Les conversations de l’ascenseur de la Prison Centrale ; ou comment surmonter les effets de cloisonnement d’une organisation fonctionnant sur un mode totalitaire. 25 AVRIL 2015 à 10H30 à L’INSTITUTION DE LAVIGNY CORINNE DEVAUD CORNAZ, Médecin-Adjoint au Réseau Fribourgeois de Santé Mentale, PsychiatrePsychothérapeute FMH, membre de la Société Suisse de Psychiatrie Forensique Argument : De nombreux travaux sociologiques ont décrit le mode de fonctionnement totalitaire des prisons. Néanmoins, au fil de ces dernières années, ces institutions ont vu leurs missions se complexifier les condamnant elles aussi aux changements. Ceux-ci sont d’autant plus difficiles à initier que l’organisation carcérale fonctionne selon une hiérarchie verticale et un cloisonnement des communications. La Prison Centrale de Fribourg n’échappait pas à cette problématique. L’accueil de nouveaux collaborateurs avec des missions diverses l’a néanmoins obligée à revoir son mode de fonctionnement. Selon l’auteure, la résistance au changement a grandement diminué grâce aux « conversations » dans l’ascenseur. Ainsi, de par son espace clôt, délimité hors caméras, ainsi que par sa mobilité, celui-ci a servi de soupape permettant des échappées psychiques, une sorte d’espace interstitiel au sens de René Roussillon. Au travers de son expérience de consultante psychiatrique au sein de cette prison, l’auteure témoignera des changements qu’elle a observé durant une année et demi. PRIX: membres ARPAG 20 fr. ; non membres 30 fr. RENSEIGNEMENTS: Vittorio Bizzozero, 6, chemin de la Tourelle, 1209 GENEVE, 022 788 0918, vizzo@iprolink.ch
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