Magazine desAmisdu Muséedu Cloîtrc AndréMazeyrieeldu VieuxTulle Le père deshistoriensmodernes,Etienne Baluze, trône depuis près de deux ans sur le quai auquel il a donnéson nom. Ce n'est quejustice. Mais les passants attentifs, notamment les jours de marché,voient que sur son piédestalBaluze s'ennuie un peu. Le président desAmis du muséedu Cloître et du Vieux Tulle I'a remarquélui aussi.Alors il a suggéréque I'on offre de la compagnie au bibliothécaire de Colbert. Et quelle meilleure compagnie que d'autres glorieux Tullistes,ceuxdu moinsqui ont laissé,commeBaluze,une belle trace dans I'histoire de France des lettres,desarts et dessciences? A commencerpar lesfemmes ! Marcelle Tinayre,écrivain à succésde la première moitié du XXe siècle, et la grande comédienneMarie Laurent y auraient parfaitement leur place. Plus loin de nous, le savantEdmondPercier.D'autres encore.Tousles ans ou tous les deux ans, un nouveaupersonnagepourrait venir s'installersur la promenadedu quai Baluze,ce quifinirait par constituerunpetit Panthéontulliste.Le maire de Tulle ne peut que souscrire à cette idée. En proposant que des mécènes,des entrepriseset les Tullistesqui le souhaitent, à titre individuel, contribuent à cette reconnaissancede la richesseculturellede la ville. La municioalités'v associera bien entendu. De même,je me réjouisque BernardZimmermannet l'association desAmis du muséedu Cloître et du Vieux Tulle aient relancé le projet de mise en valeur du trésor de la cathédrale. Un projet qui s'inscrit dans le programme de rénovationdessallesdu musée.L'une d'elles sera consacrée à la présentationdespièces de ce trésor,æuvresd'art autant qu'objets religieux, dont les plus anciennes,des chasses-reliquairesémaillées,remontentau XIIe siècle. L'Etat prendra toute sa part dans ce grand projeT de longue haleine ; la Ville de Tulle également,de mêmeque le Conseilgénéral de la Corrèze,je n'en doutepas. Et je souhaiteque là aussi,le mécénataccompagnecetteremise à l'honneurde l'histoire de la ville. Un richepasséqu'il convientde rendre aux Tullisteset de faire connaîtreà nos visiteurs. Bernard Combes, Maire de Tulle de souscrire à un projet qui nous tient à cæur.La créationd'un panthéon tullois sur la Promenadedu quai Baluze (qui pourrait prendre après quelques élévations premièresde statuesle nom de Mail des Illustres)estun projet dont lesAmis du musée du Cloître envisageaientdéjà la perspective lorsqu'ils proposaientà votre prédécesseur de dresserun bronze Etienne B.altze. Ayant éIargileur champ de responsabilitésau Vieux Tulle, les Amis du musée du Cloître sont,plus que jamais, désireuxde contribuer à ce que soientreconnusceux et cellesqui ont portéhaut dansle domainedeslettres,desarts et des sciencesle nom de Tulle. (suitepage 2) Pourhonorerles <illustres>locauxqui le méritent, il faudra, tant ils sont nombreux, de la persévérance. Le tempsqui seranécessaire traduiral'attachementconstantde notrecité à son histoire. Nous apprécionsla périodicité que vous avez avancée,même si les plus agésde vos administréssouhaitentdansleur impatience de bons tullois qu'elle soit la plus courte possible. Vous avezavancédesnoms de personnalitésà honorer, celui de femmes tout particulièrement.Nous approuvonssansréserve. Dansl'état de leur réflexion,lesAmis du Musée du Cloître et du Vieux Tulle estiment que la statued'une dentellièreà I'ouvrage serait la juste reconnaissance du rayonnementdont tire avantagenotre cité des entreprisesde celles qui hier comme aujourd'hui <dentellèrentet dentellent>.Est-il nécessairede rappeler le succésdu Point de Tulle et des petitesmains qui le réalisent? Les récompensesobtenues dansdiversrassemblements nationauxde dentellières, comme l'organisation de stages à Tulle auxquels participent des apprenties venuesde loin en sont l'évidente démonstration. En outre statufier une dentellière serait,par le jeu d'un clin d'æil, remercierBaluze qui fit entrer le Point de Tulle à la Cour. Dansun soucide... vie participative... d'autres propositionsvous seront présentées.Elles serontles suggestions de cerlainsde nos sociétairestrès attachésà ce qui les fédèrent: Tulle. Votre éditorialnousréjouit monsieurle Maire. Il entredansce que nous apprécions: l'aptitude à s'engageret la déterminationà mettre en æuvre.Nous ne doutonspas que nos lecteurs nous rejoindrontdans la chaleurde remerciementsqui sont les nôtres. La rédaction REGRETS Nos précédentsnumérosont présenté,sousla plume de Madamele Conservateur, certainesdes piècesexposées au musée.Cetteonzièmeparution seproposaitde poursuivre dans la même voie. A ce titre nous avons, en temps utile, sollicité un article de présentation.Notre appelest restésansréponse. Nous espéronspouvoir renouer avec un usageauquel noustenons,appréciéde surcroît,nousle savons,de nos lecteurs.Nous nous ouvrirons de notre souhaitlorsque nous nousprésenterons au conservateurà venir. RESTAURATION Nous participeronsavecd'autresbienfaiteurset mécènes aux charges de restauration d'un portrait de Joseph Roux peint sur toile par MesdemoisellesDeslien. Nous rappelons que suite à une décision prise en Assembléegénêrale2006, nous provisionnonsannuellement notre comptede 500 eurospour répondreà des appelsd'acquisitionou de restauration.C'est ainsi que nous avons cofinancéà hauteur de 1000 euros (deux exercices)l'acquisition par le musée d'une pietà du sculpteurallemandcontemporain Traub. Que notre choix se soit porté sur JosephRoux quand, àla demandede M'"" le Conservateur,nous avons eu à nous prononcerentretrois tableauxà restaurerne doit pas étonner, tant le fondateur de la rer,rreLemouzi fut un tullois de première grandeur. Dans un excellent article (Griffon no7),M'" M-M. Bonneaunous a présentéJosephRoux. Les deux extraits ci-aprèslivrent et les raisonsde 1'attachementde ce dernierà sa ville natale, et la considérationque lui portait, parmi bien d'autres,cet autreéminent tullois que fut Edmond Perrier. Camail, Rochet et Croix pectorale du Chanoine Joseph Roux (collection Musée du Cloître). Si vous n'avezpasencorerég1évotre adhésionà l'associationdesAmis du Muséepour I'année2008,s'il vousplaît,je vous demandede le faire rapidement,et je vous en remercie. Tarif : Simple : 15 euros ; Couple : 20 euros ; Soutien : libre. Chèqueà établir à l'ordre desAmis du Muséeet à adresserà DeniseLefebvre, 10 rue de Baladour<Les Fontaines>19000Tulle. Encoremerci. Dans sa ChansonLimousine (1889), JosephRoux dans un chant titré <Saint Martial à Tulle> (San Marsal à Tula) présenteainsi notre ville : (Tula...es ma maire ; Sabetz que l'ame trop. Couma I'amaria gaire ? Sai e lai d'autras vilas an, se pot, meilhor aire, al courdelh son tiradas, son fachas à l'escaire...Or, counvene que Tula esta d'aco per plaire ; Vequi touta sa chanse: de l'eime, de I'esclaire, e de fe...). <Tulle... est ma mère ; vous savezque je l'aime beaucoup.Comment l'aimerais-jepeu ? Ici et là, d'autresvilles ont, c'est possible,meilleurefaçon ; elles sont tirées au cordeau ; elles sont bâties à l'équerre. Or, je conviens que Tulle manquede cet agrément.Voici, dit-on, son partage : du cæur, de l'esprit, et de la foi... (traductionde JosephRoux). Voici la lettre qu'Edmond Perrieq de l'Institut, écrivait à sa cousineM"rr"Chastangle4 fevrier 1905. M. le ChanoineRoux tenait une place d'honneur dans le cæur de tous les Corréziens.Il avait, en quelquesorte, incarné notre pays, notre langue si chère,et sa mort n'estpas seulementun deuilpour les lettres du département,c'est un deuil pour tous ceux qui admirent cette vieille et charmantelangue d'oc qui nous a bercés.Philosophe, littérateur et poète, il en avait mieux cpe personnepénétré les qualités d'expression et de sonorités ; il en usait d'une incomparable façon. Vous aviez apprécié cetteâme haute etfière, toutepleine de noblessentiments,alliée à la finesse limousine ; et personne nepensait que du bien de ce Vaillant, taillé à I'antique,fait pour de grands théâtreset que la destinée a retenu enchaîné au granit de notre vieille Cathédrale... AUTRES PERSPECTIVES Elles sont au nombre de trois et ont étéprésentées à M. le Maire. La première et la secondeportent sur le Puy Saint-Clair. L'attachement de nos compatriotes à leur cimetière dépasse le souvenir dû à leurs propres défunts.Il traduit leur sentiment d'appartenanceà notre communauté. L affectation parfaitement justifiée des lieux de sépulturedéclarésen état d'abandonà de nouvelles familles entraine de façon quasi systématiquela destruction des plaques identifiant les premiers défunts. Nous considéronsque cesplaquesdoivent être conservéeset scelléessur un mur de soutènement du cimetière.Ainsi ne seraientpas plongésdans l'oubli ceux qui, de naissanceou par adoption, ont vécu cheznous. La seconderequêteporte sur la restauration,en ce même cimetière, de tombes traduisant un temps d'histoire de notre cité. Ouvert en 1836,le Carmel se dressaitsur l'emplacementde l'actuel collège Victor-Hugo. Il fut définitivement fermé en 1970. Pendant 134 ans, il fut une composante,discrète certes, de l'histoire locale. Riea ne rappelle son existence,si ce n'est la tombe des Carmélitessise au Puy Saint Clair. Cette tombe est en mauvaisétat. Sa restaurationdoit être entrepriseen urgencetant les fissuresexistantesentraineront,les pierres étant gélives, la fin prochaine de la sépulture. Nous publions également la photographie d'une autretombe, celle du bienfaiteur Bonnety,intendant de I'hôpital de Tulle. Nous y voyons de manière très lisible I'ancien couventdesVisitandinesdevenu hôpital en 1792.Cette représentationfidèle est de grand intérêt pour qui veut connaîtrela structure des bâtiments primitifs détruits ou modifiés par la constructionde l'hôpital moderne.Moins menacée que la tombe des Caimélites, cette sépulture doit dès à présentfaire l'objet de notre attention. La troisièmea trait à la reconstruction,en un lieu à choisiq de la porte d'entrée (XVIII" siècle) de la maisonnataled'Emile Fage.Celle-cisedressaitsur le quai Baluze, à petite distance de la chapelle Saint-Pierre.Lors de sa démolition, maître Jacques Dubois,notaire,a eu la perspicacitéd'en sauverles éléments constitutifs et de les mettre en lieu sûr dans l'affente de jours meilleurs. Nous espérons que ces derniers sont venus et que cette entréesera à nouveau dresséeen un lieu à convenir où elle témoignerade l'intérêt architectural qu'avait f immeuble abattu. Remercions JacquesDubois de sa vigilance et de la confiance qu'il nous fait en nous chargeantd'un retour à la vie, très partiel certes, d'une maisonqui a r,rrnaîtrel'auteur de l'excellent Souvenirsd'Enfanceet de Jeunesse. Notre précédentnuméro traite de l'avènement des moulins sur le cours de la Solane.Sur ce que l'on nomme de nos jours la place Maschat, deux furent identifiés.Ils étaienthors les murs de la ville primitive, c'est-à-direde l'Enclos. Leur avènement<<bousta>> (commeon ne disaitpas à l'époque)l'économie tulloised'alors. Le chemin qui allait de l'Enclos au moulin Coupart est mentionné,nous apprendRené Fage, dans plusieursactesanciens.I1 sortait de la ville par la Porte Chanacd'où naissaientdeuxvoies. L'une desservaitla Barussie.l'autre descendaitvers le moulin. Cette dernièreallait rejoindre la Solane par une pente assezraide. Dans un acte du 7 avril 1467,1l est dit qu'une maison confronted'un côté avecla Solaneet de l'autre avecle cheminqui va au moulin Coupart.Est-cela maison(ou une qui l'aurait précédée)dans laquelle naquit le docteur Maschat (1858-1922)et où le futur maire de Tulle exerçasa professionde médecin? Nous sommesconduitsà penserque l'accèsau moulin avait,à quelquesvariantesprès - bien minimes en raisonde la topographie- pour tracé celui de l'actuelle rue Ménoire. On imagineles allers et venues de ceux qui allaient faire moudre, de celles qui allaient au ruisseaubattre le linge, des enfants qui allaientpatauger. La Maison de la Treille est définie par les auteursde <Regards sur le passé de Tulle> comme <pareilleà un chaletsuisseavec ses deux galeries réunies par un escalier extérieun. Remarquons que cet escalier avait des balustres commeon en trouve beaucoupen pays tullois. En façade,cettemaisonportait unetreille qui ajoutait à son charme.Au rez de chaussée, l'épicerie-buvette Boudrierépondaitauxbesoinsdesvoisins.De part et d'autrede la maison,lesruesde la Solaneet Ménoire que de nosjours on qualifieraitde,prolongées. L'appellationde Maisonde la Treille sembleévidente. Et pourtant ! Certainsauteursavancentune autre étymologie.Lo truelh (prononceztreuille) est en languelimousine le nom donné au pressoir.La maison ne fut-elle pas à l'origine un moulin bordé à sa gauchepar le ruisseau? Cette hypothèseest recevable quand on considèrel'aquarellede P. Lacroix reproduitedansnotre précédentGriffon. Et les tempspassèrentet se pacifièrent.Les craintes s'éloignant,des maisonsnaquirentqui vinrent délimiter grossomodo la place que nous connaissons aujourd'hui. Au début des années30, s'élevait quasimentau milieu de cette dernière,la Maison de la Treille. Tous les collectionneursde cartes postales la connaissentcar elle fut beaucoupphotographiée. Peinteaussi(voir Griffon n' 10).Elle étaitadosséeà d'autres maisons dont la plus proche de l'entrée de l'act u e l h ô pi t a l était la Bourse du Travail. La présenceen ce lieu de cette dernièreest peut-êtreforfuite. Ne peut-on pas l'expliquer par I'activité économiquedu quartier ? Du linge aux fenêtres,une buvette pour se donner davantagesoif - avecen plus le plaisir de clampernous sommesau cæur d'un village, ou mieux d'un quartier, voire d'un sous-quartierà identité forte commeTulle sut s'en doter. Des personnalitésfortes du quartier d'alors : les lavandièresqui, la panière à linge sur la hancheou poussantla <<bourette> (car à Tulle, on ne disait pasla brouette)allaientà la <levée>> La <levée>fut un lieu très vivant. Qu'elles lavent le linge des autres ou celui de leur seule famille, les femmes y régnaient. Entre elles existait de façon tacite une hiérarchieoù l'anciennetécomptait.Mais pasuniquement.L'aptitude à y faire reconnaîtreses droits et à défendre sa place par la vivacité de sa languepesait énormément.I1 en dépendaitle point où on s'installeraitet avecsoi sa<banche>(planche à laver). Être, par rapport au fil de l'eau, en aval des autres bujandieras(lavandières)vous faisait laver votrelinge ... dansl'eau des<<autres>>. Celaavaitun je ne sais quoi d'humiliant. Aussi entendait-on: < Je n'aime pas,ma pauvre,laver mon linge dansles pucesdesautres! >. Il y avait à la levéedeux lavoirs séparésd'une trentaine de mètres,mais paradoxalement- eu égard à ce qui vient d'être dit - celui du bas était le plus recherché. Il semblait que l'affirmation de son anciennetéde bujandiera passâtpar sa fréquentation. Dansce petit monde,il y avaitde courageuses et fortesfemmes...mais les droits de la Marsuerite étaientléonins. Pour laveron s'agenouillaitparfoisà mêmela pierre ou si la planche en était pourvue sur une petite pièce de bois. I1 n'y a pas de confort dérisoire.Le linge savonné était froffé sur les canneluresde la <<banche> et battu à l'aide d'un battoir appelé la <<maçola>>. Quand l'eau était froide, c'est-à-direla plupart du temps,les doigts étaientgourds,on avait <<marfi>>. Laver à la <<levée>> ne se fait plus. La machine à laver a passé par là. Qui oserait s'en plaindre ! L'eau ne plus coule et I'espacen'est <lisible> que par ceux qui I'on connut. Le dessin ciaprès(DocteurMazeyrie - 1913)représentela rue du Fournivoulet, de nos jours quasi inchangée.Au premier plan, I'arrivée du canal dit <la levée>doté de sa pelle (voir ci-contre). La <<levée>> (la levada) était un petit canal prélevant de l'eau sur le cours de la Solane à hauteur du pont enjambant cette dernière au carrefour de l'avenueRaymond Poincaré et de la rue Johannès Plantadis. L'eau par gravité faisait son chemin. Ce canal fut vraisemblablement conçu pour alimenter le moulin (voir Coupart Griffon n'10) devenude nos jours, rappelons-le,la maison des syndicatshospitalierssis sur la place Maschat. Si l'on se reporte à la vue de la Barussiepubliée dansce mêmeGriffon n"10, le canalcouraitle long du mur de soutènementdesjardins étagés,alors que la Solanebaignaitpour sapart le pignon de la ferme apparaissanten premier plan. Entre ces deux cours d'eau les jardins potagers de l'hôpital, disparus depuis la modernisationde ce dernier. C'est donc, en arrièredes maisonsformant la bordure est de la place Maschat que se trouvait la <levée>>. Si les lavandièresen étaientles maîtresses, les enfantsdu quartier en étaient aussi à leur façon les utilisateurs. Outre qu'ils y attrapaient des têtards,leurs relations avec les <bujandieras>> devenaient difïiciles quand ils retiraient la <pelle> qui établissaitle niveaud'eaunécessaire à la lessive.Le brutal appeld'eau qui s'en suivait,véritableaspiration, entraînait le linge qui risquait d'être inémédiablementperdu car, juste au-delàde la <pelle>, l'eau plongeait sous terre (Le Saut) passantsous l'ex-moulin avant de se ieter dans la Solanemère enfin retrouvéè. La reproductiond'un tableaude P. Lacroix, complémentaire de celui publié dans notre précédent numéro, représentela partie basse de la place Maschat.On y voit la confluencede la Solaneet de la <<levée> à hauteur, à peu de chosesprès, du PETITE MISE AU POINT débouché de la ruc Ménoire. Des femmes lavent.Des canardsbarbotent. Cette représentation conduit à penser que le lavoir dont nous avons parlé fut construit aprèsla couverturede la Solane. A remarquer sur ce tableau le pont en dos d'âne (pont du Trech) construit au pied de l'actuelle rue pentue dite des Fossésdu Trech. Ce pont mettait en relation l'Enclos avec la rue du Fouret qui n'était autre que la voie ouvrantla route de Paris. Devant la Maison de la Treille \ue sous un angle inhabituel, deux <bujandieras>> de retour du lavoir. L'une a déchargê sa brouette(sansridelles latéralespour permettrele transport cornmode des panièresà linge mises en travers)et, le linge lessivé sur la hanche,va peut-être livrer Madame Boudrie, épicière.L' autre,manches retroussées et. semble-t-il bien lasse, pousse sa <bourette>> chargée : une journée de fatigue de plus s'achève. (A suivre) > Dépliants / Plaquettes La rédaction du Griffon ne compte pas dans ses (perrnanents>d'historiens.Ce n'est qu'à l'occasionque nousfaisonsappelà cesderniers.La suite d'articles évoquant la Place Maschat et son histoire relève des souvenirsd'un vieux tullois, nourri par ailleurs, mais bien médiocrement, de lectures d'articles dus à d'authentiqueschercheurs.Il en résulte ce que vous avez eu la patience et la gentillessede lire. Cette<étude))n'a d'autreprétention que de faire naître desregardsaffectueux. D'autres lieux auraient pu êtrechoisis.L'auteuravaitcelui-ci à cæur. Peut-êtreque de futures articles dus à d'autresplumes reviendrontsur la place Maschat.Ce seratant mieux. Il n'est pas inutile d'être, à la hauteur de ses moyens, initiateur. Déclencherdes curiositésest flatteur. Ainsi les Amis du Musée se félicitent qu'à la suite de leur décision de redonnervie à Baluze,certainsse soientpris d'intérêtpour cet éminent tullois longtempsdélaissé et aient, à notre suite, publié ou republié articles et ouvragessur le grand homme. D'autres en font le sujet d'interventions orales. C'est bien. Nous avons la faiblessede penser que nous avons réussi dans notre entreprise.Veuillez nous pardonnercet auto-satisfecit. / Prospectus... Masazines .t'\C"""*" :'ïî::'1"ï'"""' e Ia conception technique à [a production, ' i n p r i m e r i e d u C o r r é z i e n a L L i e L a ichesse d'un savoir-faire de 200 ans ppuyé par Ia maîtrise des nouveLtes echnoIogies- a( CRÉDITAGRICOLE CENTRE FRANCE Toutes menui series tradition nel les sur mesure Roland MEYRIGNAC 7,rue des Martyrs 19000TULLE Téf.05 55 26 77 83. Fax 05 55 26 73 65 E-mail : menuiserie-meyrignac@wanadoo.fr CFTA Centre Ouest --/
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