ne font pas de distinction entre les deux types de fibres, et pour cause, elles sont toutes les deux intéressantes : les fibres solubles peuvent prévenir les maladies cardiovasculaires quand les fibres insolubles favorisent une bonne santé du système digestif. Il est donc recommandé de consommer les deux types de fibres à la fois, d’autant plus qu’on peut les retrouver dans le même aliment. Toutefois, certains problèmes de santé, et notamment le syndrome de l’intestin irritable, peuvent faire pencher la balance vers un type de fibres particulier. Le syndrome de l’intestin irritable se caractérise par des douleurs et des crampes au ventre, des ballonnements, des borborygmes (= gargouillements), des diarrhées ou des constipations. Dans ce cas, les fibres insolubles (blé entier, son de blé et petits fruits, entre autres) sont à réduire car elles stimulent les contractions de l’intestin et peuvent se révéler irritantes. Il faut également éviter les aliments connus pour provoquer des gaz et des ballonnements, comme les légumineuses et les crucifères. A l’inverse, il faut privilégier les fibres solubles, douces pour l’intestin, comme les céréales d’avoine, la farine d’avoine, l’orge et la crème d’orge. Enfin, il est préférable d’éviter les crudités et de consommer les légumes cuits, car les fibres, ramollies, deviennent moins irritantes pour l’intestin. Sidi Moustapha Ould BELLALI bellalisidi@yahoo.fr HORIZONS N° 6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 Page 10 ANNONCES MINISTERE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT ET DE LA SOCIETE CIVILE Agence Mauritanienne d'Information (AMI) Avis d'Appel d'Offres National AAO N° 001/AMI/CPMPSACC/15 1.Cet Avis d'Appel d'Offres fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal Horizons n° 6441 du lundi 2 février 2015. 2. L'Agence Mauritanienne d'Information (AMI) a obtenu, dans le cadre de son plan d'action pour 2015, des fonds de l'Etat mauritanien .Une partie de ces fonds sera utilisée pour effectuer les paiements au titre du Marché relatif à l'acquisition de véhicules en deux lots distincts. 3. L'Agence Mauritanienne d'Information (AMI) sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir ces véhicules en deux lots distincts, conformément aux spécifications contenues dans le Cahier des Clauses Techniques du présent marché: Lot N° l : deux (02) véhicules tout-terrain (4x4) station wagon dans un délai maximal de 45 jours Lot N°2 : trois (03) véhicules légers dans un délai maximal de 45 jours. 4. La passation du présent Marché de fourniture sera conduite par Appel d'Offres Ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics mauritanien, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l'Agence Mauritanienne d'Information (AMI) à l'adresse mentionnée ci-après: Agence Mauritanienne d'Information (AMI), Ksar 1540, Rue 22-006 Habib Bourguiba BP : 467 / 371 Nouakchott Tél: (222) 45 25 29 16 - (222) 45 25 29 40 - (222) 45 25 29 70. 6. Les candidats intéressés peuvent consulter ou obtenir un Dossier d'Appel d'Offres complet à l'adresse du siège de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de l'Administration, de la Culture et de la Communication (CPMPSACC) sise à l'Ilot C N° 335 Tevragh Zeina, Nouakchott-Mauritanie, BP 5263, Tel: (222) 45 24 13 25 E-mail: cpm.acc@mauritanie.mr, contre un paiement non remboursable au Trésor Public exclusivement, de cinquante mille ouguiyas (50.000 UM). tures ayant bénéficié de ces prestations) •La marque proposée doit être certifiée par la norme ISO •Fournir l'autorisation du fabricant de la marque proposée •Disposer d'un service après vente décrit à la clause 5.1 des Données Particulières de l'Appel d'Offres (DPAO) Capacité financière: Le Candidat doit fournir la preuve écrite qu'il satisfait aux exigences ci-après: •la fourniture par le candidat de ses états financiers certifiés (compte résultat) pour les trois derniers exercices (2012, 2013 et 2014) ; •avoir réalisé un chiffre d'Affaire Annuel moyen pour les trois dernières années égal au moins au montant de son offre. 8. Les offres devront être soumises au plus tard le lundi 22 juin 2015 à 12H00 GMT à l'adresse du siège de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de l'Administration, de la Culture et de la Communication sise à l’Îlot C N° 335 Tevragh Zeina Nouakchott - Mauritanie où elles seront ouvertes le lundi 22 juin 2015 à 12H00 GMT en présence des représentants des candidats qui le souhaitent. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 9. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant de : Lot N° 1 : Six Cent Mille Ouguiyas (600 000 UM) ; Lot N°2 : Cinq Cent Mille Ouguiyas (500 000 UM) Valable pendant cent vingt (120) jours au moins et ce, à compter de la date limite de dépôt. 10. Les offres doivent être présentées en toutes taxes comprises (TTC) 11. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix jours (90 jours) à compter de la date limite de dépôt. 12.Les avis et décisions portant sur ce DAO peuvent être consultés sur le site de la CPMPSACC (www. cpmpsacc.org) 7. Les exigences en matière de qualifications des candidats sont: Capacité technique: •Avoir exécuté au moins un marché similaire en nature (vente de véhicules) durant les trois dernières années (joindre les attestations de bonne exécution des administrations ou struc- Le Directeur Général Yarba Ould Sghair Section 0. Avis d’Appel d’offres (AA0) Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Avis d’Appel d’Offres N° /02/2015/ MEFPTIC/DGTIC Dans le cadre de son plan d’action de 2015, le Ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies de l’Information et de la Communication, à travers la Direction Générale des Technologies de l’Information et de la Communication envisage de mettre à niveau et renforcer les Solutions de sécurité du réseau de l’Administration afin de préserver la sécurité et l’efficacité de l’intranet du Gouvernement sur les deux plans suivants : �Sécurité contre les contenus et courriers indésirables : il s’agit de protéger le réseau contre les risques liés à l’utilisation des ressources externes, notamment l’internet et les supports externes ; �Performance pour l’optimisation de la bande passante afin de rationaliser l’utilisation de cette ressource rare, coûteuse et critique. 1.A cet effet, la DGTIC sollicite des offres sous plis fermés de la part des candidats éligibles. 2.La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics (loi n° 2010-044 et ses textes d’applications), et ouvert à tous les candidats éligibles. 3.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du Ministère en s’adressant à la Direction Générale des Technologies de l’Information et de la Communication du Ministère de l’Emploi de la Formation Professionnelle et des Technologies de l’Information et de la Communication, E-mail : info@emploi.gov.mr et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Direction Générale des Technologies de l’Information et de la Communication située à l’ancien Immeuble du Gouvernement, BP-184, Nouakchott, tous les jours ouvrables, de 08h à 17h TU. 4.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Direction Générale des Techno- logies de l’Information et de la Communication située à l’ancien Immeuble du Gouvernement, BP-184, Nouakchott -Tél : (+222 45 29 07 24) ; contre un paiement non remboursable au Trésor Public exclusivement, de (30 000)Trente Mille Ouguiyas. La méthode de paiement sera un versement direct contre une quittance qui sera jointe à la demande de DAO. 5.Les candidats à l’appel d’offre peuvent obtenir des informations supplémentaires et examiner le DAO au Secrétariat de la Direction Générale des Technologies de l’Information et de la Communication du Ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies de l’Information et de la Communication. 6.Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : Commission de Passation des Marchés publics des Secteurs Sociaux (CPMSS) à l’adresse suivante : Carrefour cité SMAR, Avenue Moctar Ould Daddah sis Immeuble MOUNA au 1er étage, au plus tard le jeudi 25/06/2015 à 12 H TU.Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à la CPMSS (Adresse : Immeuble MOUNA au 1er étage, Avenue Moctar Ould Daddah) le même jour et à la même heure.Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 7.Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de 350.000 UM. 8.Les offres doivent être présentées en Toutes Taxes Comprises (TTC). 9.Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de dépôt. 10.La caution de soumission doit être valide 30 jours après validité des offres (120 jours). Secrétaire Général Baba Ould Boumeiss HORIZONS N° 6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 Page 11 ANNONCES Avis d'Appel d'offres International(AAOI) N°154/DPEF/PNDSE /2015 Mauritanie PNDSE-DPEF Avis d'appel d'offres Relatif à ACQUISITION EN 5 LOTS D'EQUIPEMENTS DE MENUISERIE MECANIQUE, CONSTRUCTION METALLIQUE ELECTRICITE, FROID ET BTP POUR LES CENTRES DE FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE. 1. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien Horizons du 27 mars 2015 et dans le site undbonline/DG market en date du 28 juillet 2014 2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a obtenu un crédit de l'Association Internationale de Développement pour financer le Projet d'appui à la formation Technique et Professionnelle, et a l'intention d'utiliser une partie de ce don pour effectuer des paiements au titre du Marché d'Acquisition en 5 lots d'équipements de menuiserie de mécanique, de construction métallique, d'électricité et froid et BTP pour les Etablissements de Formation Techniques et Professionnelle. 3. La Direction des projets Education-Formation sollicite des offres fermées de la part de soumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir les articles objet des marchés. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres International (AOI) tel que défini dans les « Directives: passation des marchés financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits et Dons de l 'AID », et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les Directives. 5. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed , E-mail: mosm@dpef.mr et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse suivante : Direction des Projet Education Formation, BP : 6541 Téléphone (222) 45252063 ; (222) 4529 1203 & 4529 1204, Fax: (222) 4525 15 13, de 09 Heures du matin à 16 heures de l'après Midi (Heure GMT), pendant les jours ouvrables. 6. Les exigences en matière de qualifications sont: Par lot: •La réalisation durant les cinq dernières années au moins 1 marché similaire. •Le Soumissionnaire doit fournir la preuve écrite que les Fournitures qu'il propose remplissent la (les) condition(s) d'utilisation suivante: Conforme aux spécifications demandées. 1.Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet en Français en formulant une demande écrite à l'adresse numéro [insérer le numéro] mentionnée ci-dessous contre un paiement non remboursable de quinze mille (15 000 MRO) ouguiya. 2.Le paiement sera effectué par versement au compte bancaire ouvert au nom de la DPEF à la BMCI, Nouakchott, dont les coordonnées sont les suivantes: 3.Sur présentation du récépissé de la banque, le Dossier d'appel d'offres sera remis aux candidats intéressés ou adressé à leurs frais en utilisant le mode d'acheminement qu'ils auraient choisis. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-dessous au plus le 10 juin 2015 à 10 heures La soumission des offres par voie électronique ne sera pas autorisée. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires présents à l'adresse mentionnée ci-dessous le 10 juin 2015 à 10 heures. Les offres doivent comprendre une garantie de l'offre pour un montant par lot en ouguiyas ou sa contre-valeur librement convertible de : Lot 1 : Equipement menuiserie (bois et alu) 1 500 000 MRO Lot 2 : Equipment Construction métallique 2500 000 MRO Lot 3 : Equipement électricité et froid 3 000 000 MRO Lot 4 : Equipment mécanique automobile 5 000 000 MRO Lot 5 : Equipement de maçonnerie, plomberie et topographie 3500 000 MRO L'adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est (sont) : 11. L'adresse mentionnée(s) cidessus est: Salle de réunion de la commission de passation des marchés DIRECTION DES PROJETS EDUCATION-FORMA TION -Fax: (222) 45 25 15 13 Téléphone: (222) 45 25 2063 (222) 45 29 12 03 Le Directeur des Projets Education-Formation MOHAMED AHMED KANE Avis d'Appel d'offres National (AAON) N° 156/DPEF/PNDSE/2015 Mauritanie PAFTP-DPEF Avis d'appel d'offres Relatif à ACQUISITION EN 2 LOTS DE MOBILIER DE BUREAU ET DE MATERIEL INFORMATIQUE POUR LES ETABLISSEMENTS DE FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE. l. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés paru dans le site undbonline/DG market en date du 28 juillet 20141 et le PPM paru dans le quotidien Horizon en date du 27 mars 2015 . 2 .Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a obtenu un crédit de l'Association Internationale de Développement pour financer le Projet d'appui à la formation Technique et Professionnelle, et a l'intention d'utiliser une partie de ce don pour effectuer des paiements au titre du Marché d'acquisition en 2 lots de mobilier de bureau et de matériel informatique pour les Etablissements de Formation Technique et Professionnelle. 1. La Direction des projets Education Formation sollicite des offres fermées de la part de soumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir les articles objet des marchés. 2. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres International(AOI) tel que défini dans les « Directives: passation des marchés financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits et Dons de l 'A ID », et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans les Directives. 3. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed , E-mail: mosm@dpef.mr et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse suivante: Direction des Projet Education - Formation, BP : 6541 Téléphone (222) 45252063 ; (222) 4529 1203 & 4529 1204, Fax: (222) 4525 15 13, de 09 Heures du matin à 16 heures de l'après Midi (Heure GMT), pendant les jours ouvrables. 4. Les exigences en matière de qualifications sont: Par lot: Capacité technique et expérience -Le Soumissionnaire doit prouver, documentation à l'appui, qu'il satisfait aux exigences d'expérience ci-après: Réaliser durant les cinq dernières années au moins 1 marché similaire. La similitude devra porter sur le volume en valeur (égale à au moins 80 % de son offre) d'un contrat de fournitures analogues. Cette expérience doit être attestée par un client reconnu (public ou parapublic) .Cette attestation doit contenir les informations minimales suivantes: Date d'achèvement, nom du client, montant du contrat. -les Fournitures proposées doivent être conformes aux spécifications demandées. 5. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet en .français en formulant une demande écrite à l'adresse mentionnée ci-dessous contre un paiement non remboursable de Quinze mille Ouguiyas (15 000 MRO) ouguiya. 6.Le paiement sera effectué par versement au compte bancaire ouvert au nom de la DPEF à la BMCI, Nouakchott, dont les coordonnées sont les suivantes: 7.Sur présentation du récépissé de la banque le Dossiers d'appel d'offres sera remis aux candidats intéressés ou adressé à leurs frais en utilisant le mode d'acheminement qu'ils auraient choisis. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-dessous au plus tard le 27 mai 2015 à 10 heures. La soumission des offres par voie électronique ne sera pas autorisée. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires présents à l’adresse mentionnée ci-dessous le 27 mai 2015 à 10 heures Les offres doivent comprendre une garantie de l'offre valable 118 jours a partir de la date limite de dépôt des offres pour un montant par lot en ouguiyas ou sa contre-valeur librement convertible de : Lot 1 : Mobilier de bureau Lot 2 : Equipement informatiques 2000000 MRO 1500000 MRO L'adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est (sont) : 11. L'adresse mentionnée(s) cidessus est: Salles de réunion de la commission de passation des marches DIRECTION DES PROJETS EDUCA TON /FORMA nON -Fax: (222) 4525 15 13 Téléphone: (222) 45 25 2063 (222) 45 29 12 03 Le Directeur des Projets Education-Formation MOHAMED AHMED KANE Page 12 HORIZONS N°6517 DU MERCREDI 20 MAI 2015 SP RTS Sidi - Brahim dit Dieng Football / Africains d'Europe Football /Prix Vivien Foé Sadio Mané au triple galop Sadio Mané est entré dans l'histoire du Championnat d'Angleterre avec un triplé fulgurant pour Southampton, tandis qu'André Ayew et MaxAlain Gradel entretenaient le rêve de la 3e place en France pour Marseille et Saint-Etienne. France D'une frappe limpide en pleine course, grâce à un dégagement dévissé d'un adversaire, puis d'un penalty qu'il avait lui-même obtenu, Gradel a inscrit un doublé (2-1) reléguant Evian en Ligue 2 et permettant à Saint-Etienne de rester au contact du 3e, Monaco, à deux points. L'attaquant ivoirien, qui totalise désormais 15 buts en 30 matches de championnat cette saison, a été annoncé partant en Angleterre par son entraîneur Christophe Galtier. André Ayew a lui-même annoncé son départ de Marseille à l'issue de la saison. Le Ghanéen a inscrit le quatrième but de Marseille à Lille (4-0), son dixième de l'exercice. L'OM reste également à deux points de Monaco. Il a d'ailleurs été élu meilleur joueur africain de Ligue 1 par un panel de journalistes sous l'égide de RFI et France 24. Angleterre En deux minutes et 56 secondes, Sadio Mané a inscrit le triplé le plus rapide de l'histoire de la Premier League, entre les 13e et 16e minutes contre Aston Villa (6-1). Le meneur de Southampton fait ainsi tomber le précédent record de Robbie Fowler (4 minutes et 33 secondes) qui datait de 1994. Le Sénégalais de 23 ans, arrivé fin août chez les "Saints" en provenance de Salzbourg, a ouvert le score en reprenant un premier tir repoussé par le gardien. Dans la minute suivante, il a bénéficié d'une mauvaise passe en retrait pour tromper le gardien avant de parachever son oeuvre à la 16e minute d'un tir sans contrôle en lucarne au milieu de la surface de réparation. Il compte désormais dix buts en championnat. Positionné dans l'axe, Yannick Bolasie, l'ailier de Crystal Palace, a tourmenté Liverpool à Anfield (3-1), où les "Eagles" n'avaient plus gagné depuis 1991. Désigné homme du match, il a mis au supplice la défense axiale des "Reds". Emre Can commet ainsi la faute sur le Congolais qui offre le coup franc de l'égalisation avant la pause (43). Sur la droite, le joueur âgé de 25 ans, qui totalise quatre buts, offre ensuite sa sixième passe décisive de la saison en centrant au cordeau (60e). Six minutes plus tard, il place un tir puissant qui finit sur la transversale, avant d'être remplacé à la 83e minute.Yaya Touré s'est offert à Swansea (4-2) une parenthèse ensoleillée au milieu d'une période délicate avec Manchester City. Deux fautes de mains du gardien adverse lui permettent en effet d'inscrire son premier doublé de la saison (21e, 74e) sur des frappes à mi-distance. Avant peut-être son dernier match pour son club actuel, le milieu ivoirien de 32 ans affiche désormais un total de 10 buts en championnat plus conforme à son statut. Son coéquipier et compatriote Wil- fried Bony, entré en jeu à la 85e minute, a crucifié ses anciens partenaires dans les arrêts de jeu en inscrivant son deuxième but depuis son arrivée à Manchester City cet hiver (4-2). Dans l'axe, à l'entrée de la surface, sa frappe placée a heurté le poteau droit avant d'entrer dans le but. "J'ai été bien reçu et cela m'a motivé", a dit le buteur ivoirien de 26 ans. "Je joue dans mon jardin ici et quand j'ai eu une occasion, je l'ai saisie. C'était un moment un peu étrange. Je peux faire plus encore ici. Après la CAN, je suis revenu fatigué. Il nous reste un match, je veux marquer et ensuite bien me préparer pour la saison prochaine." Espagne Youssef El-Arabi n'en finit plus de marquer pour tenter de sauver Grenade: auteur de son quatrième but en trois rencontres, l'attaquant marocain a mis les Andalous sur la voie du succès sur la pelouse de la Real Sociedad (3-0). Cette victoire cruciale permet à Grenade de sortir de la zone de relégation avant l'ultime journée, où El-Arabi et ses partenaires recevront l'Atletico Madrid. Les choses se compliquent en revanche pour le Congolais Thiévy Bifouma et le Burkinabè Jonathan Zongo, qui n'ont pas pu empêcher la défaite d'Almeria à Séville (2-1). Zongo avait pourtant délivré une passe décisive sur le premier but du match, signé Bifouma. Almeria est relégable avant de recevoir Valence lors de l'ultime journée, avec en outre la menace de la possible perte de trois points sur tapis vert dans le cadre d'une sanction de la Fifa pour un litige financier lors d'un transfert. Allemagne Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit son 15e but de la saison (22e toutes compétitions confondues), sur penalty, lors de la défaite de Dortmund à Wolfsburg (2-1), avant le choc entre les deux mêmes équipes en finale de la Coupe d'Allemagne le 30 mai. Le capitaine du Gabon est le meilleur buteur du Borussia. En Colombie Les victimes des mines jouent au volley Fabio Caviedes n'avait jamais joué au volley avant de perdre sa jambe gauche sur un champ de mines dans le sud de la Colombie : désormais il y joue assis. Sacré champion national dimanche, il rêve maintenant des JO2016. "Après tout ce qui m'est arrivé, ce sport me donne beaucoup de motivation pour aller de l'avant", raconte cet ex-militaire de 32 ans, l'un des 100 sportifs paralympiques qui participaient ces derniers jours à la troisième édition du Championnat national de volley-ball assis, organisé à Bello, près de Medellin (nordouest). Enjeu de ce championnat ? La possibilité d'intégrer la sélection colombienne aux Jeux Parapanaméricains de Toronto, en juillet, puis aux Jeux paralympiques de Rio en 2016. Comme Fabio, touché en 2009 par une mine antipersonnel placée dans une école abandonnée, de nombreuses victimes du conflit armé colombien, le plus ancien d'Amérique latine, ont trouvé dans ce sport le moyen de renaître. Il dit aujourd'hui ne garder aucune rancœur pour ce qui lui est arrivé. "Nous savons à quoi nous nous exposons", dit simplement cet ancien soldat, pionnier en Colombie du volley assis, au programme des Jeux paralympiques depuis 1980. Exemples de courage, ces sportifs, la plupart issus des rangs de l'armée et désormais amputés, ont impressionné dimanche les quelque 2.500 spectateurs venus assister au championnat à Bello.Fabio Caviedes, actuel centre et attaquant de l'équipe Forces armées "A", vise maintenant la sélec- tion colombienne. "Je suis le meilleur du groupe au niveau national, donc j'ai confiance en Dieu, je serai convoqué", assure-t-il. Avec des règles et techniques similaires au volley traditionnel, le volley assis est né en 1956 aux Pays-Bas, inspiré du sitzbal, un sport allemand adapté aux personnes à mobilité limitée. Chaque match, qui se dispute avec un filet haut de 1,15 m pour les hommes et 1,05 m pour les femmes, se joue au meilleur des cinq sets. La première équipe à 25 points remporte la manche. La Colombie a commencé à organiser des championnats nationaux en 2008 et depuis, plusieurs équipes d'anciens policiers et militaires se sont formées. Le Ghanéen André Ayew André Ayew est élu Prix Marc-Vivien Foé 2015, distinction remise par Radio France Internationale et France 24 ce 18 mai. Le milieu de terrain offensif de 25 ans, qui va quitter l’Olympique de Marseille, succède au Nigérian Vincent Enyeama. Le Ghanéen devance l’Ivoirien Max Gradel au classement du meilleur joueur africain du Championnat de France. André Ayew succède à Marouane Chamakh (2009*), Gervinho (2010*, 2011), Younès Belhanda (2012), Pierre-Emerick Aubamyang (2013) et Vincent Enyeama (2014) au palmarès du Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. A 25 ans, le milieu de terrain offensif devient le premier Ghanéen et le premier Marseillais désigné meilleur joueur africain du Championnat de France (Ligue 1). Il recevra son trophée ce 18 mai 2015 à Issy-lesMoulineaux, au siège de France Médias Monde (FMM). André Ayew a été élu par un jury de 65 journalistes et consultants. Avec 221 points, il devance l’Ivoirien Max-Gradel (186 points) et le Tunisien Aymen Abdennour (89 points). Le Sénégalais Idrissa Gueye (23 points) et Jordan Ayew (17 points), le petit frère d’André Ayew, complètent le top 5. SteveMandanda : « André fait une superbe saison » André Ayew a réussi une saison 2014-2015 solide et a été très régulier, malgré la Coupe d’Afrique des nations 2015 qui aurait pu le couper dans son élan. Il a ainsi disputé 27 matches en Ligue 1, inscrit 10 buts et délivré 2 passes décisives. Le Ghanéen a inscrit des buts qui comptent, comme celui de l’égalisation face à l’AS Monaco (2-1) le 10 mai. Un coup de tête qui permet à l’OM de rester en course pour une qualification en Ligue des champions, avant la dernière journée de Championnat, ce 23 mai contre Bastia. « C’est clair qu’André fait une superbe saison, a souligné le gardien de but marseillais Steve Mandanda. Il a annoncé qu’il quitterait le club. Ça va être une perte très importante pour l’OM ». Un autre Prix Foé s’en va Arrivé à Marseille en 2005, André Ayew est en fin de contrat. Il n’est pas parvenu à se mettre d’accord avec Marseille pour prolonger. « J'attendais plus, je voulais que le club ait une équipe plus compétitive l'an prochain pour pouvoir jouer le titre et ce n'est pas assuré, a-t-il expliqué sur le site officiel du club. Et le club ne pouvait pas m'offrir le même salaire ». André Ayew suit ainsi la même voie que le Marocain Marouane Chamakh, l’Ivoirien Gervinho ou le Gabonais Pierre-Emerick Aubemyang partis de France après avoir été élus meilleur joueur africain de Ligue 1. *En 2009 et 2010, le trophée ne s’appelait pas encore Prix Marc-Vivien Foé. Cyclisme Peter Sagan agace son patron Critiqué par son patron Oleg Tinkoff pour son manque de résultats, Peter Sagan lui a répondu en remportant la plus importante épreuve du calendrier américain ce week-end, le Tour de Californie. Mais le Slovaque est désormais attendu au plus haut niveau lors du prochain Tour de France. Certes, Peter Sagan vient de s’offrir le Tour de Californie. Mais c’est une victoire en trompe-l’œil. En attestent les remarques assez assassines de son employeur, le très richissime russe Oleg Tinkov, qui l’a recruté très cher cet hiver. Visiblement, il va falloir plus qu’un Tour de Californie pour contenter son employeur qui avait déjà tancé l’Espagnol Albert Contador en 2013 sur Twitter. Un malaise entre les deux hommes « C'est une énorme victoire pour moi et pour mon équipe », a pourtant souligné Sagan qui a remporté deux étapes de l'édition 2015 du Tour de Californie, dont le contre-la- montre, pour porter son total de succès dans l'épreuve californienne à treize. Sauf que son nouvel employeur attend autre chose de son poulain comme il l’a expliqué au quotidien sportif italien La Gazetta dello Sport. « Dans le cyclisme, il n’est pas facile de réduire un contrat, mais si j’avais la possibilité légale de le faire avec Peter, je ne me gênerais pas ». À bon entendeur, salut. Peter Sagan, 25 ans, n’avait remporté qu’une seule course en début de saison, la sixième étape de Tirreno Adriatico en Italie avant de briller en Californie. Il n'avait jamais gagné aussi tard en début de saison. Sur le site internet de cyclingnews.com, il y a quelques semaines, Oleg Tinkov avait déjà raconté que Sagan avait « perdu quelque chose » et qu’il « était le seul à savoir pourquoi ». Sans oublier de préciser : « Je lui donne un gros chèque et il n'est pas performant. Ce n'est pas bien. »
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