éGLISE Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine Dossier L’église et l’argent des fidèles n°12 - 15 juin 2014 - 2 e 2 édito Sommaire Par Véronique Diaz, économe diocésain dossier • L’église et l’argent des fidèles p. 4 à 9 • L’épreuve économique L’Église est présente de la transmission de la foi p. 4-5 • Annoncer l’Évangile est un métier formidable p. 6-7 • « Donner c’est Espérer ! » p. 8-9 association • Un nouveau délégué au Secours Catholique de Charente p. 10-11 • Assemblée générale de l’APLB p. 12-13 patrimoine • Bénédiction mobilier liturgique à Montbron p. 14-15 agenda • Concert des Petits Chanteurs à la croix de bois p. 16 église d’Angoulême Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine 226, rue de Bordeaux - 16021 Angoulême Cedex Qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous chrétiens, qui sommes engagés souvent bien au-delà de nos paroisses, dans des associations de nos quartiers, dans nos communes, en tant que bénévoles, responsables ou élus, nous percevons bien que nous participons à cette présence de l’Église dans la société civile. Mais cette présence est-elle perçue, reconnue ou tout simplement visible par tous ? Savons-nous que concrètement, notre Église diocésaine est présente à travers ses aumôneries dans de nombreux lieux publics non seulement dans les hôpitaux et les cliniques auprès des malades, mais aussi auprès des détenus de la Maison d’Arrêt, dans les collèges et les lycées auprès des jeunes, auprès des Gens du Voyage, auprès des Migrants, auprès des familles qui connaissent la précarité de l’emploi ou financière au Secours catholique, ou auprès des parents de jeunes enfants ? Et tout au long de l’année civile diront les uns, pastorale, diront les autres, se produisent dans ces lieux des rencontres, individuelles ou collectives, intimes ou plus partagées, où se découvre et se déploie l’annonce de la Bonne Nouvelle. La Bonne Nouvelle, là où on ne l’attend plus ! N’est-ce pas précisément ce à quoi nous a appelés le pape François ? Tél. : 05 45 91 34 44 - communication@dio16.fr éditeur : évêché d’Angoulême Directrice de la publication : Véronique Diaz Rédacteur en chef : Denis Charbonnier Comité de rédaction : Danielle Landreau, Catherine Joslet Délégué épiscopal : Père Guy Rougerie Photos : Diocèse d’Angoulême sauf mentions spéciales Réalisation : Bayard Service édition Grand Sud-Ouest 4 rue Jean-Amiel - 31700 Blagnac Tél. : 05 62 74 78 20 - www.bayard-service.com bse-sud-ouest@bayard-service.com Secrétaire de rédaction : Magali Siroit Imprimeur : AMCL - 31650 Saint-Orens Commission paritaire : n° 1115L83909 Dépôt légal à parution 190 ■ 15 juin 2014 - n°12 - Le service de la charité (diaconie) n’est pas affaire de spécialistes et de professionnels. Il concerne chacun d’entre nous. Le développement des liens entre le service de la charité, l’annonce de la Parole de Dieu et la célébration des sacrements est un enjeu fort pour la vie et la mission des communautés chrétiennes dans le monde… dans notre diocèse et au sein de nos paroisses. Le mois de juin est traditionnellement le temps des bilans et nul doute que chacune des équipes de ces aumôneries pourra encore témoigner cette année de richesses et trésors reçus et partagés avec les uns ou les autres, malades, jeunes, parents, détenus… Les bilans sont aussi financiers, car si la présence de l’Église est gratuite, elle a un coût ! Et l’Église doit rendre compte précisément de l’utilisation des dons des Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine 3 Agenda de notre évêque e dans notre société ! Dimanche 15 juin • 9 h 30, à Saint-André, Eucharistie et reconnaissance de la Fraternité trinitaire de Béthanie comme association privée de fidèles Lundi 16 juin • 15 h, Conseil diocésain des religieuses Mardi 17 juin • Paris, au centre Sèvres, à 16 h, session de formation des étudiants de l’École nationale de la magistrature. Conférence sur « Les croyances religieuses des détenus » • 19 h, au collège des Bernardins, participation à un groupe de réflexion sur « Musulmans et catholiques en France : quel avenir ? » Mercredi 18 juin • 18 h : table ronde à la Sorbonne sur « La gouvernance pontificale de Pie XI » Jeudi 19 juin • 15 h : séance de travail de l’Académie française Vendredi 20 juin • 9 h : messe suivie de la réunion du Conseil épiscopal • 15 h : réunion des associations diocésaines Samedi 21 juin • 14 h 30 : bureau du Conseil presbytéral • 18 h : à Saint-Martial, baptême de Noéli chrétiens qui sont sa seule ressource. Et en matière financière, les trésors sont plus rares ! Notre diocèse n’échappe pas à la règle canonique et au droit civil et doit publier ses comptes. L’information donnée annuellement reste trop souvent l’affaire encore de quelques-uns, membres des conseils économiques qu’ils soient paroissiaux, de doyennés ou diocésains. Notre diocèse a besoin de la mobilisation de tous, non seulement pour annoncer l’Évangile, mais aussi pour permettre de poursuivre cette mission. Aujourd’hui, les ressources de notre Église diocésaine (denier, casuel, quêtes, legs) sont en baisse. Les charges courantes sont stabilisées mais l’immobilier pèse très lourd. Si nous souhaitons ensemble poursuivre notre mission, nous devons informer, comprendre, mesurer et réagir… Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine - Dimanche 22 juin • À 16 h, à Confolens, Eucharistie pour les 25 ans d’ordination du père Michel Fernandez et du père Baudoin de Beauvais Mardi 24 juin • Session du Conseil épiscopal à l’abbaye de Maumont (jusqu’au jeudi 26) Vendredi 27 juin • 18 h 30 : réunion du groupe de travail autour de l’abbaye de Bassac Samedi 28 juin • 9 h 30, à l’abbaye de Maumont, avec l’école de la foi Dimanche 29 juin • 10 h, à l’abbaye de Maumont, Eucharistie avec la profession solennelle de sœur Estelle 15 juin 2014 - n°12 ■ 191 4 dossier L’église et l’argent des fidèles L’épreuve économique de la transmission de la foi Le mois de juin est le temps des bilans pastoraux au sein des paroisses, des services et des mouvements. Cette relecture de l’année pastorale est très souvent riche de rencontres et d’événements vécus à la Lumière de l’Évangile. Les bilans financiers font également partie de ce calendrier. L es comptes des paroisses et des doyennés sont terminés et ont été remontés à l’économat qui les intègre à la comptabilité générale de l’association diocésaine, support juridique, administratif et financier du diocèse d’Angoulême. Ce sont ces comptes consolidés qui traduisent la réalité économique du diocèse et dont, sans doute par défaut d’intérêt, on ne soigne pas suffisamment la communication. C’est pourtant de cette information que dépend la compréhension des enjeux et par conséquent la mobilisation des chrétiens et des communautés. Ce devoir d’information (à donner et à recevoir) doit être porté par tous à tous les niveaux, au niveau paroissial, au niveau des doyennés et au niveau du diocèse. Ce devoir d’information concerne aussi bien les prêtres, les trésoriers, les membres des conseils économiques que les équipes d’animation pastorale, les responsables des services et mouvements. L’Église a avant tout besoin de chrétiens qui Quelques chiffres repères : 28 salaires, « équivalent temps plein », ont été versés aux 53 personnes salariées du diocèse pour quelques heures ou un temps plein. 16 personnes affectées à une mission pastorale, 20 à l’administration ou au secrétariat (diocèse, doyennés ou paroisses), 17 à l’entretien et au service, 85 prêtres ayant reçu un traitement. Le revenu d’un prêtre pour un mois est de 940 euros. Il est par ailleurs logé. Un mois de maison de retraite d’un prêtre coûte 1 850 euros. Le complément mensuel moyen de retraite que le diocèse verse à chaque prêtre âgé est de 420 euros 192 ■ 15 juin 2014 - n°12 - s’engagent, qui la soutiennent, qui croient en sa mission, qui sont fidèles, et ne la lâchent pas en route, et qui veulent transmettre aux générations de demain ce message d’Évangile qui les a fait grandir. C’est ce sens que nous devons retrouver, nous réapproprier, comprendre et partager autour de nous. Et tout cela passe aussi par des réalités économiques ! Le budget du diocèse, comment ça marche ? Un budget diocésain est scindé en deux niveaux de dépenses et de recettes : -Le budget courant des dépenses quotidiennes des paroisses, des doyennés, des services pastoraux et des services généraux. Il intègre entre autres les dépenses de personnel, le traitement des prêtres, l’entretien du patrimoine et les frais divers de fonctionnement. Ce budget est couvert par les recettes Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine dossier 5 Comptes de résultats 2013 en quelques chiffres Denier, quêtes, casuel, dons • 2013 : 2 490 881 • 2012 : 2 712 597 Autres ressources • 2013 : 797 997 • 2012 : 826 287 Traitement des prêtres • 2013 : 766 295 • 2012 : 712 314 L’Église a besoin de chrétiens qui s’engagent pour transmettre le message de l’Évangile aux générations de demain. Charges de personnel • 2013 : 1 001 797 • 2012 : 1 059 153 courantes des paroisses (denier, casuel, quêtes, offrandes de messe) et des ressources annexes collectées au sein des services pastoraux et généraux. -Le budget exceptionnel, pour parler le langage comptable, que l’on qualifiera plus justement « d’imprévisible » par la nature des recettes qui composent ce budget, c’est-à-dire les legs. Les autres recettes exceptionnelles, dites prévisibles, sont constituées par les cessions de biens immobiliers. Les charges exceptionnelles sont généralement peu conséquentes. Entretien immobilier • 2013 : 181 058 • 2012 : 123 799 Ainsi le résultat d’un exercice est la somme du budget courant et du budget exceptionnel, intégrant cette « variable imprévisible » que sont les legs et qui en fonction de leur existence impactent considérablement le résultat bénéficiaire ou déficitaire. Plusieurs sous-budgets composent le budget diocésain. Ce sont ceux des paroisses et des doyennés, des services pastoraux (santé, formation chrétienne, pèlerinages, jeunes, solidarité), des services généraux (communication, maison diocésaine, archives, bibliothèque, économat, évêché). Il y a également le sous-budget du patrimoine immobilier. Enfin les associations satellites (ADACEP, ACASAJMJ, ADERA (pour la catéchèse et la librairie), l’Association foncière, le Syndicat professionnel ecclésiastique et les associations paroissiales font partie du périmètre diocésain. Elles ont une comptabilité autonome qui doit cependant faire l’objet d’une information. Véronique Diaz Charges liées à la pastorale • 2013 : 350 527 Maison diocésaine • 2013 : 110 569 Autres charges • 2013 : 1 700 944 • 2012 : 2 163 496 Dotation aux amortissements • 2013 : 455 262 • 2012 : 425 801 Charges de fonctionnement • 2013 : 4 566 452 • 2012 : 4 484 563 résultat de fonctionnement • 2013 : 1 277 574 • 2012 : 945 679 Résultat exceptionnel • 2013 : 601 380 • 2012 : 935 844 Résultat • 2013 : - 547 695 • 2012 : - 63 525 6 dossier L’église et l’argent des fidèles Annoncer l’Évangile est un métier formidable Pour annoncer l’Évangile et témoigner de la Bonne Nouvelle du Christ, le diocèse d’Angoulême a besoin de personnes, prêtres et laïcs, formées, responsables et pleinement engagées dans leurs missions. D emandez aux prêtres, toutes mes activités quotiqu’ils soient du dio- diennes de mère, de femme, de cèse d’Angoulême ou parent d’élève, de voisine, de d’ailleurs, qu’elle est leur mis- paroissienne, de citoyenne, de sion ? Ils répondront à coup sûr témoigner par ma vie de l’Évan« Ma mission première est d’an- gile et de la Parole de Dieu. noncer le Christ. Mon métier Salariée, appelée plus spécifiest formidable et mes journées quement à servir l’église dans sont pleines de rencontres et l’aumônerie, je me suis engagée de surprises ». Chaque mois, à aller à la rencontre des jeunes, le diocèse verse une rémuné- à être là où ils sont, c’est-à-dire ration de 940 euros à chaque sur les lieux de leur scolarité, prêtre pour qu’il mène sa mais aussi sur internet et les mission. Tous reconnaissent réseaux sociaux. Ce sont nos aussi que rien actes qui ne serait postémoignent sible sans les et rendent Pour rendre laïcs salariés possible cette présente l’église présence. ». de l’église dans la société, et engagés à Cette réalité j’essaie de leurs côtés vécue par pour por- témoigner par ma Yollande en ter la Bonne depuis vie de l’Évangile poste le mois de janN o u ve l l e . et de la Parole de vier 2014 est Cette mission Dieu. » en responsacelle de toutes bilité dans les ces peraumôneries sonnes engade l’enseignement public, par gées quotidiennement dans le exemple, Yollande Lallemand service de la pastorale catéchéla définit ainsi : « Pour rendre tique. la réussite du rassemprésente l’église dans la société, blement de l’éveil à la foi, le j’essaie au maximum et dans 18 mai 2014, n’a été possible « 194 ■ 15 juin 2014 - n°12 - Colette Decool, responsable du SDPC a tout donné pour organiser la fête de l’éveil à la foi. que grâce à l’engagement professionnel de Colette Decool, responsable du service et à l’équipe de bénévoles, qu’elle a su motiver et animer autour de ce projet. C’est également le cas pour la pastorale des jeunes, avec l’organisation de pèlerinages, rassemblements et manifestations diverses où les jeunes générations peuvent vivre leur foi ensemble et reconnaître en eux le Christ vivant. Le pôle de la solidarité et de nombreux services et mouvements ont besoin des laïcs en responsabilité et Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine dossier de prêtres accompagnateurs. Des hommes et des femmes qui doivent suivre des formations essentielles pour les personnes qui rendent visite aux malades ou assurent l’accompagnement au deuil par exemple. Notre mission : l’écoute Martine Brillet est responsable salariée de l’aumônerie à la maison d’arrêt. « Nous sommes envoyés en prison par l’Église diocésaine, au nom de l’Évangile, et accueillis dans l’institution pénitentiaire, de laquelle nous recevons l’agrément d’aumôniers, au titre de la liberté de culte. En Charente, nous sommes trois aumôniers, un prêtre, une laïque salariée, un laïc bénévole et une équipe élargie de huit personnes. Notre mission à l’intérieur est l’écoute, et l’accompagnement des personnes détenues pour prier, célébrer, partager la Parole, se questionner sur sa foi. Nous portons le souci de la réinsertion des personnes en collaborant avec l’ensemble des acteurs en détention. À l’extérieur, nous réfléchissons aux projets autour de la sortie de prison, menés par le « Collectif-prison », en lien avec les associations et travailleurs sociaux. Une femme détenue un jour m’a dit : « Vivre la Bonne Nouvelle, c’est se rendre compte que l’on s’intéresse à ce que l’on est et pas à ce que l’on a fait. Ça m’a permis de pouvoir être à l’écoute de mon prochain et de l’aider à trouver son chemin de liberté, comme on m’a aidé à trouver le mien ». La présence de l’aumônerie en prison rappelle à tous, que la voix de l’Église incarcérée a toute sa place dans cette grande famille des chrétiens ! Une place pour les gens du voyage Son engagement de salariée du diocèse d’Angoulême, Claudine Le Drappier l’assure au sein de l’aumônerie des gens du voyage. « Après le départ du père Marc Prunier, aumônier des gens du voyage, les cv n’ont pas afflué pour Première communion pour une enfant du voyage. 7 demander le poste. Pas d’équipe non plus pour assurer la relève. Connaissant Marc depuis longtemps, il m’a demandé si j’accepterais de prendre la suite de sa mission. J’ai beaucoup hésité, car j’avais un travail où je gagnais normalement ma vie, alors s’occuper de l’aumônerie des gens du voyage ? Il est vrai aussi qu’un certain nombre de personnes ne comprend pas qu’il y ait quelqu’un pour s’occuper des gens du voyage. Il faut savoir que l’aumônerie a été créée aux lendemains de la guerre par un Jésuite le père Fleury, qui avait rencontré des gitans dans les camps d’internement. Il a tellement été touché par leur foi et leurs conditions de vie qu’il ne les a plus quittés jusqu’à sa mort. Quelle place leur a laissé notre Église catholique ? Ils sont allés chez les évangéliques, "Vie et lumière" (une secte qui les oblige à se refaire baptiser s’ils ne veulent pas aller périr en enfer !). Aujourd’hui, je me sens vraiment seule dans ma mission. Je sais que la situation économique du diocèse est difficile et qu’après mon départ en retraite il n’y aura plus d’argent pour payer un aumônier qui assure toutes ces rencontres sans importance : la catéchèse des enfants, la préparation au baptême et sa célébration. Les gens du voyage font partie de ces pauvres qui sont au cœur de l’Église. Ma mission est de créer avec eux une vraie fraternité dans la mouvance de diaconia. » Denis Charbonnier Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine - 15 juin 2014 - n°12 ■ 195 8 dossier L’église et l’argent des fidèles « Donner c’est Espérer ! » Ce numéro d’Église d’Angoulême, voudrait permettre à chacun de s’arrêter un instant, pour prendre conscience du sens et de l’importance des différents dons que nous destinons à notre Église diocésaine, lui permettant ainsi d’avoir les moyens de vivre et d’annoncer l’Évangile. Pour cela, j’ose faire un détour par le Nouveau Testament. A vec la personne de l’apôtre Paul découvrons comment et pourquoi il organise une collecte pour subvenir aux besoins des pauvres de Jérusalem. (2 Corinthiens 8,1-9 et 1 Corinthiens 16,14). Vers les années 50-55, au concile de Jérusalem, saint Jacques qui commençait à se désespérer des finances de l’Église de Jérusalem avait donné comme recommandation à saint Paul de faire quelque chose pour elle. Il avait retenu la consigne. Il écrivit alors à toutes les Églises qu’il avait évangélisées et il leur dit : « Vous allez mettre de côté le surplus et je passerai d’église en église, je prendrai des délégués de chaque Église et, ensemble, nous remonterons à Jérusalem. » Et saint Paul justifie aux Corinthiens l’initiative qu’il prend : « Puisque vous avez reçu largement tous les dons, la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de tout, que votre générosité soit large ». Il leur dit : 196 ■ 15 juin 2014 - n°12 - « souvenez-vous, le don que vous avez reçu par moi, Paul, la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, vous l’avez reçu gratuitement et ce don est inestimable et précieux. Or par qui avez-vous reçu cela ? Par une autre Église qui est celle de Jérusalem ». Construire une église généreuse II leur présente l’Église comme ce corps vivant où chaque cellule reçoit la vie d’une autre cellule, comme dans notre corps à nous, les globules rouges apportent partout les matériaux dont nous avons besoin. Paul leur dit : « Vous êtes insérés dans un énorme circuit de vie qui est l’amour, la connaissance de Dieu, la foi, la Parole de Dieu! C’est pourquoi votre geste de générosité doit être large. À votre tour, vous aussi, soyez communicatifs de l’amour de Dieu : si vous commencez à capitaliser ce que vous avez reçu en le gardant dans votre cœur, la circulation de l’amour de Dieu ne se fera pas, l’Église ne se construira pas à travers le monde ». Enfin, Il éclaire de manière essentielle le principe fondamental de cette générosité la ramenant à la générosité de Jésus-Christ lui-même, « Jésus Christ qui, pour vous, de riche qu’il était, s’est fait pauvre, pour vous enrichir de sa pauvreté ». Le Christ a manifesté aux hommes l’infinie générosité de son amour en se donnant, à travers un geste humble et pauvre, celui de devenir un homme parmi nous, de quitter momentanément sa richesse pour entrer dans notre condition humaine. L’origine de l’Église comme circulation d’amour, de générosité et de service mutuel, c’est le Christ Luimême. Saint Paul tire les conclusions. Cette circulation d’amour doit toucher tous les registres de notre existence, dans tous ces gestes, de ceux qui touchent le plus intime de nous-mêmes aux plus indifférents, il faut que la même communication de vie soit Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine dossier 9 réalisée, que le partage soit effectif. Pour Paul, la collecte au profit de l’Église de Jérusalem a été d’une immense importance. Au point que c’est pour la remettre en mains propres qu’il est retourné à Jérusalem, qu’il y a été trahi, arrêté et envoyé à Rome où il sera mis à mort. Paul est mort pour une quête, mais quelle quête ! Cette collecte est le gage financier de son ambition religieuse et communautaire : les chrétiens d’origine païenne sont des chrétiens de plein droit. Ils participent du même Christ en qui ils ont été baptisés. Ils sont associés aux mêmes promesses, ayant reçu le même Esprit. À la suite de Paul, découvrons ensemble que donner c’est Espérer. Espérer être, avec d’autres, des communicatifs de l’Amour de Dieu. Père Guy Rougerie le père guy rougerie est vicaire général. 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Dans cette charge de « direction », il succède à Martine Berrier partie à la retraite en avril dernier. En poste depuis le 10 juin, il nous parle de sa mission et de sa vision du Secours Catholique. - Julien Ricaud, vous étiez pendant six ans au Secours Catholique du Maine-etLoire. Quelle était votre mission ? - J’étais animateur de réseaux de solidarité. C’est un poste de coordination des équipes locales et je devais m’occuper plus spécialement des solidarités familiales. - Quelle est votre vision du poste de délégué du Secours Catholique ? - Le délégué participe au pilotage de l’ensemble de la délégation du Secours. Il doit s’assurer que les grandes orientations sont remplies avec un regard sur la comptabilité, la trésorerie et les ressources humaines. Le délégué Le premier lundi du mois, il n’est pas question de manquer la braderie du Secours catholique à Angoulême. 198 ■ 15 juin 2014 - n°12 - est chargé du management des équipes de salariés. Ainsi, le responsable départemental du Secours est en lien direct avec le président, le trésorier et l’aumônier - Qu’est-ce qui vous a séduit à Angoulême ? - Pour moi, c’est une évolution dans mon parcours, puisque j’étais animateur du Secours dans le Maine-et-Loire. Je connaissais déjà la Charente. Dans mes fonctions précédentes, en dehors du Secours Catholique, je travaillais pour une entreprise privée à la fois dans les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Charente. Comme je connaissais un peu la Charente, ça me rassurait. J’aime bien ces départements à taille humaine. La Charente ressemble au Maineet-Loire, c’est un département rural et j’y retrouve des sujets que j’ai déjà pu aborder, comme l’isolement en campagne. Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine association Catholique est important. C’est un enjeu passionnant de pouvoir aider cette organisation a se développer et agir contre la pauvreté. Ce projet est en cours d’élaboration. Je vais devoir le finaliser avec l’équipe en place. Ce que je vois, c’est qu’il y a à la fois une volonté d’être à l’écoute des situations d’urgence et des personnes, de les orienter, apporter des aides matérielles et en même temps s’attacher aux causes de la pauvreté. ersonnel Âgé de 36 ans, Julien Ricaud est marié et père de deux enfants. - La Charente est un département avec une majorité d’habitants pouvant prétendre au logement social, ce qui montre une certaine pauvreté. Quand on prend des responsabilités au Secours catholique est-ce qu’on se dit qu’il y a du travail à faire ? - Pour ma part, il me reste à découvrir la réalité de ce département. Mais effectivement, cet indicateur montre que le projet du Secours - Quel est ce travail ? - Il s’agit de créer du lien social, des groupes conviviaux, des sorties, des repas festifs pour renforcer les liens avec les personnes qui vivent la pauvreté. Ce qui compte c’est de s’inscrire dans la durée en agissant avec les personnes concernées. Cette ambition du Secours Catholique me plaît beaucoup. C’est une association qui souhaite dépasser l’urgence pour faire évoluer la société. C’est toute la richesse des différentes personnes que le Secours fait se rencontrer. Les différentes cultures, les différentes éducations, les 11 différents milieux sociaux. Il y a aussi la dimension spirituelle. J’aime cette église qui propose à tous de venir vivre la fraternité. - Vous succédez à Martine Berrier qui a passé 20 ans de sa vie au poste de délégué. Pensez-vous pouvoir prendre vos marques facilement ? - Ce que je sais, c’est que je ne remplacerai pas Martine Berrier. Je vais simplement prendre sa suite, avec mon expérience dans l’écoute et la rencontre des autres. Je ne serai pas simplement au service des projets de la délégation. C’est un enrichissement personnel qui est possible avec les membres du Secours Catholique et les personnes accueillies. Cette mission permet de tisser des relations intimes avec les personnes. Martine Berrier a sans doute des liens très forts avec des personnes et tout ça ne se remplace pas. Ça reste personnel et l’aventure du Secours Catholique s’enrichit aussi de ces rencontres. Propos recueillis par Denis Charbonnier Ets MERLET Chauffage central Sanitaire - Zinguerie Couverture - Climatisation Traitement des eaux 4, allée des Bouvents - BP 53 16200 JARNAC Tél. 05 45 81 01 18 - Fax 05 45 81 75 99 eurlmerlet@gmail.com merlet5@wanadoo.fr Société coopérative agricole de stockage de cognac 25, rue de Cagouillet 16100 COGNAC Tél. 05 45 82 24 11 alliance.fine.champagne@wanadoo.fr Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine - 15 juin 2014 - n°12 ■ 199 12 association Assemblée générale de l’APLB Les valeurs chrétiennes, un cap pour les jeunes à la dé Les responsables et membres de l’APLB, association du père Le Bideau, se sont retrouvés à la maison diocésaine, les 4 et 5 juin 2014, pour les assemblées générales de l’APLB, des « associations filles » et des entreprises d’insertion intermédiaires. Des structures qui œuvrent au côtés des enfants en difficulté. - Jean-Marie Laurent, vous êtes le président de l’APLB, une association fondée en 1941 par le père Le Bideau. Quelle est son histoire ? - C’était un père montfortain qui, en 1933, est revenu du Canada où il avait fait son noviciat dans des instituts où étaient accueillis des jeunes qui évitaient ainsi la prison. C’était un milieu très rude avec des enfants très durs. En 1933, il est rentré en France après avoir contracté la tuberculose. Il avait été nommé à Angoulême parce que les pères montfortains pensaient que le climat lui conviendrait mieux. C’est ainsi qu’il est arrivé dans la communauté monfortaine d’Obezine, à Angoulême. Il a retrouvé progressivement la santé et il a entamé son Valérie Albot, directrice de l’ITEP de l’Anguienne, à Angoulême, et Jean-Marie Laurent, président de l’APLB. action auprès des jeunes. Le père Jean-Baptiste Le Bideau anime un patronage pour les enfants de quartiers défavorisés où vivent des familles dans une grande pauvreté. Dès le début de la guerre, le patronage prend de l’ampleur. Une Lors de l’assemblée générale, les 4 et 5 juin 2014, les foyers de l’APLB à Ruffec, Ruelle et Angoulême ont été rassemblés en une seule maison d’enfants à caractère sociale. Elle s’appelle la MECS « Jean Baptiste ». L’ITEP « Tous vents » basée à Angoulême est devenu l’ITEP de l’Angoumois. 200 ■ 15 juin 2014 - n°12 - cantine est créée et le père Le Bideau devient mendiant pour nourrir les enfants. Devant le flux des enfants égarés, abandonnés, orphelins suite à la débâcle, la Petite Œuvre, comme on l’appelle alors, s’installe d’abord dans diverses maisons jamais assez grandes, puis dans les baraquements militaires de Chanzy. Une association est créée en 1941. Elle prend le nom de « La Mère des Pauvres » et ses statuts sont déposés à la préfecture d’Angoulême. À la fin de la guerre, Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine association érive l’association et ses centaines d’enfants s’installent sur le camp « des Trois Chênes » à Basseau où se trouve encore aujourd’hui le siège. Elle prend alors le nom de « Marie Mère des Pauvres ». C’est en 1978 qu’elle prend le nom de son fondateur décédé en 1973 et devient alors l’APLB (Association Père Le Bideau). - Cette association est-elle restée fidèle aux valeurs chrétiennes de son créateur ? - Nous sommes toujours attachés aux valeurs chrétiennes. Notre projet associatif, dont nous parlons lors de cette assemblée générale, a été long à mettre en place. Nous l’avons écrit à partir du projet de l’action sociale de l’Église et de l’encyclique de Léon XIII Rerum novarum. Certes, cette encyclique est ancienne mais c’est tout de même la base de notre système social. Je pense que nous avons un sens de l’humain qui est différent des associations dites humanistes. Nous essayons toujours de garder nos attaches religieuses, bien que dans nos associations nous nous devons d’être laïcs. 13 L’APLB est à l’origine de la création d’associations filles: deux associations intermédiaires, AISD’EMPLOI d’Angoulême et AI Service du Fleix (Dordogne) et 2 Entreprises de Travail Temporaire et d’Insertion, Le Maillon d’Angoulême et C3I du Fleix (Dordogne). - Quelle est votre mission aujourd’hui ? - À Angoulême, nous sommes implantés à « Tous vents ». Il y a là une « MECS » une Maison d’enfants à caractère social. Et puis il y a un ITEP, c’est un institut beaucoup plus médicalisé pour des enfants qui sont encore plus déstructurés. « Tous vents » est le seul établissement de l’APLB qui ait ces deux pôles. Dans les autres établissements de l’APLB en région Poitou-Charentes, il n’y a que des « MECS ». Nous recueillons les enfants que les services publics et l’ASE, nous confient. Ils ont connu de nombreux problèmes de famille ou de société et ont besoin d’être repris en main. Nous essayons de les remettre dans des conditions de vie favorable. C’est-à-dire apprendre à dire « Bonjour » à dire « Merci » et à dormir dans un lit. Ensuite, il faut les reconstruire pour qu’ils deviennent des hommes qui vivent normalement, voire fondent une famille et aient un logement. - Les cadres de ces associations étaient également réunis à Angoulême. Quelle était la raison de ce rassemblement ? - Tous les mois et demi, nous avons une réunion entre conseil d’administration et les directeurs pour aborder les problèmes. Nous, nous sommes bénévoles et ce sont eux, les directeurs, qui sont professionnels et nous avons besoin de nous retrouver régulièrement. Notre difficulté aujourd’hui c’est que nous sommes confrontés à des jeunes qui sont de plus en plus déstructurés et nous avons à définir notre politique associative au regard de nos valeurs. Comment recevoir ces enfants ? Comment doiton évoluer pour recevoir au mieux ces enfants et répondre aux demandes des juges pour les jeunes sous contrainte judiciaire, de l’ASE, l’aide sociale à l’enfance, et les conseils généraux puisque ce sont eux qui financent. C’est pourquoi après avoir assuré la formation de nos économes, nous entamons une formation des cadres, des chefs de service et des psychologues qui ont toute leur place dans nos établissements puisqu’ils ont une action auprès des jeunes et des éducateurs. De plus, en cette année 2014, nous avons à réécrire notre projet associatif et l’évolution de la gouvernance. Propos recueillis par Denis Charbonnier 14 patrimoine Bénédiction mobilier liturgique à Montbron Ces signes qui rendent visible l’indicible Le jeudi de l’Ascension, lors de la messe de 11 heures, les chanoines de Saint-Augustin, à Montbron, bénissaient les nouveaux éléments du mobilier liturgique de l’église, le Christ, suspendu au-dessus de l’autel, et l’ambon. D epuis le concile Vatican II trois éléments du mobilier liturgique d’une église expriment le mystère du Christ : le siège de présidence, l’autel et l’ambon. La réforme de Vatican II a fortement recommandé que l’ambon ne soit pas seulement un simple pupitre mobile mais qu’il soit en harmonie avec l’architecture de l’autel et fixe. De cet ambon doit être proclamée la parole du Seigneur pour qu’elle soit entendue. Ainsi les chrétiens sont invités à se nourrir de la grâce de Dieu à cette double table qu’est la Parole à l’ambon et l’eucharistie à l’autel. Le nouvel ambon de l’église - Dès 2 ans au CM2 - Collège : Classe bilangue (angl./ Alld) - LV 2 : Esp., Alld, Latin option européenne - DP3 - Lycée : L, S, ES, LV3 : Ital., Chinois Option europ. Sarl Blazek Couverture en tout genre Charpente, Zinguerie Isolation 25, rue Pascal - 16100 Cognac Tél. : 05 45 32 34 14 Mail : sarl.blazek@orange.fr Saint-Maurice de Montbron est l’œuvre de l’artiste Claude Gruer, décédé l’an dernier. Originaire du village de Solesmes il est auteur de nombreuses œuvres d’art liturgique pour les bénédictins de l’abbaye de Solesme, de nombreuses paroisses et la maison mère des chanoines de Saint-Augustin en Ardèche. Cet artiste a déja réalisé le chemin de croix de l’église de Montbron et l’autel. Le devant de cet autel, figuratif, représente le Seigneur et ses apôtres lors de la dernière cène. L’artiste est également l’auteur du Christ suspendu au-dessus de l’autel. « Cette scénographie du Christ en croix suspendu au-dessus de l’autel Ecole Ste-Colette - La Providence 90, rue de La Providence 05 45 35 03 67 Collège St-Joseph 25, rue Magdeleine Lycée Beaulieu 23, place Beaulieu 05 45 36 88 00 16105 Cognac Cedex - Fax 04 45 82 46 67 secretariat@saintjoseph-cognac.fr 202 ■ 15 juin 2014 - n°12 - Hugues Paulze d’Ivoy, prieur des chanoines de Saint-Augustin. rappelle bien que cet autel est en même temps le rocher du sacrifice et la table du dernier repas du Seigneur. Puisque le repas de l’eucharistie c’est au fond le sacrifice du Seigneur, le don de son corps et de son sang, de son mystère pascal qui nous Électricité générale et Industrielle É Maintenance - Plomberie Chauffage - Climatisation - Alarme entreprise@mappa-energies.com 75, av. Maryse Bastié ZI n˚3 16340 L’ISLE D’ESPAGNAC 05 45 95 42 86 Fax 05 45 94 82 20 Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine patrimoine viennent sous la forme d’un repas et nous lient d’amitié et de communion avec le Christ » précise le P. Hugues Paulze d’Ivoy prieur de Montbron. Pour ce qui est de l’ambon, il a été dessiné par l’artiste Claude Gruer. Les frères de Saint-Augustin viennent de le faire réaliser dans la même pierre calcaire que celle de l’autel. Cette pierre provenant de la région de Montbron, Marthon et Chazelles. « Sur cet ambon, lieu de proclamation de la parole de Dieu, le motif dessiné et réalisé par Claude Gruer représente une mandorle étoilée. C’est la gloire du mystère de Dieu. Sur cet ambon figure également un très beau symbolisme tiré du livre de l’Apocalypse : l’agneau égorgé et en même temps vivant. Il représente le sacrifice du Christ et son mystère pascal, posé sur le livre de vie fermé par les sept sceaux. Le livre de vie dans l’Apocalypse c’est l’histoire du salut, qui renferme chacune de nos histoires personnelles. Les sept sceaux, c’est le mystère de l’Esprit Saint qui permet de l’intérieur de notre foi et de notre Amour de Dieu de comprendre le livre de vie. C’est-àdire comment la Parole nous révèle, non seulement l’amour de Dieu pour nous mais le MAÇONNERIE RÉNOVATION Ets PINTAUD Détail de l’ambon, le livre de vie fermé des sept sceaux. Rue Maurice Pintaud 16230 MANSLE Tél. 05 45 22 43 21 Fax 05 45 22 43 25 15 Le Christ suspendu au-dessus de l’autel. sens de notre rencontre avec Dieu, de notre vie ici-bas et de notre marche vers le royaume de Dieu. Les lieux liturgiques, l’art liturgique les rites liturgiques signifient toujours plus que ce que nos sens peuvent en percevoir sur le moment. C’est ce qui est très beau dans les sacrements. Ce sont des signes visibles, concrets, matériels, tirés du pain, du vin, de l’eau de la pierre et du bois. Mais Dieu et le Christ lui-même s’en servent pour nous dire et nous donner encore plus. » Denis Charbonnier Menuiserie aluminium-PVC rénovation et neuf Porte-fenêtre-coulissant Véranda-Garde corps-Volet Motorisation tout type de portail. 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Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine - 15 juin 2014 - n°12 ■ 203 16 agenda Calendrier diocésain Mardi 17 juin Réunion des responsables des trois sites d’expositions du festival de la bande dessinée chrétienne toute la journée à la maison diocésaine. Mercredi 18 juin réunion du CCFD de 10 heures à 12 h 30 à la maison diocésaine. Jeudi 19 juin • de 9 h 30 à 12 heures réunion de l’association Saint-Françoisde-Salle à la maison diocésaine • réunion des responsables du Rosaire toute la journée à la maison diocésaine. Dimanche 22 juin à 16 heures église de Confolens célébration eucharistique à l’occasion des 25 ans d’ordination des pères Michel Fernandez et Baudoin de Beauvais présidée par Mgr Claude Dagens. Mercredi 25 juin concert des petits chanteurs à la croix de bois à l’église SainteEulalie de Champniers. Ce concert est organisé par la paroisse de Champniers. Je m’abonne à Église d’Angoulême Nom�������������������������������������������������������������������� Prénom��������������������������������������������������������������� Adresse���������������������������������������������������������������� �������������������������������������������������������������������������� Code postal...................... Ville����������������������������� Église d’Angoulême - 226, route de Bordeaux 16021 Angoulême cedex - secretariat@dio16.fr ABONNEMENT : Annuel : 40 e, de soutien à partir de 45 e 204 ■ 15 juin 2014 - n°12 - Samedi 28 juin ordination sacerdotale du frère Jean-Sidoine de la communauté de Saint-Jean à Vézelay. Frère Jean-Sidoine présidera sa première messe pour le diocèse d’Angoulême le dimanche 6 juillet à 10 h 30 à l’église Saint-Vivien de Cherves. Dimanche 29 juin à 10 heures à l’abbaye de Maumont profession solennelle de sœur Estelle. Bulletin bimensuel de l’actualité diocésaine
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