n°16 & dealmakers Mardi 21 avril 2015 Décideurs. Où en êtes-vous sur le deal Davigel ? O. B. Sur l’opération Davigel, filiale de Nestlé, nous étions en concurrence avec des industriels et des acteurs classiques du LBO tels qu’Ardian, PAI ou CD&R, ce qui a consacré notre positionnement d’acteur de référence sur ce type d’opérations même si au dernier moment nous n’avons pas été retenus par le vendeur. a la une cette semaine Décideurs. Et votre feuille de route pour le second semestre 2015 ? O. B. Nous continuerons à être très actifs. Fin mars, nous Olivier Boyadjian Président, H.I.G. France Décideurs. Dans quel cadre l’acquisition d’Aviapartner l’an dernier s’est-elle réalisée? Olivier Boyadjian. Nous nous sommes directement rapprochés de 3i pour leur présenter une offre de reprise, sans banque d’affaires, de gré à gré. Le secteur des services aéroportuaires est en plein développement et à ce titre nous intéresse tout particulièrement. Aviapartner est une société de taille importante bénéficiant d’une réelle capacité de croissance organique et idéalement positionnée pour constituer une plate-forme majeure de consolidation de son marché. D’ailleurs, deux semaines seulement après avoir réalisé l’acquisition d’Aviapartner, nous avons effectué une première consolidation avec le rachat d’AMC Groupe. La cible a apporté une cinquantaine de millions d’euros de revenus à Aviapartner portant son chiffre d’affaires à plus de 400 M€. Aujourd’hui, l’entreprise est le troisième acteur indépendant européen de son marché. avons déjà annoncé le rapprochement de notre société Tres60 avec la société Monal Holding, leader français de la prestation technique audiovisuelle. Nous travaillons en ce moment sur plusieurs acquisitions de groupes internationaux de taille conséquente, tout en consacrant une part importante de nos ressources à de nombreux build-ups pour nos sociétés en portefeuille. C’est pour nous une priorité. Dans le monde des parcs d’attractions, nous avons déjà un certain nombre d’exclusivités signées qui devraient se concrétiser dans les prochaines semaines. Dans la même logique, nous travaillons activement à finaliser plusieurs acquisitions pour Aviapartner car notre objectif est que le groupe dépasse à court terme les 600 M€ de chiffre d’affaires. Ce qui reste intéressant de noter, c’est que nous trouvons depuis quelques mois des entreprises réalisant plus de 500 M€ de CA disposées à réfléchir avec nous à des associations partenariales génératrices de création de valeur. Je suis persuadé qu’en 2015, au regard des nombreuses opérations en cours, nous serons confirmés dans notre position d’acteur mid market incontournable réalisant des opérations de premier plan. « En 2015, nous serons confirmés dans notre position d’acteur mid market incontournable » tions n'est pas particulièrement à l’ordre du jour. Nous sommes en pleine création de valeur sur notre portefeuille et nous souhaitons accélérer la cadence. Notre dernière vente remonte à juillet 2012, lorsque nous avions cédé Diam à LBO France. Pour autant, nous avons été approchés à plusieurs reprises par des acteurs d’importance, reconnaissant l’attrait de nos participations et souhaitant procéder à des acquisitions préemptives. Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations Décideurs. Et aucune cession à venir ? O. B. La cession de l'une de nos participa- L’essentiel /// Nokia choisit la « French Connection » bpi france sevenhugs l'essentiel Nokia choisit la « French Connection » Le finlandais va absorber l’équipementier télécom Alcatel-Lucent. Une opération chiffrée à 15,6 MD€. Après avoir reçu le 14 avril la bénédiction du gouvernement français, Alcatel-Lucent et Nokia ont officialisé leur rapprochement. Sous réserve de l’approbation par les autorités de concurrence et les représentants des salariés, le finlandais procédera donc à une offre publique d’échange de 0,55 action Nokia pour une action Alcatel-Lucent dans le courant du premier semestre 2016. Ce rachat d’un montant de 15,6 MD€, permet aux actionnaires de la cible d’empocher une prime de 28 % (34 % en incluant les obligations convertibles). La trésorerie nette du nouveau groupe atteint désormais 7,4 MD€ pro forma, et la consolidation devrait permettre de réduire la charge de la dette de 200 M€ dès 2017. Si le nom d’Alcatel-Lucent disparaît au profit de celui de Nokia Corporation, le P-DG d'Alcatel-Lucent, Michel Combes, affirme que son entreprise continuera à jouer un rôle central. L’accord prévoit 500 recrutements supplémentaires en R&D en France, d’où sera piloté l’ensemble de l’innovation du groupe. Avec une croissance annuelle moyenne de 3,5 % d’ici 2020, le marché des réseaux téléphoniques et IP ciblé par Nokia Corporation était estimé à 130 MD€ en 2014. 2 Conseils acquéreur : juridiques : Skadden, Arps, Slate Meagher & Flom, Roschier ; financier : JP Morgan ; conseils cible : juridiques : Sullivan & Cromwell, Latham & Watkins ; financier : Zaoui & Co Frédéric Mazzella (Blablacar) : « On a une direction et on la suit » Blablacar part à la conquête de l’Europe de l’Est. Moins d’un an après avoir opéré une levée de fonds record de 100 M$, le champion français du covoiturage annonce le rachat de son principal concurrent européen : l’allemand carpooling.com, auquel s’adjoint celui d’Autohop, une start-up basée à Budapest qui lui ouvre un peu plus les portes du quatuor Hongrie, Roumanie, Serbie et Croatie. « On tient les engagements pris, suite à la levée de fonds de cent millions de dollars : on a lancé l’Inde, on a renforcé notre positionnement en Europe et on vise prochainement l’Amérique latine », explique Frédéric Mazzela, fondateur et président du site. Blablacar détient aujourd’hui plus de 90 % de part de marché en France, Allemagne, Espagne, Italie et fédère dans le monde une communauté de plus de vingt millions de membres. Michelin se renforce dans le e-commerce La société clermontoise vient de prendre 40 % de participation dans Allopneus. Le second fabricant mondial de pneumatique étoffe sa présence dans la distribution de pneus par Internet en entrant au capital d’Allopneus pour 60 M€, soit 40 % du capital. Comptant plus de 200 collaborateurs, la cible a vendu plus de trois millions de pneus en 2014 et revendique 7 % de son marché. Michelin améliore ainsi son offre de services articulée entre l’achat offline et online. Le groupe dirigé par Jean-Dominique Sénard s’étend également sur le digital, conformément à sa volonté de positionnement sur les activités innovantes. Pour le moment, aucun partenariat n’a toutefois été annoncé avec Pop Gom, l’autre site de distribution de pneu par Internet dont Michelin est le principal actionnaire. décideurs & dealmakers Accor absorbe l’agence Fastbooking Avec cette acquisition, le groupe hôtelier accélère sa digitalisation. Après Wipolo en 2014, Sébastien Bazin, P-DG d’Accor, poursuit la mise en œuvre de son plan digital de 223 M€, en absorbant le français Fastbooking. Fondée en 2000, cette société a développé une offre large de services digitaux pour les hôtels allant de la création de site à la gestion des canaux de distribution et les campagnes de marketing. Forte de 200 salariés, elle conseille aujourd’hui près de 4 000 hôtels en Europe et en Asie, continent sur lequel elle compte cinq bureaux. l'essentiel BPIFrance investit le marché obligataire La banque publique vient d’émettre 800 M€ de dettes. BPI France, filiale de la Caisse des Dépôts et des consignations chargée d’accompagner les entreprises dans leurs processus de financement, a réalisé le 9 avril dernier une émission obligataire de 800 M€ de maturité à 10 ans. Cette opération, la première de l’année pour la banque publique dirigée par Nicolas Dufourcq, s’est concrétisée à un spread de + 18 points de base au-dessus de l’OAT 0,50 % mai 2025. Des conditions de financement très proches de celles dont bénéficie l’État français et qui permettent donc à BPIFrance de profiter des niveaux records des taux souverains pour lancer son plus bas coupon jamais réalisé pour une émission benchmark, soit 0,500 %. L’émission, notée AA perspective stable par l’agence de notation Fitch et Aa1 perspective negative par Moody’s, a vu son livre d’ordres atteindre les 800 M€. Elle a attiré une large palette d’investisseurs. Des fonds d’investissements, des banques mais également des assureurs ont ainsi répondu à l’appel de la BPI. Si les investisseurs français représentent la majorité des souscripteurs (52 %), l’allocation finale a également permis à BPIFrance d’internationaliser sa base d’investisseurs au Benelux (18 % des allocations), en Allemagne (13 %), dans les autres pays d’Europe (7 %) et dans le monde (10 %). 3 LBO tertiaire pour Serma Group Le spécialiste de l’électronique embarqué enregistre la sortie de Chequers Capital, entré au capital en 2011, au profit d’Ardian. Ardian s'empare de 43 % des titres de Serma, le management souhaitant garder le contrôle du groupe. Après cette opération, une centaine de cadres sont désormais actionnaires. Entre 2004 et 2014, l’électronicien a fait bondir son chiffre d’affaires de 27 à 81 M€ grâce à une stratégie agressive en matière de croissance externe. Sur la période, il a réalisé une acquisition par an. L’arrivée d’Ardian ne devrait pas changer la donne : le groupe a déjà indiqué vouloir se développer en Allemagne. Conseils investisseur : due diligence financière : EY ; stratégique : Archery Strategy Consulting ; fiscale :Arsene Taxand ; juridique : JeantetAssociés; conseil management : juridique : Lamartine Conseil ; dette senior : CIC, Crédit Agricole Aquitaine et Nord Midi-Pyrénées, CM-CIC Private Debt, BNP Paribas, Neuflize OBC, Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique ; conseil juridique prêteurs : Herbert Smith Freehills Les bons comptes de Klépierre Klépierre vient de conclure une émission obligataire à hauteur de 750 M€. Klépierre a placé avec succès 750 M€ d’obligations venant à échéance en janvier 2018. Une émission qui offre aux investisseurs 65 points de base au-dessus du taux de swap et porte le coupon à 1 %. En parallèle, le spécialiste européen des centres commerciaux a lancé une offre de rachat en numéraire sur une obligation de 500 M€ émise par Corio N.V. venant à échéance en janvier 2018. Une stratégie qui s’inscrit dans le cadre de la fusion avec la société néerlandaise. Qualium sort du capital de Marais Technologies Après plus d'un an de négociations, le fonds d’investissement vend la société à Tesmec, un fabricant italien de matériel de construction. Spécialisée dans la construction et dans la location de machines pour l’installation d’infrastructures, Marais Technologies est désormais détenue à 80 % par Tesmec, entreprise inscrite à la Bourse de Milan. Les 20 % restants sont détenus par Daniel Rivard, ancien P-DG de Marais Technologies jusqu’en 2011. Ce dernier a grandement participé aux négociations entre le fonds et la société italienne. L’opération valorise la société 14 M€, contre 45 M€ en 2009, lors de l’arrivée de Qualium Investissement. Le nouvel actionnaire injectera 5 M€ en new money afin de relancer l’activité de la société qui a vu son chiffre d’affaires s’effondrer, passant de 50 M€ à 27 M€ entre 2008 et 2014. décideurs & dealmakers insider « La jeunesse était le meilleur choix pour réussir notre transformation » Bertrand Barthelemy CEO, Parkeon Décideurs. Quatre ans environ après votre arrivée à la tête 4 de l’entreprise, l’opération de retournement est finalement réussie. Comment avez-vous soigné Parkeon? Bertrand Barthelemy. Quand je suis arrivé, la situation était critique. L’entreprise n’avait plus de quoi régler les salaires. Il lui restait une petite ligne de crédit revolving pour se financer. Je l’ai utilisée intégralement. La première étape décisive fut une phase d’écoute et de diagnostic. J’ai passé les trois premiers mois à analyser la situation en écoutant les clients et les collaborateurs de l’entreprise afin de poser un diagnostic. Si j’ai essayé de repérer les dysfonctionnements de l’entreprise, j’ai aussi identifié beaucoup d’atouts. Tous les clients appréciaient les produits de Parkeon pour leur longévité. Pour ce qui était du positionnement commercial, nous travaillions avec des milliers de villes dans des dizaines de pays ce qui ne limitait pas ainsi l’entreprise à quelques clients stratégiques. Une fois cette analyse achevée, il a fallu mener une phase de redressement, tout d’abord financière. Notre structure de bilan a dû être assainie. J’ai passé deux ans à la renégocier. Les créanciers ont pris, à cette occasion, le contrôle de l’entreprise. Aujourd’hui, la société n’est pratiquement plus endettée. ment le choix d’une sortie par le haut plutôt que celui d’une simple gestion des coûts. L’objectif, in fine, était d’apporter de la valeur à nos clients. Cela passait par devenir plus conseil et intégrateur pour les villes et s’inscrire dans une logique de smart city : en prenant en compte l’expérience des habitants dans la rue qu’ils soient à pied, en vélo, en transport en commun… tout au long de la chaîne, là où traditionnellement, les approches se faisaient plutôt en silo. Le deuxième tournant a été de digitaliser l’entreprise. Nous avons opté pour des plates-formes ouvertes où peuvent s’intégrer nos solutions mais aussi celles de tiers. Enfin, nous investissons aussi les pays émergents. Tous ces changements ont pris un peu plus de deux ans. Décideurs. À votre arrivée en 2011, vous avez progressivement remplacé une partie des managers en favorisant la promotion des jeunes. Pourquoi avez-vous cru en la jeunesse ? B. B. Le choix de digitaliser l’entreprise est un choix de transformation. Il était beaucoup plus simple de faire appel au savoir technologique des jeunes. J’ai donc opté pour un mix entre des compétences externes et des compétences internes. Il ne s’agissait pas pour moi d’un pari : ils étaient juste les meilleures personnes pour réussir cette transformation. « Quand je suis arrivé, la situation était critique » Décideurs. Et l’étape suivante a été de relancer l’activité ? B. B. Mon équipe et moi avons travaillé sur deux horizons de temps : à court et à long terme. J’ai fait systématique- Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes Maquette & Graphisme : Morgane Tudal décideurs & dealmakers Décideurs. Quelles sont vos qualités personnelles de dirigeant sur lesquelles vous avez dû le plus vous appuyer pour conduire cette opération de retournement ? B. B. Les premières sont l’écoute et la vision. Il faut disposer de convictions fortes et savoir où trouver de la valeur, garder le cap. La deuxième, c’est le courage. Pour transformer une entreprise et la faire sortir par le haut quand on est en cessation de paiement, il faut en avoir. Puis, il faut bien s’entourer, déléguer, faire confiance à ses collaborateurs. Je dirais, enfin, que le dirigeant doit savoir reconnaître ses erreurs quand cela arrive. Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 tour d'horizon Oddo AM et Idinvest choisis pour gérer le fonds Novi 1,5 M€ pour Sevenhugs Secteur : Image Secteur : Gestion d’actifs cotés et non cotés (PME/ETI) Valeur : NC (CA cible 2014 : 44 M€) Conseils acquéreur : juridique : Vivien & Associés ; DD financière : Eight Advisory Valeur : 535 M€ Exit d’Edmond de Rothschild lors de la cession d’Ocean à Orange BS Secteur : Business Services (gestion de flotte) Valeur : NC Tereos et Axéréal concluent un partenariat stratégique Secteur : Industrie agroalimentaire Valeur : NC (CA Tereos 2014 : 4,7 MD€) Conseils sociétés : juridiques : Racine, De Pardieu Brocas Maffei LBO Partners cède Nerim à Dzeta Group Secteur : Télécoms Valeur : entre 10 et 50 M€ Avidom et Sous mon toit donnent naissance à Destia Secteurs : Services à domicile Valeur : NC (CA combiné 2014 : 34 M€) Conseil actionnaires : juridique : Latournerie Wolfrom Conseil management Avidom : juridique : Eversheds Conseils sociétés : financier : Financière Monceau ; due diligence financière : Eight Advisory Technicolor se paie Mikros Image Conseils cédant : financier : DC Advisory ; DD financière : Deloitte ; juridique : Darrois Cette première levée de fonds permettra à la société de doubler ses effectifs. Née en 2014, la start-up qui fabrique des objets connectés mesurant la qualité du sommeil, franchit un nouveau palier. Elle vient de lever 1,5 M€ auprès de Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel, de FCRI, le fonds régional de co-investissement d'Ile-de-France, de NovX Capital, le fonds du groupe d'ingénierie d'origine russe Noveo et de business angels. Grâce à cet argent, la société compte limiter le retard accumulé par Hugone, son produit phare. Initialement annoncé pour mars, il ne devrait être commercialisé en Europe et aux États-Unis qu’en septembre. Pour cela, la start-up, basée dans les locaux STMicroelectronics dont elle utilise les composants, ambitionne de doubler ses effectifs. D’ici fin 2015, Sevenhugs devrait ainsi employer une vingtaine de personnes. Cette levée de fonds permettra à la start-up de tenir jusqu'à la mi-2016 mais elle a déjà indiqué qu'il lui faudra refaire un tour de table plus significatif pour lancer son nouveau produit, autour duquel règne le plus grand des mystères. Drivy accélère ! La plate-forme de location de véhicules entre particuliers vient de lever 8 M€ et s’est emparée de son concurrent Buzzcar. Fondée en 2011, la plate-forme de location de voitures vient de finaliser sa troisième levée de fonds auprès de BPI France et de ses investisseurs historiques Alven Capital et Index Ventures. Via-AD, le fonds d’investissement de Mobivia Groupe (anciennement Norauto), entre également au capital de la jeune pousse en réalisant un échange d’actions lors du rachat de Buzzcar. Grâce à ces deux opérations simultanées, la société, qui facture 30 % moins cher que les réseaux physiques (27 euros TTC par jour en kilométrage illimité), compte franchir un nouveau palier dans son développement. Elle va notamment investir dans son pôle R&D afin de proposer de nouvelles fonctionnalités. L’objectif : faire de Drivy un réflexe même pour les locations de quelques heures. Après avoir lancé une version allemande fin 2014, la société compte également ouvrir cette année une plate-forme pour le marché espagnol. MC2i réorganise son capital autour d’Indigo et du management Secteur : Services IT Valeur : NC (CA société 2014 : 44 M€) Conseil société : financier : Bryan Garnier Alter Equity lève son premier fonds Secteur : Impact Finance 5 Valeur : 33 M€ Global Services Santé convoite la participation d’Orange dans Almerys Secteur : Pharma & Biotechnologies Valeur : NC (CA cible 2014 : 44 M€) Conseil acquéreur : juridique : Bredin Prat ; financier : Edmond de Rothschild CF Sensorion se finance sur Alternext Secteur : Pharma & Biotechnologies Valeur : 8,2 M€ Conseils société : financiers : Eumedix, SwissLife Banque Privée, Portzamparc ; juridique : Redlink décideurs & dealmakers international SK C&C-SK Holdings : 25 MD€ pour être encore plus proche La fusion de la maison-mère avec sa filiale cotée vise à favoriser les synergies entre les deux groupes et assainir le bilan de cette dernière. SK C&C, entreprise cotée sud-coréenne spécialisée dans les services IT, s’est mise d’accord avec SK Holdings afin de fusionner pour un montant global approchant les 25 MD€. La société absorbante, SK C&C, n’est autre que la maison-mère de la cible. Également cotée, SK Holdings est présente dans les activités de raffinage, de chimie et de transports. L’opération repose sur l’émission de plus de 26 millions d’actions nouvelles de SK C&C destinée aux actionnaires de la société absorbée. Le share swap s’effectue sur la base d’un ratio de 0,74 action de SK C&C par action de SK Holdings. La fusion entre ces deux entités déjà liées répond à un objectif de transparence de la structure globale du groupe SK. Elle vise aussi à favoriser les synergies entre les deux firmes et à assainir le bilan de SK Holdings. 6 Lending Club s’allie avec Citi pour 150 M$ La banque américaine compte s’appuyer sur la plate-forme de prêt online afin de financer les emprunteurs les plus éloignés de son scope. Il semble bel et bien que le prêt online entre particuliers soit rentré dans la norme : après l’injection de 160 M$ par JPMorgan, Credit Suisse et BBVA Ventures dans Prosper, c’est maintenant son homologue Lending Club qui signe un partenariat de 150 M$ avec Citi. L’entreprise dirigée par le français Renaud Laplanche n’en est pas à sa première alliance, mais jamais elle n’avait connu pareil soutien d’une banque globale. Le patron de Lending Club reconnaît d’ailleurs ce deal à sa juste valeur, répondant aux sceptiques qui se demandaient quand la société commencerait à s’adosser au réseau des grandes banques : « La réponse est aujourd’hui », se félicite M. Laplanche. Pour Citi, ce nouveau contrat est l’occasion de financer les emprunteurs les plus éloignés de son scope et ce faisant, de satisfaire les réglementations liées au Community Reinvestment Act. Tsinghua prend 29,8 % dans Sound Environmental Resources L’entreprise publique chinoise compte gagner en compétitivité et surtout stimuler la croissance de son activité de protection environnementale. La prise de participation de Tsinghua dans Sound Environmental Resources (SER) vient de coûter 1 MD€ à l’entreprise publique chinoise. Le rachat des titres de la cible, spécialisée dans le traitement des déchets, se fera uniquement en numéraire. L’offre ne représente qu’une prime de 1,5 % par rapport au cours de clôture précédant l’annonce de l’opération. L’acquéreur compte gagner en compétitivité et surtout stimuler la croissance de son activité de protection environnementale. Conseil cible : financier : Zhong De Securities Linkedin développe son propre réseau par le M&A Lynda.com devrait permettre au réseau social professionnel de proposer de nouveaux services accélérateurs de carrière pour ses utilisateurs. Pour une somme d’environ 1,4 MD€, Linkedin rachète le site Lynda.com à un consortium d’investisseurs financiers composé d’Accel Partners, de TPG, de Spectrum Equity Investors et de Meritech Capital Partners. Le paiement sera effectué quasiment à parts égales entre du cash (52 %) et de nouvelles actions de l’acquéreur (48%). Lynda.com, plate-forme internet spécialisée dans l’apprentissage online de compétences informatiques, devrait permettre au réseau social professionnel américain de proposer de nouveaux services accélérateurs de carrière à destination de ses utilisateurs. Les vidéos premium de formation sont notamment en ligne de mire. Conseil cible : juridique : Goodwin Procter ; conseil acquéreur : juridique : Wilson Sonsini Goodrich & Rosati décideurs & dealmakers nominations Florence Fayet, Pathé Thomas Chambolle, Quiksilver Florence Fayet rejoint le producteur et distributeur de films, Pathé, au poste de directeur financier du groupe. Thomas Chambolle surfe sur le succès en devenant directeur financier du groupe. Diplômée de HEC, elle a débuté sa carrière en 1996 comme auditeur externe au sein du cabinet Mazars, avant d'intégrer, deux ans plus tard, la maison d’édition Hachette Livre au poste de contrôleur de gestion. En 2002, elle rejoint la filiale d’exploitation du groupe Pathé Les Cinémas Gaumont Pathé, anciennement appelé Europalaces, à la même fonction. En 2005, elle est nommée controller de Pathé Distribution. Puis en 2006, elle rejoint les rangs des Cinémas Gaumont Pathé. Entre 2012 et 2013, le chiffre d’affaires de la filiale est passé de 681 millions d’euros à 668 millions d’euros. Aujourd’hui, à 42 ans, cette femme de tête devient le directeur financier du groupe. Ce dernier a réalisé un chiffre d‘affaires de 825 millions d’euros en 2013, en baisse d’environ 7 % sur an. Florence Fayet aura donc pour mission de redresser les comptes de la société et en particulier le résultat net. Pour 2014, le chiffre d’affaires devrait néanmoins repartir à la hausse profitant de la reprise de la fréquentation des cinémas dans l’Hexagone (+ 7,7 %). Les Français continuent d’avoir la cote chez la société américaine spécialiste du surf. Après la nomination de Pierre Agnes en mars dernier en tant que directeur général, c’est au tour de Thomas Chambolle, 41 ans, d’être promu directeur financier du groupe de sport Quiksilver. Cet homme d’affaires a commencé sa carrière en 1998 en tant qu’analyse crédit chez BNP. Un an plus tard, il rejoindra les rangs du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën. Thomas Chambolle sera entre autres responsable du pilotage financier de la branche pièces de rechange du groupe. Chargé de mission auprès de la présidence de la République en 2008, il est nommé l’année suivante médiateur délégué à la médiation du crédit. Ensuite chez Ricol-Lasteyrie, il y deviendra associé gérant. Enfin et depuis 2013, il occupait le poste de directeur financier de Quiksilver pour les régions Europe, Moyen-Orient et Afrique. Les deux hommes auront fort à faire pour redresser le groupe qui a vu son cours de Bourse s’effondrait de 45 % en 2014 à la suite de la baisse des ventes. Thibault Lanxade, Medef Il est nommé vice-président du Medef, en charge des TPE-PME. Sur proposition de Pierre Gattaz, président du Medef, Monsieur Thibault Lanxade, président du pôle Entrepreneuriat et croissance est nommé par le Conseil exécutif vice-président du Medef en charge des TPE-PME. Le Conseil exécutif a ainsi chargé Thibault Lanxade d’élaborer un plan d’action en faveur des TPE et des PME qu’il remettra dans un mois. Diplômé de l’ESCP, Thibault Lanxade est le président et cofondateur de la société AlgoLinked. Auparavant, il a occupé le poste de secrétaire général à la société Europe restauration, une filiale de Shell, avant de diriger la société Gazibnox puis Aqoba jusqu’en 2013. 7 Antoine Pau, Alexandre Ouimet-Storrs, Truffle Capital Le fonds de capital-risque renforce ses pôles sciences de la vie et énergie en nommant Antoine Pau et Alexandre Ouimet-Storrs partners. Truffle Capital continue son développement : Antoine Pau et d'Alexandre Ouimet-Storrs sont promus partners. Depuis son arrivée en 2008 en tant que directeur d'investissement sciences de la vie, Antoine Pau a démontré sa capacité à déceler des entreprises à fort potentiel de croissance. Il est ainsi membre du conseil d'administration de Theradiag, Abivax Biokinesis ou encore Deinobiotics. Alexandre Ouimet-Storrs a lui rejoint Truffle Capital en 2011 au poste de directeur d'investissement énergie. Auparavant, il travaillait chez Air Liquide au poste d'energy manager pour l'Europe. Michael Maringe, Société générale CIB Il devient responsable du sponsor coverage pour la France et le Benelux. Michael Maringe rejoint la Société générale en 2006 en tant managing director au sein des équipes marché de capitaux actions. En 2010, il devient responsable equity capital markets de la banque pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Il commence sa carrière chez Indosuez au sein de l’inspection générale, avant d’intégrer l’équipe M&A. Christophe Descos, BPCE Isabelle Simon, Thales À seulement 37 ans, Christophe Descos est nommé directeur du marché des entreprises et des institutionnels. Isabelle Simon rejoint le groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatial en tant que secrétaire général. Auparavant, Christophe Descos travaillait au sein de la Banque des Mascareignes comme directeur général adjoint finance. Il débute en 2012 à la Société générale en tant qu’analyste fusions et acquisitions. Un an plus tard, il rejoint la Banque fédérale des banques populaires en tant qu'inspecteur puis chef de mission pour l’inspection générale du groupe. En 2008, il devient deputy fund manager des fonds Europe centrale d'AEW Europe. Elle devient également membre du comité exécutif. Auparavant, elle était directeur général adjoint de la Société des bains de mer. Elle commence sa carrière en 1995 comme avocate au sein du cabinet d'avocats Cleary Gottlieb Steen & Hamilton. En 2003, elle change de domaine et rejoint la division banque d'investissement de Goldman Sachs. De 2009 à 2011, elle est nommée senior vice-président de Publicis Groupe. décideurs & dealmakers G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT éDition CroissanCe et innovation 1Er juillET 2015 pavillon d’armenonville • Paris S’enrichir deS leaderS de la croiSSance ParMi LES intErvEnantS Denis Martin Dominique Louis Directeur opérationnel Europe P-DG Assystem PSA Peugeot Citroën Jessica Delpirou Thierry Petit Directrice France Fondateur et P-DG Meetic Showroomprive.com Gérald Karsenti Julien Ampollini P-DG DGa HP France Solocal Groupe Grégory Gazagne Directeur EMEa Critéo Olivier Gremillon Directeur EMEa Airbnb Nicolas Jachiet P-DG Egis ProGraMME DE La journéE 09h - 9h30 accueil café 09h30 - 13h ConférenCes 13h00 - 14h30 Déjeuner d’affaires 14h30 - 18h www.grandprix-entreprisesdecroissance.fr ConférenCes GranD prix Des entreprises De CroissanCe 18h cocktail d’ouverture 20h Diner De Gala & reMise Des prix 22h30 Buffet de desserts retrouvez toutes les informations sur www.g20-management-summit.com contact Pour vous inscrire, veuillez contacter : Marine Jouët Email : mjouet@leadersleague.com - Tél. : 01 45 02 25 52 Le G20 Strategy & Management Summit sera suivi de la 2e édition du Grand Prix des Entreprises de croissance qui se tiendra à partir de 18h au Pavillon d’armenonville. a cette occasion, les entreprises françaises les plus performantes seront récompensées parmi quatorze secteurs. contact Coralie Davril Email : cdavril@leadersleague.com Tél. : 01 45 02 25 32
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